Depuis que Catherine Fournier, une jeune députée de 27 ans, dynamique et ambitieuse, a décidé de claquer la porte du Parti Québécois et de siéger à l’Assemblée Nationale comme Indépendante, nombreux sont les intervenants à avoir l’impression qu’en réalité, elle cherche à démolir le parti qui l’a lui a permis d’être élue. Le Parti Québécois est-il arrivé au bout de sa route ?
Mme Fournier, en période électorale, donnait l’impression de vouloir mobiliser les gens de sa génération. Sa sortie rajoute une couche aux déboires électoraux du PQ, puisque les députés péquistes sont maintenant moins nombreux à l’Assemblée Nationale que les représentants de Québec Solidaire !
Elle a dit se demander si ce parti était toujours le bon véhicule pour faire la promotion de la souveraineté. Mais des chroniqueurs dans les médias se demandent pourquoi elle n’a pas choisi de soulever ses questions dans le cadre de la démarche de remise en question qui doit s’amorcer sous peu au sein des instances du parti ?
Pendant ce temps, la co-porte-parole de Québec Solidaire (QS), Manon Massé, s’est empressé de saisir la balle au bond et de déclarer que c’est son parti qui va réaliser l’indépendance du Québec.
Les milléniaux, qui s’intéressent parfois à autre chose qu’aux nombreuses applications de leurs téléphones cellulaires, semblent attirés par QS, un parti socialiste, multiculturaliste, qui a ajouté l’indépendance à son programme pour voler des électeurs au PQ.
L’histoire du PQ
Le Parti québécois a été fondé en 1968 par René Lévesque, un reporter qui a été correspondant de guerre dans l’armée américaine pendant la Deuxième Guerre Mondiale et la Guerre de Corée.
Lévesque a assisté en avril 1945 à la libération du Camp de Dachau. Devenu journaliste à Radio-Canada dans les années 50, il se joint au Parti Libéral du Québec en 1960.
Élu député, Lévesque est nommé ministre dans le gouvernement de Jean Lesage. Tour à tour ministre des Ressources hydrauliques et des Travaux publics, des Richesses naturelles, puis de la Famille et du Bien-être social, il est réélu député libéral en 1966.
Il travaille à l’élaboration d’une position constitutionnelle qu’il désire voir adoptée par le Parti libéral. Après le refus en 1967 de la part des membres du Congrès du Parti libéral du Québec de débattre de sa proposition, Lévesque quitte le parti et fonde le Mouvement Souveraineté-Association (MSA) afin de promouvoir sa vision d’un Québec indépendant et formellement associé au Canada dans le cadre d’une nouvelle union.
En 1968, les congressistes élisent René Lévesque à la présidence du Parti Québécois (PQ), lors du premier congrès national du nouveau parti né de la fusion entre le MSA et le Rassemblement National (RN).
À l’élection du 15 novembre 1976, Lévesque mène le Parti Québécois au pouvoir pour la première fois, face aux Libéraux de Robert Bourassa en recueillant 41,37% du vote et 71 des 110 circonscriptions.
Devenu Premier ministre du Québec, il s’engage entre autres choses à tenir un référendum avant d’enclencher le processus d’accession à l’indépendance.
Dans son histoire, le Parti québécois a tenu deux référendums sur la souveraineté du Québec. Le premier en 1980 et le second en 1995. Les Souverainistes ont été battus les deux fois, mais par une marge très mince la deuxième fois (49% pour le Oui, contre 50% pour le Non). La faiblesse de la victoire du Non a encouragé les Souverainistes à persister.
Ce que le PQ est devenu au fil du temps
Au départ, le Parti québécois était donc un parti nationaliste souhaitant réaliser la souveraineté du Québec. Son programme est historiquement une combinaison de nationalisme québécois et de social-démocratie, ce qui le place traditionnellement au centre gauche de l’échiquier politique.
Parmi ses réalisations, on compte, notamment, la Charte de la langue française, la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, la création d’un ministère de l’Environnement, la Loi sur le financement des partis politiques, la mise sur pied de la Société de l’assurance automobile du Québec, la Commission de la santé et sécurité au travail, la Loi sur l’équité salariale et le réseau des centres de la petite enfance.
Au moment de la fondation du MSA, la division entre la gauche et la droite au sein du mouvement naissant se faisait déjà sentir. Lévesque se méfiait des gauchistes, tout en étant lui-même considéré comme un homme de gauche, allié à la droite nationaliste.
Cette division se maintiendra entre René Lévesque, Jacques Parizeau et Camille Laurin, sans amener de scission au sein du PQ lors de son premier mandat de 1976 à 1980.
Après la défaite du premier référendum, apparaît un véritable schisme entre la gauche et la droite péquiste.
En 1984, les Conservateurs de Brian Mulroney remportent la victoire aux élections fédérales et adoptent une politique d’ouverture à l’égard du Québec. Lors du Discours du Trône, à Ottawa, Mulroney s’engage à rouvrir le débat constitutionnel afin d’obtenir l’adhésion du Québec à l’entente de 1981. Lévesque lui tend la main, et accepte ce qu’il qualifie de «Beau Risque», et la mise en veilleuse de l’option indépendantiste.
Cette décision de Lévesque amorce l’une des crises les plus graves que le PQ ait connues. Plusieurs ministres et députés démissionnent dont des têtes d’affiche du gouvernement telles que Jacques Parizeau, Camille Laurin, Louise Harel et Denis Lazure.
Lévesque, désormais à la tête d’un gouvernement sérieusement affaibli, convoque, en janvier 1985 un congrès spécial où il met officiellement en veilleuse l’option indépendantiste. Six mois plus tard, fatigué, amer et probablement poussé par plusieurs membres de son caucus, Lévesque annonce qu’il démissionnera après le Congrès à la chefferie de son Parti.
Lévesque décède le 1er novembre 1987.
L’échec de l’Accord du Meech en 1987 (le projet de réforme constitutionnelle négocié en 1987 entre le Premier ministre du Canada Brian Mulroney et les Premiers ministres des dix provinces canadiennes dont l’objectif était de faire adhérer le Québec à la Loi constitutionnelle de 1982), amène Jacques Parizeau à prendre le leadership du Parti jusqu’au référendum de 1995.
Après la défaite référendaire de 1995, Parizeau démissionne et Lucien Bouchard prend le leadership du PQ.
Les divisions se multiplieront, d’abord par la création du Rassemblement pour l’alternative politique (RAP), un mouvement souverainiste alternatif de gauche, né de l’opposition aux politiques de droite de Lucien Bouchard, qui fusionnera en 2002 avec le Parti Communiste pour former le parti Québec Solidaire.
Un autre péquiste gauchiste, Jean-Martin Aussant, créera le parti Option Nationale qui finira aussi par se joindre à QS.
Lors des élections de 2018, le PQ, mené par Jean-François Lisée, obsédé par le plan d’action de Québec Solidaire , a effectué un virage à gauche. Lisée a proposé de considérer sérieusement la gratuité scolaire totale, même au collégial et à l’université. Il a également promis le nivellement pour tous des frais de garde, sans égard au revenu.
Ce virage à gauche et la mise en veilleuse de l’option souverainiste ont convaincu plusieurs d’aller voir ailleurs.
Les ex-péquistes de gauche ont rejoint QS et les ex-péquistes centristes ont suivi François Legault, lui même un ex-ministre péquiste qui a fondé la Coalition Avenir Québec (CAQ) en 2011.
Élu Premier Ministre du Québec l’an dernier, François Legault a tenu lors de la campagne électorale, un discours ouvertement nationaliste, axé sur la défense des valeurs québécoises, proposant notamment une réduction de 20% de l’immigration au Québec et l’imposition d’un test de valeurs et de français aux immigrés afin d’attester leur bonne intégration à la société québécoise.
Legault refuse de défendre l’indépendance du Québec, mais rejette également le fédéralisme, proposant une «troisième voie». Certains voient dans son profil un caractère davantage pragmatique qu’idéologique.
La CAQ a formé en octobre 2018, un gouvernement largement majoritaire, une probable indication que les Québécois, dans leur ensemble, sont toujours nationalistes, et pas vraiment portés à voter pour des socialo-communistes!
Ayant donné naissance à plusieurs partis, le Parti Québécois est peut-être arrivé au bout de sa route.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
- https://www.ledevoir.com/politique/quebec/550022/le-jour-de-la-marmotte-au-pq
- https://www.journaldemontreal.com/2019/03/16/la-mission-des-souverainistes
- https://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201805/27/01-5183447-la-caq-se-recentre-le-pq-a-gauche-toute.php
je suis fédéraliste * * All the Way * * mais par contre j’ai une opinion concernant le PQ , ce Parti politique a une constitution très rigide qui a comme concéquence que un petit nombre a l’interne peux tout faire dérailler et je donne en exemple l’expulsion a coup de pied au cul du fondateur Réné Lévesque ou le putch que André Leclerc a été victime bref de toute ma vie je n’ai jamais vu un Parti Politique être aussi cannibale envers leurs Chefs donc pour moi elle a raison que le PQ doit changer et s’améliorer
Magali vous dites:
La CAQ a formé en octobre 2018, un gouvernement largement majoritaire, une probable indication que les Québécois, dans leur ensemble, sont toujours nationalistes, et pas vraiment portés à voter pour des socialo-communistes!
Ayant donné naissance à plusieurs partis, le Parti Québécois est peut-être arrivé au bout de sa route.
CE N’EST PAS PEUT-ÊTRE ce parti est vraiment mort.
Il faudra tout de même que les québécois fassent très attention a l’appel des sirènes COMMUNISTES de QS sinon ils risquent de s’en mordre les doigts irrémédiablement
Je vois déjà des dizaines de milliers de personnes de cette province fuyant pour soit les Maritimes ou l’Ontario et surtout ne riez pas, personnellement je pars le lendemain du fait accomplis. Je ne demeurerez jamais dans un pays socialiste ni communiste. Je demanderai peut-être l’asile politique aux USA.
Le parti quebecois il est a l’agonie la raison est bien simple il ne peut pas enlevé son option independentiste qui est la raison meme de son existance et je pense que la grande majorite des quebecois ne croie plus a l’independence ou ne la desire plus et pour le parti Quebecois ce sera toujours le meme probleme les liberaux feront planer la menace de referendum que les Quebecois ne veule pas et si le chef du parti n’est pas pour un referendum il ne fera pas long donc chicane interne nouveau chef et les liberaux ont encore le pouvoir c’est pour cette raison que la CAQ a remporte les elections pas de referendum en vue et pas de gouvernement liberal. La CAQ c’est tu mieux c’est tu pire on verra mais pour le moment je suis pas tres impressionné je trouve qu’ils font du sur place ils semble oublier ou est leur deputation et pourquoi ils ont été elue sont mieux de se replacer si non ils n’auront fait que passer. Quoi que les Liberaux ne semble pas comprendre les raisons pourquoi ils ont perdu ce qui ne les rapproche pas du pouvoir.
“Mon beau, mon grand, mon merveilleux Canada, stone, multiculturel, bicéphale, francophobe, perfide de Durham à Trudeau père et fils, pro-palestinien, pro-immigration aveugle, pro-écologiste, pro-bisounours… comme je suis fier d’être Québécois, trahi, trompé, abusé, malmené, amoindri, déculotté… mais toujours là!
Après les aventures “politiciennes” de Pauline Marois (la Clinton québécoise qui a volé la chefferie du parti) et la désertion de Pierre-Karl Péladeau (le magnat du média le plus déculturant et le plus américanisant du Québec : TVA fake news), qui ont fait passer tous les deux le PQ pour une tribune d’ambitieux sans ambition, Jean-François Lisé est arrivé à son objectif personnel : être “LE” Chef du PQ, alors qu’il n’a rien d’un chef avec sa tête de croque-mort politique, son sourire arrogant et ses propos biscornus maintes fois corrigées, notamment sur la moustache de Manon Massé… est venu jeter la première pelleté de terre sur le cercueil : à mon avis, le Parti Québécois ne s’en relèvera pas, pas plus que l’Union Nationale en son temps, car tout le monde a peur des fantômes.
Il restera toujours aux Gouvernements québécois l’obligation morale de négocier avec le reste du Canada (le ROC), la fameuse “Confédération” à laquelle ils ont souscrit en son temps, qui est à l’origine de la création du Canada, et que les gros malins d’anglophones de l’Ontario ont subrepticement remplacée par une “Fédération” dont ils détiennent les rênes à Ottawa pour “assimiler” les Québécois sans les accueillir comme co-fondateurs du Canada. Une arnaque coutumière aux sujets de sa très gracieuse Majesté d’Angleterre partout où ils ont sévi en ce monde.
Il nous faut récupérer les pouvoirs politiques sur l’immigration, la langue et le prélèvement des impôts, notamment. Tous les Canadiens pourront alors se réjouir de leur intégrité territoriale, de leur monnaie unique et de leur armée commune… et, surtout, d’avoir respecter leurs engagements constitutionnels de 1867 qui était au départ une idée acceptable.
Si je commande un quart de poulet St-Hubert et que le livreur se présente avec une “pea soup”, il repart avec! Qui me le reprocherait? Mahomet?
J’aimerais ajouter à mon commentaire toute mon appréciation ponctuelle de Monsieur François Legault, actuelle Premier Ministre du Québec : chef d’entreprise, “winner”, pragmatique, franc du collier, chef honorable de son équipe, cet homme n’est pas un politicien, c’est un gestionnaire, et il gère aussi bien l’humain que l’économique.
Un très grand Premier Ministre. Il se passe aussi de belles choses au Québec en ce moment…
Bonjour Magali
Très bonne explication de tous les partis politiques au Québec et leur impact sur le Canada.
Je vous félicite pour cette analyse des positions politiques de tous ces acteurs importants de la scène politique québécoise.
J’ai l’impression, comme vous le dites, que la majorité des Québécois se sentent à l’aise avec le CAQ . François Légault est né le 26 mai 1957 à Sainte-Anne-de-Bellevue qui est située dans l’Ouest de l’Île de Montréal, une région à tendance fédéraliste, toutes proportions gardées.
Je pense que François Légault est un homme pragmatique et non radical dans ses convictions, un Québécois qui aime sa province et ses habitants en essayant de trouver un chemin assez souple et non cahoteux pour tout le monde. Tâche très difficile mais avec l’expérience politique il pourrait arriver à un consensus vivable pour tous. Les extrémistes étant ce qu’ils sont, rien ne pourra les satisfaire. Mais le Québec ce sont des Habitants qui aiment la vie et savourent leur culture, leur cuisine, leur bière, leur hockey sur glace, leurs cabanes à sucre, leurs chanteurs, leurs terre. Bref le Québec c’est une Belle Province, et les Québécoises et Québécois en sont fiers..
Merci
Merci Élie Cohen!
Je vois que vous appréciez le Québec et les Québécois, avec raison!
Vous avez raison de dire que François Legault est un pragmatique, contrairement à Lisée, un intellectuel, pelleteux-de-nuages (comme on dit au Québec), difficile à suivre car il change d’avis tous les matins!
Lisée, trop pleutre pour tenir tête à Philippe Couillard en campagne électorale a préféré reporter le projet de référendum aux calendes grecques pour ne pas «faire peur» aux Québécois.
Legault préfère régler les problèmes (immigration, éducation, etc.) en attendant que le goût de l’indépendance revienne aux Québécois. C’est la sagesse même.
«Mais le Québec ce sont des Habitants qui aiment la vie et savourent leur culture, leur cuisine, leur bière, leur hockey sur glace, leurs cabanes à sucre, leurs chanteurs, leurs terre. Bref le Québec c’est une Belle Province, et les Québécoises et Québécois en sont fiers.»
Parfaite et belle définition du colonisé, Elie Cohen. Dans la hantise de ne pas faire de vagues sur le plan constitutionnel, François Legault, (et non pas LÉgault), souverainiste contrit et tout aussi colonisé, dirige maintenant cette Belle Province, vers un «consensus viable pour tous», par un chemin «assez souple et non cahoteux pour tout le monde», ce qui est la définition même du consensus mou.
Or la réalité est plus cruelle et plus crue. En attendant que la Belle Province devienne une grosse Louisiane insignifiante parlant un mélange de joual, de créole et de chiac, ce qu’elle est en bonne voie de devenir, lisez donc le Québec Circus, de Christian Saint-Germain, dont MBC fait un compte-rendu ici :
https://www.journaldemontreal.com/2017/09/24/se-redecouvrir-comme-colonises—ou-pourquoi-il-faut-lire-christian-saint-germain
Polémos: cet article de MBC – que j’apprécie par ailleurs- est volontairement provocateur. Christian saint-Germain se trompe singulièrement s’il pense que c’est en insultant les Québécois – qui ont toutes les raisons d’être fiers de ce qu’ils ont accompli malgré la Conquête – qu’il va faire des convertis à la cause de l’indépendance-maintenant-tout-de-suite.
C’est ce mépris, cette manie de traiter les Québécois de colonisés qui décourage ceux qui seraient portés à adhérer au PQ ou à un autre parti indépendantiste.
Les Québécois de plus de 50 ans ont vécu deux référendums. C’est normal qu’une certaine lassitude s’installe.
Voyez les Britanniques – que personne n’oserait traiter de colonisés» – qui ne parviennent pas à faire leur Brexit en dépit d’un référendum remporté en juin 2016, soit il y a 3 ans!
Pourtant nos amis British n’ont pas été conquis militairement par l’UE il y a deux cent soixante ans!
Les fiers Écossais ont refusé de faire leur indépendance en 2014. Pourtant, je ne vois personne les traiter de «colonisés».
Pourquoi ce traitement méprisant réservé aux seuls Québécois? Depuis le temps qu’on dit que le Québec va devenir une «grosse Louisianne» anglicisée, ce n’est toujours pas arrivé! Et le nationalisme québécois est bien vivant!
Le combat international pour les nations ne se fait plus beaucoup au Québec c’est en Europe et aux États-Unis avec la portion patriote américaine de Trump que cela se fait et je suis au Québec, je constate!
La France a tout un défi de se libérer du gauchisme qui détruit le patriotisme français permettant l’islamisation.
Au Québec, le PQ est en fortes difficultés parce qu’aussi l’indépendance ne s’est pas faite et que le peuple québécois a reçu peurs sur peurs. Bien avant les épouvantails sur Trump et surtout de ceux sur le Brexit, ceux ci ont eu lieu dans le Canada fédéral depuis 50 ans qui a tout fait pour faire peur avec les allocations sociales et l’économie.
Le PQ s’est aussi enterré dans la gauche et le politiquement correct en se laissant un peu trop traiter faussement de xénophobe pour avoir voulu une charte de la laïcité bannissant les signes ostentatoires religieux qui sont évidemment ceux d’un islam qui a commencé a devenir important à Montréal et Québec la capitale. La situation n’est pas comparable à celle de la France, Grande Bretagne, Belgique et l’Allemagne mais c’est commencé.
Il y aurait deux millions de musulmans aux É.U cela est plus sous contrôle avec plus de 300 millions d’Américains mais là aussi..
Le gouvernement caquiste de la CAQ pourra mieux faire que les libéraux provinciaux battus à la Trudeau aussi pire que Macron. Il reste que c’est un début de mandat pour le p.m François Legault.
Le Québec a une jeunesse francophone actuellement qui serait plus anti-patriote que celle de la France et ce plus marquée et là fort motif d’inquiétude peut être pour l’avenir du Québec français.
La nation francophone du Québec avec les Acadiens minorité francophone du N.B reste une nation même en Occident parmi les plus fragiles en démographie.
Autour de 7 millions de francophones sur tout un continent anglophone un peu plus latinisé espagnol par l’immigration illégale aux É.U quoi que la tendance est connue pour l’anglais.
Votre texte résume bien l’histoire du PQ
il y avait des ministres plus a droite comme Jacques Brassard et d’autres plus a gauche au PQ de Lévesque mais pas de marxistes qui venaient des ligues marxistes léninistes et troskistes des années 70 qui ont férocement combattu le PQ de Lévesque
A la dernière élection Manon Massé de QS as prétendu que son parti était l`héritier du PQ de René Lévesque pour faire du racolage électoral auprès des péquistes et des indépendantistes déçus par Lisée… c’est un mensonge et une imposture de QS
QS est un parti qui s’est construit sur les bases et les idées marxistes léninistes de ses fondateurs qui provenaient d’un ensemble de petits partis marxistes et de radicaux d’extrême gauche qui n’allaient nul part au point de vue du vote électoral tellement ils étaient morcelés entre eux
Loin d’être l’héritier du PQ de Lévesque , Québec solidaire est l’ héritier et le descendant direct de ces petits partis marginaux et des ligues marxistes léninistes des années 70 et du journal marxiste léniniste En Lutte de leur ex cheffe F.David et du maoiste Charles Gagnon qui ont combattu Lévesque
Un article de l’époque en parle … Lévesque veut écarter les gauchistes et les marxistes
https://www.zupimages.net/up/18/39/qu5j.jpg
Comme vous écrivez …. Pendant ce temps, la co-porte-parole de Québec Solidaire (QS), Manon Massé, s’est empressé de saisir la balle au bond et de déclarer que c’est son parti qui va réaliser l’indépendance du Québec.
Manon Massé vie sur une autre planète avec son parti …la planète Lénine
Ils ont fait pour 30 milliards de promesses électorales démagogiques pour tenter d’acheter le vote des québécois..sans grand succès
Ils n’ont pas trop parler de leur programme socialo marxiste qu’ils ont gommer avec des promesses farfelues et un discours écolo au gout du jour pour séduire les jeunes
A chaque questions qu’un journaliste leur posait il y avait 3 choix de réponses venant de QS et les journalistes plutôt sympathique as QS ne les relançaient pas
1- Nous autres a QS ont procède différemment parce qu’on est différent
2- Tout le monde doit faire sa part
3-` On aimerait mieux parler d’écologie…. on les comprend parce que leur programme d’économie marxiste est pas montrable tellement il est déconnecter du mode de vie des québécois
L’écologie leur sert de paravent pour ne pas en parler et pour racoler le vote des jeunes qui n’y voit que du feu…le secret de Québec solidaire c’est un parti vert a l’extérieur …mais rouge marxiste a l’intérieur
Les médias ont été passablement complaisants envers QS et Lysiane Gagnon est a peu près la seule journaliste d’un grand média québécois qui a placer QS sous la loupe dans un article …elle en parle ici
La vraie nature de Québec solidaire……occulter par les médias
http://plus.lapresse.ca/screens/92b2895e-1c56-4542-9c7e-52398b9da6e5__7C___0.html
J’espère que ce parti d’extrémistes ne prendras jamais le pouvoir
A QS c’est la diversité mais la diversité de goche et toute une diversité .. .. a QS il y as des féministes de la gauche radicale , des socialistes ,des extrêmes gauchistes , des écolos marxistes ,des marxistes léninistes , des troskistes , des collectifs communistes, des chavistes ,des pro hamas ,des islamistes ,des islamophiles et des islamisto-philes
Ils ont été chanceux d’avoir 10 députés avec seulement 16 % du votes. et ils ont réussi as gommer leur programme derrìère des promesses a la tonne et le paravent écolo
Les médias du Québec présentent QS comme un parti de gauche alors que c’est un parti d’extrême gauche infester de marxistes léninistes , de troskiste et QS héberge plusieurs collectifs communistes en son sein et jamais les médias n’en parlent
Dans le dernier sondage sorti hier QS est en baisse a 15 %…..ce qui démontrent bien qu’ ils n’ont pas réussi a tirer profit des déboires du PQ
En ce qui concerne la suite des choses c’est plus difficile a prévoir mais une chose est pas mal certaine c’est que si le PQ disparaissait ce qui est possible, les membres du PQ et leur sympathisants vont plutot migrer et se stationner temporairement ailleurs genre la CAQ en attendant des jours meilleurs et non pas a QS qu’ils ont en sainte horreur
… c’est embêtant de s’appeler le PQ, non ?
Ok je sors … :/
Magali, je vous invite à écouter le ballado d’une entrevue que Christian Saint-Germain a accordé à MBC ici : https://www.qub.radio/#/balado?id=4f1102bf-6685-49c5-b695-a9960148736d
Certes, Saint-Germain ne mâche pas ses mots, mais ceux-ci laissent paraître tout de même un amour authentique pour le peuple québécois et il traite de colonisé ceux-là même qui ont essayé de faire l’indépendance sans parler franchement de la nécessaire rupture que toute véritable indépendance entraîne, à savoir Lévesque, Parizeau, Lisée et al. Je suis en train de lire le livre de Christian Saint-Germain, Québec Circus (Éditions Liber), que je vous conseille pour pousser la réflexion.