Le département d’État américain de l’Administration Trump vient de changer sa description du plateau du Golan.
La classification passe de “occupé par Israël” à “contrôlé par Israël” dans un rapport annuel mondial sur les droits de l’homme qui a été publié ce mercredi.
Une section distincte sur la Judée Samarie et la bande de Gaza, zones qu’Israël a capturées avec le plateau du Golan lors d’une guerre défensive en 1967, et qui confère des droits particuliers selon le droit international, ne fait pas non plus référence à ces territoires comme étant “occupés” ou “sous occupation”.
Les conséquences seront importantes dans les futures et éventuelles négociations de paix, car progressivement, d’abord avec le déplacement de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et maintenant la reclassification de zones conquises lors d’une guerre défensive, les négociations s’appuieront non plus sur des mensonges, mais sur la réalité.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
EXCELLENT
Bonne nouvelle !
Il est quand meme incroyable que dire qu’un chat soit un chat relève d’une décision extraordinaire.
Jean-Patrick Shalom,
Cette décision du département d’État US, conforme à l’opinion de juristes internationaux de premier plan, prouve que la position de l’administration américaine, de même que celle de la plupart des pays occidentaux, n’est pas au niveau juridique mais politique.
Quant aux futures “négociations de paix”, il semble qu’il soit préférable de les définir comme “accords de non belligérance”. Les “accords de paix” signés entre Israël et l’Egypte d’une part et Israël et Jordanie d’autre part, sont purement tactiques et guidés par des intérêts soit économiques ou sécuritaires.
Le monde arabe ne peut pas, structurellement et idéologiquement, accepter le fait qu’Israël existe.
Pour les personnes qui désirent comprendre le statut des territoires soi-disant «disputés» de Judée-Samarie. Avec le journaliste géo-politologue Richard Darmon et son invité David Pasder : https://www.facebook.com/Qualita/videos/236516513942487/UzpfSTEwMDAwNDYwODU0NTQwNDoxMjEwNDM0OTA5MTIwMTE2/
“zones qu’Israël a capturées avec le plateau du Golan lors d’une guerre défensive en 1967, et qui confère des droits particuliers selon le droit international”.
J’en suis convaincu, mais ma recherche sur l’idée selon laquelle le droit international reconnaît que des territoires perdus par un pays assaillant deviennent de fait acquis au pays défendant et vainqueur du conflit n’a pas abouti.
Un érudit dreuzien pourrait-il m’orienter ? Merci !
Ecoutez cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=DZGXTwihW20
Amb. Dore Gold, president of the Jerusalem Center for Public Affairs, is a former director-general of the Israel Ministry of Foreign Affairs.
Dore Gold: On the issue, you mentioned international law. Well I’ll tell you, as somebody who has to appear a great deal on British and American television, I hear the words “international law” used quite frequently. I would just tell you the basis of my saying that our claim to the Golan Heights is not in violation of international law, and I’ll be very, very brief. Great international lawyers, after the 1967 Six-Day War, drew a distinction between wars of self-defense and wars of aggression. Taking territory in a war of aggression is a violation of international law. Asserting your rights to territory in a war of self-defense is a whole different story, and the source I recommend one turn to is the writing of Stephen Schwebel, who was president of the International Court of Justice in The Hague. Before he reached that position, he wrote an article in the American Journal of International Law. True, it is a United States publication, but it is respected worldwide, and he made that distinction. Now you could say, “Well, how do we know? In the Six-Day War, Israel was maybe an aggressor.” This takes us to the dark days of the Cold War, but the Soviet Union sought to have Israel branded as the aggressor after the Six-Day War. They tried it in the General Assembly, but they failed. They tried it in the Security Council, but they failed because it was generally understood by the international community that Israel was acting out of self-defense, and therefore our claim to the Golan Heights is on very strong legal grounds. We’re not going to expand on that, but we are not oblivious to international law. We seek to fulfill international law.
David Pasder, merci. Je reste cependant à la recherche du texte de droit international précis, qui confirmerait – noir sur blanc avec n° du texte de loi, date, références, etc. – qu’un agresseur perd définitivement possession des parties qu’il a perdues à la guerre.
Je ne sais pas si un tel texte officiel existe, ce qui expliquerait que les uns comme les autres prétendent s’appuyer sur le droit international pour étayer leurs affirmations, mais sans jamais citer quel article de droit en particulier leur permet d’affirmer cela…
Avant de vous répondre, une simple question : qui est aujourd’hui le souverain légal de l’Alsace et pour quelle raison ?
En ce qui concerne votre commentairte : je pense que Dore Gold répond à cette question. Vous trouverez d’autres informations concernant cette thématique dans http://www.mythsandfacts.org/media/user/documents/Israel%20Wars.pdf
Lisez en particulier ce passage :
Professor, Judge Stephen M. Schwebel, past President of the International Court
of Justice (ICJ)11 states the following facts:
“The facts of the June 1967 ‘Six Day War’ demonstrate that Israel reacted
defensively against the threat and use of force against her by her Arab neighbors.
This is indicated by the fact that Israel responded to Egypt’s prior closure of the
Straits of Tiran, its proclamation of a blockade of the Israeli port of Eilat, and the
manifest threat of the UAR’s use of force inherent in its massing of troops in
Sinai, coupled with its ejection of UNEF. It is indicated by the fact that, upon
Israeli responsive action against the UAR, Jordan initiated hostilities against
Israel. It is suggested as well by the fact that, despite the most intense efforts by
the Arab States and their supporters, led by the Premier of the Soviet Union, to
gain condemnation of Israel as an aggressor by the hospitable organs of the
United Nations, those efforts were decisively defeated. The conclusion to which
these facts lead is that the Israeli conquest of Arab and Arab-held territory was
defensive rather than aggressive conquest.”
Encore merci, j’avais oublié ce site mythsand facts, très utile…
Pour conclure notre échange, j’imagine qu’il s’agit en fin de compte de simple bon sens : le pays qui déclenche une guerre et qui la perd ne peut tout bonnement pas prétendre revenir “à la case départ” en récupérant ses territoires perdus.
Vous lirez avec intérêt cet article : https://www.gatestoneinstitute.org/13908/ireland-anti-israel. Regardez également le parcours de l’auteur : https://www.gatestoneinstitute.org/biography/Lawrence+A.+Franklin
Passage de l’article :
reland’s legislative lower house (Dáil) on January 29 approved a bill that would make it a crime for Irish citizens to import or sell any product produced by Israelis in areas located beyond the 1949 armistice lines, most of which, such as Jerusalem, were actually liberated by Israel during the 1967 Six Day War from their illegal occupation by Jordan in 1948-49, after Israel was attacked by five Arab armies who were literally hoping to crush it the day of its birth. In 1967, Egypt, presumably hoping to finish the job it had started in 1948, created a casus belli (cause for war under international law) by announcing a blockade of Israel’s access to the Red Sea via the Straits of Tiran.
So, Ireland has actually turned history on its head: it has sided with the aggressors and demonized the victim, all under the self-righteous guise of moral preening. The proposed Irish law would ban goods produced by Israelis in the West Bank and East Jerusalem from being marketed in Ireland.
Tout est dit : Israël est le seul état au monde à qui il est interdit de se défendre et de bénéficier du droit international.
C’est un pas dans la bonne direction. Le prochain, espérons-la, sera la reconnaissance du fait que la Judée -Samarie, terre des Juifs, fait partie d’Israël.
“terre des juifs ” évidemment le nom l’indique depuis 3000 ans.
Comment des israéliens comme moi, peuvent voter prochainement pour des gens qui veulent partager cette terre ? Peut-être qu’ils partageraient leurs épouses , époux , à l’allure ou çà va avec LGBT !
(amis israéliens : Féglin de Zéhout ne donnerait pas 1 cm de terre MAIS veut le mariage pour tous , transport public Chabbat etc…Soyons sérieux dans notre choix de vote)
@ meïr
Les Israéliens prêts à voter pour des politiciens qui acceptent la (maintenant défunte) ‘solution’ à deux Etats (c’est à dire de morceler encore plus leur pays pour en faire cadeau à leur pire ennemi) sont du même tonneau que les JINOs (Juifs de nom seulement) islamo-socialistes d’Amérique, qui excusent et soutiennent actuellement les déclarations antisémites de Ilhan Omar. Comme en Amérique, ils dominent les médias et sévissent au sein du système judiciaire, mais la grande majorité des deux peuples américain et israélien ne les suit pas.
@ Meïr “comment des israeliens comme moi peuvent voter prochainement pour des gens qui veulent partager cette terre ?”
Réponse : Ces gens ont été convaincus par l’argumentaire de Shlomo Sand qui prétend dans son livre (très vendu en Israel parait-il) que jamais il n’a été question d’une “terre des juifs” depuis 3000 ans.(sic) Et, par conséquent, il estime “paradoxal” que soit réservé à la partie juive de la population habitant le pays un droit exclusif au détriment de la partie palestinienne se trouvant dans le même pays. C’est ULTRA SIMPLE.
Tous les juifs de la diaspora devraient s’unir pour faire condamner son livre (édité en France chez FAYARD) qui nie l’authenticité religieuse et historique de la Bible et fait le bonheur de l’ultra gauche israelienne. D’ merci un évangéliste D. Trump existe.
Bonjour Jean Patrick
Nous avons attendu 52 ans et 9 Présidents Américains pour arriver à cette définition. Nous Juifs et Israéliens sommes heureux de constater que la décision de Menahem Begin le 14 Décembre 1981 d’annexer les hauteurs du Golan a toujours été la bonne et la seule à prendre. Rendre le Golan à Bachar el-Assad, c’est un suicide, alors le rendre à qui ? Il n’y a pratiquement plus de Syrie politique, et il n’y en aura peut-être guère à l’avenir.
Même à l’âge nucléaire, les combats terrestres entre Tsahal et ses ennemis traditionnels continueront d’exister car c’est le seul moyen d’empêcher Hezbollah, les Iraniens et pratiquement tous les ennemis moyen-orientaux habituels d’Israël de s’approcher de Haïfa, Tibériade, Métoullah, Dégania.
Ce Golan nous a coûté cher en vies humaines du 5 au 10 Juin 1967, ensuite durant la guerre d’usure de 68,69, 70 et surtout en Octobre 1973. Cette année-là Golda Meir n’a pas voulu mobiliser les réservistes et ça nous a coûté beaucoup. J’en sais un peu car j’avais été aussi mobilisé après l’attaque surprise contre nous en cette journée de jeûne et prières du Yom Kippour.
L’attaque surprise des milliers de tanks syriens contre la petite force de Tsahal le 6 Octobre 1973, nos graves pertes humaines et nos efforts surhumains pour renverser la situation nous a traumatisés et, pour ma génération en tous cas, c’est impossible de vivre sans le Golan entre nos mains pour toujours.
Atem lo Tahavrou…vous ne passerez pas, pkouda encore résonnante du méfaked de la petite plouga de 50 tanks de Tsahal contre des milliers de tanks ennemis essayant de prendre d’assaut nos positions stratégiques..Atem lo Tahavrou , 3 jours et 3 nuits infernaux de combats sans merci..et le Nord d’Israël fût sauvé!
Jamais plus Israël se retrouvera en bas..
Nous serons toujours en haut…au-dessus de nos ennemis, pour mieux les surveiller et pour nous protéger.
Am Israël Lé Smitoute..Éternellement..
israel met tout en oeuvre pour protéger ses citoyens tout en respectant les “droits de l’homme” c’est si rare dans le monde actuel!
“Occupé”, “contrôlé”, magnifique glissement sémantique.
Mais le Golan annexé, voilà la réalité positive. Les Syriens ont voulu détruire Israël, l’annexion du Golan par Israël est une minuscule contribution à la paix…
La Syrie ferait mieux de jeter l’Iran dehors, plutôt que de chicaner sur un territoire perdu par sa propre faute. Le Golan fait désormais partie d’Israël.
La Syrie ferait mieux de s’inquiéter des visées turques et iraniennes.
D’ailleurs la Russie a bien compris qu’Israël fait le sale boulot au profit des Syriens…
Assad devrait s’acheter de nouvelles lunettes plutôt que d’accepter le giron iranien.
Avis perso en aucune façon autorisé !