Publié par Manuel Gomez le 2 mars 2019

Plusieurs reportages parfaitement orientés, sur nos chaines télévisées, nous proposent les témoignages de femmes dissimulées sous le niqab, donc non identifiables, qui se lamentent d’avoir eu la mauvaise aspiration de tenter l’aventure guerrière syrienne ou irakienne, d’avoir été entraînées, disent-elles, quelquefois avec leurs enfants, ou d’avoir enfanté sur place avec un ou plusieurs djihadistes.

Elles affirment que leur désir actuel est de revenir vers leurs pays, avec leurs enfants, afin d’oublier ces « terribles » périodes de massacres religieux qu’elles ont vécues.

Elles sont toutes disposées à redevenir de bonnes citoyennes et souhaitent que leurs enfants retrouvent une existence plus favorable à l’approche de leur adolescence, quand ils ont moins de 5 à 6 ans d’âge car, plus âgés, ils ont été formés aux armes, à la guerre et à la haine de tout ce qui est occidental ou non musulman.

C’est probablement le cas de quelques unes de ces « repenties » mais sans doute pas de la majorité, qui dissimulent volontairement ses sentiments pour l’islam radical et pour les djihadistes.

Car, et cela est prouvé par bien d’autres reportages, sur d’autres télévisions moins soumises que les nationales françaises, davantage au service de la vérité, que nombre d’entre-elles ne manifestent non seulement aucun repentir, mais bien au contraire, revendiquent leur appartenance à l’Etat Islamique.

A peine descendus des camions qui les transportent vers le premier point de rassemblement, dans le désert oriental de la province de Deir Ezzor, poste improvisé et organisé par les Américains et tenu par les FDS (Forces Démocratiques Syriennes) et l’alliance kurdo-arabe, destiné à identifier et à séparer le « bon grain de l’ivraie », c’est-à-dire « les sincères » des « toujours djihadistes », après les avoir soumis à une fouille minutieuse, les ex combattants, femmes et enfants, ne tiennent pas tous le même langage, même devant les caméras de l’AFP.

Ils soutiennent le dernier combat des irréductibles qui se sacrifient dans le quartier isolé de Baghouz et prennent ainsi le risque d’être conduits directement vers les prisons :

  • « Le califat n’est pas mort », clame l’une d’elles.
  • « Mon fils sera un djihadiste », affirme une autre.
  • « Nous sommes partisans de l’EI. Il est faux de dire que nous étions malheureuses, que nous et nos enfants avions faim.

Elles ne cachent pas leur désespoir devant la défaite prévisible du califat.

  • « Nous ne serions pas venues jusqu’ici, avec vos camions si nous n’en avions pas reçu l’ordre par le calife, notre chef, Abou Bakr al-Baghdadi (Pourtant annoncé comme mort depuis plusieurs mois !)
  • « Nous souhaitons le retour du califat islamique et son expansion aux quatre coins du monde ».

Depuis le début de la semaine dernière plus de 5000 personnes ont pu quitter le réduit.

Une jeune djihadiste, âgée de 25 ans, se présentant comme Oum Abdel Rahmane, déclare : « Nous avions juste peur des bombardements, pas de vous, pas même de la faim, et le califat islamique ne disparaîtra jamais, puisque Dieu le veut. Nous vivions bien, il n’y avait pas de radicalisme ».

Si sur place il est déjà difficile, pour ne pas dire quasi impossible, de déceler le vrai du faux, comment voulez-vous que nos tribunaux, nos magistrats occidentaux, puissent juger avec preuves à l’appui ?

Les preuves n’existeront pas et notre justice ne condamnera pas…sans preuves !

Il faut que cela soit dit.

Au risque de me répéter, j’affirme que la seule solution, pour notre sécurité, serait que tous ces djihadistes, hommes, femmes et adolescents irrécupérables (à l’exception des très jeunes) soient éloignés vers des centres d’internement loin des frontières de la France métropolitaine.

Pourquoi ne pas réhabiliter, rénover, les bâtiments déjà existants à Saint-Laurent du Maroni par exemple, ou ailleurs peu importe, mais loin de nous ?

67% des citoyens français refusent que les djihadistes, hommes, femmes et même enfants, ne reviennent jamais en France (Sondage Odoxa du 28 février 2019).

Même les sympathisants de la REM (63%).

En revanche, les socialistes (58%) et la France Insoumise (50%) souhaitent au moins le retour des enfants de djihadistes chez nous.

89% des français se disent « inquiets » et 53% « très inquiets ».

Presque la totalité des citoyens français préfèreraient qu’ils restent à la disposition de la justice irakienne.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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