
Il était temps. Le bon sens veut que lorsqu’on n’a rien à cacher, il n’y a aucune raison que les catholiques donnent à leurs ennemis les bâtons pour se faire battre, et laisser croire que le Vatican a honte de son attitude face au nazisme et l’holocauste et refuse d’ouvrir ses archives. Les chercheurs vont enfin pouvoir faire la lumière sur cette période tragique.
Source : Lefigaro
Les archives, dont l’ouverture aura lieu le 2 mars 2020, pourraient permettre aux historiens d’en savoir plus sur l’attitude du pontife, contesté pour son attitude de réserve face à la Shoah, lors de la Seconde Guerre mondiale.
«L’Église n’a pas peur de l’Histoire». Alors qu’il recevait les archivistes du Saint-Siège, le pape François a annoncé lundi l’ouverture prochaine d’une partie des archives secrètes du Vatican. Ces documents concernent le pontificat de Pie XII, entre 1939 et 1958. Ils seront disponibles le 2 mars 2020, jour du 81e anniversaire de l’élection d’Eugenio Pacelli à la papauté. «J’assume cette décision (…), sûr que la recherche historique sérieuse et objective saura évaluer sous sa juste lumière, avec les critiques appropriées, les moments d’exaltation de ce pape et, sans doute aussi les moments de graves difficultés, de décisions tourmentées, de prudence humaine et chrétienne», a indiqué François.
Avec ces archives, les historiens espèrent en savoir plus sur l’action de Pie XII lors de la Seconde Guerre mondiale. Certains chercheurs l’accusent d’avoir été trop passif lors de la Shoah. D’autres louent son action discrète au service des Juifs. Les choix d’Eugenio Pacelli «pourront paraître à certains comme une réticence et furent en fait des tentatives (…) de maintenir, dans les périodes de ténèbres les plus profondes et de cruauté, la petite flamme des initiatives humanitaires, de la diplomatie cachée mais active», a souligné le Pape lundi. Une décision largement saluée par la communauté juive et le gouvernement israélien. À Jérusalem, le Mémorial de la Shoah de Yad Vashem espère «des recherches ouvertes et objectives de même qu’une étude complète des questions liées à l’attitude du Vatican en particulier, et de l’Église catholique en général, pendant l’Holocauste».
Recherches multiples
Qu’en est-il vraiment? À sa mort en 1958, Pie XII avait été encensé par un concert de louanges. «Les juifs se souviendront toujours de ce que l’Église a fait pour eux sur l’ordre du Pape au moment des persécutions raciales», avait alors déclaré le rabbin Elio Toaff. Mais, depuis 1963 et Le Vicaire, une pièce de théâtre du dramaturge allemand Rolf Hochhuth accusant le Pape de ne pas avoir assez vigoureusement condamné le génocide, les critiques font rage contre le pontife italien. Les recherches de l’historien allemand Saul Friedländer puis le film Amen, du réalisateur grec Costa Gavras, en 2002, ont largement contribué à cette image. Depuis ces polémiques, le procès en béatification de Pie XII, relancé en 2009 par Benoît XVI, est au point mort.
De nombreux ouvrages sont régulièrement publiés sur le sujet. Dans Le Pape et le Diable – Pie XII, le Vatican et Hitler: les révélations des archives (CNRS Éditions, 2009), l’historien allemand Hubert Wolf en disait plus sur l’attitude d’Eugenio Pacelli face au régime nazi. Ancien nonce (ambassadeur) en Allemagne avant de diriger la diplomatie du Vatican, Pie XII privilégiait en priorité l’intérêt supérieur de l’Église romaine. Il aurait ainsi refusé de se confronter directement à Hitler, préférant garder une «stricte réserve». Ainsi, s’il réprouvait l’antisémitisme hitlérien et qu’il se montrait toujours disposé à aider les personnes menacées, il est toujours resté opposé à une condamnation formelle par le Saint-Siège des théories nazies.
Dans Pie XII (Fayard, 2014), l’historien Pierre Milza, décédé en mars 2018, arrive peu ou prou aux mêmes conclusions. Lors de la rafle du ghetto de Rome, le 16 octobre 1943, qui a été suivie de la déportation de plus de 1000 Juifs à Auschwitz, le pape de l’époque aurait ainsi ordonné à toutes les maisons religieuses de Rome d’accueillir les Juifs en quête d’un abri, écrit-il. Les «silences» du Pape lui ont souvent été reprochés par certaines organisations, l’accusant de complicité passive. Le Mémorial de la Shoah de Yad Vashem avait d’ailleurs modifié en 2012 le panneau dans son musée, décrivant son attitude comme «objet de controverses». Ce que n’a jamais nié Eugenio Pacelli lui-même. Dans son testament, il écrivait: «J’ai conscience des défauts, des échecs et des fautes dont j’ai été imputable pendant une période aussi grave.»
Quelles découvertes?
«J’ai conscience des défauts, des échecs et des fautes dont j’ai été imputable pendant une période aussi grave»
Pie XII, dans son testamentL’ouverture des archives secrètes du Vatican est tout sauf une nouveauté. Ces travaux ont débuté en 2006 sous Benoît XVI, après l’ouverture de celles du pontificat de Pie XI (1922-1939). À cette époque, le Saint-Siège pensait que tout serait prêt à l’horizon 2014-2015, mais l’étendue de la documentation et le manque de personnel ont allongé les délais, a rappelé Sergio Pagano dans l’Osservatore Romano , le quotidien du Vatican. Selon lui, ce patient travail d’archivage sur «une période cruciale pour l’Église et pour le monde» va permettre aux historiens de découvrir une «œuvre surhumaine d’humanisme chrétien».
L’ouverture de ces archives pourra-t-elle permettre d’en apprendre plus sur l’action d’Eugenio Pacelli? Interrogé par La Croix , l’historien suisse Philippe Chenaux, se montre plutôt pessimiste: «N’attendons pas non plus un écrit du pape demandant explicitement l’ouverture de tous les couvents pour accueillir les Juifs! Les historiens avides de scoop seront déçus. (…) Prenez l’exemple de l’ouverture des archives de Pie XI, en 2003: il n’y a rien eu d’exceptionnel».
A quand l’ouverture des archives de l’époque actuelle… le Pape actuel veut créer sa propre religion issue de toutes les religions pour en faire une religion mondiale avec les habitude des Francs-Maçons, donc de la pédophilie…
Voilà pourquoi, il visite tous les chefs d’Etat de la planète et qu’il est bien vu par tous…
L’islam en tête…
Ce monde devient un enfer…
Vivement l’autre monde…!
Jésus était le premier homme pacifiste dans l’histoire de l’humanité qui disait dans ses discours révolutionnaire ….
* *aime ton prochain* * car a l’époque le discours général disait * * tue ton Prochain * *
donc aujourd’hui je demande au Pape ….. si tu te proclame le digne porte-parole de Jésus alors ouvre tout les archives …. surtout ceux de la grande inquisition ou des milliers de femme furent torturer et tout les dossiers de religieux pédophile
“a l’époque le discours général disait * * tue ton Prochain”
Faudrait arrêter de raconter n’importe quoi quand même, le monde de l’époque, c’était pas Mad Max non plus…
oK, mais “aime ton prochain” n’avait rien de révolutionnaire au temps de Jésus!
Cette phrase biblique provient du Lévitique. Jésus a simplement relié “aime Dieu” avec “aime ton prochain”… ce que les prophètes du Premier Testament avaient longuement préparé dans les consciences.
Personnellement en tant que protestant, j’ai été très sensible à la lecture de la biographie de l’ancien grand rabbin de Rome pendant la guerre devenu chrétien et catholique suite à un long cheminement personnel et à des partgaes fraternels et nombreux avec le pape Pie XII. Il s’appelait Israël Zolli et pris le prénom d’Eugenio….! Explicite pour le moins.
Ils sont tous travaillé ensemble pour protéger et cacher le maximum de membres de la communauté juive des exactions nazies.
J’aurais aimé recueillir son sentiment sur ces faux-procès “made in” le Kremlin de l’époque et gobés par toute les bien-pensants du haut de leur balcon.
Mais ces archives parleront, sans inquiétude..
(suite corrigée de françois Foisil)
-Ils sont tous deux travaillé ensemble pour protéger et cacher le maximum de membres de la communauté juive des exactions nazies.
J’aurais aimé recueillir son sentiment sur ces faux-procès « made in » le Kremlin de l’époque et gobés par toute les bien-pensants du haut de leur balcon.
Mais ces archives parleront, sans inquiétude de ma part pour la réputation de Pie XII.
Je ne sais pas pourquoi, mais cet article me fait aussi penser aux
archives de l’inquisition contre les Cathares. En fait, seules les
témoignages sous la torture sont disponibles et consultables.
Sachant que l’on peut fait dire ce que l’on veut à un homme, une
femme, ou des enfants sous l’horreur des tortionnaires de
l’inquisition. Il en découle des “falk news” d’époque attestant
d’une hérésie coupable envers l’Eglise de Rome.
A partir de là, les massacrer jusqu’au dernier enfant était
un acte d’amour, de bonté et de tolérance…, une parfaite
mise en application de l’Evangile de Jésus… ben voyons!
L’inquisition a mise sous séquestre la totalité de la littérature
Cathare avant de la bruler. Il n’est rien resté des livres et de la
documentation de l’époque, parce que l’Eglise a décidé que
tout devait disparaitre pour ne laisser subsister que les faux
témoignages accablants la dite hérésie.
Alors voyez vous, le débalage des archives ou ce qu’il en restera
ne risque pas de nous donner la lumière. Rome a toujours été
et restera jusqu’à la fin un royaume de ténébre.
La Croisade des Albigeois, lorsqu’on lit entre les lignes, a été une croisade non pas dans le but d’éradiquer une hérésie, mais la volonté dissimulée sous de faux prétextes, par le Nord( mené par le suppôt de satan Simon de Montfort), de mettre la main sur les provinces riches du Sud.
Il suffit de lire les témoignages sur la prise de certaines villes, comme Béziers.
@ vieux bidasse
C’est votre point de vue. Le mien et celui de l’histoire, celle des événements factuels, avérés et non construits sur des hypothèses complotistes, est le suivant :
La croisade contre les Albigeois, (secte gnostique, dualiste, semi-marcioniste et réincarnationniste) était justifiée à l’époque, eu égard à la menace que ces derniers faisaient peser sur la paix et la cohésion de la société civile, par le biais de leurs enseignements et leur prosélytisme. Le facteur décisif et déclencheur de cette croisade, fut l’assassinat en 1208, sur ordre du comte Raymond VI de Toulouse (protecteur des Albigeois), du légat papal, Pierre de Castelnau. Qu’il y ait eu des excès lors de cette campagne militaire, c’était quasiment inévitable vu la férocité des guerres médiévales.
La fameuse phrase, prêtée à Arnaud Amaury, abbé de Cîteaux, “Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les Siens”, par le moine allemand Césaire de Heisterbach, est à relativiser. Ce dernier n’était pas présent et, en l’absence d’autres sources historiques crédibles et concordantes, il faut rester prudent et on peut légitimement douter de la factualité de ces propos.
il faut saluer cette initiative qui relancera des débats sur des bases documentées, permettra de mieux saisir la complexité de la période en question, et évitera à certains de se complaire dans la désinformation systématique dès qu’on prononce le mot “Rome” ou “pape”…
“Il aurait ainsi refusé de se confronter directement à Hitler, préférant garder une «stricte réserve».” fin de citation.
Ma réponse :
Le pape Pie XII, en refusant la confrontation directe avec Hitler, a fait preuve de sagesse, de courage et de fidélité à sa conscience chrétienne. Il a ainsi pu agir et intervenir avec bien plus de liberté et d’efficacité afin de soustraire un nombre significatif de membres de la communauté juive, promis à une mort certaine.
Le pape Pie XII, homme courageux et généreux, a été un véritable témoin chrétien et authentique vicaire du Christ, au point que, le grand-rabbin de Rome, Israël Zolli, érudit biblique et talmudique mondialement reconnu et respecté, et contemporain de Pie XII, pris le prénom de ce pape comme prénom de baptême (cf. son livre autobiographique, réédité en anglais et intitulé “Before the Dawn”, Ignatius Press, 2008). Livre au témoignage extrêmement fort et poignant. Je recommande vivement sa lecture à tous ceux que les sujets religieux intéressent. Si le pape Pie XII avait véritablement été ce qu’en disent certains auteurs et historiens, le grand-rabbin de Rome durant la Seconde Guerre Mondiale, Eugenio Zolli, aurait-il pris comme prénom de baptême catholique, celui du pape Pie XII ?
Voici ce que dit Myriam, la fille du grand-rabbin Eugenio Zolli, du pape Pie XII :
“Pacelli [le pape Pie XII, ndr] et mon père étaient des figures tragiques dans un monde où toute référence morale avait disparu. Le gouffre du mal s’était ouvert, mais personne ne le croyait, et les grands de ce monde – Roosevelt, Staline, de Gaulle – étaient silencieux. Pie XII avait compris que Hitler n’honorerait de pactes avec personne, que sa folie pouvait se diriger dans la direction des catholiques allemands ou du bombardement de Rome [voilà ce qui explique, en partie, la “stricte réservé” de Pie XII, ndr], et il agit en connaissance de cause. Le pape était comme quelqu’un contraint à agir seul parmi les fous d’un hôpital psychiatrique. Il a fait ce qu’il pouvait. Il faut comprendre son silence dans le cadre d’un tel contexte, non comme une lâcheté, mais comme un acte de prudence.” fin de citation.
Extrait de Judith Cabaud, “Eugenio Zolli et le pape Pie XII”, revue Kephas, avril-juin 2002.
Et pour les inénarrables anti-catholiques primaires, le lien vers l’article complet :
http://www.revue-kephas.org/02/2/Cabaud49-53.html
“Dans son testament, il écrivait: «J’ai conscience des défauts, des échecs et des fautes dont j’ai été imputable pendant une période aussi grave.” fin de citation.
Ma réponse :
Le grand et fidèle pape Pie XII, reconnaît avec simplicité et humilité que son pontificat courageux et généreux, n’a pas été exempt d’erreurs. A sa décharge, nous pouvons dire qu’aucun règne, religieux ou séculier, n’est exempt d’erreurs. Les écrits néotestamentaires relèvent plusieurs situations où les premières communautés chrétiennes sont encouragées à identifier et à lutter contre certaines erreurs et des excès de plusieurs sortes. Le “grand tort” de Pie XII (aux yeux des pseudo-progressistes et vrais gauchistes) a été de menacer d’excommunication tout catholique qui soutiendrait le communisme athée, totalitaire et génocidaire.
Quelques historiens de référence en matière d’étude sérieuse, apaisée et relativement objective de l’inquisition, de l’hérésie et de la sorcellerie médiévale : Carlo Ginzburg, E. William Monter, John Tedeschi et plus particulièrement deux ouvrages, écrits par des historiens sérieux et compétents, dont je recommande la lecture :
“The Spanish Inquisition – A Historical Revision”, par Henry Kamen, Yale University Press, New haven and London.
“Bearing False Witness – Debunking Centuries of Anti-Catholic History”, par Rodney Stark, Templeton Press.
Erratum : ” … le grand-rabbin de Rome, Israël Zolli, érudit biblique et talmudique mondialement reconnu et respecté, et contemporain de Pie XII, prit le prénom de ce pape …”
Le 25 juillet 1943, Hitler fou de rage après la destitution de Mussolini voulait envoyer ses troupes dans le Vatican et arrêter tout le monde, y compris le pape qui avait par l’intermédiaire de Montini, futur Paul VI, aidé les comploteurs fascistes .
Si Pie XII avait dénoncé clairement les déportations, ceux que n’ont pqs fait Roosevelt et Churchill, c’en était fini de lui et il n’aurait pu agir pour protéger les juifs. Pouvait il déclarer la guerre au Reich et envoyer ses gardes suisses contre les SD de Kappler
Le rappel du passé et son analyse peuvent permettre de mieux comprendre le comportement de Pie XII qui a été commenté de façon inégale et peut-être parfois injuste. Soit. Mais le passé est le passé. Aujourd’hui ce n’est pas le peuple juif en tant que tel qui est massacré en Orient, la fureur s’est déchainée sur les communautés chrétiennes qui furent pratiquement éliminées et leurs lieux de culte attaqués et détruits dans les régions tombées aux mains des islamistes. L’Histoire future soulignera peut-être que le Pape actuel François ..n’ EST PAS INTERVENU : avons nous connaissance d’une seule démarche officielle de sa part pour SAUVER LES CHRETIENS D’ORIENT??
Hic et nunc -ici et maintenant- le BERGER n’a t il pas le sacré devoir de défendre et protéger son troupeau ? Voilà la question qui mériterait d’être mise à l’ordre du jour.
Il faudrait demander l’avis de baraka obamette, de son mari le catcheur et de ses garçons éprouvettes opérés pour être des filles . Ca serait un concentré de progressisme.
Le groupe de communication islamiste AL-ABD AL-FAQIR a publié à deux reprises en une semaine, des menaces de tuer le PAPE FRANÇOIS. Dans la première, il menace le SOUVERAIN PONTIFE d’un attentat à la grenade.
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Dans la seconde, il présente une photo du pape FRANÇOIS, prise lors de sa visite à AUSCHWITZ, en 2016, avec une main armée d’un pistolet qui le vise et la mention «Ne pensez pas que vous êtes éloigné de nos attaques». Ces menaces sont proférées dans la perspective «de la fête [NOËL] des croisés qui approche». Deux autres menaces avaient été proférées contre le PAPE FRANÇOIS en novembre dernier par une autre officine de propagande islamiste, la WAFA MEDIA FOUNDATION