En remerciant les lecteurs qui nous encouragent par leurs commentaires et bien souvent nous inspirent, je crois exprimer la gratitude de tous ceux qui contribuent à Dreuz, dans sa mission de dire ce qui ailleurs, est non seulement censuré, mais explicitement tabou.
Un commentaire récent m’a particulièrement interpellé, rédigé par JiCé à propos de ma dernière analyse, il se lit comme suit :
“Vous devez maintenant utiliser vos dons pour rendre aux européens leur fierté et le courage d’une rébellion contre l’islamisation.”
J’aimerais d’emblée clarifier un point. Je ne suis pas européen ni de souche européenne, j’observe l’Europe d’une certaine distance ce qui me donne l’avantage de l’éloignement. Francophone et francophile, je me souviens de ce qu’on nous enseignait à l’école au sujet de la France : “tout homme a deux patries, la sienne et puis la France.” En paraphrasant cette citation de Thomas Jefferson, je me permets de l’étendre à l’Europe :
“Tout homme dans son cœur vit sur deux continents, le sien et puis l’Europe.”
Pourquoi l’Europe ?
Répondre à cette question exigerait d’écrire un traité de plusieurs volumes, mais un traité qui je le crois pourrait se résumer en une seule phrase : “Parce que sans l’Europe le monde d’aujourd’hui serait pareil au monde de l’antiquité.”
L’enchaînement des civilisations ressemble à une course à relais, dans l’antiquité les civilisations qui ont pris naissance autour des grands fleuves (Égypte et Mésopotamie) ont passé le flambeau à la Grèce qui par la suite l’a transmis à Rome et à travers elle à une grande partie de l’Europe. Il s’agissait dans tous ces cas de civilisations relativement statiques, incapables de se dépasser une fois qu’elles ont atteint leur apogée. Il en a été de même pour la Perse, l’Inde, la Chine et le Japon : des civilisations brillantes mais qui sont restées figées dans leur apparente perfection.
L’Europe d’aujourd’hui est le produit du Moyen-âge, époque bénie durant laquelle ont été réunies toutes les conditions requises pour le progrès. Un progrès continu qui, du moyen-âge à la postmodernité, en passant par la renaissance, les lumières, la révolution industrielle et le vingtième siècle, ne s’est jamais démenti. On peut raisonnablement affirmer que ce qui distingue la civilisation européenne de toutes les autres est cet élan irrésistible qui l’amène à se surpasser.
Certes la civilisation européenne se confond avec la civilisation occidentale. Cette dernière n’est pas exclusivement européenne, elle est aussi américaine. Mais l’Amérique est fille de l’Europe, un cordon ombilical les relie toutes les deux, qui leur permet de se nourrir l’une de l’autre, à tel point qu’il est difficile à présent d’imaginer que l’une pourrait survivre après la disparition de l’autre.
Le moyen-âge européen source principale du progrès
Pourquoi l’Europe du moyen-âge a-t-elle épousé le progrès ? D’ou vient qu’elle ait produit autant d’innovations et dans autant de domaines ? Avant de répondre à cette question, examinons les faits. La liste d’inventions et d’innovations est longue, mais il suffit de mentionner les progrès dans les techniques agricoles et industrielles, entre autres la charrue lourde à versoir, dite du moyen-âge, et le système de rotation culturale, lesquels ont considérablement augmenté la production de céréales tout en conservant la fertilité des sols. Le collier d’épaule des chevaux de trait, lequel a permis de transporter de lourdes charges plus rapidement et sur de plus longues distances. L’usage généralisé de l’énergie hydraulique des cours d’eau et celle du vent, deux sources d’énergie qui ont permis de se passer de la force musculaire des hommes et des bêtes, tout en réduisant les coûts de production et de fabrication. L’utilisation du fer comme armature renforçant la pierre taillée dans la construction d’édifices en hauteur, tels que les cathédrales. Le gouvernail d’étambot, fixé par des charnières à l’arrière des navires, qui a sensiblement amélioré leur manœuvrabilité et facilité leur contrôle, etc. Comme on peut s’en rendre compte, le moyen-âge a laissé libre cours à l’esprit inventif et innovateur des Européens ; l’abondance et la prospérité ont été les conséquences directes de ces inventions.
Il y a des raisons à cela, la première étant la disparition de l’esclavage, la seconde la valorisation du travail manuel. Les deux sont en opposition directe avec la culture de l’antiquité gréco-romaine dont l’édifice de civilisation repose en grande partie sur l’exploitation du travail de millions d’esclaves. Pour les élites intellectuelles de l’antiquité, les techniques et les métiers avaient peu de valeur, elles passaient loin derrière la rhétorique et la philosophie. L’examen objectif des données historiques nous amène à conclure que la disparition de l’esclavage et la valorisation du travail manuel en Europe sont le fruit du christianisme, en effet la doctrine chrétienne reconnaît la dignité de chaque homme aux yeux de Dieu. Jésus-Christ est mort sur la croix pour le salut de tous les hommes et non de certains d’entre eux à l’exclusion des autres. La Vérité, celle que le Christ a fait connaître, libère les croyants des chaînes du péché, mais elle les amène aussi à libérer leurs esclaves, et à abolir l’esclavage par la suite. Également, Jésus durant sa vie cachée a travaillé manuellement comme charpentier, nombre de ses disciples étaient pêcheurs, Saint-Paul apôtre fabriquait des tentes, tous étaient juifs et le judaïsme en leur temps valorisait le travail manuel.
La nécessité est mère de l’invention et de l’industrie, la disparition de la main-d’œuvre servile a incité les Européens à trouver d’autres moyens de produire à bas prix, ils ont donc pris le parti d’innover et d’inventer. D’autre part le travail manuel a acquis son sens le plus élevé dans les monastères et les couvents. Moines et moniales travaillaient de leurs mains une partie de la journée et durant l’autre partie se consacraient à la prière, c’est ainsi que le travail manuel et la prière sont devenus indissociables, et c’est justement là qu’est née l’éthique de travail des Européens.
Parlant de monastères et de couvents, leurs croissances en nombre et en taille en ont fait des centres économiques de premier plan, leurs surplus de production les ont amenés à participer à des échanges commerciaux d’envergure ; l’accumulation de capital qui en a résulté a permis d’investir davantage dans les moyens de production et dans la construction de nouvelles infrastructures ; c’est là que le capitalisme a vu le jour, ses bienfaits n’ont pas tardé à s’étendre à la population qui gravitait autour des monastères. La prospérité a été favorable à la piété populaire, l’essor des sites de pèlerinages et la croissance du nombre de pèlerins ont eu des retombées sociales, culturelles et économiques semblables aux retombées du tourisme aujourd’hui. C’est ainsi que les pèlerins européens ont contribué à unifier culturellement et spirituellement l’Europe.
Autres réalisations et inventions qui ont profité à l’humanité : la cheminée intégrée dans la maçonnerie des maisons, les lunettes et les verres correcteurs, les horloges mécaniques installées dans les clochers et les beffrois afin de marquer le temps pour les habitants des villes, la notation de la musique qui a permis la composition, la diffusion et l’interprétation des œuvres musicales, l’orgue et sa diffusion à grande échelle dans les églises, etc.
Les universités telles que nous les connaissons ont vu le jour et se sont répandues au Moyen-âge : Bologne, Paris, Montpellier, Oxford, Arezzo, Salamanque, Padoue, Naples, Toulouse, Cambridge, Coimbra, Pérouse, pour les plus anciennes, suivies plus tard de Prague, Cracovie, Vienne, Heidelberg, Cologne, Leipzig. Des bibliothèques ont également été aménagées au profit des étudiants et de leurs maîtres. La théologie, le droit canon, les langues et la philosophie y étaient enseignés, on y apprenait aussi l’art de débattre et de convaincre ; mais les sciences de la nature (mathématiques, optique, astronomie) ainsi que la médecine avaient également leur place et il est notoire que des hommes de religion tels que Robert Grossetête, Roger Bacon et Albert de Cologne aient été les premiers à jeter les bases de la connaissance scientifique et de la science expérimentale. Le mythe de l’obscurantisme du moyen-âge européen a la vie dure, il reflète le point de vue biaisé des philosophes du dix-huitième siècle à l’égard de leurs devanciers.
La Grèce a certes inventé la démocratie mais celle-ci ne concernait pas tous les habitants, esclaves et métèques étaient exclus. C’est dans les villes et les bourgs du moyen-âge que la vraie démocratie est née. À l’encontre des idées reçues, elle a connu de beaux jours sous sa forme municipale et elle a été active du moyen-âge jusqu’à la Révolution française. Des pratiques démocratiques populaires ont été instituées même dans les villages, où une assemblée composée de tous les habitants prenait les décisions. Ces assemblées étaient souveraines et avaient même un statut juridiquement reconnu. Elles étaient également indépendantes, ni les seigneurs ni même le roi n’avaient le droit de s’immiscer dans leur champ de compétence.
Mais cette description succincte des réalisations de l’Europe chrétienne au Moyen-âge resterait incomplète si le sujet du statut de la femme n’était pas abordé. Abstraction faite des difficultés de l’existence qui d’ailleurs affectaient davantage les hommes que les femmes, le moyen-âge a été plus favorable aux droits des femmes et à leur autonomie que la renaissance et les lumières. Le christianisme y a joué un rôle central en affirmant l’égalité des sexes et leur égale dignité, tel qu’enseigné dans la bible. Les personnages bibliques de sexe féminin sont nombreux ; d’Ève à Marie mère de Jésus, en passant par Sarah, Haggar, Rebecca, Rachel, Dalila, Ruth, Bethsabée, Athalie, Esther, Judith, Élisabeth et Marie de Magdala, les femmes sont à l’honneur, elles présentent en majorité des modèles positifs : intelligentes, sages, aimantes, sensibles, courageuses, entreprenantes et résolues, elles jouent un rôle central dans la protection du peuple de Dieu et le salut de l’humanité. Le moyen-âge peut s’enorgueillir de ses savantes abbesses, de ses poétesses, de ses patronnes d’entreprises, et même de ses guerrières, elles étaient libres et fortes. Rien n’illustre autant le haut rang acquis par la femme au moyen-âge, que le lien qui attache le preux chevalier à sa dame et qui s’exprime par l’amour chaste, le respect voire la soumission. Également l’essor du culte marial et la consécration de plusieurs cathédrales et églises à la Vierge Marie, nous disent à quel point le Moyen-âge avait une haute idée de la femme.
La civilisation du moyen-âge islamique
Sans les acquis de la civilisation du Moyen-âge européen, la renaissance n’aurait pas eu lieu. N’eut été du tremplin du moyen-âge, le monde moderne tel que nous le connaissons n’aurait pas émergé. Mais une autre civilisation du moyen-âge a vu le jour, précédant de peu celle de l’Europe. La civilisation dite islamique a pour quelques siècles étendu sa domination sur une partie importante du monde connu. Puissante et riche elle a favorisé à ses débuts la philosophie et les sciences ; Héritière des arts et des connaissances de l’antiquité, elles les a pour un temps préservés, commentés et enrichis. Elle a produit un grand nombre de penseurs et de savants, dont les travaux, traduits en latin, ont grandement influencé les penseurs et savants européens. La taille gigantesque de l’empire islamique a permis la circulation et la diffusion des idées, les philosophes et les savants n’étaient pas tous musulmans, un grand nombre d’entre eux étaient chrétiens et juifs et ce sont les chrétiens qui ont traduit les œuvres antiques du grec à l’arabe. Certains des savants-philosophes dits musulmans étaient dans les faits incroyants et ne s’en cachaient pas, ils se sentait beaucoup plus proches des œuvres philosophiques grecques que du coran.
La civilisation du moyen-âge islamique avait pris un bon départ et elle était en avance sur l’Europe dans le domaine scientifique. Cette avance elle aurait pu la garder et même l’accroître ; possédant des moyens extraordinaires et des sujets talentueux dans tous les domaines, elle aurait pu mettre à profit ses acquis pour aller de plus en plus vite et de plus en plus loin. Mais quelque chose s’est passé qui a fait en sorte qu’elle s’est arrêtée, presque d’un coup, avant d’amorcer son recul. On ne peut attribuer la cause ni au manque de moyens ni à la pénurie de talents, la cause est ailleurs et elle de l’ordre du spirituel, exactement comme l’essor et le progrès de la civilisation européenne ont des fondements spirituels.
De la même façon que le christianisme a libéré les esprits et ouvert la porte au progrès, l’islam face à la science et à la philosophie a choisi la régression. Ce sont les différences théologiques qui expliquent cette divergence des résultats. Dans l’islam Allah est infiniment transcendant, il guide qui il veut et égare qui il veut, l’être humain n’est pas libre, toutes ses actions, même les mauvaises sont voulues par Allah, son salut ou sa damnation dépendent également de lui, seule la mort au combat pour la cause d’Allah garantit le salut. Le coran est la parole incréée d’Allah, il est parfait et éternel comme lui. Mahomet est le sceau des prophètes, il représente l’homme parfait, il est le beau modèle que les croyants doivent imiter. Avec le coran, ses actes et paroles constituent la base de la loi (la charia), celle-ci règle dans les moindres détails la vie quotidienne du croyant, dont le salut dépend de son observance des obligations religieuses et de sa conformité aux règles strictes de la charia.
Mais l’islam n’est pas seulement une religion, il est autant sinon plus un messianisme conquérant et totalitaire qui s’impose aux peuples vaincus, saccage leur patrimoine culturel et les convertit à la pointe de l’épée. Seuls les juifs et les chrétiens, détenteurs d’anciennes révélations, qu’ils auraient d’ailleurs “corrompues” et que le coran a rendus “caduques”, ne sont pas forcés de se convertir ; ils doivent cependant accepter la suprématie des musulmans et une série de conditions et d’obligations humiliantes. Leur droit à la vie est conditionnel au paiement d’une rançon annuelle en or, dont ils doivent s’acquitter lors d’une cérémonie avilissante. La société islamique est par essence inégalitaire, la loi ne s’applique pas de la même façon à tout le monde, trois facteurs déterminent le statut juridique : le sexe, la religion et la condition d’homme libre ou d’esclave.
L’islam au neuvième siècle a choisi la pétrification. À ses débuts le dogme n’était pas encore figé et laissait donc de la place à la spéculation. Le courant philosophique des mutazilites, favorisant la rationalité et le libre examen, a défendu la notion de coran créé, donc imparfait comme l’est toute créature et donc passible d’être complété par l’effort de réflexion (l’ijtihad). Les mutazilites introduisaient un élément de doute dans la doctrine, sans le vouloir ils déstabilisaient l’islam et menaçaient par le fait même la cohésion de l’empire abbasside. Écartés du pouvoir, ils furent l’objet de persécution avant de quitter la scène. Après leur disparition on ferma les portes de l’ijtihad mettant fin définitivement à l’effort de réflexion. Désormais la lecture et la compréhension du coran seront littérales, et du fait que plusieurs passages se contredisent, on décréta que les versets tardifs abrogeront ceux qui furent révélés en premier.
La civilisation du moyen-âge islamique ne s’est jamais relevée de ce coup auto-infligé. Le doute et la pensée spéculative des mutazilites ouvraient la porte aux remises en question, à la pluralité des opinions et donc au progrès, s’ils avaient été protégés par le pouvoir califal, ils auraient permis à la civilisation du moyen-âge islamique d’effectuer de véritables bonds en avant. Mais les choses se sont pas passées autrement, le coran et les paroles de Mahomet ont été mis à l’abri de l’analyse critique. Il était impérieux d’agir ainsi parce que c’est la religion qui accorde au pouvoir califal la légitimité et c’est également au moyen de la religion que le pouvoir califal entend maintenir la cohésion de l’empire. Le calife a eu à choisir entre le progrès et l’islam, son choix s’est arrêté sur l’islam. ;
Mais il y a un autre point qui sépare idéologiquement l’Europe médiévale de l’empire islamique, il s’agit de l’esclavage. Celui-ci fournit une main-d’œuvre abondante et peu coûteuse en terme d’argent, mais ses effets à long terme sont extrêmement négatifs, non seulement sur le plan moral mais également sur la capacité de la société de progresser. Le travail produit par les esclaves dispense de chercher de nouvelles méthodes ou techniques de production, il constitue donc un frein à l’innovation. L’esclavage repose sur l’inégalité foncière entre les êtres humains, celle-ci engendre une société farouchement conservatrice, voire immobilistes, du fait que les maîtres et les possédants s’opposent à toute réduction de leurs privilèges.
Partie plus tôt et avec davantage de ressources, la civilisation du Moyen-âge islamique s’est laissée distancer par la civilisation européenne. Durant la course le lièvre islamique a été frappé soudain de paralysie, tandis que la tortue européenne s’est vue pousser des ailes. Alors que le monde musulman s’enfonçait dans la torpeur et le marasme sous le joug du califat ottoman, l’Europe inventait l’imprimerie, découvrait l’Amérique et entrait de plain-pied dans la “renaissance”.
Un monde profondément marqué par l’Europe
Je n’aime pas beaucoup ce mot “renaissance”, il laisse entendre qu’après la chute de l’Empire romain d’Occident, l’Europe a traversé une longue période sombre, en fait tout un millénaire d’obscurantisme, dont elle a émergé en faisant “renaître”, comme par enchantement, la civilisation de l’antiquité grecque et romaine. Ce Moyen-âge, dont il semble qu’on devrait en avoir honte et qu’on serait justifié de dénigrer, ne serait qu’un entre-deux pitoyable séparant deux époques éblouissantes ! Si on me laissait le choix, je remplacerais “renaissance” par “effervescence”, car il s’agit bien de cela, la longue période de gestation que fut le moyen-âge s’est terminée par un jaillissement, en fait une explosion d’énergie créatrice dans tous les domaines ; jamais dans l’Histoire de l’humanité un tel phénomène ne s’était produit. L’Europe a investi patiemment durant tout un millénaire et la voilà qui récolte les dividendes de son labeur. Elle peut bien regarder en arrière et mesurer le chemin parcouru, non pour se reposer sur ses lauriers mais pour s’élancer en avant et transformer le monde. C’est ce qu’elle a fait presque sans prendre son souffle durant cinq siècles. Au cours de cette période d’accélération continue, elle a fait faire à l’humanité des pas de géants dans tous les domaines ; mais elle ne s’est pas contentée d’innover et de créer, elle a répandu généreusement ses bienfaits.
Il serait long et fastidieux d’énumérer les réussites, il suffit de dire que durant les cinq derniers siècles, l’Europe, rejointe plus tard par l’Amérique, a été la source de la presque totalité du progrès réalisé par l’humanité. Sciences, techniques, inventions, agriculture, communications, architecture, médecine, philosophie, littérature, arts, musique, religion, droit, administration, politique, autant de domaines qui lui doivent presque tout, à tel point qu’il n’est pas exagéré de dire que le monde a vécu et vit encore à l’ère européenne. L’Europe n’a pas seulement permis à l’humanité de mieux vivre et de vivre plus longtemps, elle l’a également profondément marquée dans le champ des idées et sur le plan spirituel. Il n’y a aucune culture sur terre qui n’ait pas été touchée, voire fécondée par celle de l’Europe, on peut à juste titre voir en elle un phare à la fois intellectuel, culturel et spirituel.
D’aucuns m’accuseront de contempler l’Europe avec des lunettes fortement teintées de rose. Qu’ils se rassurent je n’occulterai pas les “graves péchés” qu’elle a commis et commet encore, et dont les principales victimes ont été et le sont encore les peuples européens. Le chapelet de conflits violents qui ont ensanglanté l’Europe, de la guerre de Trente Ans jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, est un indice qui ne trompe pas d’un mal profond qui ronge ce continent. Ce mal c’est la sagesse qui vient à manquer au moment où l’Europe en a le plus besoin, car l’effervescence et le dynamisme ne ; vont jamais sans excès. Il y a un rêve qu’il est sage de ne pas réaliser. Ce rêve, aussi inutile que nuisible, c’était et c’est toujours la fusion des nations européennes dans une seule entité : un Empire, un Reich ou une Union. Le génie des Européens ne peut donner sa pleine mesure sous un régime de tutelle, chaque nation européenne a besoin d’espace pour se mouvoir et respirer. Les nations européennes me font penser à des porcs-épics, qui pour vivre en bon ménage doivent garder une certaine distance entre eux, mais qui par temps froid doivent se rapprocher l’un de l’autre pour conserver la chaleur. Exercice périlleux et équilibre difficile à atteindre, ce qui rend folle l’idée de les attacher l’un à l’autre.
Mais cette idée folle n’a jamais cessé d’être entretenue, les fleuves de sang qu’elle a fait couler ont fini par miner la conscience des Européens. Les millions de morts des deux guerres mondiales ne sont jamais absents de leur mémoire, la souffrance morale pour être sourde, n’en est pas moins profonde, il n’est rien de plus douloureux que la blessure qui ne guérit pas.
Le réveil du monde islamique : un don de l’Europe
Le califat ottoman a gardé le monde musulman dans une profonde léthargie durant quatre siècles. Les puissances maritimes européennes y ont contribué en choisissant de contourner le Cap de Bonne Espérance, plutôt que de passer par les échelles du levant pour atteindre les marchés de l’Asie. Le réveil fut brutal quand Bonaparte débarqua en Égypte à la fin du dix-huitième siècle ; soudain les pays islamiques se découvraient démunis et impuissants face aux infidèles. Cependant ces derniers leur apportaient ce qui leur manquait et dont ils avaient absolument besoin pour se relever et réaliser leur destin : un modèle à suivre ou dont ils pouvaient à tout le moins s’inspirer. Les décennies qui ont suivi ont vu effectivement l’Égypte se relever sous la houlette de Mohamed Ali et grâce à l’expertise et l’assistance de nombreux européens dont une majorité de Français. Une renaissance certaine à laquelle contribuèrent fortement les nombreuses missions religieuses, principalement catholiques et françaises, tant dans le champ de l’éducation que celui de la santé. Ces missions n’avaient pas comme objectif de convertir les musulmans au christianisme, mais de donner aux jeunes, tant musulmans que chrétiens, une formation académique solide, leur permettant une fois adulte de contribuer à l’avancement de la société. C’est ainsi que la culture et les valeurs européennes se frayèrent un chemin dans les esprits, contribuant à changer lentement mais sûrement les mentalités.
L’État de faiblesse et d’arriération du monde islamique était tel, qu’il opposa très peu de résistance à la culture européenne. Il lui fallait tout apprendre et surtout y mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard. Face au géant européen, il n’avait d’autre choix que de s’incliner, non pour s’humilier mais pour découvrir et apprendre, ce qu’il fit d’ailleurs sans pour autant se départir de son identité et de sa culture. Au respect dû au maître européen, l’élève musulman ajouta la reconnaissance et l’admiration, désormais tout Européen se verra affublé du titre de Khawaga, ce qui veut dire maître d’école ou professeur. Cette rencontre ; entre deux mondes, jadis antagonistes, s’est faite sous les meilleurs auspices, leur collaboration s’est avérée fructueuse, et leurs relations, empreintes de bienveillance et de respect. l’Égypte, la Syrie et les pays d’Afrique du Nord se mirent à regarder de plus en plus, non en direction d’Istanbul mais en direction de Paris, Rome et Londres. Vers la fin du dix-neuvième siècle, le Khédive Ismaïl qui a fait faire à l’Égypte un pas de géant dans la modernité pouvait dire sans aucune gêne : “mon pays n’est pas en Orient mais en Europe.”
L’influence des puissances européennes fut déterminante dans la libération des chrétiens d’Orient de la tyrannie islamique. Objets d’humiliations et de persécutions depuis plus d’un millénaire à cause de leur foi, ces chrétiens, levantins et coptes, poussèrent un long soupir de soulagement quand l’Europe chrétienne intervint en leur faveur ; dès le milieu du dix-neuvième siècle, le régime de la dhimmitude se trouva aboli, du moins en Égypte. De loin plus ouverts à la culture européenne que ne l’étaient les musulmans, les chrétiens d’Orient ne tardèrent pas à assimiler l’enseignement de l’Europe, ils en profitèrent pour se placer à l’avant-garde de la marche vers le progrès et la modernisation. Dépositaires et promoteurs de la culture européenne, ils décuplèrent l’effort civilisateur des Européens par leur action discrète mais efficace. Ils jouèrent un rôle déterminant sur le plan culturel en traduisant et diffusant les chefs-d’œuvre de la littérature mondiale, et modernisèrent la langue arabe pour en faire un outil de communication adapté aux besoins du monde moderne. La dette du monde islamique à leur égard est immense, car en tant qu’intermédiaires multilingues et à l’aise dans deux cultures, ils aidèrent les musulmans à franchir le seuil de la modernité. Actifs et même hyperactifs dans les champs de l’information et de la culture, ils furent les pionniers du journalisme, du théâtre et plus tard du cinéma. Grâce à eux, un pont a été jeté entre l’Europe et le monde musulman.
C’est ainsi que le génie du christianisme a été rendu au monde oriental, sans le concours de l’Europe il était condamné à survivre dans un état de dormance perpétuelle. Il n’était pas nécessaire de prêcher le christianisme aux musulmans, il suffisait de le laisser parler à travers la culture européenne. Les musulmans se sentirent libres de prendre ce qui leur convenait, mais bien souvent ils rencontraient des difficultés à concilier ce qui leur semblait bon avec les règles étouffantes de l’islam. L’évolution des mœurs se fit donc avec lenteur et les musulmans prirent soin de s’assurer que cette évolution n’était pas incompatible avec l’islam. Finalement, à force de compromis et d’adaptation, leur compréhension de la religion changea, mais uniquement à la surface car il s’avéra extrêmement difficile de toucher au noyau dur de l’islam.
La bataille la plus farouche mais également la plus emblématique se déroula à la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième, elle eut pour enjeu la libération de la femme. Ce furent des hommes musulmans qui entreprirent de lancer le mouvement, partis en Europe pour étudier, ils y côtoyèrent les femmes européennes et furent profondément ébranlés. Le contraste entre la femme européenne, instruite, libre, entreprenante et la femme musulmane, ignorante, recluse et passive leur apparut scandaleux ; ils réalisèrent également qu’il était impossible à la société de progresser, tant que la condition des femmes demeurerait inchangée. Le mouvement de libération de la femme ; suscita des résistances farouches, les autorités religieuses le combattirent pied à pied mais durent finalement baisser pavillon. Déclenché par des hommes il suscita des émules chez les femmes, elles furent les pionnières du féminisme et jouèrent un rôle important tant sur le plan politique que social. Contrairement au discours convenu des islamistes et des experts autoproclamés de la gauche, ce ne fut pas “l’impérialisme culturel européen” qui initia le mouvement de libération de la femme et imposa le féminisme aux masses musulmanes. Les Européens ne jouèrent aucun rôle dans le combat que menèrent les féministes musulmanes contre l’obligation de porter le voile. Cependant ces dernières avaient de l’instruction, elles parlaient le français et l’anglais et avaient pour la plupart visité l’Europe. Leur campagne contre le voile s’acheva par une victoire totale, toutes les femmes musulmanes “tombèrent” le voile, les épouses et les filles des imams d’el Azhar sortaient ; tête nue et arboraient des vêtements à la mode européenne.
Il existe un domaine où le génie de l’Europe a fait des merveilles, je veux parler de l’archéologie. La conquête arabe et l’islam avaient largement coupé les peuples conquis de leurs racines historiques et culturelles. Égyptiens, syriens, iraquiens et nord-africains, contemplaient les nombreux vestiges que leurs lointains ancêtres leur avaient légués, sans rien y comprendre. En se convertissant à l’islam leurs aïeux s’imposaient l’amnésie, désormais leur Histoire démarrait avec l’islam, rien de ce qui le précédait n’avait de valeur, rien de ce que fut leur identité ne devait survivre. Ils étaient égyptiens, cananéens, syriens, phéniciens, chaldéens, hébreux, amazighs, etc. et les voilà devenus arabes, ils renoncèrent à ce qu’ils étaient pour s’identifier à leurs agresseurs. Les multiples génocides culturels perpétrés par l’islam n’ont pas d’équivalents dans l’Histoire de l’humanité, et il est surprenant que peu d’historiens en parlent et qu’aucun d’entre eux n’ose les dénoncer.
L’Europe a rendu l’Égypte aux Égyptiens, la Phénicie aux libanais, Carthage aux tunisiens, Ninive et Babylone aux Irakiens et ce qui est encore plus important elle a déchiffré les écritures anciennes et a fait revivre des langues mortes depuis des millénaires. Sans l’Europe il n’y aurait pas eu de découvertes archéologiques, les édifices de l’antiquité n’auraient pas été préservés et nous ne saurions rien des civilisations antiques. Par son action désintéressée elle ne rendait pas seulement service aux peuples d’Orient, elle rendait accessibles à toute l’humanité leurs nombreuses richesses culturelles.
Le contraste avec ceux qui font revivre l’islam des origines est on ne peut plus frappant. Les musulmans qui se réclament de Mahomet et de ses successeurs immédiats, qu’ils soient talibans ou soldats du califat islamique (DAECH), n’ont que de la haine pour tout ce qui précède l’islam, et se font une obligation religieuse de détruire les témoignages du passé. Les bouddhas de Bamyan, les colosses de Ninive, les statues du musée de Mossoul et les ruines de Palmyre ont payé un lourd tribut à l’islam. Ces crimes commis contre la mémoire de l’humanité témoignent de cette politique authentiquement islamique qui consiste à faire table rase de tout ce qui n’est pas musulman.
Le monde islamique : une renaissance avortée
Pour que les musulmans n’aient pas à souffrir et pour que le malheur ne les frappe pas, il est important que l’islam soit faible. Les pétrodollars, les mosquées fondamentalistes, l’endoctrinement à la haine, la rage meurtrière, bref tout ce qui donne de la vigueur à l’islam, a des effets catastrophiques sur l’humanité, et c’est principalement les populations musulmanes qui en souffrent le plus. Tant que l’islam était faible, il paraissait inoffensif et les musulmans pouvaient jouir en paix des bienfaits de la civilisation. Les Iraniens du temps du Chah étaient heureux, les Égyptiens du temps de la monarchie étaient heureux, les Algériens du temps de la colonisation étaient heureux. L’islam était alors très faible, il se tenait tranquille et tout le monde était heureux.
Confrontés au défit de la civilisation européenne, des penseurs-réformateurs musulmans tels que Gamal el Dine al Afaghani, Abd el Rahmane el Kawakebi, Mohamed Abdou et Mohamed Rashid Reda, se tournèrent vers l’islam des origines pour trouver une solution à l’extrême faiblesse du monde islamique. Loin d’admettre que l’islam est responsable de l’arriération des peuples musulmans, ils ont au contraire affirmé qu’il s’accorde parfaitement avec la science et qu’il existe une compatibilité complète entre lui et la pensée rationnelle ; pour eux la faiblesse de l’islam est due aux interprétations erronées des textes sacrés ! Prônant le retour aux sources, c’est à dire au temps du prophète et de ses successeurs bien guidés, ils prétendirent avoir trouvé la solution : celle-ci passe inévitablement par l’unité de tous les musulmans sous un régime califal, qui cependant tiendrait compte de la volonté populaire ! Loin de toucher au “noyau dur” de l’islam, les réformateurs ont au contraire ajouté à sa dureté. Ils n’ont d’ailleurs pas été les seuls à vouloir réformer l’islam avec plus d’islam, d’autres qui prônaient l’idée d’une théocratie démocratique, se sont cassé les dents à vouloir réaliser la quadrature du cercle. Rien n’est aussi navrant que ce spectacle non-stop de réformateurs qui passent le plus clair de leur temps, non à changer profondément l’islam, mais à le recouvrir de nouvelles couches de peinture.
Ces réformateurs qui en bout de ligne n’ont rien réformé pensaient reproduire en terre d’islam le succès de l’Europe chrétienne, mais sans le christianisme qui l’a rendu possible. Pour eux comme pour les islamistes aujourd’hui, seules les avancées scientifiques et techniques étaient dignes d’intérêt ; les libertés, les droits individuels, l’égalité entre les personnes, la démocratie et la séparation des pouvoirs ne leur disaient strictement rien. En bons Sisyphes ils ne se lassaient pas de gravir la montagne de l’islam, chargés du poids de leur “réforme” ; peu importe pour eux que l’islam soit réfractaire à l’idée même de changement, l’important était de faire croire à la possibilité de cette réforme et à sa réalisation imminente.
L’échec des réformateurs témoigne paradoxalement de la fragilité de l’islam, dont le “noyau dur” doit être protégé par le blindage de l’interdit. Il est interdit de toucher aux dogmes de l’islam, non parce qu’ils sont d’essence divine, mais parce qu’ils sont fragiles ; le moindre souffle, la moindre critique et c’est le château de cartes qui s’effondre. La montée du fondamentalisme n’est rien d’autre qu’une tentative désespérée de protéger l’islam, c’est le raidissement préterminal qui précède le cataclysme et c’est éminemment dangereux.
La conquête islamique de nouveau à l’ordre du jour
Le monde islamique est à l’image de ses réformateurs, il ressemble à un oiseau dont l’une des pattes est solidement attachée et qui bat des ailes sans pouvoir s’envoler. Les prémices de sa renaissance étaient prometteuses mais les mêmes forces qui l’ont précipité dans le déclin, l’ont empêché de prendre son envol. Aujourd’hui ces forces plus que jamais sont à l’œuvre, elles possèdent des moyens puissants et sont bien connectées aux rouages du pouvoir, non seulement dans les pays islamiques mais autant sinon davantage en Occident. Ces forces sont représentées par tous ceux qui, conscients que l’islam est figé et incapable de relever le défi de la civilisation, cherchent néanmoins à imposer sa tyrannie sur autant de pays que possible. Ces gens savent que l’islam ne réussira jamais et qu’il se trouve à la croisée des chemins, soit qu’il se laisse glisser dans l’insignifiance, ou qu’il entreprenne de dominer la civilisation. Nous voilà revenus à l’ère des conquêtes, mais les nouveaux combattants dans la voie d’Allah n’ont rien à espérer de leur force militaire, c’est pourquoi ils font usage d’autres moyens : l’invasion-peuplement, le parasitisme, la ruse, la tromperie, l’infiltration, la corruption, l’intimidation, le rejet de la société d’accueil, la calomnie et la menace, bref l’instrumentalisation de la haine et de la mauvaise foi. Quant à la violence qui se manifeste par la terreur, sa fonction est d’épuiser les ressources de l’ennemi et détruire son moral pour qu’il renonce à résister.
Ceux qui refusent d’admettre que l’Europe fait face à une invasion islamique planifiée sont les premiers à battre en retraite et à céder à toutes les exigences de l’islam. Leur déni ressemble à une trahison, mais à une trahison qui se veut morale et qui les autorise à distribuer des anathèmes contre ceux qui se permettent de décrire la réalité. Car l’islam n’est pas uniquement protégé par ses sectateurs les plus fanatiques, ses protecteurs européens veillent au grain et réagissent à la moindre velléité de résistance. Pour l’étouffer, ils ont tout un catalogue de qualificatifs, qui sont autant d’accusations gratuites, destinées à punir le parler-vrai. Les champions européens de l’islam sont bien outillés et bien armés, ils ont à leur disposition des médias à leur image, un système de justice politisé et une mouvance de gauche dont l’ADN totalitaire s’accorde merveilleusement avec l’islam. Un étage au-dessus, sévissent les tireurs de ficelles du mondialisme, ils surveillent avec le sourire l’exécution de leur plan. Tout se déroule comme prévu : les nations se dissolvent, les territoires se morcellent, les frontières disparaissent, les identités s’effritent, les cultures s’appauvrissent, les coutumes les traditions et les valeurs s’étiolent. L’Europe post-européenne est en gestation depuis trente ans et le mondialisme apatride s’apprête à la mettre au monde ; pour que le projet réussisse, il suffit que les Européens ne disent rien et ne fassent rien.
Le sursaut par la fierté
Mes amis européens que vous est-il arrivé ? Accordez-vous un instant pour regarder en arrière et mesurer le chemin que vos ancêtres ont patiemment, intelligemment, passionnément, amoureusement, joyeusement, courageusement et, bien souvent, douloureusement parcouru. Cette Europe que vos aïeux vous ont laissée en héritage, vous en êtes les dépositaires devant Dieu et devant l’humanité. Avez-vous l’intention de transmettre le dépôt à vos descendants ou laisser à d’autres le soin de le mutiler ? Plus de soixante-dix ans de paix vous ont fait croire à la pérennité de la paix et du bonheur, mais sachez que cette paix et ce bonheur vous les avez eus à crédit et qu’il est temps à présent d’acquitter votre dette. Vous aimeriez prolonger l’insouciance, la jouissance et l’ivresse mais vous ne le pourrez pas, car la terreur et l’humiliation vous attendent au tournant.
Votre droit d’aînesse vous l’avez échangé contre le plat de lentilles de l’individualisme. Vous vous êtes laissés distraire et dépouiller de votre foi chrétienne et vous, les brebis sans berger, avez été dispersées et êtes à présent sans défense face aux loups. L’énergie et le courage vous manquent et vous cherchez en vain en vous-mêmes la volonté de défendre votre culture, votre honneur et votre patrie.
Mais tout espoir n’est pas perdu car il vous est possible de vous ressaisir. Votre épée est courte et elle est émoussée, mais c’est quand même une épée, il est possible de l’allonger et il n’en tient qu’à vous de l’aiguiser. Cette épée c’est votre fierté et, laissez-moi vous le dire : vous avez de quoi être fiers, vous avez de quoi redresser la tête et regarder droit dans les yeux tous ceux qui œuvrent à votre déchéance.
Cette vieille maison, cette vieille église, cette cathédrale, ce vieux château, près desquels vous passiez sans ; les honorer du regard, eh bien ils ont plein d’histoires à vous raconter : les mains calleuses et pieuses qui les ont érigés, les fidèles qui ont prié sous leurs voûtes, les barons et les dames qui ont tissé leur légende et les poètes qui les ont célébrés. Prêtez l’oreille quand les vieilles pierres vous parlent, elles témoignent de l’amour de ceux qui les ont taillées et ajustées l’une à l’autre. Cet amour qui a traversé les âges elles vous le rendent comme elles l’ont reçu, c’est l’amour de vos ancêtres qui ont bâti pour durer et pour enchanter votre cœur et vos yeux.
Écoutez religieusement cette sonate ou cette symphonie, lisez dans le recueillement ce poème, caressez du regard cette statue, admirez longuement ce tableau, c’est pour vous qu’ils ont été composés, sculptés et peints, et ils sont votre héritage ; ils sont non seulement à vous, ils font partie de vous. Plongez-vous dans ce roman, apprenez l’Histoire de cette époque, imprégnez-vous de ces pensées, versez des larmes à ce drame, riez de bon cœur à cette comédie, et vous installerez le passé dans votre présent, vous saurez que vous n’êtes pas seuls, que vos racines plongent très loin et surtout que vous êtes très riches.
Pensez à toute cette science née du génie et des travaux des savants européens, songez combien l’humanité leur est redevable ; même ceux qui vous haïssent et veulent vous dominer ont en profité et en profitent encore. Pensez aux milliards de vies préservées ou sauvées grâce au génie médical de l’Europe, et pensez aux multitudes délivrées de l’ignorance grâce à son enseignement. Il n’y a pas de dette plus grande que celle que le monde a contractée envers l’Europe, une dette à vrai dire éternelle, non remboursable autrement que par la gratitude et l’admiration.
Il est grand temps que vous vous armiez de fierté et de courage tranquille. Laissez-vous inspirer par l’Esprit de l’Europe, il est fait de foi et de raison, d’amour et d’espérance, de labeur et de courage, d’intelligence et d’humanisme, de vision et de responsabilité, d’entreprise et d’étude, d’imagination et de joie de vivre. Les forces qui œuvrent à votre déchéance et à l’effacement de votre civilisation s’alarment à l’idée que vous puissiez renouer avec notre nature profonde, car la seule arme qu’ils fourbissent contre vous est celle de la résignation et du désespoir.
Et rappelez-vous bien de ceci : l’humanité a besoin de vous et elle ne peut pas se passer de vous.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hélios d’Alexandrie pour Dreuz.info.
SVP pouvez vous changer le titre juste a changer le mot Européen par occidentaux car au Canada , au États Unis , en Australie , en Israel …. nous avons tous le même problème avec la religion de paix et d’amour
les ouest européens ne s’aiment pas, ils préfèrent les étrangers et plus ceux ci sont dangereux plus le syndrome de stocholm ou de rotterdam est en mardhe avant toute!
michel boissoneaut
et maintenant en Nouvelle Zélande
pour info a TAHITI Mohamed est arrivé le vendredi et le mardi il était dans l avion et retour en FRANCE …et rien dans la presse en FRANCE
pierrot le B.Z.H
C’est son pays quoi de plus normal hein
Que le Militaires prennent le pouvoir et audios Momo le Paquebot Pour Babel Oued
J’ai vu la vidéo et tout le peuple Tahitien, s’est levé comme un seul homme contre cette chose obsolète…CHAPEAU BAS A CES HOMMES FORTS ET A CES MAGNIFIQUES FEMMES ET JEUNES FILLES QUI NE SE SONT PAS LAISSE IMPRESSIONNE NI ENVAHIR CONTRAIREMENT A D AUTRES ILES HELAS MARTINIQUE, REUNION …..
Texte magnifique et superbe démonstration!
Hélios, lui aussi, se surpasse constamment…
Merci.
Entierement d’accord.
Notre civilisation occidentale est un joyaux qu’il faut cultiver et défendre face à ses ennemis extérieurs ( islam ) et intérieurs ( progressistes).
Dommage que la photo choisie, ne soit pas à la hauteur de l’article ! et ne le reflète pas. ( pourquoi des gilets jaunes isolés sur les Champs Elysées …?)
Mes hommages les plus respectueux à Hélios d’Alexandrie pour ce parler-vrai magistral et comblé d’érudition. Son discours est celui d’un lanceur d’alerte très lucide, d’un véritable observateur de faits historiques qui se répercutent et se prolongent dans notre vécu actuel. Je souhaite que cette étude réaliste, cohérente et surtout éclairante, soit traduite dans toutes les langues européennes et distribuée à tous les parlements en Europe. Les représentants des peuples leur manquent des points de répères constructifs, éclairés, voire objectifs. Ils ont besoin d’écouter et de méditer ce que des hommes courageux et visionnaires de la trame de ce grand analyste leur disent.
@Maurice, entièrement d’accord avec vous,… un éblouissant exposé.
Un livre, également éblouissant, traitant ce sujet:
“COMMENT L’OCCIDENT S’EST ENRICHI” de Nathan Rosenberg et L.E. Birdzell
Je cherchais le mot, merci : ÉBLOUISSANT !
Un autre livre, également éblouissant, traitant ce sujet:”Le triomphe de la raison” de Rodney Stark
Merci pour ce texte aussi admirable que ce qu’il défend.
Je doute que Mogherini vous lise :o)
Mise au point historique passionnante! Bravo Hélios!
Ce texte est à faire lire absolument!
Je vais imprimer cet admirable texte. Merci à son auteur. Nous sommes gâtés sur Dreuz.
J’ai cette semaine encore eu la démonstration de l’indifférence dont certains Français font preuve face à la situation du pays, face à la montée de l’islam, face à un président et un gouvernement qui détruisent la France. RIEN À CIRER DE TOUT ÇA.
Très remarquable, non seulement par l’érudition historique, mais surtout par ce regard qui sait englober des siècles et embrasser une vision spirituelle de la grandeur et décadence de l’Occident.
Je pourrai dans la foulée accentuer une partie de ce que vous avez dit. En choisissant la laïcité, espèce de religion ou philosophie fourre tout (et sans queue ni tête) qui a mis Dieu à la porte de L’Europe pour faire place à l’humanisme maçonnique et au socialisme, nos pays ont fait le choix de rétrograder, devenir faibles, et ouvrir la porte à une idéologie barbare au détriment de tous ses fondements judéo-chrétiens et de leur Histoire.
Je pourrai, par des paroles infiniment plus fortes, rappeler ce que Dieu a prophétisé via la Bible, car nous y sommes en plein. Je vais raccourcir, mais on peut lire tout le chapitre, c’est saisissant d’actualité:
Deutéronome 28 :
1 Si tu obéis à la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Eternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. 2 Voici toutes les bénédictions qui se répandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu …
…
15 Mais si tu n’obéis point à la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois que je te prescris aujourd’hui, voici toutes les malédictions qui viendront sur toi et qui seront ton partage :
…
2 Tes fils et tes filles seront livrés à un autre peuple, tes yeux le verront et languiront tout le jour après eux, et ta main sera sans force. 33 Un peuple que tu n’auras point connu mangera le fruit de ton sol et tout le produit de ton travail, et tu seras tous les jours opprimé et écrasé.
…
Et l’invasion islamique ? ÉCOUTEZ:
49 L’Eternel fera partir de loin, des extrémités de la terre, une nation qui fondra sur toi d’un vol d’aigle, une nation dont tu n’entendras point la langue, 50 une nation au visage farouche, et qui n’aura ni respect pour le vieillard ni pitié pour l’enfant. 51 Elle mangera le fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol, jusqu’à ce que tu sois détruit; elle ne te laissera ni blé, ni moût, ni huile, ni portées de ton gros et de ton menu bétail, jusqu’à ce qu’elle t’ait fait périr.
DIEU NOUS DONNE TOUJOURS LE CHOIX. Nous avons fait le mauvais choix !
@ MAV
Saisissants les extraits que vous citez ! Merci
@ Helios d’Alexandrie
Vous dites que vous n’êtes pas européen mais vous en avez le coeur. Vous êtes un troubadour de nos gloires passées et je l’espère, encore à venir !
Vraiment une excellente perspective historique d’Hélios d’Alexandrie. Bravo ! Cet article mérite d’être partagé afin d’être lu par le plus grand nombre de personnes possibles. Mais je pense qu’il valait une conclusion plus appropriée, que je suis certain Hélios aurait pu donner. Il n’y a peut-être pas pensé. C’est là que je vous rejoins Michelle; et j’additionne ce qui suit en réponse à vous car ce que j’écris fait complément pour le lecteur au contexte que vous avez exprimé.
Trop de Français, trop d’Européens, trop de monde, font l’erreur majeure de prendre ce que la religion exprime, comme étant la volonté de Dieu. Ils mettent faussement les deux à part égale. Je le sais très bien, j’ai fait la même erreur majeure pendant mes 32 ans d’existentialisme. Cet aveuglement sert à faire avaler au peuple la philosophie de la laïcité laquelle, poussée à son extrême dit « que Dieu – s’il y en a un – reste dans son église on n’en veut pas dans la société. » C’est depuis la découverte de Copernic, laquelle a surpris le peuple entier et a sapé pour toujours (ce qui etait trés bien) la crédibilité de la papauté qui disait parler pour Dieu, que la semence de cette erreur majeure a été plantée dans l’âme du peuple Européen. Le prix que Dieu paie pour restaurer la vérité, est toujours énorme.
Après 5 siècles de gestation, cette semence porte finalement son fruit : un vide spirituel en France, en Europe, lequel est en train d’être rempli avec l’Islam. Ceux qui sont les plus aveugles (il en existe) dénieront même cette évidence qui est devant leurs yeux. Considérez ce qui suit.
C’est l’application des principes Judéo-Chrétiens de la Bible qui ont donné son essor a l’occident. Ceux-ci ont été donnés par le Dieu d’Israël. Il a un but pour chaque peuple. Le contexte du don spirituel rédempteur que Dieu a donné à la France pour qu’elle se ressaisisse, n’est pas la fierté des Français comme notre frère Hélios en fait la suggestion dans sa conclusion – bien loin de là. Pour se ressaisir et afin que Dieu lui donne les bénéficies de son don, la France a besoin de se repentir, de retourner à son Dieu, et de marcher devant Lui dans l’humilité et la sagesse de Sa Bible, tout comme Son Fils a marché.
Les paroles prophétiques de Mr. Alexandr Solzhenitsyn sont encore plus parlantes de nos jours que quand il les a écrites : « Si le monde n’est pas venu à sa fin, il a approché un tournant majeur dans l’histoire, égal en importance à la transition du Moyen Age à la Renaissance. Il nous pousse à une croissance spirituelle : nous devons placer nos regards sur des sommets plus hauts, grimper sur un nouveau niveau de vie, où notre nature physique ne sera pas maudite comme au moyen âge, mais encore plus important, notre être spirituel ne sera pas piétiné comme dans l’ère moderne. Cette ascension sera similaire à la montée sur la prochaine étape anthropologique. Personne sur terre n’a d’autre chemin que vers le haut. »
L’Église d’aujourd’hui, quant à elle, s’est mise au pas avec la philosophie laïque ; et de plus, elle est silencieuse devant les abus que la France subit. Elle ne bronche pas. Ou sont les voix de ses dirigeants ? Ce corps spirituel dont tous ceux qui appartiennent à Christ font partie – au lieu d’être ce que Jésus a dit qu’il devait être : ‘le sel de la terre et la lumière du monde,’ n’est malheureusement qu’une faible lueur ; en France en particulier. Quant à être le sel de la terre, comme Jésus l’a aussi dit « si le sel perd sa saveur, il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. » C’est bien ce qui se passe ; du moins pour le moment ; car j’ai lu la fin du livre et je sais qui gagne.
Nous les Chrétiens, Dieu nous appelle à préparer le chemin du Seigneur. Ceux d’entre nous qui dorment et ne sont pas encore prêts vont être bientôt réveillés en sursaut avec un coup de tonnerre si puissant, qu’il va les ramener – peut-être contre leur gré – à faire face à la réalité de Son appel.
« Maintenant encore, dit l’Éternel, Revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, et revenez à l’Éternel, votre Dieu ; car Il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et Il se repent des maux qu’Il envoie. » Joel 2 :12
100% d’accord
Synthèse magistrale
Bravo
Article monumental, d’autant plus qu’il est écrit par un non-Européen. Merci @ Hélios d’Alexandrie.
Vous avez parfaitement raison de rappeler à la fois que le Moyen-Âge ne fut pas l’époque d’obscurantisme qu’on voudrait nous faire croire, et que c’est bien le christianisme qui fut le facteur particulier ayant permis les innombrables progrès techniques, scientifiques, médicaux, politiques, sociaux… qui ont vu le jour en Europe, et ont été exportés partout dans le monde.
Bien sûr, ce n’est pas seulement l’Europe, c’est, au-delà, l’Occident de tradition judéo-chrétienne, qui inclut les USA, le Canada, l’Australie, la NZ… et depuis 70 ans, Israël.
Je me permets de faire deux petites remarques complémentaires :
1. Ce point très important que vous soulevez quant au lien entre abolition de l’esclavage et progrès économiques : esclave, on n’a aucune motivation, ni aucune liberté bien sûr, pour chercher à améliorer son sort et celui de son prochain, celui de la société. Tandis que libre, on a la motivation (et la liberté) de, soit pouvoir donner gratuitement de l’aide à ceux qui sont dans le besoin (altruisme encouragé par le christianisme), soit de pouvoir gagner de l’argent en vendant le produit de ses découvertes et inventions, le produit de son travail, et ainsi améliorer son propre sort et celui des siens.
Bien sûr, d’aucuns vous rétorqueront que l’Occident a à nouveau pratiqué l’esclavage, à grande échelle, suite à la découverte du “Nouveau Monde” ; c’est vrai, mais la parenthèse a été refermée, et l’Occident l’a refermée de lui-même, sans que l’abolition lui soit imposée de l’extérieur – preuve de sa capacité à se remettre en question quand nécessaire.
2. À mon sens, ne pas oublier la Réforme dans les éléments ayant participé aux progrès faits depuis 5 siècles en Europe (ce n’est peut-être pas un hasard si la Réforme naît il y a 5 siècles)… voir par exemple l’Angleterre, qui une fois passée au protestantisme double toutes les autres Nations européennes, à la fois sur le plan politique (Monarchie parlementaire dès 1689, soit un siècle avant la Révolution française) et économique (la révolution industrielle anglaise précède d’un siècle la révolution industrielle en France).
Je ne suis hélas pas optimiste quant à la capacité de l’Occident à se réveiller de sa torpeur mortelle face à l’islam conquérant. D’abord, parce que le fondement de son succès : le christianisme, est aujourd’hui rejeté par beaucoup comme ringard, obscurantiste, et j’en passe. On pourrait ajouter que le préfixe habituel judéo- (christianisme) se justifie de moins en moins, les Européens ayant une fâcheuse tendance, depuis quelques décennies et en particulier depuis le début des années 2000, à décourager les Juifs de séjourner parmi eux.
Ensuite, parce que l’islam conquérant ne craint rien, même pas un retour en arrière de 14 siècles sur tous les plans (technique, médical, etc.) tant ce qui l’intéresse avant tout est de dominer les autres, les non-musulmans ; l’orgueil étant à mon sens le moteur principal de l’islam (l’islam ne s’est-il pas construit d’abord par opposition au judaïsme et au christianisme, par jalousie et orgueil ?), et le recours à la violence, son moyen d’action privilégié.
L’islam, culture de mort, culture nihiliste, n’a que faire des progrès que nous lui avons apportés et pouvons continuer à lui apporter : son but premier est de nous supplanter, par vain orgueil. Peu importe si la misère généralisée en résulte – quoique les dirigeants, les califes et autres imams s’arrangeront toujours, à l’instar des apparatchiks communistes, pour vivre dans l’opulence, eux.
L’islam, à la vérité, n’est fort que de notre faiblesse.
Ce texte analyse et documente ce que je pense depuis longtemps :
D’un côté les mondialistes qui veulent détruire les particularités historiques et/ou géographiques pour la plus grande gloire du consumérisme totalitaire.
De l’autre, une pseudo-religion, elle aussi totalitaire, qui ne supporte pas la contradiction, car alors, tout l’édifice s’écroule. A l’opposé du consumérisme, elle joue “marche arrière, toutes”.
Une fois les particularismes éradiqués, ces deux visions s’affronteront dans une lutte à mort finale.
Ne nous y trompons pas, ce sont deux facettes de la marque du malin.
@Gilet Jaunes
Samedi Benalla va s’en mêler, il a un tueur a gage un abattoir ambulant, il va y avoir de la viande froide simple efficace mais je suis contre
Un grand merci ! Très instructif et magnifique !
Que vous soyez entendu !
On peut préciser ce “coup auto-infligé” évoqué par Hélios. Il s’identifie principalement à la victoire du camp des acharistes au long du 10° siècle (Al-Ashari né en 873, Al-Ghazali meurt en 1111). Postulant la Toute Puissance de Dieu, ces gens récusaient jusqu’au principe de l’identité entre les causes et l’effet, car si les choses allaient selon leur propres raisons, la Toute Puissance de Dieu serait limitée. Affirmer que la lune tourne autour de la terre devenait un quasi blasphème : si dieu le veut, ce sera l’inverse. On doit dire que la lune tourne autour de la terrre INCH’ALLAH, SI DIEU VEUT (d’où ce inch’allah qui ponctue tous leurs discours). Tel est le paralogisme à l’origine du “coup auto-infligé” évoqué par Hélios. Car condamnation des principes de raison et de causalité emportait condamnation des sciences (sauf celle des théologiens et oulémas…) et donc extinction de la connaissance, de la soif de connaître et de la source des découvertes. (A noter entre parenthèses qu’en physique contemporaine, la discutable interprétation par Heisenberg des petits aléas quantiques -dits principe d’indétermination ou d’incertitude- comme impliquant négation de la causalité, rejoint l’acharisme. Par où l’idéologie de l’époque nazie rejoint une fois de plus l’islamisme : s’il n’y a pas de Raison dans l’histoire, Hitler ou Daech deviennent possibles. Heisenberg était nazi quoiqu’il en ait prétendu ensuite. Il reste du ménage à faire !)
Article magnifique et pédagogique. Merci Hélios d’Alexandrie.
Si l’arrêt de l’ouverture au monde du 9ième siècle marque la fin d’un certain dynamisme islamique. Il ne faut pas trop flatter la période précédente… Déjà Omar n’a pas hésité à détruire la bibliothèque d’Alexandrie au nom de l’islam (tout est dans le coran et les livres de la bibliothèque contiennent soit ce qui existe déjà dans le coran soit des choses condamnables. Donc détruisons la bibliothèque au nom d’allah).
L’époque idyllique de l’islam des débuts est une époque de conquête sanglante.
Le “génie” mahométan a été de ne pas massacrer tout le monde et de compter sur le travail des Juifs et des Chrétiens pour s’enrichir. Sans cela l’islam n’aurait pas survécu si ce n’est au fond de son désert d’où il n’aurait jamais du sortir.
Bref cela fait mille ans que l’islam stagne et le socialisme semble y trouver son compte. Explique qui pourra !
@ Hélios d”Alexandrie :
C’est l’un des textes les plus inspirés qu’il m’ait été donner de lire. Le point de vue où vous vous placez pour embrasser la scène historique sur plusieurs siècles et en brosser un tableau de maître est lumineux et remet les choses dans une perspective oubliée : “…Mais cette idée folle (de réunir l’Europe) n’a jamais cessé d’être entretenue, les fleuves de sang qu’elle a fait couler ont fini par miner la conscience des Européens…”, par exemple, qui renverse l’argument macronique des “nationalismes fauteurs de guerres“… quand on tente de les unir en les aplanissant (ou aplatissant). Ce que fait précisément Macron en ce moment.
Il y a cependant un aspect important que vous n’abordez pas, peut-être pour ne pas alourdir votre propos : l’alphabétisation, historiquement démocratisée par Charlemagne et dispensée par les églises chrétiennes.
Un cerveau “animal” capable de transformer des signes graphiques, en réalités quasi palpables selon que les textes sont bien écrits et le lecteur réceptif, a une approche de la réalité qui tend vers celle que vous exprimez ici, à contrario d’un cerveau “sauvage” dont le champs de perception est limité à une vision horizontale du monde, comme les enfants d’âges préscolaires : c’est à l’alphabétisation que nous devons d’avoir “décomposer” le mouvement de la machine à vapeur à l’origine de l’ère industrielle, jusqu’à la micro-informatique… L’électronique “est” un alphabet.
Cela me parait important de le souligner car pour s’entendre avec quelqu’un, il faut pouvoir épouser son point de vue, et il y a là un réel problème facilement soluble, mais qui engendre pour l’instant la situation suivante : si les occidentaux majoritairement alphabétisés peuvent comprendre par leur propres expérience de l’enfance, le point de vue des orientaux majoritairement analphabètes, au point d’en crever, ceux-ci n’ont pas les outils nécessaire pour lire ce qu’est notre civilisation. Ce qu’on est, ce qu’on fait, ce qu’on dit… ne peut pas être plus élevé que ce qu’ils peuvent en percevoir ; d’où leur insouciante à détruire ce qu’il ne comprennent pas. Ça s’arrête effectivement à Mahomet!
J’aime le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, parce qu’Il a la sagesse de ne pas me dire ce que je dois faire, mais bien ce que je ne dois pas faire, me laissant libre de participer à son œuvre, en perpétuelle évolution. C’est bien au christianisme que l’on doit la plus grande civilisation qui ait habité la Terre.
Bien à vous.
Alain Finie
Et Papa, t’en fais quoi ?
Couillon va, tu l’a cherché celle-là!!!!
Hum, je me lâche, mais admettez que la cause n’est pas entendue…
Le slogan manque de clarté…
Il parait que le fils tue le père…
?
“C’est bien au christianisme que l’on doit la plus grande civilisation qui ait habité la Terre.”
Et le judaïsme, vous en faites quoi ?
!!!“…J’aime le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob…” !!! (pour acquérir les structures mentales que confère l’alphabétisation, il faut davantage que décoder des signes abstraits (les lettres) pour en faire des concepts (les mots), mais aussi en interpréter les syntagmes (ensembles de mots), leurs corrélations significatives (les phrases) dans un ensemble cohérent (le texte)… Bon courage).
Votre familiarité est bien décevante à voir dans les commentaires de Dreuz. On n’est pas au Bar de la Gare. Ça ne rehausse pas les débats d’idées. Franchement!
Vous pouvez vous moquez de moi si mes propos s’y prêtent, on rira ensemble.
Loin de moi l’envie de me moquer. Ma réaction était vulgaire, je l’admets.
Vous auriez simplement ajouté judéo à christianisme et je n’aurais pas réagi autrement que par l’appréciation de votre commentaire qui était excellent.
Mais en ce qui concerne cette phrase qui m’a fait réagir, elle ne passe toujours pas ! Sans rancune.
C’est bien au judéo-christianisme que l’on doit la plus grande civilisation qui ait habité la Terre. C’est d’autant plus vrai que le peuple juif en exode y a grandement contribué, ne serait-ce que par son exemple et ses génies.
“Israël, un petit pays à l’échelle planétaire ; le plus grand à l’échelle humaine”!
Telle me semble être la Volonté de Dieu.
Fausse discussion. Les vrais chrétiens savent qu’ils sont greffés sur l’Olivier franc, Israël, et savent que “le salut vient des juifs”. Tout le nT a été écrit par des juifs et jésus-homme était juif… Quand on baigne là-dedans, on n’a aucun problème avec notre identité en Christ, dont rattachée au peuple juif.
Mais la réaction épidermique de @christopher.dee peut se comprendre. la fausse Église, dont les fondements sont les pères grecs antisémites (Tertullien et Cie),et non la Sola scriptura entièrement écrite par de juifs, a durant DES SIÈCLES (et ça continue de manière souterraine par la théologie du remplacement), tout fait, oui tout fait, en manipulant les dirigeants mondiaux, pour éliminer le peuple juif en se pensant désormais héritière des promesses faites au seul peuple juif (Roms 9)
Je viens s’avoir une étrange intuition. Je ne sais si elle vient d’en Haut. L’Église occidentale, depuis 18 siècles, a pratiqué la théologie du remplacement en voulant éliminer Israël. (Le Vatican est lourdement impliqué).
N’est-ce pas un jugement divin , puisqu’il n’y a jamais eu de vraie repentance face au peuple juif que nous avons martyrisé au nom de Jésus durant des siècles, si aujourd’hui une coalition d’oligarques européens pratique sur nous une politique de remplacement de nos populations judéo-chrétiennes au profit d’une population musulmane qui veut nous jeter dehors ?
Je vais creuser cette idée à la lumière de la Bible. Car Dieu est juste, même s’Il est lent à la colère et qu’il donne du temps pour se repentir…
Dans l’ordre des choses, il se peut que les peuples comme les individus aient à répondre de leurs actes, les exemples ne manquent pas, comme en Amérique du Sud où les conquistadors ont été particulièrement atroces et où cela a généré des pays en perpétuel coup d’État, injustice sociale…
Mais les exemples ne manquent pas non plus de pays qui semblent échapper à cette règle, notamment le Pakistan créé pour séparer les hindous des musulmans (conquistadors) insupportables, la Chine au Tibet sans respect des Tibétains…
Quoi qu’il en soit, les desseins de Dieu sont parfaits, l’ennui, c’est surtout que nous ne le sommes pas!
Ca va saigner trop grave
MACRON au TPI
Voici un texte à partager avec le plus de monde possible.
Helios, on a du mal à croire que vous n’êtes pas occidental. Votre maîtrise de l’histoire, de la langue française sont tels que c’est un véritable plaisir de vous lire, même pour une juive orthodoxe.
Je n’ai rien à ajouter, c’est tout simplement magistral!
Merci!
SAMEDI MATIN RDV 8H sur les Champs Elysée il va y avoir du Maccabees Macron sera heureux il ira trinquer avec son Pote Poutine ou Iran telle est la question
Macron degage morveux t’est pas digne de ton pyas
GAEA sera un Havre de paix par rapport à la France
À Paris, pas de manifestation sur les Champs-Élysées
Comme d’habitude, il n’y a pas un mais plusieurs événements Facebook qui appellent à manifester dans la capitale. Des départs de cortèges place de la Bastille, gare de l’Est et au Trocadéro sont évoqués mais d’autres pages ne mentionnent aucun lieu de rassemblement précis.
En revanche, les “gilets jaunes” ne devraient pas investir les Champs-Élysées samedi. “J’ai donné des instructions extrêmement précises au préfet de police pour que la demande de manifestation sur les Champs-Élysées, qui n’est qu’une provocation à de nouvelles violences, soit interdite”, a déclaré Christophe Castaner mercredi. Par ailleurs, l’opération Sentinelle sera de nouveau mobilisée pour sécuriser les lieux proches des institutions.
En régions, multiples interdictions et risque de casse à Bordeaux
Le nouveau maire de Bordeaux, Nicolas Florian, a demandé vendredi aux habitants de “rester chez eux” et aux commerces de “baisser leur rideau” pour créer “une ville morte” samedi lors de l’acte 20 des “gilets jaunes” où on “annonce des centaines de casseurs”. La préfecture a mis en garde contre des “risques avérés de dégradations et de violences”. À Lille, les “gilets jaunes” se sont donné rendez-vous à 12h30 place de la République et manifesteront sur le thème de l’accès au logement, alors que le 30 mars marque la fin de la trêve hivernale. Des manifestations sont aussi prévues à Agen et Saint-Étienne.
Les Casseurs ha Macron dégage il va y avoir du Massacre
Soutient aux G.J à 100%
Je note : “On peut raisonnablement affirmer que ce qui distingue la civilisation européenne de toutes les autres est cet élan irrésistible qui l’amène à se surpasser.”
“Elle peut bien regarder en arrière et mesurer le chemin parcouru, non pour se reposer sur ses lauriers mais pour s’élancer en avant et transformer le monde. C’est ce qu’elle a fait presque sans prendre son souffle durant cinq siècles.”
Mais l’élan vers la rectitude a été stoppé NET avec le relativisme : tout est courbe dans notre monde, rien n’est droit. Celui qui a compris cela -j’en fait partie- ne vas plus du tout chercher à ériger quoi que ce soit… Il va se contenter de se conformer dans le cirque social, voire de tirer le mieux possible son épingle du jeu. Dans la modernité qui s’établie, on ne veut plus rien d’anguleux, même les avis tranchés, viril, sont désormais exclu.
Intérieurement, l’on peut resté tendu vers la rectitude, mais cela ne doit pas s’exprimer socialement sous peine d’assassinat social. Même la mort -élimination sociale- est devenu “douce”, sans effusion de sang.
Voilà désormais le cadre de l’Europe moderne ici dressé. Autant dire que la perspective est sombre. D’élan pouvant s’exprimer extérieurement, il n’y en a plus ! C’est sus à tout ce qui peut faire érection ! De fierté, il ne peut y avoir qu’une fierté d’un passé révolu ! Une égalité donc avec les musulmans !
Descriptif remarquable qui donne une vision juste et revigorante; merci Hélios.
Bonjour,
Vous devriez lire : Emmanuel d’Hooghvorst, Le Fil de Pénélope (Éditions Beya). Vous y trouveriez une richesse infinie sur la valeur réelle de l’Europe.
Cordialement
Magnifique article. Merci, Hélios !
Un grand merci à vous cher Hélios d’Alexandrie pour ce magnifique article.
Vous avez réussi un tour de force en résumant en peu de pages l’Histoire de la Civilisation Occidentale, tout en rétablissant la vérité sur la fertilité essentielle d’un Moyen-Age habituellement décrié, et en montrant la place que la femme y occupait.
En quelques pages, vous expliquez aussi de façon limpide ce qu’est réellement l’Islam et le danger qu’il représente.
Votre érudition et votre vision du monde sont éblouissantes. Et en lisant les commentaires, je me rends compte que nous sommes nombreux à penser cela.
Encore merci à vous et à Dreuz.
Gilets Jaunes il y en a marre la France est montrée par ONU comme une dictature
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C’est un documentaire qui vient raviver le conflit entre police et gendarmerie. Dans une enquête diffusée lundi soir sur BFMTV, et intitulée Police, au cœur du chaos, un haut-gradé de gendarmerie reconnait des “violences policières” commises lors de l’acte 3 des Gilets jaunes, le 1er décembre dernier, une journée qui avait donné lieu à des scènes d’émeutes à Paris. Mais le patron de la police n’a guère apprécié cette sortie, que le JDD relatait dimanche. Dans un message publié sur Twitter lundi, Eric Morvan conteste : “‘Violences policières’ suggère un système, sciemment organisé. C’est évidemment faux.”
Pour le directeur général de la police nationale, “s’il y a fautes ou manquements à la déontologie, justice et inspections interviennent et sanctionnent”. L’IGPN, la police des police, avait en effet été alertée au sujet de ces événements. Et le haut-fonctionnaire conclut son message en appelant “certains commentateurs, fussent-ils gendarmes, à respecter le temps des enquêtes”.
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Macron devrait les flinguer au riot gun il se fera des amis sur la Planète ha ha mais personne ne veut le recevoir
Pedale refoulée loser pove mec la chiotte de l’humanité à vomir je gerbe
Merci pour cet article d’une qualité remarquable qui apportera certainement son souffle de fierté aux occidentaux qui en ont bien besoin. En effet, nous avons subi tant de déformation concernant notre précieux Moyen âge. Il est temps que l’on puisse admirer la qualité de notre héritage et vivre en soi le génie tout particulier de nos racines, cela transporte.
En ces temps mouvementés, morcellements et abandon de nos traditions régionales et particularités séculaires qui tombent dans l’oubli, sans compter les pillages que nous subissons, il est grand temps de faire revivre cette mémoire pillier de l’occident conquérant par sa lumière guidant les nations et les émancipant de leurs jougs millénaires.
Il y aura toujours des esprits grincheux pour contester l’humanité, son courage et sa coutoisie, son matriarcat apaisant, la richesse spurituelle, morale culturelle, sociale et politique de notre occident. Sa croissance innovante, sa Liberté assumée et saine, son enthousiasme souriant..
Il convient de les ignorer, ils souffrent d’une cécité qui ne doit pas perturber notre rôle phare. La plupart sont encore au balbutiement du Savoir, d’une ebauche d’esprit fossilisé dans l’oeuf qui le rend étanche a ce qui est raisonnable. Nous constatons d’ailleurs que la plupart n’ont aucun Surmoi, ce qui les rend sur réactifs et réfractaires a l’abandon de leur carcan pour se mêler a nos esprits libérés et aérés.
Alors continuer notre ascension d’un occident fier, optimiste et assumé sera non seulement notre moteur mais aussi le meilleur exemple de joie de force et de raison que l’on puisse offrir aux mondes demeurés primitifs!!
Il est probable qu’une fierté dogmatique mal placée soit aussi en cause dans les abysses de ceux qui voudraient nous spolier, s’approprier notre héritage scientifique et avancées sociales.
De plus, nous occidentaux savons nous remettre en questions a tous niveaux, ce dont peu des leurs semblent capables. Cette remise en question est aussi une des sources de notre progrès et de notre adaptabilité aux autres et a la société organisée ou nous évoluons. Nous sommes capables de cette humilité qui permet une stabilité sociale, fraternité et évolution morale.
Ils semblent incapables de comparer leur chaos, déchéance économique et morale à la beauté, la douceur de vivre et aux lois structurant notre occident.
Ce même lorsque ils y goûtent!!
Il viendra un jour ou ces nations arabes ou arabisées ne pourront qu’accepter que non, ils ne sont pas l’origine des Sciences actuelles et que si leurs ancêtres ont effectivement participé a leur développement ou du moins a leur transmission, eux ne peuvent prétendre a ces racines car elles ont depuis longtemps été coupées, ce qui prive leurs descendants de tout héritage.
Leur livre leur interdit toute Innovation, on constate alors comment un seul mot peut figer toute une nation pour la vie entière, et de vies en vies!!
L’innovation étant le propre de l’humanité, il est facile de deviner comment une loi interdisant toute évolution génère souffrances et violences en soi et pour autrui..
Imaginer la terreur dégoûtée mêlée d’envie et de jalousie que les opprimés du livre sentent alors qu’ils se trouvent face a face avec le monde moderne, comme s’ils étaient passés du passé au futur.
Le jour ou ils nous reconnaîtrons notre occident héritiers et semenciers des savoirs du monde, j’imagine que chacun sera apaisé. Eux d’une vérité enfin admise, dévêtus de leurs fiertés patriotes rebelles et imprévisibles. Sachant admettre le haut niveau de développement offert par nos colonies alors qu’eux furent vegetatifs, incapables de se hisser a notre rang alors qu’ils beneficiaient de ressources égales et que nous y sommes pourtant arrivés démunis. Enfin, ils admettrons qu’un seul livre les aura dépossédés de leur propre terre et détourné de notre acceuil.
Nous occidentaux, lumière célébrée et imitée nous serons d’une fierté reconquise, assurés contre leur ignorance et leur volonté de nous soumettre a une pensée tombale.
La justice sera rétablie, les siècles subis et ponctués d’invasions par l’épée ou de façon plus insidieuses nous les aurons vaillamment combattus et vaincus, mais surtout grâce a l’arme la plus morale qui soit et la plus perenne : Notre Connaissance, sans cesse transmise, et grandissant de génération en génération.
Macron est excédé le 20 c’est l’apothéose il fait quoi
-Mitraillage par des mercenaires
-Lance Flammes et Napalm et Ebola
Il n’a plus le choix c’est un démon ce sale mec bref il va se faire sodomiser par une pédale noire en regardant ce triste spectacle tout en se masturbant son petit zob
Brigitte va mater
A VOMIR GRAVE
Pour ce qui est du blocage définitif du développement de réel esprit scientifique en islam, on méconnaīt largement le concept de “Allah qui ne peut être enchaîné”, qui exclut toute possibilité des lois naturelles à découvrir, parce que l’action d’Allah, la source de toute chose, n’obéit à aucune loi fixe, Allah étant par définition libre d’agir à tout moment sans la moindre contrainte préconçue. D’où la futilité et l’inutilité de toute recherche des lois naturelles qui tout simplement ne peuvent exister, en conséquence de la liberté absolue d’Allah.
Ni Jéhovah ni allah (pas de majuscules en arabe) n’ont de liberté quant au choix des lois de l’Univers, c’est prouvé par la physique, l’astrophysique et la physique quantique, sinon les orbites des planètes seraient instables et même chose pour les composants des atomes. La seule possibilité viable est celle que nous connaissons.
Cela ne prouve ni qu’il existe un dieu ni le contraire, mais c’est un pas en avant dans la compréhension.
La juriste canadienne Leilani Farha a passé dix jours dans l’Hexagone pour étudier l’application du droit au logement. Elle souligne, dans son rapport, les paradoxes français.
© Fournis par France Télévisions
“Sur le plan du droit, la France est exemplaire, mais elle méprise sa mise en œuvre”, résume Leilani Farha. Pour la rapporteure spéciale de l’ONU sur le droit au logement, la France est coupable de violations des droits humains dans sa gestion du logement, en particulier en ce qui concerne les sans-abri. A l’issue d’un séjour de 10 jours en France, au cours de laquelle la juriste canadienne a visité de nombreux campements, squats et logements insalubres, la représentante de l’ONU détaille ce bilan sévère dans un rapport (en anglais) publié vendredi 12 avril.
Connue comme le berceau des droits de l’homme, la France révèle toute une série de contradictions dans la mise en œuvre du droit au logement, du droit à une vie exempte de sans-abrisme et d’expulsions forcées. @leilanifarha #Right2Housing pic.twitter.com/oGaufE6pp0
— SR Adequate Housing (@adequatehousing) April 12, 2019
La France est l’un des rares pays à avoir inscrit dans la loi le droit opposable à un logement (Dalo). Mais elle connaît une augmentation du nombre des personnes sans-abri sur son sol, depuis une dizaine d’années. “En France, le système est tel que de nombreuses personnes n’ont même pas accès aux services d’hébergement d’urgence les plus basiques”, note Leilani Farha dans une interview à Reuters, citant notamment l’échec du numéro d’urgence national 115, débordé par le nombre d’appels.
Une “manière cruelle” de traiter les sans-abri
Selon la dernière estimation de l’Insee, en 2014, quelque 140 000 personnes seraient sans domicile en France, dont près de 12 000 vivent dans la rue. A Paris, quelque 3 622 personnes dormaient dans les rues, parkings ou parcs et jardins le 7 février 2019, selon un décompte organisé par la mairie, soit 600 personnes de plus que l’année précédente.
Pour la rapporteure des Nations unies, la gestion française du problème, qui fluctue en fonction des saisons, avec l’ouverture de places d’urgence supplémentaires l’hiver, s’assimile à “une manière cruelle de gérer le sans-abrisme”. “Les expulsions et évacuations menées à travers le pays, dans des contextes divers, sont en violation du droit humanitaire international”, estime-t-elle. Elle cite notamment les évacuations par les forces de l’ordre, dans les campements de migrants à Calais. “Beaucoup d’argent a été injecté pour sécuriser la frontière, aucun fond n’a été investi pour s’assurer que les personnes puissent survivre”, a-t-elle déploré.
“Pas beaucoup de consultation”
De ses entretiens avec des travailleurs humanitaires, des familles sans abri ou des membres de la communauté rom, la rapporteure retient un manque de dialogue entre autorités et personnes concernées. “Je ne vois pas beaucoup de consultation entre le gouvernement et les groupes concernés, qu’il s’agisse des migrants, des femmes victimes de violences, des Roms, des communautés d’origine immigrées, des demandeurs d’asile”, a-t-elle souligné.
La rapporteure appelle le gouvernement à mettre en œuvre des stratégies de long terme plus ambitieuses, à l’instar du modèle de “Logement d’abord”, mis en place avec succès en Norvège. Un conseil d’ores et déjà partiellement suivi avec le plan Logement d’abord 2018-2022, présenté en septembre 2017 à Toulouse par Emmanuel Macron, qui connaît cependant des débuts timides, selon la Fondation Abbé Pierre. “La France est bien placée pour parvenir à remplir ses obligations en matière de droits de l’homme”, estime la rapporteure. “C’est un pays riche, le sans-abrisme et le nombre de morts sans-abri ne sont pas acceptables, vu les ressources disponibles.”
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fwance pays de droit de l’homme j’ai des doutes
Il paraît que la moitié des Africains rêvent de venir en France : comment 66 millions de Français pourraient-ils accueillir 100 millions d’Africains ?
+ les djiadistes
magnifique texte ! le meilleur que j’ai lu sur l’islam vs occident….bravo !
“L’influence de cette religion paralyse le développement social de ses fidèles (.) Il n’existe pas de plus puissante force rétrograde dans le monde.(.)Si la Chrétienté n’était protégée par les bras puissants de la Science, la civilisation de l’Europe moderne pourrait tomber, comme tomba celle de la Rome antique.”
(Winston Churchill / 1874-1965)