
Après l’Italie, l’Espagne pourrait devenir le nouveau cauchemar de G. Soros, J.C. Juncker et Angela Merkel.
L’Espagne se prépare pour les élections législatives anticipées du 28 avril prochain et Vox, le parti souverainiste de la droite décomplexée ou conservatrice, qualifié d’extrême-droite par les commentateurs politiques occidentaux, a le vent en poupe.

Dimanche dernier, Vox a participé à la manifestation contre le gouvernement de Pedro Sanchez. Fort de son succès en Andalousie, Vox se voit comme la troisième force d’une éventuelle coalition de centre-droit composée de Ciudadanos (parti de centre-gauche) et du Partido Popular (parti de centre-droit).
Stratégie de Santiago Abascal, leader de Vox
Santiago Abascal, chef du parti souverainiste, a commencé depuis longtemps sa campagne électorale. En appelant à manifester à Madrid dimanche dernier – rassemblement qui a réuni des dizaines de milliers de personnes sur la place de Colon – non pour Vox, mais pour l’unité de l’Espagne contre les mouvements sécessionnistes, Abascal a réussi non seulement à se faire légitimer comme dirigeant d’un parti entièrement constitutionnel, mais aussi à anticiper et à contraindre les autres partis de l’opposition à le suivre.

Les discours durs de Santiago Abascal – un avant-goût de ceux qui caractériseront la campagne électorale de Vox à peine lancée – ont émaillé la manifestation de Madrid.
Son intérêt est celui de construire un narratif qui fera de Vox le parti de référence du souverainisme espagnol, à l’instar d’autres pays européens où la vague souverainiste a conquis le débat électoral en s’imposant comme la principale force d’opposition ou du gouvernement. Vox vise à cela : c’est son objectif.
Afin d’obtenir un consensus, Abascal a d’abord voulu porter un coup très net au politiquement correct qui prévaut en Espagne comme dans une grande partie du monde occidental. Et c’est aussi pour cette raison que la campagne électorale promet d’être unique dans l’histoire démocratique du pays : pour la première fois, il existe un parti qui utilise le narratif, les thèmes et les slogans de rupture par rapport à ce qui s’est passé au cours de décennies de monarchie constitutionnelle.
Et c’est une méthode qui semble porter ses fruits, comme l’attestent les résultats. En juin 2016, lorsque les Espagnols votèrent pour la dernière fois, le parti souverainiste obtint un résultat pour le moins décevant : un misérable 0,2%. Aux yeux de nombreuses personnes, ce score minable reflétait l’image d’un parti destiné à s’éteindre avant même d’éclore.
Prévision erronée ! Vox, qui a depuis poursuivi une campagne intensive, a non seulement obtenu un excellent résultat en Andalousie, mais les sondages prévoient un score de 11% à l’échelle nationale aux prochaines élections. Parti de rien, Vox pourrait devenir l’allié incontournable avec lequel il faudra compter pour gouverner.
Le programme de Vox
Le programme avec lequel le parti se présente aux urnes est un mix de nationalisme tendance conservatrice – profondément enraciné dans l’Espagne profonde – et de slogans de matrice souverainiste.
VOX mélange le passé et le futur de la droite espagnole. Dans son programme coexistent les vestiges d’un passé que l’Espagne gauchiste a essayé d’oublier – l’Espagne catholique, traditionaliste et fortement unioniste – et les exigences du souverainisme européen et international de ces derniers mois.
La lutte contre l’immigration clandestine est l’élément clé des élections du 28 avril prochain. En effet, suite à la fermeture des ports italiens aux navires des ONG, l’Espagne était devenue le principal pays de débarquement de migrants en provenance d’Afrique, suscitant le mécontentement d’une grande partie de la population.
Lutte contre les indépendantistes
Sur le front des différents mouvements indépendantistes, le parti d’Abascal présente une proposition très dure. Il suffit de lire les deux premiers poins du programme électoral pour saisir toute l’importance accordée à ce thème par le parti souverainiste.
Premier point : « suspension de l’autonomie catalane jusqu’à la défaite totale du putsch et la « purification » des responsabilités civiles et pénales, en référence à ce qui est arrivé en Catalogne et au procès des leaders sécessionnistes.
Second point : la mise au ban des partis, associations ou ONG qui poursuivent la destruction de l’unité territoriale de la nation et de sa souveraineté.
Ce sont les deux premiers points du programme, avant l’économie, la sécurité ou la politique internationale.
Lutte contre l’immigration clandestine
Après la défense de la souveraineté nationale, le programme de Vox se concentre sur l’immigration clandestine, autre élément essentiel pour comprendre les prochaines élections. Vox demande le renvoi de tous les migrants clandestins vers leur pays d’origine, ainsi que celui des migrants entrés légalement, mais ayant fait l’objet d’une condamnation pénale. En outre, le parti d’Abascal veut sévèrement réprimer les ONG engagées en Méditerranée et mettre fin à l’appel d’air.
Tout migrant entré illégalement en Espagne ne pourra jamais au cours de sa vie espérer régulariser sa situation et dès lors bénéficier de quelque aide que ce soit de l’administration.
Enfin, dans le programme de Vox figure aussi la construction d’un « mur infranchissable » à Ceuta et Melilla. Un mur non seulement physique, mais aussi juridique, vu que l’intention d’Abascal est de fournir à la police tous les moyens techniques et légaux pour contrôler et défendre les frontières avec le Maroc, violemment prises d’assaut par les clandestins en provenance du Maroc ces derniers mois.
Islam
Ascabal n’a jamais caché son hostilité envers la religion d’amour, de tolérance et de paix.
Vox souhaite partir à la Reconquista de l’Espagne, à nouveau menacée par l’islam : « une religion qui porte atteinte à notre profonde identité catholique ».
Dans son programme électoral, Vox présente plusieurs propositions de lutte contre l’islam radical et/ou « modéré. »
En premier lieu, il appelle à la fermeture de toutes les mosquées fondamentalistes et à l’expulsion des imams prônant le radicalisme religieux, le mépris de la femme et le djihad.
Il prône la suppression des subventions à toute association musulmane et l’élimination de l’enseignement de l’islam dans les écoles.
Ensuite, il souhaite réprimer sévèrement le financement des mosquées sur le territoire espagnol par des pays tiers. Un point important du programme puisqu’au cours de ces derniers mois, sous le gouvernement socialiste de Sanchez, le nombre de lieux de culte financés par les monarchies du Golfe ou autres pays musulmans a connu une forte hausse.
Vox exige aussi de modifier « le jour de l’Andalousie » actuellement fêté le 28 février, et de le célébrer le 2 janvier, le jour où s’acheva la Reconquista, à savoir le 2 janvier 1492, date à laquelle Grenade fut libérée du joug musulman, mettant fin à l’occupation arabo-musulmane de la péninsule commencée en 711.
Une exigence qui ne manquera pas d’offenser la communauté musulmane présente en Espagne, cette communauté qui rêve aussi de reconquérir Al-Andalus, ce paradis islamique perdu, de faire revivre cet Al-Andalus idyllique, symbole d’une époque glorieuse, témoin de la toute puissance et de la splendeur musulmane, avant qu’il ne soit écrasé par les armées des Rois très catholiques Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon. Humiliation suprême qui demeure plantée dans le coeur des musulmans telle une épine de ronce depuis des siècles.
Lors d’un meeting à Cordoue, Abascal avait salué l’esprit de Gonzalo Fernandez de Córdoba El Gran Capitán de la Reconquista d’Al-Andalus. Cela a dû profondément choquer les islamophiles, à l’âme si compatissante envers les pauvres musulmans, si honteusement discriminés par les Occidentaux.

L’Espagne, même si la présence musulmane n’y est pas aussi importante qu’ailleurs en Occident, occupe une place très spéciale dans le cœur des musulmans. Sur la liste des « devoirs » à accomplir par les musulmans, il y a la reconquête des pays qui autrefois faisaient partie du Dar al-Islam. Ne jamais oublier : une terre, une fois occupée par les musulmans, devient pour eux terre musulmane et le demeure pour l’éternité.
Depuis plusieurs années, des associations musulmanes en Espagne menaient une campagne sur les médias sociaux en soutien à l’État islamique, tandis que l’EI de son côté continuait à appeler au retour de l’Espagne sous la domination musulmane :
« Je dis cela au monde entier comme un avertissement. Nous vivons sous la bannière islamique, le califat islamique. Nous mourrons pour lui jusqu’à ce que nous libérions les pays occupés de Jakarta à l’Andalousie. Et je déclare : l’Espagne est le pays de nos ancêtres et nous allons le reprendre avec l’aide puissante d’Allah. »
Déclaration d’un porte-parole de l’EI
Depuis, Allah a abandonné l’EI à son triste sort, mais le rêve de la reconquête d’Al-Andalus demeure dans le coeur des musulmans. Les touristes arabes affluent en masse dans le sud de l’Espagne pour visiter l’ancienne et espèrent-il… la future Al-Andalus.
Politique familiale
A l’instar de la Pologne, de la Hongrie et de l’Italie, Vox souhaite également s’engager dans une politique plus nataliste par un soutien financier aux familles nombreuses et une protection accordée à l’être humain dès sa conception, ce qui implique un rejet de la législation sur l’euthanasie, que comptait mettre en place Pedro Sanchez.
Le rôle du père serait également revalorisé par une défense systématique de la garde alternée et par l’interdiction des mères porteuses.
Le programme prône aussi la promulgation d’une loi organique de protection de la famille naturelle qui la reconnaisse comme une institution antérieure à l’État.
L’Union Européenne
Vox ne se présente pas comme un parti profondément eurosceptique, mais il s’inspire clairement du Groupe Visegrad, comme indiqué dans son programme électoral.
Le parti d’Abascal demande la suspension de l’espace Schengen jusqu’à ce que l’UE garantisse qu’il ne sera pas utilisé par des criminels pour fuir la justice, comme ce fut le cas des putschistes séparatistes catalans, ni par les mafias de l’immigration illégale pour y introduire des personnes.
En outre, Vox entend promouvoir “un nouveau traité européen à Bruxelles, selon les lignes défendues par les pays du groupe de Visegrad en termes de frontières, de souveraineté nationale et de respect des valeurs de la culture européenne, afin d’accroître significativement le poids de l’Espagne dans la prise de décision, tout au moins autant que le prévoyait le Traité de Nice. »
Le parti Vox consolide ses relations avec les partis patriotes européens, qualifiés par les progressistes « d’extrême-droite » car ils promeuvent la défense de la culture européenne menacée par une immigration musulmane massive. Pure fantaisie rétorquent les défenseurs d’une Europe « porte ouverte » à toutes les migrations ! De même, le doux rêve des musulmans de reconquérir Al-Andalus ne serait qu’un fantasme et Vox a tort de le voir comme une réalité. Il attise par là la haine envers les musulmans.
Si, à l’avenir, Vox devait rejoindre la majorité gouvernementale, l’Espagne ne serait plus le troisième pays de l’axe progressiste franco-allemand mais une nation bien plus proche des adversaires de l’Union européenne actuelle. Et les élections européennes se dérouleront un mois plus tard !
L’Espagne de Sanchez, la France de Macron et l’Allemagne de Merkel représentaient le bloc progressiste anti-Italie de Matteo Salvini. Ce bloc s’était opposé ces derniers mois au gouvernement Conte-Salvini-Di Maio. L’Espagne, la troisième roue de l’axe franco-allemand, espérait atteindre un objectif : exclure l’Italie du grand échiquier européen grâce à certains points de discorde entre l’Italie et l’UE, notamment sur le thème des migrants. Le gouvernement Sanchez souhaitait avec l’aide de la France et de l’Allemagne obliger l’Italie à revoir sa politique de fermeture de ses ports et contrer sa volonté de modifier les règles de débarquement et de distribution des migrants. Un bel esprit de solidarité de la part de Sanchez and Co. Oui à l’accueil illimité de clandestins, mais à condition que l’Italie se charge seule du fardeau ! La chute du gouvernement Sanchez et l’essor de Vox ont changé la donne.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Source: « Vox alla conquista della Spagna. Ecco il programma dei sovranisti » (Gli Occhi della guerra/Il Giornale.It)
Quand verrons-nous un tel programme en France????!
Je l’espère plus tôt qu’on ne se l’imagine pour l’instant…!!!!
Quand quelques hommes décident pour des millions de personnes…
Ce n’est pas de la Démocratie, mas de la Dictature pure et simple…!
Hellen, vous avez absolument raison, puisque Démocratie vient du grec qui veut dire peuple.
Avez-vous vu les vidéos de l’UPR, seul parti en France qui dénonce vraiment les décisions prises par le comité de Bruxelles, et souhaite que notre pays quitte l’UE ?
Merci de l’info Rosaly!
On se croise les doigts pour le 28 avril!
Ce n’est pas seulement la reconquête de Al-Andalus dont rêvent les musulmans. Il y a près d’un demi-siècle qu’ils ont publié une carte de l’Espagne tout entière sur laquelle se lève le soleil, avec, planté en son centre, le drapeau vert de l’islam et la proclamation : “¡Hemos vuelto!” (Nous sommes de retour).
Dans les années 1970, au moment où ils négociaient les accords Eurabia, les leaders musulmans se disputaient déjà entre eux la possession future de l’Espagne, le plus glorieux des trophées à distribuer après leur conquête de l’Europe.
En France,il n y a pas encore de leader pour contrer l imposteur en place a l Elysée.
” Purification” : voilà qui est significatif quant au projet de Vox pour la Catalogne… Ces pseudos souverainistes sont opposés à la souveraineté catalane, ils veulent défendre la nation espagnole, mais en détruisant la nation catalane. Ce ne sont que des franquistes et rien d’autres, s’associer avec eux, pour tout parti souverainiste serait plus qu’ une erreur: mais une faute morale et stratégique. A dire vrai leur formation est presque une bénédiction pour l’indépendantisme: comme le PP de Rajoy a fait passer l’indépendantisme de 15 à 50 % en refusant, avec la complicité des juges, il y a quelques années un accord sur l’enseignement et les finances, pourtant ratifié par les parlements espagnol et catalan, toute alliance de la droite et du centre avec Vox, fera passer l’indépendantisme à 75 %. Désormais, l’unité espagnole avec la Catalogne est morte: à moins d’un spectaculaire revirement qui verrait l’Espagne revenir au statut d’avant 1714 qui faisait que la Catalogne avait une association avec la Castille (et avant, avec l’Aragon): elle restait un état, avec ses lois, son parlement, sa langue, sa diplomatie et même des guerres indépendantes hors péninsule ibérique: ce n’était pas une région ou une autonomie. Mais c’est un statut que les français ne semblent pas capables de comprendre… et les espagnols guère plus: une douteuse dynastie bourbonne s’est installée par la guerre en 1714 et ne cesse depuis de vouloir imposer le centralisme et l’étatisme français, hors toute tradition ibérique.
En plus de son héritage franquiste (ce régime bâtard d’extrême-droite conservatrice, de fascisme socialisant et de corruption mafieuse), Vox devrait attirer quelques soupçons : surgit dont ne sait où, financé en partie au moins par un groupe iranien, certes opposé au régime, mais classé terroriste… et c’est ce parti qui, par quelque bizarrerie du droit espagnol, est impliqué directement dans le procès contre les dirigeants indépendantistes (leur crime: un référendum, quelle horreur…) et n’hésite pas à réclamer une peine de 74 ans ! pour des gens qui n’ont jamais cassé une vitre ! des fous ! ils alimentent ceux à qui ils prétendent s’opposer: eux, comme le PP, ciudadanos ou même le PSOE se fichent de l’unité de l’Espagne: ils veulent faire oublier les casseroles de corruption, leur nullité, quitte à faire chavirer tout un pays.
@ Eric
“Ces pseudos souverainistes sont opposés à la souveraineté catalane, ils veulent défendre la nation espagnole, mais en détruisant la nation catalane.” Si le fait de faire partie de l’Espagne devait ‘détruire’ la nation catalane, il y a longtemps qu’elle n’existerait plus.
Essayez de réaliser que le monde et son histoire existaient avant votre naissance. Les tentatives de la Catalogne de faire sécession remontent au Haut Moyen-Age. Sa tactique habituelle consistait à prétendre qu’elle voulait passer sous l’autorité moins contraignante de la France afin que celle-ci envoie des troupes en Espagne pour la ‘libérer’, quitte ensuite à se rétracter pour rejeter l’autorité de ses ‘libérateurs’. L’une de ses dernières tentatives eut lieu sous Louis XI, au XVème siècle, c’est dire que ça ne date pas d’hier, et il n’est nul besoin de s’abriter derrière Franco, l’épouvantail favori des communistes qui ont produit bien pire que lui en fait de dictateurs, pour donner dans le panneau de la sécession, la marotte favorite de la Catalogne.
Et qu’est-ce qu’elle ferait tout seule, la petite Catalogne gauchiste vulnérable et sans armée, une fois séparée de l’Espagne? Elle poserait sa candidature à une UE en pleine décomposition et une fois tombée de cette branche pourrie, elle se placerait sous la protection de l’ancien membre du KGB, M’sieur Poutine, qui s’empresserait de la prendre sous son aile sans exiger aucune contrepartie ? Ou bien accepterait-t-elle la protection des riches pays arabes en constituant leur tête de pont pour la reconquête de Espagne ?
Franchement, la Catalogne communiste nous fatigue avec ses illusions et ses rêves de sécession.
Bonjour Atikva,
Je comprends votre point de vue car j’avais le même discours il y a encore une grosse dizaine d’années. Depuis, ma familiarité avec la Catalogne s’est beaucoup développée… et mon point de vue a changé: je ne suis ni pour ou contre l’indépendance, mais les caricatures sur la Catalogne et le catalanisme me font désormais bondir tant cela ne correspond en rien à ce que je vois et je crois au droit à un peuple de décider démocratiquement de son destin.
Comme je l’avais dit dans mon premier message, le statut de la Catalogne avant l’actuelle dynastie est incompris des français: pour faire simple, cela se rapprochait du fédéralisme ou confédéralisme. Cela pouvait être relancé : je pense que l’occasion a probablement était manquée. Vous devriez être frappé par l’ancienneté et la perpétuation des revendications à libérer la Catalogne de la domination madrilène: vous constatez, mais vous n’en tirez d’autre conclusion que d’y voir une “marotte”: terme charmant teinté de désuétude, mais fort insuffisant pour rendre compte du sentiment patriotique catalan.
Vous demandez à ce que je prenne conscience que le monde n’a pas commencé avec ma naissance, j’avoue que cela m’a amusé… Prenez conscience que la Catalogne existait et repoussait l’envahisseur mahométan en le battant devant Barcelone au prix de la vie du comte-roi qui laissa les traits de son sang sur son écu d’or, donnant naissance à la senyara, le drapeau catalan (ce n’est peut-être qu’une jolie légende, mais les légendes ont leur importance) ; quand la majorité du reste de la péninsule restait occupée: puis vint la reconquête par l’alliance arago-catalane du pays de Valence et des Baléares par la Catalogne: bref, l’état catalan existait longtemps avant l’Espagne.
Quant à la “petite” Catalogne, elle est à la fois plus ancienne, plus riche, plus peuplée et étendue que bien des pays en Europe, dont certains ont même l’étrange particularité de fort bien se porter sans être ni dans l’union européenne, ni dans l’Otan… les histoires de manipulations poutiniennes, ne vous laissez pas berner par de telles fadaises ! Récemment certains viennent affirmer que c’est Israël qui veut l’indépendance catalane pour fonder une base militaire : ça doit doit être un complot russo-siono-maçonnique et les extra-terrestres doivent aussi être dans le coup…
Enfin, sachez que les crimes des républicains n’exonèrent pas ceux du franquisme et que si bien des républicains actuels dénoncent ces crimes, les franquistes restent dans le déni.
Et pour la “protection des riches arabes”, allez fouiller les liens avec la famille royale et ses homologues marocains et séoudiens: les millions coulent à flots. Et Felipe a fait un scandaleux discours après le référendum, d’une violence inouïe, à l’image de sa police : on aurait aimé voir un tel zèle envers les réseaux salafistes.
Eric,
Tout à fait d’accord avec vous . Je vis une bonne partie de l’année en Catalogne et je n’ai jamais entendu une telle virulence et une telle haine dans les discours . Une arrivée de Vox au pouvoir va très rapidement faire passer le pourcentage d’indépendantistes à 90% ,avant des évènements beaucoup plus graves.
On nous a début 2019 fortement conseillé de nous inscrire sur les listes électorales au titre de résidents étrangers en nous expliquant comment voter.
Quant à l’article de Rosaly, vous oubliez simplement qu’en 1492 les très catholiques et très brillants Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon ont aussi expulsés tous les juifs (la conversion ,la valise ou le cercueil
Merci, j’ose espérer que force restera à la raison: j’aime autant la culture catalane qu’espagnole et il y a des braves gens partout. Mais avec Vox on peut craindre que la droite espagnole s’enfonce dans une surenchère.
… et tout cela a commencé avec Trump, le grand nationaliste !
@Rosaly
Muchas gracias!
Dieu bénisse l’Espagne qui a eu un grand bonhomme premier ministre parti trop tôt, Aznar!
La gauche espagnole est comme toutes les autres, un drame morale économique et historique !
Je puis vous rassurer: il est toujours vivant, toujours actif politiquement. Et ce n’est pas un cadeau: ce brillant cerveau avait attribué le massacre de la gare de Madrid à l’ETA ! Malgré tous les crimes commis perpétrés par cette organisation terroriste, nul n’y a cru une seule seconde: même ETA n’est jamais tombée dans l’ignominie du massacre de masse. Personne ne doutait de la culpabilité islamiste, sauf cette lumière d’Aznar… un aveuglement peut-être lié aux millions des contrats d’armement avec les Séouds ?
de nada Senor Francisco :))
Toutes les gauches s’acharnent à faire disparaître nos valeurs judéo-chrétiennes et quand ces valeurs reculent, c’est le mensonge qui avance.
Elles appellent cela le “progrès”. Moi, je préfère parler de décadence, de régression, de dégénérescence.
Quant à Aznar, je partage l’avis d’Eric. Ces horribles attentats qui endeuillèrent l’Espagne le 11 mars 2004 furent immédiatement attribués par Aznar à l’ETA. Or cela ne correspondait en rien à la façon de procéder de l’ETA. Par contre, c’était bien la méthode utilisée par Al-Qaïda: trois attaques quasiment simultanées visant de nombreux civils espagnols. Mais Aznar persista à accuser l’ETA avant d’admettre qu’il s’agissait bien là d’attaques terroristes islamistes. Ce «mensonge» lui coûta son poste.
Je suivais les infos à la radio et je ne comprenais pas l’entêtement d’Aznar à accuser l’ETA, alors que ces attentats portaient clairement la marque d’Al-Qaïda. Il mentait à son peuple et je trouvais cela non seulement ignoble mais aussi très stupide, car la vérité allait émerger tôt ou tard et cela allait lui porter préjudice. C’est ce qui arriva. Depuis, je n’ai plus aucune sympathie pour cet homme.
Rosaly,
vous auriez pu ajouter sénescence ou déliquescence,mais je pense que “les gauches “n’ont pas grand chose à voir la dedans; tous les individus et toutes les civilisations sont appelés à disparaître
Vous rappelez la date de 711, Rosaly: quelle
progression fulgurante, pour l’époque, de
l’islam conquérant!
Quel patriote français ne ferait siennes, les
propositions de M. Abascal ?
D’autant que, nous le voyons: non seulement
les mahométistes ne renoncent pas à récupérer
des territoires dont ils ont été chassés, avec
courage, par les armes. Mais ils étendent
leur projet de califat jusqu’en Finlande ( un
article du Gatestone le mentionne), terre
anciennement islamique, comme chacun
sait.
Les Finlandais disposent d’une arme non
négligeable: le “métal”! Voir la superbe
Tarja en concert.
Les coranistes n’aiment pas le “métal”,
nous l’avons vu au Bataclan; et entendu,
dans les propos stupides de l’imam de
Brest.
Nous avons un parti souverainiste, en
France. J’avais assisté à son meeting,
à l’automne dernier, à Paris, non loin
du Bataclan, justement.
Sa vision et ses buts sont proches de Vox.
le dénommé Eric ne fait qu enoncer tous les mensonges du mouvement sectaire ,fondamentalement raciste et corrompu qu est l independantisme catalan.Je suis catalan (dont fier de mon Hispanité) ,descendant d ‘antifranquistes ,je travaille en France et réside à Gerone. J espere trouver un jour une autre occasion de plus m etendre sur tous ces mensonges .Je conseille à ceux qui veulent approfondir ce sujet de lire Francesc Canal vidal, Jesus Lainz ,Javier BARRAYCOA , Edouardo Mendoza …ILS mesureront à quel point le nationalisme catalan nait avec les théories racistes de la fin du dix neuvieme siècle ,et à quel point il est étranger à ce qui fait la catalanité.
Albert, de quels mensonges parlez-vous ? Quant au procès en racisme, c’est une vieille méthode de diabolisation. Et si ces théories racistes n’ont pas épargné le catalanisme, vous trouverez les mêmes idées un peu partout en Europe, du milieu du XIXe siècle à la seconde guerre mondiale. Mais où voyez-vous ces idées aujourd’hui dans le catalanisme ?
Et vous remarquerez, qu’électeurs ou élus,bien des indépendantistes ne sont pas d’ascendance catalane: beaucoup sont, par exemple, de souche andalouse. Ils sont devenus catalans, ils ont adhéré à des valeurs et une identité, pas cherchés à imposer une culture dans un pays qui a déjà la sienne ; une culture nullement xénophobe, mais consciente et fière d’elle-même.