
Paris vient encore de décider d’un jour de circulation alternée alors qu’un scientifique dénonce le mensonge d’une pollution qui n’existe pas.
Source : Valeursactuelles
Ingénieur polytechnicien, spécialiste des questions d’environnement, Christian Gérondeau publie un petit livre où, chiffres à l’appui, il démontre que, si pollution il y a, elle affecte moins l’air ambiant que nos esprits. Et dénonce la politique du mensonge menée par des élites irresponsables.
Pour tout le monde, l’air de Paris est de plus en plus pollué. Selon l’Ifop, 3 % seulement des Français pensent que la pollution diminue. Pour tout le monde, sauf pour Airparif ! Il suffit de lire attentivement le bulletin annuel que publie cet organisme pour constater que la pollution a pratiquement disparu de l’air de la capitale, et ceci pour les sept polluants qui défrayent la chronique.
Les teneurs en particules de l’atmosphère parisienne sont quinze fois plus faibles que celles qui sont relevées sur les quais du RER…
Depuis plusieurs années, les appareils de surveillance n’enregistrent rigoureusement plus rien pour le plomb et le dioxyde de soufre (SO2), et ils ont été retirés du service. Le résultat est voisin pour le monoxyde de carbone (CO) et le benzène (C6 H6) dont les valeurs observées ont été tellement divisées qu’elles se situent très en dessous de toutes les normes nationales et internationales. La situation n’est guère différente pour le dioxyde d’azote (NO2) dont les relevés mettent en évidence que la valeur limite de l’Union Européenne (40 microgrammes par mètre cube) est désormais respectée par toutes les stations de fond de Paris et de l’Ile-de-France, de telle sorte que le seuil d’alerte n’a plus été franchi depuis plus de 20 ans.
Contrairement à ce que tout le monde pense, la situation est encore meilleure pour les particules fines. Graphiques à l’appui, Airparif montre que la teneur des fumées noires qui en constituent l’essentiel est passée de 180 microgrammes par mètre cube en 1960 à 9 aujourd’hui soit une division par 20. Ce n’est donc d’augmentation qu’il faut parler à leur sujet ni de diminution mais de quasi disparition. Les teneurs en particules de l’atmosphère parisienne ne sont désormais plus très différentes de ce qu’elles sont en forêt de Rambouillet ! Elles sont en revanche quinze fois plus faibles que celles qui sont relevées sur les quais du RER…
L’air est dorénavant pratiquement aussi pur à Paris qu’à la campagne
L’ozone enfin (O3), est un produit essentiellement naturel dont la concentration culmine dans les Alpes suisses, et elle est la plus faible en ville où les oxydes d’azote provoquent sa disparition. Pour l’ozone aussi, aucun seuil d’alerte n’a été franchi depuis plus de 20 ans en Ile-de-France malgré les pointes temporaires qui surviennent nécessairement à chaque épisode caniculaire.
Une conclusion étonnante mais indiscutable se dégage donc de l’examen des relevés scrupuleusement dressés par Airparif : l’air est dorénavant pratiquement aussi pur à Paris qu’à la campagne. S’il en fallait un témoignage visuel, celui-ci serait apporté par les façades de Paris et notamment celle de Notre-Dame. Alors que cette dernière était depuis la nuit des temps noire de suies, c’est-à-dire de particules fines, et que les nettoyages successifs n’y pouvaient rien, elle est aujourd’hui d’un blanc immaculé près d’un quart de siècle après son dernier ravalement, et elle le restera au cours des décennies à venir puisque la pollution dont elle était victime depuis le Moyen-Âge a disparu de l’air de Paris.
Les constats que révèle la lecture attentive des bilans annuels d’Airparif laissent donc sans voix et appellent immédiatement une question. Comment est-il possible que l’opinion publique soit à ce point convaincue de l’exact contraire de la vérité ? La réponse est que la désinformation régnante ne doit rien au hasard mais tient à plusieurs causes dûment voulues.
On ne peut rien contre les chiffres, sauf les cacher
Mensonge par omission tout d’abord : certes, il est impossible de trouver dans les rapports des multiples organismes qui sont chargés de veiller sur notre environnement une seule citation déclarant que la pollution s’aggrave, mais tout est fait pour que le lecteur soit persuadé que les choses vont mal. Les titres mis en exergue utilisent ainsi des termes tels que : « problématique », « inquiétant », « préoccupant », « dangereux », « néfaste », etc. Quant à la réalité, c’est-à-dire l’effondrement de la pollution, elle n’est jamaismentionnée et reste reléguée dans des tableaux de chiffres et des graphiques que personne ou presque n’a le temps de décrypter. C’est qu’on ne peut rien contre les chiffres, sauf les cacher.
Désinformation visuelle, ensuite. C’est ainsi que figurent en couverture des publications actuelles de l’Ademe et d’autres organismes des images de voitures diesel dont les pots d’échappement émettent des nuages noirs, alors que ceux-ci n’existent plus depuis les premières normes européennes qui remontent à 1992.
La France est la seule au monde à avoir instauré des seuils d’alerte aux particules, contre l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé
Plus grave encore : la manipulation éhontée des seuils d’alerte aux particules fines qui sont les seuls déclenchés aujourd’hui compte tenu de l’effondrement des autres pollutions. Précisons d’ailleurs que, s’agissant des particules fines, la notion même de seuils « d’alerte » n’a aucun sens. Comme c’est le cas pour la fumée du tabac, elle-même composée de particules ultrafines, il faut au moins vingt ans pour qu’une conséquence apparaisse lors qu’une particule est inhalée. Interdire aux voitures de rouler un jour donné en faisant croire qu’il y a un danger immédiat est donc un péché contre l’esprit, et la France est la seule au monde à avoir instauré des seuils d’alerte aux particules, contre l’avis de l’Organisation Mondiale de la Santé et celui de l’organisme sanitaire français compétent, l’Affset.
Cette décision dépourvue de sens fut prise en 2007. L’étape suivante a consisté alors à choisir pour le déclenchement de l’alerte un niveau de concentration extrêmement faible, en l’occurrence 125 microgrammes par mètre cube, à comparer aux 2000 microgrammes de la fumée du tabac ou aux 330 microgrammes enregistrés en permanence sur les quais du RER parisien, qui aurait alors dû être fermé d’urgence s’il y avait eu le moindre souci de cohérence !
Hélas pour les promoteurs de cette initiative douteuse, il se produisit un phénomène tout à fait inattendu : bien qu’il ait été fixé à un niveau très faible, le seuil de 125 microgrammes ne fut franchi qu’une seule fois, en 2009, car la qualité de l’air avait obstinément continué à s’améliorer année après année comme le constatait par ailleurs Airparif.
Cette forfaiture qui consiste à confondre la pollution qui règne en bordure immédiate des autoroutes ou du boulevard périphérique (stations trafic) avec la qualité de l’air que respirent les Parisiens là où ils vivent (stations de fond).
Qu’à cela ne tienne : si la fièvre refuse de monter, changeons le thermomètre. En 2011 le seuil d’alerte fut arbitrairement abaissé à 80 microgrammes par mètre cube. Les résultats escomptés ne se firent pas attendre : de 2012 à 2017, 25 « alertes » aux particules fines furent déclenchées, accréditant dans l’opinion publique la conviction que la situation s’aggravait de manière hautement dangereuse puisqu’il n’y avait eu auparavant aucune alerte en plus de 10 ans ! Passons sur cette autre forfaiture qui consiste à confondre la pollution qui règne en bordure immédiate des autoroutes ou du boulevard périphérique (stations trafic) avec la qualité de l’air que respirent les Parisiens là où ils vivent (stations de fond). On n’est plus à ça près…
Mentionnons toutefois la dernière cause majeure de l’appréhension qui s’est emparée de nos concitoyens : l’affirmation sans cesse répétée que la pollution aux particules fines de l’air ambiant serait responsable de 48 000 morts par an en France, affirmation d’une totale invraisemblance quand on sait que les causes de mortalité auxquelles pourrait contribuer cette pollution externe (tumeurs du larynx, de la trachée, des bronches et du poumon) ont provoqué au total 31 000 décès en 2015, dont tous les médecins s’accordent à reconnaître que 90 % au moins sont causés par le tabac ! Ce sont donc au plus 3000 décès qui sont provoqués par d’autres causes, y compris potentiellement, mais potentiellement seulement, par la pollution de l’air.
Si nous en sommes arrivés à cet incroyable degré de désinformation, c’est parce que ceux qui ont pris le pouvoir des idées dans notre pays sont convaincus de la nocivité de l’Homme sur cette terre.
Ne nous y trompons pas : si nous en sommes arrivés à cet incroyable degré de désinformation, c’est parce que ceux qui ont pris le pouvoir des idées dans notre pays sont convaincus de la nocivité de l’Homme sur cette terre (et de l’automobiliste en ville, en particulier) et ne peuvent ni concevoir ni admettre que le progrès puisse avoir des conséquences éminemment positives comme la fin de la pollution de l’air.
Quant aux plus hauts dirigeants du pays, qui affirment vouloir redonner l’optimisme aux Français (qui figurent parmi les plus pessimistes du monde), croient-ils vraiment qu’ils pourront le faire tant qu’ils accréditeront ou laisseront leurs ministres accréditer l’idée fallacieuse que le développement de nos sociétés a eu pour conséquence de rendre irrespirable l’air de nos villes, comme en sont convaincus 93 % de nos jeunes selon le sondage précédemment cité ? Comment ceux-ci pourraient-ils croire en un avenir meilleur quand on leur décrit un présent à ce point désespérant ?
L’air est pur à Paris : Mais personne ne le sait* de Christian Gerondeau, Éd. L’Artilleur, 7,90 €.
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Le cerveau des gouvernementeurs et autres décideurs est fortement pollué, ça fait l’équilibre.
Euh, sérieux, comment dire, qui manipule qui et qui croire ?!…
En tout cas hier il y avait des particules dans l’air qui empêchaient de voir nettement à 500m: sensation de voile certes léger mais qui se voyait bien quand on voulait regarder un monument au fons d’une avenue!
Particules venant des centrales à charbon de Merckel?
La brume à toujours existé.
Les particules d’eau forment un léger voile qui se voit bien
Ce n’était pas de la brume!!! Ni du brouillard!!! merci mais je peux faire la différence!
C’était bien de la pollution! Avec yeux secs …
Aujourd’hui plus rien!
@ Jeanne 33,
Sauf votre respect, votre cerveau est fortement pollué par nos dirigeants et zélites escrocs.
Tel que Macron, Merkel et beaucoup d’autre. Trump l’a parfaitement compris LUI!
C’est ce qu’on appelle le lavage de cerveau ! C’est exactement la même chose avec le réchauffement climatique !
Tout n’est que prétexte à taxes …..! Les Gilets Jaunes ne sont pas assez virulents !
L’air en région parisienne est bien pollué. Des nuages jaunes verdâtres envahissent régulièrement le ciel. Tous les habitants peuvent le constater de visu et de manière olfactive.
La pollution est aussi à rechercher :
– du coté de l’Allemagne et des ses centrales charbons dont les nuages toxiques reviennent régulièrement polluer la France.
– de la France qui a été transformée en gigantesque entrepôt pour produits chinois avec pour conséquence des dizaines de milliers de camions qui circulent chez nous
– des forêts dévastées par les migrants d’Europe de l’Est et d’Afrique , qui coupent des arbres verts (!!!!) pour se chauffer (bonjour la fumée).
– des voitures poubelles qui roulent à l’huile de vidange à la place du gasoil (c’est très courant !)
…etc…
Je pense qu’AirParif est incompétent ou au mieux complice de bobards en tout genre. N’oublions pas que la fermeture des voies sur berges à entraîné un surplus de pollution que Mme Hidalgo refuse de reconnaître …. alors ceci explique peut-être cela ?
Ils n’arrêtent pas de nous dire que l’air est 6 fois plus pollué dans le métro parisien qu’en surface. Donc si Paris – en surface – était autant pollué que ces menteurs essayent de nous le faire gober, on aurait logiquement déjà dû avoir un million de morts par suffocation dans les couloirs du métro.
Génération pourrie de charlatans-racketteurs. CQFD.
La teneur de CO2 dans les habitations est en moyenne de 4 fois celle à l’extérieur, sans que personne n’en soit incommodé. Forcément,les gens ne le savent pas….
Je ne sais pas qui dit vrai, mais dire que Paris concentre autant de pollution qu’à la campagne j’ai un doute….Paris c’est gris et puant à mourrir, les gasoils tournânt au ralenti sortent des fumées opaques.
Cet article est paru sur Valeurs actuelles en 2014, cela fait donc 5 ans qu’on nous mène en bateau.
L’air est dorénavant pratiquement aussi pur à Paris qu’à la campagne
nous dit le Gérondeau ;
Ouais bien sur et pourquoi pas ,il sort de l air iodé des pots
d échapement . Paris est largement polluée et c est pas gérard majax
qui fait disparaitre régulièrement la tour eiffel mais une pollution qui
augmente et ça vient pas du proute des vaches .Le pire c est que air pourrit
je veux dire air Paris est inéficace donc en dessous des réalités ,
L air pur de la campagne fais disparaitre des milliers d insectes dont les
abeilles .
Conclusion ne laissez pas votre cerveau devenir une particule fine,
les thierry méssan ,il y en a dans tout les domaines
Bien d’accord avec vous, Sandent.
Excellent article de rappel.
J’étais déjà au courant depuis longtemps des courbes d’évolution de la pollution des dernières décennies, mais la désinformation et l’alarmisme affligeant dans le sens inverse des médias sur ce sujet atteint une telle intensité que la plupart des gens n’arrivent pas à le croire et ne le croit pas, comme on le voit ici dans les commentaire. C’est pourtant la vérité.
Il y a certes dans nos villes encore un peu de pollution résiduelle, et des molécules très aromatiques d’essence brulée que l’on sentira toujours même en concentration infime (et qui ne sont pas des polluants dangereux car les concentration sont trop faibles bien qu’on les sent bien au nez), mais les Français n’imaginent pas à quel point la pollution actuelle des villes en Occident est absolument résiduelle et insignifiante par rapport à celle des décennies passées et mêmes par rapport aux siècles passés avant les débuts de l’industrie et des transports (l’ancestral feu de bois est bien plus polluant et dangereux que les bagnoles ou même les usines à charbons, même il y a 50 ans quand les niveaux de pollution automobile était incommensurablement plus élevés qu’aujourd’hui le feu de bois était le plus polluant). Ce qu’il y a de plus dangereux à respirer, et de très très loin, c’est quand votre voisin fait un feu de végétation dans son jardin où lorsque vous faites un feu de camps entre amis dans la nature : un seul épisode de ce type vaut à lui seul des mois de respiration des mêmes polluants issus des automobiles dans les rues de Paris. Qui le sait ? Pratiquement personne, la voiture sera toujours plus suspecte car c’est de la technologie moderne et que le feu c’est ancestral et naturel dans la tête binaire des gens. Grave erreur. Je connais même des gens qui sont aller vivre à la campagne pour “fuir la pollution”… et qui ont installer une cheminée dans leur salon…
La plupart des Français n’ont jamais vu dans leur vie un vrai smog de pollution, comme il y en avait régulièrement il y a un siècle en Occident (usines à charbon + chauffage au bois) et comme il en existe de nos jours en Chine et en Inde. Vraiment il faut aller une fois dans sa vie en Asie pour y sentir une vraie pollution de l’air, c’est effroyable, on se demande comme des gens peuvent vivre en permanence là dedans. En rentrant à Paris on se rend compte que l’air y est vraiment beaucoup beaucoup beaucoup plus pur, même quand nos “seuils d’alertes” sont dépassés on a l’impression que l’air est très pur par rapport à celui d’une ville indienne ou chinoise en temps normal.
merci pour ce commentaire très intéressant !
Cet article est trop ancien pour avoir une quelconque pertinence le travail serait entièrement à refaire il aurait peut-être les mêmes résultats peut-être des résultats contraires…
Dommage pour Dreuz que cette erreur de mise à jour
En voiture de Neuchâtel à Genève, j’ai entendu l’interview à la radio suisse romande (RSR) d’un scientifique du l’OPEPF, (imprononçable !) qui est en quelque sorte le département fédéral de l’environnement.
C’était à l’occasion d’une journée organisée pour “la défense des glaciers alpins” (sic), largement relayée par les journalistes de la radio tout acquis à la cause des grands défenseurs du climat et de l’environnement.
Et stupeur, voilà que ce scientifique ne raconte pas ce que tous les intervenants voulaient entendre !
Cet homme commence par relativiser la pollution en expliquant que – à contrario – la qualité de l’air en Suisse s’est considérablement améliorée – et de manière continue – ces quarante dernières années ! Ce qui a jeté un froid du côté de la journaliste de la RTS. (Ça n’a pas semblé les réjouir , mais les indisposer… allez savoir pourquoi !)
Froid malvenu… en ces temps de réchauffement ! La journaliste a donc embrayé sur le climat qui fait disparaître les glaciers ! Et stupeur encore. Voici cet homme qui travaille pour l’environnement à la Confédération qui lui rappelle que tous les grands lacs alpins, de Constance, des 4 Cantons, de la région des trois lacs (Bienne-Neuchâtel-Morat), du Léman, d’Annecy, du Bourget (le plus grand de France), sont tous des lacs générés par la fonte des glaciers de l’époque glacière et que nous en sommes très heureux aujourd’hui ! Et d’ajouter que nous serons sans doute très contents de trouver, si le réchauffement devait se poursuivre, des lacs et des forêts en altitude, avec de la faune, si les glaciers actuels venaient à disparaître. Car cela nous changerait de paysage sans vie où la montagne est détruite année après année par l’érosion et où seuls quelques randonneurs en été circulent et quelques marmottes survivent…
Et il conclut laconiquement que le réchauffement peut avoir aussi des avantages…
Stupeur, horreur et consternation en direct !!!
J’en ai été réjoui jusqu’à Genève ! Allez savoir pourquoi !
En effet. Une réchauffement climatique de 4°C comme prévu (pas 12°C comme c’était le cas au Crétacée et à l’Éocène par rapport à aujourd’hui, époques où la terre était très verte qu’aujourd’hui et grouillante de vie), ça nous ramène à l’époque du milieu du Pliocène juste avant les glaciations du Pléistocène, mais aussi à la période assez courte et plus récente de la précédente interglaciaire, l’Eemien, avant la toute dernière glaciation, et qui fut une interglaciaire plus brève mais plus chaude que notre Holocène actuel. Or durant ces périodes du Pliocène puis de l’Eemien non seulement il faisait environ 4°C de plus qu’aujourd’hui, mais grâce à cette température la terre était beaucoup plus humide et plus verte qu’aujourd’hui. Les grands déserts comme le Sahara et l’Asie centrale n’existaient pas, les forêts tropicales humides étaient très étendues. A la place des forêts boréales de Sibérie et du Canada il y avait d’immense forêts de feuillus et mixtes (avec encore des séquoias et métaséquoias jusqu’au cercle polaire en Eurasie, ils n’ont disparu en Europe que lors de la dernière glaciation, soit très récemment à l’échelle de l’histoire du vivant). La majorité des espèces animales ou végétales actuelles existaient déjà ou cétait leurs ancêtres très proches et ressemblants : si on revenait à ces époques en Europe on y reconnaitrait presque tous les végétaux et les animaux autochtones actuels, idem dans les forêts tropicales, mais avec plus de biodiversité car les glaciations très récentes ont détruit une grande partie de la biodiversité des hautes et moyennes latitudes. L’Europe était déjà peuplée de Néandertaliens durant l’Eemien tandis que les premiers Homo sapiens primitifs apparaissaient en Afrique à cette époque, donc en zone tropicale durant cette période pourtant plus chaude. Le Pliocène quant à lui est la fameuse période d’apparition des premiers hommes bipèdes en Afrique de l’Est équatoriale (avec les australopithèques comme Lucie) : et on va nous faire croire qu’avec 4°C de plus en moyenne sur la planète (ce qui se traduit par seulement 1 ou 2°C de plus en zone intertropicale, car les réchauffements climatiques se concentrent surtout dans les hautes latitudes près des pôles alors que les régions tropicales sont toujours plus stables) cela rendrait ces régions inhabitables pour l’homme…
Si on se réfère à la végétation au Pliocène et à l’Eemien, on peut considérer que le réchauffement climatique apportera bien plus d’avantages que d’inconvénients à l’humanité. Il y aura plus de pluie et moins de zones arides presque partout sur la planète, plus de CO2 et de chaleur pour les plantes (on ne peut pas rêver mieux pour l’agriculture mondiale). Il y aura des gains incroyables de millions de kilomètres carrés de régions tempérées dans l’hémisphère Nord (le Canada et la Russie sont vraiment des pays qui peuvent avoir un avenir radieux s’ils ne se laissent pas envahir par l’immigration non blanche), qui seront cultivables et habitables. Les déserts d’Asie centrale, du nord de la Chine ainsi que le Sahara vont se réduire voire disparaître, la terre entière sera beaucoup plus verdoyante et on en perçoit déjà les prémices. Le Sahara sera bien moins chaud la journée comparé à aujourd’hui grâce à l’humidité et à l’évaporation tandis que les nuits y seront moins fraiches. Les forêts vont s’étendre en montagne et elles vont prendre la place de la toundra dans l’Arctique. Le plateau du Tibet devrait pouvoir redevenir une immense forêt de cèdres de l’Himalaya et d’autres essences. etc
Par contre il est vraie qu’avec un climat planétaire plus humide qu’il devrait y avoir plus de cyclones et d’inondations, mais on devrait pouvoir le prendre en compte et s’y adapter.
il parait que l’ai est pollué (note de 10/10, le maximum) à cayenne, guyane! pays sans usine, par des particules de sable transportés du sahara par les vents!
défense de rire!
À qui peut profiter un tel mensonge ?
A nos fabricants de ventilateurs et batteries avec les zélites escrocs qui mangent à leurs râteliers
Un reportage (vidéo de 20mn) sur le sujet par France 2, surtout à la 17em minute
et dans une partie du reportage, la Zoe donnée pour 400 km d’autonomie par Renault qui n’en fait que 190 km,
http://renault-zoe.forumpro.fr/t10898-france-2-faut-il-laisser-votre-voiture-au-garage