Avec ce mois de mars, l’Apocalypse du Brexit approche à grands pas : les politiciens, gonflés de leur propre importance, agitent leurs petits bras pour bien faire comprendre qu’en l’absence de tout compromis viable entre la Grande-Bretagne et l’Union Européenne, l’Univers tel qu’on le connaît pourrait sombrer tout d’un coup avec les chiens couchant avec les chats, l’arrivée inopinée de Belzébuth et, peut-être aussi des tracas administratifs aux frontières.
Dès lors, la situation est tendue.
Du côté britannique, il s’agit surtout de la crédibilité du gouvernement en place qui doit tout faire pour que l’ensemble de l’opération de découplement avec le reste de l’Union Européenne ne se passe pas trop mal, et ce afin d’éviter des effets de bords négatifs sur l’économie.
Bien évidemment, du côté européen, la situation est à peu près à l’opposée puisque le but quasi-officiel des politiciens en charge du dossier est de rendre cette séparation aussi douloureuse et pénible que possible pour le Royaume-Uni. Pour le moment, ils sont surtout parvenus à rendre la situation complexe et difficile pour l’Union Européenne en premier lieu, l’économie britannique ne s’effondrant pas instantanément comme le prévoyaient beaucoup de catastrophistes avec insistance.
Reste qu’avec la sortie des Britanniques de l’Union, certains impacts économiques ne pourront être ignorés, à commencer par les tarifs douaniers. La Grande-Bretagne pioche en effet 53% de ses produits d’importation dans les pays européens, et le Brexit signifie potentiellement une augmentation très sensible des tarifs douaniers de ces produits.
Le gouvernement de Thérésa May, devant cette perspective qui renchérirait notoirement les imports britanniques et affaiblirait le pouvoir d’achat de ses citoyens, planche donc déjà sur quelques propositions pour atténuer le problème… En proposant de supprimer 80% à 90% des droits de douanes correspondants, et ce de façon unilatérale (i.e. sans attendre de réciprocité des pays exportateurs).
Certes, cette proposition fort intéressante a, globalement, peu de chance d’être mise en place ou en tout cas pas tout à fait dans ces termes. D’une part, les politiciens de l’Union Européenne nous ont habitués à des négociations de dernières minutes, des bricolages plus ou moins baroques et des trouvailles législatives certes foireuses mais qui camouflent un temps les soucis du moment. Cette occurrence-ci n’est pas différente, et il y a fort à parier qu’au soir du 28 mars 2019, on nous dégotte un truc ou un bidule plus ou moins bancal mais suffisant pour arrondir les angles de la période de transition qui suivra.
En fait, peu importe et nous verrons bien.
Cependant, on ne pourra que se réjouir si la proposition du gouvernement May de drastiquement baisser les taxes est effectivement adoptée : ce serait une excellente initiative pour le commerce britannique et la période d’observation d’un an qui l’accompagne serait une occasion parfaite pour constater, une fois encore, tout le bénéfice qu’on peut tirer de ce genre de mesures anti-protectionnistes.
En tout cas, l’expérience inverse, qui consiste donc à taxer absolument tout ce qui gigote encore, sera furieusement réalisée par la France en parallèle ce qui permettra, en avril 2020, de faire une intéressante comparaison entre les deux pays si les tendances, fermes, se confirment.
En effet, alors que le gouvernement britannique envisage donc sérieusement de baisser ses taxes, le gouvernement français continue de distribuer de la taxe comme d’autres les cacahuètes à l’apéritif.
Bruno Le Maire, ce ministricule débordant de sa propre intelligence, est malheureusement en charge de ce qui reste des finances du pays (les économies y étant totalement évaporées) et, bien que prétendûment conscient que son problème réside dans sa fiscalité délirante, accroît sa charge fiscale avec cette décontraction que seuls les cuistres et les parfaits imbéciles déploient quand ils empilent les conneries comme des nouilles sur ces colliers qu’on fait faire aux enfants en bas âge.
Au moment même où May envisage un anti-protectionnisme radical, Le Maire, lui, lance unilatéralement sa taxation des géants de l’internet, probablement pour aller dans le sens réellement souhaité par le premier ministre, Ed l’épicier, qui annonce crânement qu’il faut baisser les impôts en France et entreprend donc de laisser son gouvernement faire exactement le contraire.
Même si les apparences imposent un diagnostic clinique assez sombre, ni Ed ni Bruno ne sont réellement schizophrènes. Ils ne sont pas pathologiquement fous mais bien plus sûrement orchido-déprimés, ce syndrome bien français d’une absence totale de gonades dès qu’il s’agit de prendre des décisions fermes et courageuses comme – au hasard – diminuer enfin les dépenses de l’État.
Compte tenu que cette taxe pourrait rapporter 500 millions d’euros (selon les calculs de Bercy, jamais mis en défaut), vu l’état lamentable des finances publiques et l’absence concrète de toute coupe claire pourtant nécessaire, on comprend que notre ministre incohérent s’accroche à cette taxe avec cette ferveur qu’on ne retrouve guère que chez certains parasites pubiens, quand bien même cette taxation des GAFA tabassera finalement certaines entreprises franco-françaises qui n’avaient absolument pas besoin de ça pour éprouver des difficultés sur un marché mondial plutôt âpre.
Et cette petite taxounette de rien du tout ne vient bien sûr qu’après l’augmentation régulière des taxes et accises sur les carburants, les ajustements sur les taxes sur les bureaux et les parkings, sur les abris de jardin (oui, même sur les abris de jardin !). Elle vient alors qu’on discute d’un retour d’une vignette (= taxe) sur les poids lourds, et que les taxes sur la gestion des déchets commence à faire grogner de plus en plus. Elle vient alors qu’on va remettre sur le tapis la taxe sur l’héritage, dont on peine à imaginer que cela débouchera sur un allègement…
Bref, la taxe GAFA intervient dans un paysage fiscal déjà largement encombré et une pluie d’impôts et de vexations fiscales ininterrompue.
Cependant, rappelons que Bruno n’aurait pas ces tendances schizoïdes, ces discours incohérents et cette compulsion taxatoire maladive s’il n’avait pas derrière lui tout un peuple excité à l’idée de pomper l’argent des autres, résolu à piller le travail et les richesses de ceux qui en créent. Il suffit de lire certaines tribunes, les nombreux articles évaluant les bienfaits de cette taxe (et de tant d’autres) pour comprendre que Bruno n’est pas le fond du problème.
En fait, Bruno Le Maire n’est que le comédon de convoitise, ce bouton purulent de jalousie d’une infection plus profonde de tout le corps social.
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Et pourtant, les gouvernementeurs n’arrêtent pas de nous ventiler avec leur baisse d’impôts…. Ah si! les leurs…
“Pas pathologiquement fous”
Ça ressemble quand même beaucoup à l’hystérie
Le Maire n’est finalement que le gardien d’un système, ce système de parasitisme généralisé qu’on appelle État-providence ou encore socialisme. Faire en sorte que des tas de gens vivent de l’argent gagné par les autres : les armées de fonctionnaires et assimilés (en déduire toutefois les fonctionnaires indispensables et productifs : policiers, armée, justice surtout), les assistés de tout poil, les assos et autres immigrés, sans oublier bien sûr – ou plutôt à commencer par – les politiciens et leurs copains-coquins les hauts fonctionnaires, ceux qui tiennent le système.
Pour faire passer la pilule d’une nouvelle taxe auprès des Français, ces prédateurs ont en effet, dans un pays comme la France, la chance incroyable de pouvoir appuyer sur le bouton (purulent) de la jalousie. C’est un bouton magique, ça marche à tous les coups. Hélas…
Pour mémoire
L’inaptocratie (ou “ineptocratie”) est le gouvernement des incapables. Selon la définition (souvent attribuée par erreur à Jean d’Ormesson) :
« Inaptocratie : un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle. »
….un peu de la même eau:
Le féminisme version énarchie, c’est vouloir que des femmes incompétentes accèdent aux postes a haute responsabilité.
( privé ou fonction publique)
Je ne vois pas pourquoi les GAFA ne paieraient pas de taxes ! alors que les entreprises locales qui ne peuvent pas jouer avec les techniques d’optimisation fiscale sont assommées par les taxes.
Il faut évidemment remettre de l’ordre dans tout ce système qui nous étouffe, augmenter les taxes des GAFA et baisser celles des entreprises locales me paraît un minimum.
baisser les taxes des entreprises locales, je pense que tout le monde ici est d’accord; mais pourquoi augmenter ceux des GAFA? il y a déjà trop de taxes partout sur tout; de toute façon en dernier ressort c’est le clients qui paye, alors notre pouvoir d’achat baisse encore! l’esprit d’une grande majorité des Français ne voit pas que le problème de l’optimisation fiscal n’en est que la conséquence à l’enfer fiscal français.
Quand dans une administration il faut faire des appels d’offre, au minium 3 devis pour acheter au moins disant 3 stylos à bille et qu’il faut faire des adjudications tout azimut pour payer le moins cher et, c’est normal; alors l’entreprise également des appels d’offres aux différents pays de l’UE pour savoir quels impôts et taxes devront-ils payer.
Le pays le moins cher remportera le siège fiscal de l’entreprise. N’est ce pas normal? C’est cela la libre installation et circulation au sein de l’Europe.
…tout cela sans compter que les eurocrates sont à la manœuvre pour faire comme avec les français:
Mettre le référendum sur le brexit à la poubelle car les citoyens britanniques n’ont pas bien “vauté”.
C’est décidément une habitude de traiter les citoyens de cons quand ils ne votent pas pour les intérêts de la classe dirigeante.( France, Grèce etc..)
Quand donc pendra t’on TOUS les eurocrates ?
(je suis prêt a payer les cordes, même s”il en faut beaucoup)
Tout cela relève effectivement du “foutage de gueule”…………..
Toute ces manoeuvres n’ont que pour but d’effrayer les autres pays “europeens” d’avoir envie de sortir de CE merdier qu’est cette UTOPIQUE europe .
Quand on voit déjà , ce que les pays membres versent a cette pseudo europe il y a lieu de se poser des questions !!!!
Au tout début c’était ” CEE ” Communauté Economique Europeenne !!!!!!!!!
Maintenant , les pays membres ne sont même plus souverains dans leurs pays .
il est bien plus facile de créer de nouvelles taxes plutot que de faire des économies
il est plus facile de taxer les pauvres qui sont les plus nombreux!
De tout coeur, que le Royaume Uni prospère et envoie une claque à cette Europe complètement déjantée. Face à Zemmour, il y a un mois, dans l’émission Z&N, Le Maire a reconnu que l’Europe ne prenait pas les bonnes décisions pour défendre notre continent (sur le dossier Alstom) et sa solution fut: changer l’Europe ! Il y croit encore, le RU plus jamais et sans doute Salvini et Orban finiront par la faire imploser. Dieu et mon droit….
Il parait qu’une soixantaine de députés LREM se demandent à quoi ils servent ,
leur conscience commence à peser …
Nous sommes les jouets d’une mystification complète en ce qui concerne notre autonomie : pourquoi 3% sur le C.A d’entreprises qui échappent à l’imposition des bénéfices ?Timide tentative en France pour se désolidariser d’autres membres de l’U.E, sachant qu’au sein de l’UNION toute décision d’ordre fiscal ne peut être adoptée que si elle recueille l’unanimité des voix, autrement dit c’est mission impossible.
A l’approche des élections du 26 mai prochain il serait nécessaire de diffuser auprès des populations appelées à voter, l’organigramme de l’institution européenne et le poids respectif de ses diverses composantes dans la réalité de notre quotidien : qui décide quoi ? Pêle mêle : Parlement européen, Conseil des ministres de l’Union, Conseil européen, Commission, enfin Cour de Justice de l’Europe, Conseil de l’Europe et sa Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Ne condamnez pas Bruno Le Maire, plaignez le, plaignez nous dans la situation ubuesque où nous sommes coincés !…
Les Le Maire ça ose tout …etc !
Filez-moi un salaire de Ministre et j’vous fous des taxes dans tous les coins ! Fastoche !
Quand on voit les tracasseries, menaces et chantages pour sortir de cette p…. d UE, il valait mieux ne jamais y entrer.
l UE !!!!!!!!!!!!! et en plus MOSCOVICHI comme chef du fric de la mafia //// comme le Bruno LE MAIRE LES mêmes personnage //// des pourries en belle cravate il est temps du grand jugement …
au peuple de bouger !!!!!!!!!!!!!!!!
Abandonnez la France de Macron sinon elle vous plumera!