Publié par Rosaly le 25 février 2019

Selon une nouvelle enquête menée par «The European Council on Foreign Affairs» (ECFR), les partis eurosceptiques obtiendraient un tiers des sièges au Parlement européen, voire plus lors des prochaines élections prévues au mois de mai, si leur popularité continuait de croître ou si certains membres de partis traditionnels se joignaient à eux.

Si une telle situation devait se produire, l’UE pourrait se retrouver en sursis. Le rapport, rédigé par l’ECFR, décrit le vote à venir comme “le vote parlementaire le plus important de l’histoire de l’UE” et donne un aperçu des moyens, qui permettraient aux différents partis anti-UE actuelle de s’aligner afin d’obtenir plus de pouvoir à Bruxelles.

La situation instable en Europe résulte de la volonté de l’UE de se débarrasser de la «nation» et de la déconnexion des institutions européennes des citoyens, trop éloignées des peuples, a déclaré J Gaunt, un commentateur politique d’une radio britannique. Ces arguments sont également soulignés dans le rapport de l’EFCR. Ce dernier reconnaît que les partis eurosceptiques préconisent un retour à «l’Europe des Nations» en lieu et place «d’un super Etat non démocratique.»

Si les partis anti-Establishment acquièrent plus d’influence dans la politique européenne, ils pourraient désamorcer les arguments avancés par les partis pro-UE selon lesquels le projet est «imparfait, mais susceptible d’être réformé», indique le rapport.

Malgré la montée rapide des partis opposés à l’Establishment, le rapport affirme que la “majorité silencieuse” en Europe est toujours favorable à l’UE. Gaunt estime toutefois que le projet de l’UE en est arrivé au «début de la fin» et que les efforts entrepris par les partis pro-européens afin de réformer l’UE sont trop tardifs et insuffisants.

Si d’après le rapport, les Européens en général «croient en l’UE et s’associent toujours à son projet» il souligne cependant le fait que le statu quo ne peut être simplement défendu et que des mouvements comme celui des Gilets jaunes en France ont démontré que les citoyens ordinaires «ne voient aucun lien» entre ce qui se passe dans les couloirs du pouvoir et leurs problèmes personnels.

Laszlo Maracz, professeur d’études européennes et chercheur en sciences humaines à l’Université d’Amsterdam, partage ce point de vue et l’a confirmé sur RT. Selon lui, le mouvement de protestation de masse en France reflète la crise de confiance très profonde qui pourrait conduire certains pays «au bord de l’effondrement politique» et entraîner la France, en particulier, vers une «situation révolutionnaire.»

Le rapport adopte un ton méprisant à l’encontre de ces partis eurosceptiques de plus en plus populaires et les présente comme des mouvements politiques dont l’unique objectif serait de «détruire l’Europe». Il laisse également sous-entendre que les puissances du statu quo ont plus de légitimité à influencer et à diriger l’Europe, que les partis souverainistes. C’est ce genre d’attitude arrogante qui est aussi responsable de la crise actuelle au sein de l’UE.

Les auteurs du rapport proposent différentes stratégies aux forces pro-européennes, afin de lutter contre ces partis eurosceptiques. L’une ce ces stratégies vise à diviser les partis opposés à l’UE, creuser une sorte de fossé entre les différents groupes, bref semer la zizanie pour les empêcher de s’unir et de travailler ensemble. Une autre tactique, devenue classique, consiste à répandre la rumeur selon laquelle les «anti-européens» font le travail du Kremlin, une méthode de plus en plus populaire chez les partis de l’Establishment dans le monde occidental.

Une ingérence russe dans les élections de mai est “hautement probable”, et “l’amour de la Russie” et la “haine des sanctions” pourraient unifier l’extrême –gauche et l’extrême– droite, suggère le rapport, dont l’objectivité ne saurait être mise en doute, surtout quand un tel argument anxiogène est mis en avant afin d’alimenter la peur de l’Ours russe. Pas un mot sur la menace du serpent islamique, pourtant déjà bien présente, visible et active sur le sol européen !

Sur la manière dont les partis anti-UE actuelle pourraient coopérer, le rapport présente plusieurs options, notamment la perspective d’une coalition anti-UE pure et dure de tous les partis «d’extrême droite» européens, qui veulent une autre Europe ou la probabilité plus effrayante encore d’une alliance entre les partis d’extrême droite, d’extrême gauche et les eurosceptiques. Si une telle union devait voir le jour, cela rendrait la vie très difficile aux forces progressistes pro-UE, mais les auteurs de ce rapport considèrent ce dernier scénario comme peu probable.

«L’Europe est en crise et la crise n’a pas été créée par des partis eurosceptiques», mais par les personnes qui assument actuellement la responsabilité des décisions politiques au sein de l’UE» a déclaré Laszlo Maracz.

C’est cette vérité toute simple que les dirigeants actuels de l’UE, bouffis d’orgueil et de mépris, refusent obstinément d’admettre.

Aux partis patriotes, anti-Eurabia, les responsables actuels de l’UE préfèrent de loin les partis dhimmis à la Suédoise, qui ne reculent devant rien pour mettre en avant la diversité, surtout quand cette dernière prône l’islam et la soumission de la femme.

Ainsi, en Suède, la municipalité de Gävle a eu la brillantissime idée de souhaiter la bienvenue en affichant un panneau digital à l’entrée de sa ville représentant une femme musulmane revêtue du hijab ! N’est-il pas beau le progrès ? Et dire que la Suède se vante d’être la championne du féminisme, outre celle de l’humanitaire par sa politique d’accueil privilégiant les migrants musulmans à sa propre population. La Suède, le pays de rêve de l’UE !

La nouvelle souriante Suède et sa citoyenne purement halal !

Les responsables ont justifié cette «action» publicitaire par le fait que Gävle est une ville d’une grande diversité.

Dans un commentaire publié sur FB, le directeur de la communication, Johan Adolfsson, auteur d’un guide sur la prise de conscience de l’égalité des Genres (Gender theory) qui appelle à la discrimination contre les Blancs, les chrétiens et les hétérosexuels (tout un programme) a écrit :

«La femme sur l’affiche est l’une des nombreuses femmes musulmanes, qui a choisi de porter le hijab, car elle le souhaite et se sent bien avec le hijab.» (Sait-il que la théorie du genre n’est pas particulièrement appréciée par les pieux fidèles d’Allah, par exemple cette musulmane dont il prend la défense ?)

Cette affiche a suscité une vive polémique dans le pays, notamment sur les réseaux sociaux.

Roger Hedlun, du Parti des Démocrates suédois, membre du Parlement et du Conseil communal de la ville a déclaré : «Pourquoi légitimer un vêtement, qui pour de nombreuses femmes représente le symbole de la contrainte et de la soumission ? Quel signal envoie-t-il aux citoyens ?» (Un signal des plus funestes, un permis implicite de continuer l’islamisation du pays.)

. Ghazal Saberian, une élue SD, a également critiqué cette publicité sur FB :» En ce moment même, des femmes sont emprisonnées en Iran et fouettées pour avoir ôter leurs voiles. Des femmes sont lapidées à mort en Arabie saoudite pour la même raison. Comprenez-vous cela ? Pourquoi sommes-nous bombardées sur nos places publiques avec des images de femmes portant le vêtement le plus oppressif pour elles, le voile islamique ?»

«Je suis une musulmane, mais ne je porte pas le voile. Ma sœur est emprisonnée en Iran pour avoir enlevé son voile. Et ici la municipalité fait de la pub aux femmes voilées ! Ne comprenez-vous pas que par cette publicité vous approuvez et encouragez la haine et la persécution contre les femmes musulmanes normales, qui refusent de porter ce symbole de l’oppression de la femme ?» Une musulmane non voilée de Gävle.

De nombreux Suédois voient en ce panneau publicitaire un symbole de l’islamisation en cours de la Suède, tout comme les appels à la prière. (Qu’attendent-ils pour réagir et reconquérir leur pays ?)

Et pour agrémenter le tout, la femme musulmane souriante sur l’affiche, Suzan Hindi, a travaillé comme guide dans une mosquée salafiste et entretient des liens avec une organisation des Frères musulmans. Le CV idéal pour représenter l’image de l’inclusion si chère aux dirigeants de la Suède !

Reste à voir combien de temps ce panneau d’affichage digital, apologie du multiculturalisme à la suédoise, continuera à diffuser son message de bienvenue par une souriante «citoyenne» voilée, symbole du futur enchanteur de la nouvelle Suède ?

La municipalité ne semble pas pressée de l’enlever. Toutefois, les habitants de Gävle sont connus pour aimer vandaliser les biens publics. L’une des traditions populaires de Noël de cette ville consiste à mettre le feu à un bouc géant en carton. Ce panneau de «bienvenue» halal subira-t-il le même sort ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Sources :

«Collapse of EU superstate? Euroskeptics could paralyze Brussels after May elections» (Voice of Europe/The 2019 European Election: How Anti-europeans Plan To Wreck Europe And What Can Be Done To Stop It—ECFR)

«City welcome sign with Islamist woman in hijab sparks outrage in Sweden.» Voice of Europe

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