Publié par Abbé Alain René Arbez le 13 mars 2019

13 mars : fête de St Rodrigue…

L’égorgement sauvage du père Hamel par deux musulmans en pleine messe avait suscité une vague d’indignation, mais il y eut précédemment d’innombrables cas semblables, en réponse aux injonctions meurtrières du coran envers les infidèles « associateurs ».

Ainsi, dans l’Espagne chrétienne du 9ème siècle, sous domination islamique, un prêtre nommé Rodrigue résiste aux pressions de son frère, devenu musulman, lequel veut absolument obtenir sa conversion à l’islam. Constatant son refus, ce dernier le traîne devant les tribunaux islamiques. Incorruptible, Rodrigue est alors condamné à être décapité, dans cette Espagne coranisée qu’on nous présente si fréquemment comme fleuron de la tolérance. La sentence est exécutée le 13 mars 857. 

L’Eglise a reconnu en Rodrigue un héros de la foi et pour offrir son témoignage au public chrétien, il a été canonisé, c’est-à-dire présenté comme modèle de courage et de fidélité exemplaire. Le prêtre égorgé par les musulmans pour refus d’islam est un saint emblématique de l’Eglise catholique à cette époque soi-disant « de tolérance »…

Dans le Caucase, initialement chrétien puis islamisé, des prêtres orthodoxes ont été assassinés durant de longues périodes, leurs corps coupés en morceaux par les musulmans de la région et déposés dans des paniers devant les églises.

Dans l’Orient d’aujourd’hui en proie aux conflits entre musulmans chiites et sunnites, l’exécution des chrétiens s’est banalisée à grande échelle, on voit chaque jour s’allonger la liste des malheureuses victimes, et les familles autochtones survivantes ont dû fuir. Devenus peu à peu minoritaires au cours des siècles de dhimmitude, les chrétiens sont depuis dix ans le groupe religieux le plus persécuté chaque année.

Durant l’avancée de Daesh, Paulos Amer Iskandar, un prêtre orthodoxe fut enlevé en pleine rue de Mossoul, sur la terre de ses ancêtres (présents dans le pays bien avant l’islam). Les ravisseurs réclamaient une rançon considérable pour le libérer, puis, faute de moyens de sa famille, ils l’ont décapité, et ont jeté son corps dans l’égout de la ville.

Nageeb Mekhail, un prêtre catholique assyro-chaldéen, lui aussi autochtone, ami de la victime a témoigné à une radio chrétienne. Il précise que les ravisseurs avaient téléphoné à la famille de Paulos pour expliquer qu’en raison du refus du prêtre de se convertir à l’islam, ils lui trancheraient la tête. Mais, ont-ils précisé, ils mettraient son corps décapité dans un sac pour que son sang impur d’infidèle ne pollue pas une terre vouée à l’islam.

Ainsi, 9ème siècle : Rodrigue en Espagne,  21ème siècle : Paulos en Irak. Figures de la foi résistante, martyrs, comme tant d’hommes de Dieu agressés dans leur propre pays par une rage meurtrière venue d’ailleurs, et au nom d’un programme prétendument religieux. Durant 1200 ans, rien n’a changé, le coran se voulant incréé et hors du temps.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.

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