Publié par Abbé Alain René Arbez le 15 février 2019

Après qu’Arafat ait bloqué toute poursuite de négociation en imposant unilatéralement à Israël des revendications préalables, la rue palestinienne a été régulièrement surchauffée par les groupements islamistes locaux. Al Aqsa a été promue emblème de combat permettant de désigner au monde entier Al Qods, comme sa capitale.

 La décision inspirée et courageuse de Donald Trump a opéré un tournant significatif et a redistribué les cartes de la région. Contrairement à ce que répètent en boucle les médias, cette prise de position n’est pas une lubie venue de nulle part ! Il suffit de prendre en compte la continuité des postures antérieures d’une part significative du monde chrétien à l’égard de la Palestine mandataire ex-ottomane. Lors de l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem, un certain nombre de pays européens ont osé valider ce cours de l’histoire, tandis que d’autres, majoritaires sous la bannière de l’UE, ont boycotté l’événement pour les raisons que l’on sait.

Une contribution chrétienne au sionisme inscrite dans l’histoire:

Précisons en avant-propos qu’aborder la contribution chrétienne au sionisme et à la renaissance d’Israël ne signifie évidemment pas que le christianisme puisse s’approprier ou récupérer à son profit cette espérance fondamentale du judaïsme depuis l’exil et surtout depuis l’an 70 de l’ère chrétienne.

L’an prochain à Jérusalem! est évidemment constitutif de la foi juive avant tout, mais les chrétiens sont – qu’ils le veuillent ou non – directement concernés par ce qui touche à l’alliance entre Dieu et Israël, car c’est bien sur cette alliance-là qu’ils croient avoir été greffés, par l’intermédiaire d’un rabbi juif nommé Yeshua, Jésus, reconnu par ses premiers disciples (tous juifs) comme messie et comme fils de Dieu. Tout ce qui affaiblit l’ancrage d’Israël dans cette alliance (comprenant la terre) opacifie automatiquement l’identité chrétienne. Comme dans la parabole de Jésus, les sarments coupés du cep sont voués au dessèchement !

Cette réflexion sur les liens entre sionisme et chrétienté n’a pas non plus pour but de minimiser ou d’exonérer l’hostilité historique des chrétiens envers les juifs, car c’est là une responsabilité écrasante – que les plus belles déclarations ecclésiales n’ont pas effacée – et les figures minoritaires que nous allons évoquer vont paradoxalement nous rappeler combien la fidélité de l’Eglise chrétienne envers ses propres origines s’est toujours montrée à la fois fragile et menacée. Et pourtant le fil rouge du lien spirituel judéo-chrétien a réussi à se maintenir au cours des siècles! Dans la tradition juive, on sait que le petit nombre fidèle est plus essentiel que la grande masse immobile…

Il y a deux aspects dans le sionisme, un aspect plus spirituel et traditionnel et un autre plus politique et moderne, et les deux sont liés. En d’autres termes, on ne peut pas laisser dire, comme on l’entend ou le lit trop souvent, que la naissance de l’état moderne d’Israël serait simplement une “colonisation” octroyée à la suite de la shoah. La renaissance moderne d’Israël, c’est la conséquence logique d’un processus qui vient de très loin dans l’histoire, et qui n’a jamais cessé au cours des siècles! Un processus dans lequel les chrétiens sont impliqués, qu’ils en soient conscients ou non!

Le cardinal Christophe Schönborn, archevêque de Vienne, a écrit il y a quelques années un article dédié à la mémoire de Théodore Herzl, et il dit ceci:

  “C’est un fait aussi bien pour la foi juive que pour la foi chrétienne, qu’il y a eu une fois et une seule, dans l’histoire de l’humanité, un pays bien déterminé, dont Dieu a pris possession pour toujours  comme étant Son héritage (1 S,26/19), Son pays (Jr2/7), et qu’Il a confié au peuple élu par Lui, Israël, comme étant Son propre peuple (Dt 1/36). On ne peut guère mettre en doute que la fondation de l’Etat d’Israël soit liée à la promesse biblique de la terre.”

Regardons tout particulièrement comment, malgré un climat général plutôt antijudaïque depuis 2000 ans, des chrétiens ont joué un rôle non négligeable dans l’affirmation publique de la légitimité du retour à Sion des juifs disséminés dans la diaspora.

En 2001, l’Eglise catholique a publié sous la signature de Joseph Ratzinger un document du Conseil biblique pontifical qui a pour titre “Le Peuple juif et ses saintes Ecritures dans la Bible chrétienne”.         

Cette réflexion théologique a un double intérêt: d’une part elle rappelle que les chrétiens reconnaissent comme base de leur foi la bible hébraïque, avec l’alliance qui implique le don définitif de la Terre d’Israël à son peuple; d’autre part elle affirme une ligne nouvelle qui accepte comme légitime pour des catholiques le fait de lire la Bible hébraïque en fonction d’une perspective juive, et non plus seulement, comme autrefois, en christianisant d’avance les livres de ce qu’on appelait l’ancien testament. C’est assez novateur comme perspective!En ce qui concerne l’opinion publique, la question du sionisme et de l’antisionisme est devenue une question d’actualité encore plus aiguë depuis les intifadas. Avec la médiatisation partisane des événements du Proche Orient, on a assisté à l’amplification d’une controverse permanente, avec une montée impressionnante de sentiments hostiles envers Israël. Cela touche bien sûr tous les courants de pensée, mais il s’est créé une vulgate de la pensée unique sur le sujet, provenant plus spécialement des milieux tiers-mondistes, antimondialisation, impliquant par conséquent les chrétiens dits progressistes, aussi bien catholiques que protestants. Ainsi se réveille avec un nouvel habillage une vieille hostilité séculaire qui sommeillait. Une dérive dangereuse à plusieurs titres, exposée par l’excellente analyse de Pierre André Taguieff, la nouvelle judéophobie…parallèlement à cela, l’antisémitisme proprement islamique est de nouveau chauffé à blanc.      

Il faut remarquer au passage que les juifs et les chrétiens qui défendent avec conviction la survie d’Israël ne sont pas pour autant anti-palestiniens; en revanche, tous ceux qui se disent pro-palestiniens – et ils sont majoritaires – sont automatiquement anti-israéliens. Il suffit de lire une certaine presse catholique ou protestante pour s’en apercevoir.

ENJEUX :

Les enjeux du sionisme ne concernent donc pas que les juifs, ils englobent aussi les chrétiens, et à plusieurs niveaux. Relisons à ce propos cette déclaration limpide du pasteur Martin Luther King, où il affirme: “tu déclares, mon ami que tu ne hais pas les juifs, que tu es seulement anti-sioniste. Alors sache ceci: antisioniste signifie de manière inhérente antisémite, et il en sera toujours ainsi! Le sionisme n’est rien moins que le rêve et l’idéal du peuple juif de revenir sur sa propre terre; soutenir le droit du peuple juif à vivre sur l’antique terre d’Israël: tous les hommes de bonne volonté se réjouiront de la réalisation de la promesse de Dieu, que son peuple retourne dans la joie sur la terre qui lui a été volée. C’est cela le sionisme, rien de plus, rien de moins.”

 La Bible hébraïque est aussi Ecriture sainte chez les chrétiens. Il est donc assez logique que des chrétiens aient au cours des siècles pris au sérieux ce qu’ils lisaient dans leur texte sacré. Il est logique aussi, quand on connaît les traditions, que les milieux protestants aient souvent été plus sensibles à la thématique de la terre sainte Eretz Israel, du fait que l’accès à l’Ancien Testament était pour eux essentiel, alors qu’il n’était, hélas, devenu qu’accessoire dans le public catholique. Il n’y a que les spécialistes cultivés, les théologiens et les mystiques qui en connaissaient l’importance. Ce n’est que depuis le Concile Vatican II, il y a une soixantaine d’années, que les textes de l’ancien testament (pourtant si bien sculptés pendant des siècles dans la pierre des chapiteaux d’églises et peints sur des icônes expressives) sont lus chaque dimanche et chaque jour de la semaine au cours de la messe…

 C’est aussi cette culture biblique bien protestante qui a fait que dans de nombreuses familles on a privilégié à certaines époques les prénoms de baptême hébraïques.

Mais en négatif, il faut relever le fait que, globalement, toutes les traditions chrétiennes, orthodoxes, catholiques et protestantes, ont eu leur part d’antisémitisme au cours des générations précédentes, et plus récemment au moment de la Shoah. Heureusement, des attitudes courageuses et déterminées de laïcs chrétiens, de pasteurs, de prêtres et d’évêques ont apporté un peu de lumière dans cet océan de ténèbres.

REGARD HISTORIQUE :

A différentes périodes historiques s’est manifesté dans les milieux chrétiens un intérêt positif pour l’avenir des juifs, précisément en raison de l’enracinement dans la Bible:

 Des éléments intéressants sont présentés dans l’étude faite par Yves Chevalier, (des amitiés judéo-chrétiennes), ainsi que dans celle de Sœur Hedwig Wahle, religieuse de ND de Sion.  

Il y a d’abord – et ça commence très tôt – les courants millénaristes qui affirment que dans le cadre de la création d’une nouvelle terre par Dieu, les juifs retourneront en Israël, et qu’alors un règne de justice s’étendra sur le monde. Ces croyances ont été partagées par des figures de l’Eglise ancienne comme St Irénée de Lyon ou Méliton de Sardes. Augustin instaure une rupture avec cette façon de penser et ce n’est qu’avec les anabaptistes que cette vision millénariste revient sur le devant de la scène religieuse.

Ces sensibilités ne disparaîtront jamais, même si les Eglises officielles catholiques et réformées se sont montrées hostiles à cette vision, qu’elles jugeaient périlleuse car susceptible de servir de caution à des mouvements d’illuminés ou de révolutionnaires incontrôlables. Parmi les visionnaires spirituels, au 14ème siècle, deux moines frères mineurs, Jean de Roquetaillade, un Français, et Telesforo da Cosenza, un Italien, annoncent une ère nouvelle universelle accompagnée de la restauration d’Israël et de la reconstruction du Temple de Jérusalem.       

Au 16ème siècle, un presbytérien anglais Thomas Brightam et Jakob Böhm, philosophe allemand, (deux mystiques) prévoient le rétablissement des juifs en terre sainte. Le premier y ajoute la chute de l’empire ottoman (qui avait pourtant conquis Constantinople cent ans auparavant!)

17 et 18èmes siècles :

A l’époque de la révolution anglaise, avec Cromwell, les juifs auparavant chassés d’Angleterre y sont réadmis, et les puritains sont persuadés que c’est la dernière étape avant leur rassemblement en Terre promise. Une pétition envoyée au parlement de Londres en 1649 manifeste le désir que “la nation d’Angleterre et les habitants des Pays Bas soient les premiers à transporter les fils et les filles d’Israël dans la terre promise à leurs ancêtres Abraham, Isaac et Jacob pour un héritage éternel…”

Dans le même sens, le père jésuite anglais Paul Sherlock attend le retour des juifs en Palestine. Le protestant John Tillinghast, quant à lui, annonce que les juifs vont de nouveau s’appeler peuple de Dieu, et que de retour en Palestine, ils repousseront le Turc et le Pape ensemble.

En 1686, un huguenot français exilé aux Pays Bas, Pierre Jurieu écrit “L’accomplissement des prophéties” . On peut y lire: “C’est une chose qui n’a pas d’exemple et qui ne peut se comprendre, que depuis 2000 ans Dieu conserve ce peuple dispersé parmi les nations sans qu’il se confonde avec elles. Cela dit clairement que Dieu les conserve pour une grande œuvre.” Jurieu prévoit un rassemblement, sur la terre promise, des exilés d’Israël. D’autres écrivains comme Jacob Alting et Johann Wilhem Petersen rejoignent son point de vue.

Aux 17ème et 18èmes siècles, l’estime pour les juifs est très influente en particulier à Amsterdam, Hambourg et Londres. Deux facteurs principaux expliquent cette bienveillance significative envers les juifs: la consonance du calvinisme avec la Bible hébraïque, et la présence de marranes aux Pays Bas et en Allemagne. Cette relation amicale avec les juifs est même très perceptible dans l’oeuvre de Rembrandt qui a fixé l’image du judaïsme dans ses gravures et dans ses toiles; il prend des membres de sa propre famille comme modèles de personnages juifs.

A la même époque, Isaac Newton, le célèbre scientifique qui s’intéresse aussi à la théologie, écrit à propos du retour à Sion: ” Le mystère de cette restitution se trouve chez les prophètes, je m’étonne donc avec stupéfaction que si peu de chrétiens arrivent à l’y trouver. Ce mystère consiste dans le retour final de captivité des juifs, leur établissement d’un royaume juste et florissant.”

Son contemporain John Locke, philosophe connu,  affirme aussi sa foi dans le “retour des juifs dans leur propre pays“.

COMENIUS :

 Plus étonnant encore est le témoignage sioniste de l’évêque tchèque Johann Amos Comenius, ou Komensky(1592-1670). C’est un humaniste qui propose dans son traité “Les voies de la lumière” des lignes directrices pour un monde meilleur.

Il veut faire disparaître de ce monde tous les royaumes de l’obscurité au profit de la victoire de la lumière et de la vérité. Dans cette révolution universelle, il donne la place centrale à la restauration des juifs sur leur terre, avec l’institution d’une foi venant de Sion qui serait accueillie par tous les peuples de la terre. En 1648, il publie un livre utopique où il décrit Jérusalem régénérée par les juifs revenus au pays, avec un rayonnement universel grâce à l’intelligence de l’organisation de la cité sainte.

Ce livre n’a été publié en anglais qu’après des siècles d’oubli, en 1902, date à laquelle justement Théodore Herzl fait paraître son roman Altneuland qui présente de grandes similitudes avec les idées de Comenius.

En France, au 17ème siècle, Nicolas Charpy de Sainte Croix voit le monde bientôt transformé: ” rétabli dans son ancienne patrie, le peuple juif retrouvera son unité et régnera sur tous les autres peuples de la terre.”

 Au 18ème siècle, toujours en France, c’est une véritable école de pensée qui se fait jour et qui se prolongera au 19ème:

 Dans les milieux jansénistes, avec Jacques Joseph Du Guet prêtre oratorien, et Pierre Agier, on se tourne vers l’Ecriture pour y trouver “le principe de la plus haute vérité visible“.

Du Guet collabore même aux 25 volumes d’une explication de l’Ecriture Sainte dans laquelle il utilise une méthode d’interprétation; sa pensée évolue et il est persuadé que “les ruines de Jérusalem seront rétablies” Même thème de la restauration de Jérusalem chez Jean Baptiste Le Senne, père abbé d’Etémare, et chez les abbés Nicolas Le Gros et Paul Mérault, auteurs d’un ouvrage commun “Le sens de l’apocalypse” où on peut lire: “il y aura un règne de Dieu dans ce monde, et les juifs substitués aux gentils restaureront Jérusalem”.  Idées semblables encore chez le P. Houbigant, prêtre oratorien et l’abbé Jacques Deschamps.

Une religieuse, sœur Hilda Fronteau, au moment de la révolution française, prédit le rétablissement des Juifs à Jérusalem grâce à l’intercession du prophète Elie.

Perspectives identiques prônées en Italie par le dominicain Giuseppe Zoppi qui croit à une prochaine restauration mondiale des juifs. En Allemagne, à la même époque, une mystique protestante, Marie Kummer, dit avoir reçu une vision de St Jean et elle annonce l’imminent retour des juifs en Terre sainte. Autour d’elle se constitue un groupe prêt à partir.

 En Angleterre, des écrits du même style circulent. Le révérend Joseph Priestley, dans une “lettre aux descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob”, exprime “l’espoir que Dieu va réunir les juifs, les ramener en terre de Canaan et en faire la plus illustre des nations de la terre“.

En 1784, un autre théologien anglais, Edward Whitaker, publie sa Dissertation sur la restauration finale des juifs. Il estime que la phrase de St Paul “Tout Israël sera sauvé” signifie que cette restauration aura un caractère national.

En 1795, Charles Jerram, un théologien de Cambridge, commente l’évangile de Luc: “il est naturel d’imaginer qu’à cette période Jérusalem sera remise à ses propriétaires d’origine.”

Les espérances de la restauration d’Israël et de la réappropriation d’Eretz Israël par les juifs se manifestent clairement. On peut dire que le sionisme chrétien, à mi-chemin entre les fondements spirituels et leurs conséquences politiques, a préparé et relayé l’expression du sionisme juif qui allait suivre.

Les juifs, majoritairement en diaspora, ont pleinement conscience d’être exilés et ils espèrent le retour à Sion; chaque fête de Pessah le proclame très clairement. Certains attendent ce retour avec l’arrivée du Messie, d’autres pensent qu’il faut prendre les devants. Déjà au 12ème et 13ème siècle, Ramban (Rabbi Moshe ben Nachman) avait affirmé que résider en Eretz Israël était bel et bien une mitzva. Mais une majorité de juifs d’alors estimait cependant que seul le Messie permettrait de mettre fin à l’exil.

Au 19ème siècle, en France, on retrouve les mêmes affirmations du retour des juifs à Jérusalem, avec des personnes comme l’abbé Jean-Baptiste Bigou, le père dominicain Antoine Gallois qui exprime ses idées sionistes dans la très académique Revue Biblique, l’abbé Pierre Lachèze du diocèse de Paris qui entrevoit même pour bientôt la reconstruction du Temple.

En Angleterre, même discours chez John Hopper, prêtre anglican, Pierre Mejanel, Alexandre Keith, pasteur écossais. William Dighby voit comme imminent, dit-il, “le retour des juifs, ces rois de l’orient, dans leur patrie palestinienne”. Pour John Aquila Brown, la destruction du pouvoir pontifical et le triomphe du royaume juif sont pour bientôt.

 Le prêtre catholique anglais Daniel Wilson futur évêque de Calcutta, annonce en même temps la chute de l’empire ottoman et le rétablissement des juifs en terre sainte.

Dans les années 1800, en Amérique, un pasteur presbytérien, David Austin, est tellement persuadé que ces événements sont imminents qu’il construit des maisons pour que les juifs puissent y préparer leur voyage de retour en terre sainte. En 1878 à Chicago, l’évêque épiscopalien William Rufus Nicholson présente un rapport sur le rassemblement d’Israël.

Mêmes idées chez des religieux catholiques autrichiens, allemands, italiens: exemple, le chanoine sicilien Antonio Castiglione, et en Suisse, l’aumônier de l’hôpital de Genève Pierre Moglia; chez les protestants, c’est Emile Guère et le pasteur François Gaussen qui attendent la libération d’Israël.

En 1804, l’évêque anglican de Rochester, Thomas Whiterby, interpelle ses concitoyens: “Quels Anglais ne souhaiteraient que les Iles britanniques aient le grand honneur de contribuer au bonheur et à la prospérité d’Israël?”    

Le Times publie un grand article qui propose ni plus ni moins le projet d’aller installer le peuple juif dans le pays de ses pères.          Quelques jours auparavant le chef de la diplomatie britannique Lord Palmerston avait donné à son ambassadeur à Constantinople, des indications directement inspirées d’une recommandation officielle écrite par lui à la reine Victoria, un an plus tôt: “Que votre règne, Majesté, voie s’accomplir la prophétie, selon l’espoir de ce peuple unique; Juda sera sauvé et Israël demeurera en paix”.

Une des plus grandes figures de l’anglicanisme, Lord Anthony Ashley Cooper écrit lors de l’ouverture d’un consulat britannique à Jérusalem: “l’ancienne ville du peuple de Dieu reprend sa place parmi les nations, et l’Angleterre est le premier royaume des Gentils à cesser de la fouler aux pieds”.

Seconde partie : Dreuz.info/jerusalem-capitale-disrael-repond-a-un-mouvement-historique-2em-partie/

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.

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