Publié par Manuel Gomez le 10 mars 2019

Autant la supprimer, puisqu’elle prêche dans le vide et n’est ni écoutée ni entendue.

Autant la supprimer et cela fera une économie dans le budget de l’Etat, de cet état que, justement, elle ne cesse de fustiger en vain chaque nouvelle année.

Je plaisante, évidemment, il serait bien davantage nécessaire, et économique, de supprimer l’Etat, qui ne tient compte d’aucun de ses avis, plutôt que la Cour des comptes !

Justement, la Cour des comptes nous informe que l’engagement hors bilan de la France représente, au 31 décembre 2017, plus de 4000 milliards d’euros, dont près de 2500 milliards au titre des engagements concernant la retraite des fonctionnaires.

Et cette charge aggravera plus lourdement encore le budget de l’état au cours des prochaines années.

Actuellement nous sommes arrivés presque au sommet d’une demi-circonférence.

Je m’explique : L’Etat français a emprunté des milliards à un taux d’intérêt élevé, et cela durant plusieurs années.

Le remboursement de cette dette, jusqu’en 2011, avoisinait, dans le budget de l’Etat, environ 55 milliards d’euros annuellement.

Or, au lieu d’augmenter, le remboursement de cette dette n’a cessé de diminuer chaque année jusqu’à se situer à environ 40 milliards annuellement en 2018.

Quelle en est la raison ?

Depuis 2011, la France emprunte des milliards à taux zéro et, avec ces milliards, elle rembourse sa dette contractée à des taux plus élevés.

Cela explique, vous l’avez compris, la diminution annuelle des remboursements, qui poursuivront leur baisse jusqu’en 2022 environ.

Il atteindra à cette date environ 30 milliards d’euros annuels, alors que, je vous le rappelle, ce remboursement était de 55 milliards en 2011.

Mais c’est vers 2022 que se situe le « feu rouge », le « Stop » car, à partir de cette date, l’Etat remboursera une dette empruntée à taux zéro avec des milliards également empruntés à taux zéro.

Cela pourrait fort bien en rester là et la dette de la France, proche aujourd’hui des 2300 milliards, poursuivra sa progression annuelle en toute tranquillité.

Mais cela à la condition que les taux d’intérêt restent au taux zéro, ce qui totalement improbable, sinon impossible.

Tôt ou tard, mais plutôt tôt que tard, un intérêt s’appliquera aux nouveaux milliards empruntés et le remboursement de « la dette nouvelle » deviendra un poids insupportable pour l’Etat français et cela se produira dès que la BCE le décidera.

Et nous n’avons plus de planche à billets à cause du tandem Pompidou/Giscard d’Estaing.

Quel visionnaire du monde financier et économique nous proposera une vision de notre avenir ? Faillite totale du pays, endettement jusqu’à la fin des temps, retour de la planche à billets, qui lo sa ?

Peut-être Orwell, prédisant dès 1984 un bouleversement mondial.

De combien de décennies se sera-t-il trompé ?

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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