Publié par Maurice Saliba le 22 mars 2019

Abdelhamid Assassi, un haut fonctionnaire administratif au Maroc et écrivain berbère libéral, a depuis longtemps tiré la sonnette d’alarme pour mettre en garde contre la haine des musulmans à l’égard des juifs et des chrétiens[1]. Le 2 mai 2014, il a explicité dans un article publié en arabe sur Facebook comment le prophète des musulmans appelle ses adeptes à haïr les juifs et les chrétiens. Voici ce qu’on trouve dans cet article.

L’auteur cite d’abord trois vers tirés d’un poème arabe :

« L’islam est une école, si vous l’entretenez, vous récolterez un terrorisme coupeur de têtes.

L’islam est un jardin, si vous l’arrosez, il produira des brigands destinés à s’infiltrer partout.

L’oriflamme de cette école c’est la haine cachée avec une épée scintillante bien acérée. »

Puis, il cite et prend comme exemple deux célèbres représentants de cette école.

Le premier est un ancien mufti saoudien, cheikh Abd al-Aziz ibn Baz [il a été le grand mufti, grand juge et jurisconsulte, président du comité permanent des fatwas, ainsi que président du Conseil des grands oulémas de l’Arabie saoudite de 1993 jusqu’à sa mort en 1999], :

Celui-ci appelait les musulmans à égorger le mouton de l’Aïd dans les maisons et devant les jeunes enfants, et pas sur les places réservées à cet effet, ni dans les abattoirs. Et chaque fois qu’on lui demandait la raison de cette injonction, il répondait : il faut que nos enfants s’habituent et se familiarisent, dès leur jeune âge, à l’effusion de sang des chrétiens et des juifs.

Ibn Baz n’invente rien mais il s’inspire d’un hadith prononcé par Mahomet, le « beau modèle » des musulmans :

Je ferais sortir les juifs et les chrétiens de la péninsule arabique afin qu’il n’y ait que des musulmans uniquement.

Quant au deuxième représentant de cette école cité par Abdelhamid, c’est Mohammed ben Abdelwahhab [1703-1792], le véritable promoteur du wahhabisme (le salafisme), cette nouvelle édition du terrorisme islamique. C’est lui qui en a réactualisé les sources à travers son alliance avec le clan de la famille Al Saoud. Au niveau pratique, il a ouvert un nouveau chapitre dans le domaine du terrorisme et de l’intimidation, d’abord contre les peuples de Najd et du Hedjaz, avant d’inoculer le poison du wahhabisme à d’autres peuples, pour les empoisonner et les enfermer dans l’ignorance, le retard mental, la haine et le racisme.

Abdelhamid exhume également le dernier hadith prononcé par Mahomet avant son décès dans la demeure de Aïcha, son épouse préférée. Avant de quitter ce monde le prophète de l’islam dévoile sa haine et maudit les juifs et les chrétiens dans un hadith devenu célèbre et qui dit :

La malédiction d’Allah soit sur les juifs et les chrétiens qui ont pris les sépultures de leurs prophètes comme mosquées.

Abdelhamid rappelle également un autre hadith du même acabit :

Ne commencez jamais à adresser le salut aux juifs ou aux chrétiens. Si vous rencontrez l’un d’entre eux en route, forcez-le à se mettre à l’endroit le plus étroit.

Compte tenu aussi d’autres hadiths similaires incitant les adeptes de Mahomet à haïr et à blesser ceux qui ne sont pas d’accord avec leur croyance, ce chercheur marocain s’interroge encore et à juste titre :

Que devrions-nous attendre des adeptes d’un tel caïd qui les exhorte à se comporter d’une façon aussi odieuse avec les autres ?

Faut-il attendre d’eux qu’ils nourrissent les affamés, qu’ils soulagent les malades, qu’ils viennent au secours des indigents ? Faut-il compter sur eux pour créer un monde civilisé, créatif, pacifiste ?

Ne sollicitent-ils pas dans leurs invocations et leurs prières leur Allah pour brûler les juifs et les chrétiens, pour détruire leurs demeures, pour assécher leurs produits agricoles, pour rendre veuves leurs femmes et orphelins leurs enfants, pour laisser tomber leurs biens comme butin entre les mains des musulmans ?

Qui peut prononcer un tel dicton, sinon un coupeur de route professionnel chevronné, grossier, haineux, escroc ?

Abstraction faite de ce qui précède, Abdelhamid découvre que des imposteurs et des imams s’évertuent à faire croire aux musulmans que des coupeurs de routes et des terroristes sont également des modèles exemplaires dans le domaine caritatif. Il cite, comme exemple, le célèbre islamiste, Mohammad ibn Al-Uthaymin [1925-2001][2], qui a cherché, en usant d’une polémique sournoise, à innocenter et à glorifier son prophète. Il a écrit :

Nous devons savoir que le prédicateur le plus dévoué qui appelait les gens à œuvrer pour la cause d’Allah, était le prophète Mahomet. Il était le meilleur des guides pour faciliter le chemin conduisant vers Allah. Si nous sommes conscients de cette évidence, toute compréhension de la parole de Mahomet qui nous éloigne de la sagesse, révèlera une carence dans notre faculté d’appréciation. Car nous analysons ses paroles avec nos esprits et nos critères mentaux qui sont incompétents et parfois déficients. En effet, il faut se conformer aux normes générales de la charia, qui demeure la seule référence valable et crédible quant aux questions individuelles et privées. Toute autre interprétation s’avère obsolète.

Abdelhamid nous montre également comment ce même guide du terrorisme interprète le hadith précité :

Ce hadith du prophète signifie en réalité que les musulmans ne doivent pas leur faire [aux juifs et chrétiens] une place plus large s’ils les rencontrent en route. Même si le passage des musulmans est étroit, il ne faut pas que les autres [juifs et chrétiens] puissent avoir plus d’espace qu’eux. Les musulmans doivent continuer leur chemin et réserver le passage rétréci à ces gens [les juifs et les chrétiens]. Il est bien connu que le prophète ou ses compagnons n’ont jamais poussé sur leur chemin un mécréant [comme les Juifs à Médine, par exemple]…»

Ce fameux « spécialiste autoproclamé » dans l’interprétation du coran et de la charia ajoute :

Il faut déduire de ce hadith qu’il ne faut jamais adresser en premier le salut aux juifs ni aux chrétiens, et que si, vous musulmans, vous les rencontrez (en chemin), ne vous dispersez pas pour les laisser passer. Si le chemin est étroit, il faut qu’ils se débrouillent.

Puis il conclut en excellent bonimenteur : « Il n’y a rien dans ce hadith de choquant ni de rébarbatif à l’encontre de l’islam, mais plutôt c’est un hommage rendu à la dignité du musulman. Celui-ci ne devra jamais se laisser humilier que pour Allah et devant Allah seulement » (L’ensemble des Fatwas d’Ibn Othaymine, 38).

Ne commencez jamais à adresser le salut aux juifs ou aux chrétiens. Si vous rencontrez l’un d’entre eux en route, forcez-le à se mettre à l’endroit le plus étroit.

En somme, ce hadith est l’un des dizaines de milliers d’autres hadiths similaires qui appellent les barbares et les sauvages à commettre des crimes et à s’enliser dans les méandres de l’ignorance. Tous ces hadiths sont enseignés et diffusés à l’école du terrorisme. Celle-ci formate et endoctrine les futurs terroristes qui, plus tard, porteront dans une main le livre des hadiths, et dans l’autre une télécommande pour activer une charge explosive. C’est ainsi qu’ils préparent leur dot pour accéder au paradis coranique où les houris les attendent avec impatience.

Ce chercheur marocain qui a vécu l’islam dans sa chair, en tire la leçon suivante :

Il n’était pas surprenant de voir des foules de gens distribuer les boissons et les douceurs et acclamer comme martyrs les terroristes islamistes qui ont fait exploser le World Trade Center le 11 septembre 2001. Ils ont agi de la même manière pour honorer leurs coreligionnaires qui ont perpétré les attentats à Madrid, à Londres, à Paris, à Berlin, et ailleurs. Mais il était encore plus surprenant de voir les prétendus savants (oulémas) de La Mecque et d’Al-Azhar rejoindre la même meute et scander les mêmes slogans.

Quoiqu’on fasse et quoiqu’on dise pour innocenter l’islam de sa haine à l’encontre des juifs et des chrétiens, demeure suranné. Tant que des versets coraniques et des hadiths qui provoquent la discrimination religieuse et l’hostilité à l’égard des uns et des autres ne sont pas dénoncés, condamnés et supprimés, tout discours évoquant l’amour, la tolérance et la paix en islam est faux et contre-productif. Ce n’est que de la dissimulation, du mensonge et de l’hypocrisie.

Apprenons la vérité de l’Islam de la bouche des musulmans éclairés !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : Texte traduit par Maurice Saliba pour Dreuz.info.


Notes :

  1. Voir aussi : Le progressiste marocain Abdelhamid Assassi : la communauté internationale doit sauver la société arabe de la ‘maladie pernicieuse et mortelle de l’islamisme’, memri.fr, 13/08/2007.
  2. Uthaymin est considéré par les salafis comme l’un des savants les plus influents de la dernière partie du XXe siècle, avec Abd al-Aziz ibn Baz et Muhammad Nassiruddine al Albani.

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