Publié par Magali Marc le 12 mars 2019

Comme le souligne Guy Millière dans son article du 9 mars, les Démocrates sont en pleine folie et ont profité de leur majorité à la Chambre des Représentants pour créer deux commissions dont l’une est chargée de fouiller dans les affaires de Trump avant qu’il ne devienne président.

Tout y passe nous dit M. Millière: « (…) Les cadres dirigeants et les comptables des entreprises de Trump, ses enfants, ses secrétaires, ses amis, ses avocats actuels, les associations charitables auxquelles il a fait des dons, les banques dans lesquelles il a des comptes, ceux qui ont écrit des livres élogieux sur lui », etc.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit la chronique du 9 mars de Michael Goodwin (New York Post) dans laquelle il se demande si les Démocrates ont perdu l’esprit et si les électeurs vont les récompenser en 2020 comme ils l’espèrent.

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Les Démocrates sont-ils finalement allés trop loin ?

Prenez un journal ou regardez les nouvelles concernant ce que font les Démocrates et vous êtes certain de vous poser la même question qui domine la politique américaine : vont-ils trop loin ?

Les Démocrates ont-ils exagéré lorsqu’ils ont invité Michael Cohen, un menteur reconnu coupable d’escroquerie qui a retourné sa veste, à dire au président du Congrès que Trump est un homme mauvais ?

S’agit-il d’une expédition de pêche ridicule lorsqu’ils convoquent 81 personnes, dont trois enfants du président, pour témoigner devant un comité du Congrès dont le président dit qu’il est certain que Trump a commis des crimes, quoi qu’en dise Robert Mueller, le conseiller spécial ?

Ont-ils perdu l’esprit alors qu’ils présentent un programme contenant à la fois un système de santé à payeur unique, le Green New Deal, l’avortement sans restriction, l’ouverture des frontières et des services gratuits à n’en plus finir ?

Ensuite, il y a le fiasco de la Représentante au Congrès, Ilhan Omar, dont l’habitude de faire des remarques antisémites est devenue une sorte de référendum sur l’islamophobie.

Étant donné qu’ils ne la dénoncent pas et la traitent comme une victime de la haine républicaine, cela veut-il dire que les Démocrates ont décidé de tolérer son antisémitisme ?

Les électeurs juifs pourraient croire que c’est bien le cas.

Dans les circonscriptions acquises au Parti Démocrate, au moins 75% des électeurs juifs votent en faveur du candidat démocrate lors des élections présidentielles, mais ils se sont fait dire de souffrir en silence et de se sacrifier pour l’équipe.

Sans plus de détails, on peut estimer que tous ces événements montrent la conviction des Démocrates à l’effet que l’élection et la conduite de Trump leur donnent le droit de se comporter en cuistres, sans aucune restriction.

Ce modèle révèle que le Syndrome de Dérangement Anti-Trump est passé d’une folie temporaire à une stratégie politique permanente.

Tout est permis si on peut trouver le moyen de blâmer Trump.

C’est lui qui a commencé ! Vous entendez cela sur les terrains de jeux – et maintenant vous l’entendez aussi dans les couloirs du Congrès.

Quoique les Démocrates tiennent mordicus à utiliser de telles excuses afin de motiver leur base d’ici les élections de 2020, la plupart des électeurs porteront leur attention sur d’autres sujets, y compris les projets d’avenir des candidats.

Alors, les adversaires de Trump ont-ils des projets réalistes, ou versent-ils simplement dans les extrêmes afin de le démolir ?

Ma réponse est non, ils n’ont aucun projet, et oui, absolument, leur réaction fanatique envers Trump les a précipités hors de toute raison.

Ils sont convaincus que la majorité des gens le déteste autant qu’eux, et que des agressions impitoyables et sans fin portant sur lui, ses enfants et son entreprise produiront de belles récompenses politiques.

Même si j’ai des doutes concernant cette stratégie, je ne cherche pas à suggérer que Trump devrait être exempté de critiques et de désaccords.

Il s’agit simplement de reconnaître le caractère sans précédent des attaques (contre Trump) et le fait que les politiques adoptées par ses opposants sont très éloignées du courant dominant.

Considérez les efforts déployés par le gouvernement précédent pour priver Trump de la présidence en embrigadant les services chargés de l’application de la loi et les services de renseignement, et l’attitude démontrée par les dirigeants du FBI et du ministère de la Justice à l’effet qu’il était parfaitement légitime d’utiliser leurs pouvoirs à des fins partisanes.

Bien que l’ampleur de ces efforts demeure cachée, nous en savons plus qu’il n’en faut pour conclure qu’il existe un État profond et qu’il a tenté de faire pencher la balance électorale en faveur d’Hillary Clinton.

Lorsque ces efforts ont échoué, le Deep State a essayé de faire tomber le président. Ces faits ne peuvent pas être ignorés.

Quant à leur projet de politiques gouvernementales, les Démocrates sont devenus tellement radicaux que Bernie Sanders est obligé de faire du rattrapage.

Il y a deux ans, Sanders apparaissait comme un Socialiste utopiste. Aujourd’hui, il a l’air presque raisonnable en comparaison avec la nouvelle génération de gauchistes radicaux qui poussent le parti vers des réformes « ambitieuses » pour le pays.

Bien sûr, ma conviction personnelle selon laquelle les Démocrates vont trop loin pourrait être une opinion minoritaire. Les sondages suggèrent que la nation est divisée presque exactement en deux concernant Trump, laissant de moins en moins d’électeurs indécis à convaincre.

En fait, on pourrait croire que les Démocrates ont été récompensés pour leurs exagérations, lors des élections de mi-mandat lorsque les électeurs leur ont donné la majorité à la Chambre des Représentants, sachant qu’ils s’en serviraient pour tenter de destituer le président.

Et c’est exactement la stratégie qu’ils sont en train de mettre en place, grâce aux nouveaux présidents des comités de la Chambre, comme Jerry Nadler et Adam Schiff.

Vu sous cet angle, la Présidente Nancy Pelosi a brillamment réussi à gérer le gâchis de la Représentante Ilhan Omar. Son intention initiale était de dénoncer l’antisémitisme, sans nommer Mme Omar, mais Mme Pelosi n’avait même pas les votes pour y réussir.

Elle a donc prudemment suivi le troupeau et dénoncé toutes les formes de sectarisme, avec un discours farci de commentaires faisant porter le blâme à Trump.

Comme l’a dit le parti d’extrême gauche, le Working Families Party (le Parti des familles de travailleurs) dans un courriel de collecte de fonds intitulé «Pourquoi nous sommes en faveur de la Représentante Ilhan Omar», Trump et le GOP sont les méchants parce qu’ils visaient « une jeune femme de couleur, progressiste et innovatrice ».

Mme Pelosi a également fait des déclarations indulgentes et condescendantes pour défendre Mme Omar, disant que la réfugiée somalienne – elle est en Amérique depuis plus de 20 ans – « a une expérience différente dans l’utilisation des mots».

En faisant de Mme Omar une victime, les Démocrates de la Chambre des Représentants sont en phase avec leurs valets dans les médias. Le parti pris manifeste contre Trump et le non-respect des normes d’équité – rien de tout cela n’est la faute des journalistes.

C’est Trump qui les a forcés à agir ainsi !

Demandez au doyen Baquet, le rédacteur en chef du New York Times.

« Je pense qu’il a remis en cause notre langue. Il aura changé le journalisme, il l’aura vraiment changé », a dit M. Baquet lors de la dernière campagne présidentielle.

Le contexte aidait les journalistes à dire directement que Trump n’était pas honnête. C’est ainsi qu’est née la décision de traiter le président de menteur, un mot que la Grey Lady (le New York Times) réserve au président.

C’était aussi le début d’articles de presse censés être directs, qui étaient pleins d’opinions négatives cinglantes concernant Trump.

Au milieu de ce déluge quotidien, deux exemples récents ressortent :

  1. l’un d’eux a reproché au Mexique d’avoir travaillé avec Trump sur la crise frontalière, avec la manchette disant que le gouvernement collaborait discrètement et cherchait à tranquilliser Trump.
  2. l’autre a assimilé Trump à Kim Jong-un, le titre disant que leur sommet avait échoué à cause de « Grosses menaces, egos démesurés et mauvais paris ».

Le Times se range donc du côté des partis étrangers tant qu’ils s’opposent à Trump. S’ils soutiennent Trump, ils « collaborent », assimilant ainsi les actions du Mexique à celles de la France sous le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.

À une autre époque, les lecteurs puniraient une conduite aussi scandaleuse. À présent, comme les Démocrates qu’ils servent, les médias sont récompensés pour cela.

Les lecteurs, les revenus et le cours de l’action du Times ont grimpé en flèche grâce à ce qu’un dirigeant a appelé « La Reprise de Trump ».
Il aurait été plus honnête de l’appeler « La Reprise de l’anti-Trump».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : https://nypost.com/2019/03/09/have-the-democrats-finally-gone-too-far/

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