Publié par Isa Normand le 23 mars 2019
Cagoules noires, gilets jaunes… Qui s’y retrouve ?

Personne ne s’y trompe plus, en France. Vous avez délibérément choisi de pourrir le mouvement des gilets jaunes en laissant intervenir les loubards de banlieues, et ce, dès la première manifestation.

Il était impossible de ne pas les reconnaître : vêtus de noir, armés, cagoules noires sur le visage quand ils fonçaient pour casser et piller, tous connus des services de police, et se regroupant dans des rues adjacentes sous le nez des policiers qui avaient ordre de ne pas intervenir.

Certes, vous avez réussi votre coup, puisque que ces casseurs revêtaient des gilets jaunes à la dernière minute avant de se faufiler au milieu des mamys de 70 ans réclament seulement qu’on ne pille plus leur maigre retraite avec toujours plus de csg, ou de braves pères de famille, qui bossent, cotisent et paient des impôts pour que vous-même puissiez vivre grassement à leurs dépens, des pères responsables confrontés au fait qu’avec l’alourdissement des taxes ils ne pouvaient plus faire face et que leurs enfants feraient les frais de votre folie dépensière.

Puis vous avez manipulé des faits isolés pour taxer les GJ d’antisémites ou autres qualificatifs infamants. Combien de « trucs» n’avez-vous pas essayé pour les discréditer, les faire passer pour les méchants, les intimider en les arrêtant à tour de bras, en leur collant des amendes exorbitantes, en proclamant que vous alliez leur faire payer la casse, et j’en passe !

Vous avez réussi votre coup… pour un temps. Car la vérité finit toujours par éclater: c’est une loi universelle car instaurée par Dieu.* Les GJ ont bien été discrédités. La majorité des Français qui les soutenaient, à force d’entendre par les médias à votre botte que la violence, c’était la faute des GJ, a commencé à se retourner contre les manifestants.

Mais, comme le disait Nelson Mandela :

« C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé qui détermine la forme de lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura pas d’autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n’était qu’une forme de légitime défense. »

Lors d’un interview, vous avez déclaré:

«Je ressoude, et dès que c’est consolidé je réattaque ».

Comment ne pas comprendre que c’est vous, avec votre comparse Castaner, qui avez manipulé l’opinion publique, cornaqué des casseurs pour reporter la faute sur les GJ ? Aujourd’hui, tout le monde l’a compris, y compris dans quantité de pays étrangers qui suivent avec attention la montée protestaire et désormais, grâce à vous, révolutionnaire, qui se produit en France. Mais que faire ?

Oui que peuvent faire de braves Français désarmés, même remplis d’une juste colère, contre des hordes de CRS et de policiers disposant d’armes destructrices, avec maintenant l’armée en adjonction, mais surtout contre vos manœuvres sournoises et celles de vos sbires. Que peuvent-ils faire ?

Vous escomptez qu’ils vont, comme d’habitude, finir par courber l’échine, voire même vous applaudir si vous leur lâchez quelques «largesses» complémentaires, avant que vous ne les écrasiez d’encore plus de taxes et d’impôts.

Vous êtes un apprenti sorcier, Monsieur Macron. J’avais publié sur Dreuz.Info, dix jours avant le premier acte des GJ :

«Monsieur le Président Macron, je le sens, je le sais, si vous persistez à vous accrocher à un trône qui ne vous appartient pas et dont vous vous êtes emparé à coup de coups fourrés, ce sont des milliers de Français qui pourraient périr dans la guerre la plus cruelle et la plus horrible qui soit : la guerre civile. »

Nous y courons tout droit, et c’est vous-même qui allez la provoquer, car vous croyez dans votre fatuité que vous pourrez contrôler la situation, et qu’au pire, vous pourrez vous sauver à temps. Des milliers de morts en perspective ? Vous vous en moquez, car vous méprisez la «  France d’en bas » et que vous ne connaissez pas Dieu. Mais voici: « Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi ». C’est écrit. Votre puanteur morale est montée jusqu’au ciel. Je ne sais pas sous quelle forme, ni quand, le jugement va arriver, mais je pense que la police – dont une bonne moitié est tout autant exaspérée que les GJ et pour les mêmes raisons -, va vous lâcher. L’armée, qui a encore pour une bonne partie le sens des valeurs morales, écoeurée par qui vous êtes et ce que vous faites, vous lâchera aussi. C’est ineluctable !

Les GJ ont montré il y a un certain temps ce qu’ils estimaient que vous méritiez: être lynché. Je vous préférerais au fond d’une geôle durant des années, avec ces malfrats que vous affectionniez tant. C’est bien là qu’est votre vraie place, pour haute trahison. Là, vous pourriez avoir les yeux qui s’ouvrent : cela fera très mal.

Vous ne connaissez pas les Français, pas plus que vous ne connaissez Dieu, et votre orgueil dépasse l’Himalaya en hauteur. Cela fait de vous un psychopathe, particulièrement dangereux du fait qu’on vous a confié un pouvoir disproportionné face à votre dramatique incapacité à gouverner un pays, et ce d’autant plus que vous vous êtes entouré de gens aussi déments que vous.

Mais, je vous le redis, Monsieur Macron. Vous n’aurez pas ma France. Même déchiquetée, même mise en pièces, elle se relèvera, plus forte qu’avant. Mais vous, vous ne vous relèverez jamais !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Isa Normand pour Dreuz.info.

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