
Les lecteurs de Dreuz connaissent le rabâchage moralisateur de ceux qui défendent les bienfaits du socialisme : justice sociale, partage des richesses, libération des travailleurs exploités par le capitalisme, etc. Mais pour les jeunes occidentaux de 20 ans qui n’ont pas connu l’Union Soviétique et ont vaguement entendu parler de Staline, Mao et Pol Pot, le rêve socialiste vaut la peine d’être poursuivi. Cet article s’adresse à eux.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit cet article de Philip Carl Salzman*, paru le 22 mars, sur le site du Gatestone Institute. À partager sans restriction avec les jeunes francophones occidentaux que vous connaissez.
Le rêve socialiste : Prenez garde à ce que vous souhaitez
Depuis longtemps, il semble que le socialisme a définitivement échoué dans la pratique et a perdu son attrait en tant qu’idéologie économique. L’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) s’est effondrée ; ses satellites d’Europe de l’Est se sont libérés dans les années 1990 ; la Chine est passée du socialisme au capitalisme d’État à partir des réformes économiques de 1978 et n’a cessé de progresser avec énergie depuis ; Cuba communiste a refusé de devenir une destination touristique offshore pour Canadiens et Européens et le Venezuela socialiste s’est totalement écrasé.
Dans un essai de 1989 intitulé « La fin de l’histoire », Francis Fukuyama affirmait qu’avec les événements mentionnés ci-dessus, nous assistions à « une victoire incontestée du libéralisme économique et politique ».
Les partis socialistes ont, bien sûr, été présents dans de nombreux pays européens tout au long des XXe et XXIe siècles et ont même été dominants à un moment donné dans certains pays. Mais ils ont eu tendance à être “roses” plutôt que “rouges” et ont généralement favorisé les politiques de l’État providence plutôt que la prise en charge des moyens de production. En ce moment, la plupart des pays européens luttent pour rester en vie économiquement.
Ainsi, le Parti travailliste britannique a abandonné la propriété de l’État sur les moyens de production dans une révision de la clause IV de sa constitution effectuée en 1993.
Toutefois, le socialisme a récemment repris du poil de la bête sur la scène politique américaine et continue d’être le principe fondateur du Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD).
Aux États-Unis, « l’attitude des Démocrates à l’égard du socialisme n’a pas changé matériellement depuis 2010. 57 % d’entre eux en ont aujourd’hui une opinion positive. Le principal changement chez les Démocrates, c’est qu’ils sont moins nombreux (47%) à avoir une vision optimiste du capitalisme.
Dans l’ensemble, les « Américains âgés de 18 à 29 ans voient le socialisme plus positivement (51%) que le capitalisme (45%) » (Sondage Gallup, août 2018**).
L’attirance des jeunes pour le socialisme ne devraient pas surprendre ceux qui savent que notre système éducatif, de l’école primaire à l’université, a été pris en charge par les Marxistes, avec leur appel bien connu à changer un monde soi-disant divisé en oppresseurs et en opprimés.
Ça veut dire que si je réussis à m’enrichir c’est parce que quelqu’un, quelque part, se fait exploiter. Il n’y a pas de modèle économique dans le marxisme dans lequel si « Je gagne, tu gagnes, nous gagnons tous ».
De nos jours, l’éducation se compose en grande partie de propagande politique anti-occidentale, anticapitaliste, ainsi que de propagande politique contre les Blancs et les hommes.
Cette orientation socialiste était présente lors des primaires présidentielles de 2016 du Parti Démocrate, qui auraient probablement été confiées au socialiste autoproclamé Bernie Sanders si le Comité national démocrate n’avait pas truqué les primaires (NdT : en faveur d’Hillary Clinton). L’orientation pro-socialiste s’est manifestée à nouveau lors de l’élection de 2018 à la Chambre des Représentants et des déclarations subséquentes d’Alexandria Ocasio-Cortez, qui s’est présentée comme étant une « socialiste démocratique ».
Les partisans démocrates se prétendent « socialistes démocratiques », mais l’URSS a toujours prétendu qu’elle défendait la démocratie contre le capitalisme, et la Corée du Nord se proclame officiellement comme étant « la République populaire démocratique de Corée, un véritable État ouvrier où le peuple est complètement libéré de l’exploitation et de l’oppression».
Le bilan du socialisme sur le front de la démocratie et de l’économie n’est pas meilleur que son bilan en matière de liberté et de prospérité ; sur tous les plans, c’est un énorme échec.
L’égalité socialiste
L’objectif du socialisme est supposément d’accroître l’égalité économique en répartissant la richesse de la société entre les individus et les familles. Pour ce faire, on prend la richesse de ceux qui ont plus que la moyenne et on la redistribue à ceux qui ont moins que la moyenne.
Comme la richesse ne sera généralement pas cédée volontairement, la redistribution devrait être appliquée par des organismes gouvernementaux, appuyés par des lois et des règlements administratifs. Cependant, dans la pratique, le socialisme a généralement conduit les membres des gouvernements à redistribuer les richesses en se les appropriant ou en les versant à leurs associés.
Même au sein du gouvernement américain, à l’heure actuelle, les membres du Congrès ne s’engagent pas à respecter les lois auxquelles ils sont liés dans le reste du pays. Comme Lee Atwater (un stratège Républicain de Reagan) le disait : « Les chiens n’aiment pas la nourriture pour chiens ». (***)
L’égalité est une valeur vague mais importante dans la culture occidentale issue des Lumières. Mais l’égalité de quoi ? Elle a d’abord été présentée historiquement comme l’égalité devant la loi, puis a évolué vers l’égalité des chances et, dans la théorie socialiste, elle est présentée comme l’égalité des résultats.
L’égalité des résultats rompt la relation entre la possibilité de profiter des avantages de sa production et la confiscation de ces avantages pour les distribuer à d’autres, comme le montre le slogan de Marx : « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ».
Pourtant, Staline souhaitait maintenir un lien entre la production et la distribution. Il a inséré dans la Constitution soviétique le slogan modifié : «De chacun selon ses capacités, à chacun selon son travail ».
Les partisans de l’égalité de résultat exigent une déconnexion encore plus radicale entre le travail et l’emploi.
La députée Alexandria Ocasio-Cortez a fait circuler un résumé de sa proposition de « Green New Deal » qui préconise un soutien économique de l’État pour ceux qui « ne peuvent ou ne veulent pas travailler ».
La production et la distribution
Le socialisme met l’accent sur la redistribution de la richesse. La production est négligée, lorsqu’elle n’est pas dédaignée – une activité que les gouvernements risquent de mal faire car il n’y a pas de surveillance ou de libre concurrence du marché.
Ainsi, un problème majeur de tout gouvernement socialiste est le manque de production de biens et de services qu’il souhaite redistribuer.
Une autre critique majeure du socialisme est que la déconnexion entre le travail et la récompense sape la motivation à travailler et à innover. Pourquoi travailler ou prendre des risques quand les profits, si on en réalise, vont être distribués aux autres ?
Les gouvernements socialistes doivent redistribuer quoiqu’il arrive, et le déclin de la production s’avère être un enfer. Si vous enlevez l’incitation à travailler et à produire, vous finissez par supprimer les producteurs. Ceux qui ont visité l’Union soviétique se souviennent d’avoir essayé d’attirer l’attention d’un serveur dans un restaurant : pourquoi quelqu’un devrait-il les servir s’il n’est pas récompensé pour son aide ?
Il y a actuellement une crise sanitaire en Europe car les médecins fuient les États membres plus pauvres à la recherche d’un meilleur salaire dans les États membres plus riches et, au Royaume-Uni, moins de gens s’inscrivent à l’école de médecine. C’est la raison pour laquelle Margaret Thatcher avait dit : « Le problème du socialisme, c’est qu’on finit par manquer de l’argent des autres ».
Les gouvernements socialistes ont une solution monétaire toute trouvée : ils impriment plus d’argent. Cela fonctionne pendant un moment, mais au bout d’un certain temps. l’inflation arrive jusqu’à ce que l’argent perde toute valeur et qu’on ne puisse plus acheter aucun bien ou service, à condition qu’il y ait quelque chose à acheter, ce qui, rendu là, n’est généralement pas le cas.
L’inflation au Venezuela, pays riche en pétrole, a atteint 80 000 % en 2018, selon Forbes. L’« égalité » socialiste devient une pauvreté et une famine égales pour tous, à l’exception peut-être de quelques-uns au gouvernement.
L’égalité «uber alles»
Si l’égalité est une valeur occidentale importante, elle n’est en aucun cas la seule. La prospérité est une autre valeur occidentale importante, et c’est exactement ce qui se perd à mesure que la production diminue. De plus, si l’égalité devient la seule valeur, l’efficacité est perdue. Les biens et services ne sont ni développés ni mis à disposition. De plus, les économies contrôlées par les gouvernements sont très inefficaces : les économies sont extrêmement complexes et rapides ; les bureaucraties sont maladroites et lentes.
La liberté est une autre valeur importante, mais sous le socialisme, elle est extrêmement restreinte. L’expropriation et la redistribution de la richesse font que les gens perdent leur capacité d’épargner, d’inventer, de se déplacer, d’acheter et de donner.
L’égalité et la liberté sont incompatibles.
Le socialisme signifie que vous remettez votre liberté au gouvernement, qui prétend savoir mieux que vous comment dépenser votre argent. Malheureusement, l’histoire prouve qu’il s’agit plutôt d’une spirale de la mort de l’économie et de la prestation des services, qu’il soit question de la qualité inférieure de l’éducation publique aux États-Unis ou de la prestation des soins de santé aux anciens combattants.
Pendant des années, aux États-Unis, les soins de santé des anciens combattants, gérés par le gouvernement, étaient misérables; et si l’on n’était pas content, on ne pouvait rien y faire.
Le gouvernement n’arrêtait pas de changer les gestionnaires. Aujourd’hui, le président Donald J. Trump tente enfin de s’attaquer à la crise que sont devenus les soins de santé des anciens combattants. Comment ? En les privatisant.
La justice est aussi une valeur importante. Mais si la justice consiste à donner à chacun ce qui lui est dû, prendre la richesse de ceux qui l’ont méritée, pour la donner à ceux qui ne l’ont pas méritée, est une pratique pour le moins douteuse.
La gouvernance socialiste
Plus une économie est sous le contrôle du gouvernement, plus le gouvernement et ses bureaucrates s’approprient le pouvoir. Pour empirer les choses, il n’y a aucun moyen de s’assurer que le gouvernement assumera ses responsabilités de façon responsable. Comme l’a dit le regretté chef de la Fédération américaine des enseignants, Albert Shanker, au sujet de l’état lamentable de la gratuité de l’enseignement dans les écoles publiques américaines : « Quand les écoliers commenceront à payer des cotisations syndicales, je me mettrai à représenter leurs intérêts ».
Les conséquences sont graves : comme l’écrivait Lord Acton à Mgr Creighton en 1887, « Le pouvoir tend à corrompre et le pouvoir absolu corrompt absolument ».
L’égalité économique qui exige un gouvernement fort aboutit généralement à l’inégalité politique : les dirigeants politiques et l’élite bureaucratique sont sous contrôle politique – et avec elle économique. Dans la hiérarchie politique socialiste, ceux qui sont au sommet sont proches du pouvoir absolu ; ceux qui sont en bas n’ont aucun pouvoir.
Le socialisme s’est révélé incompatible avec la démocratie. Les pays socialistes ont tendance à devenir des dictatures arrogantes, des États à parti unique, totalitaires dans leur culture et leur sécurité. Les agences de sécurité ont carte blanche pour s’assurer que tout le monde se conforme aux règles.
Discussion
La principale raison pour laquelle le socialisme a gagné en popularité en Amérique du Nord est, bien sûr, que tout le monde aime « les choses gratuites », surtout l’«argent gratuit». Il n’est pas difficile de voir l’attrait de voter pour des gens qui promettent de vous enrichir.
Ce qui nourrit cet appui au socialisme c’est l’envie.
Il est humain d’envier ceux qui ont plus et mieux. Cependant, il est douteux qu’une bonne politique sociale puisse se fonder sur de tels sentiments : comme l’histoire le démontre, on finit par avoir pire et moins.
S’il est vrai que les systèmes électoraux sont ouverts à ce genre de proxénétisme, les promesses s’avèrent généralement fausses (ainsi, l’ancien président Barack Obama disait « Vous allez pouvoir garder votre médecin » ; «Vous serez capables de conserver votre plan de soins de santé» ; « la Loi sur les Soins de Santé Abordables permettra à chaque famille d’économiser 2500 dollars »). Les électeurs intelligents ont bien fait de ne pas s’y fier.
L’avidité et l’envie d’aujourd’hui semblent avoir pour cause le déclin de la fibre morale américaine. Selon le journaliste Matthew Continetti :
Les valeurs bourgeoises d’honnêteté, de fidélité, de diligence, de retenue, de satisfaction retardée et de maîtrise de soi qui régnaient autrefois en maître ont été contestées pendant de nombreuses décennies et remplacées par une éthique d’expression personnelle, de gratification, de satisfaction immédiate et de demande de l’impossible.
De plus, comme le souligne l’historien Victor Davis Hanson en parlant de ceux qui préconisent des restrictions à la liberté d’expression :
Je pense que la façon dont ils le font, c’est en utilisant le langage orwellien. Ce qu’ils veulent dire c’est que la liberté d’expression est un discours de haine parce que vous pourriez être cruel envers certains groupes. La censure porte le nom d’avertissement déclencheur, la ségrégation et un certain scepticisme concernant le réchauffement planétaire sont des formes de créationnisme ou de négationnisme.
Aujourd’hui, il est interdit de mentionner le déclin de la vertu en Amérique ; toute mention amène une foule de militants épris de «justice sociale» et prêts à démolir quiconque en parle.
Selon le mode de pensée orwellienne, les soi-disant «antifascistes» sont les vrais fascistes : une nouvelle police de la morale essaie de faire taire ceux qui ne sont pas d’accord avec eux.
La raison de la perte des valeurs morales américaines semble être que la croyance dans les valeurs américaines a été remplacée par le relativisme culturel et le multiculturalisme, qui prétendent que toutes les valeurs, croyances et cultures sont également valables, et que les valeurs non américaines sont peut-être même meilleures que les valeurs américaines.
Pour beaucoup d’Américains, ces valeurs semblent avoir été déclassées au profit de la cupidité, du racisme et du militarisme – et la meilleure solution à la perte des valeurs américaines est le socialisme sous la forme d’un «tout est gratuit».
Pour les Américains qui ne veulent pas suivre la voie de l’URSS, de la Chine communiste, des Khmers rouges du Cambodge, de la Corée du Nord, de Cuba et du Venezuela, il existe une autre voie.
Si l’une des principales craintes des Américains est le coût d’une maladie catastrophique, le président Ronald Reagan a proposé un programme d’aide gouvernementale rien que pour cela, et une économie de marché libre de choix pour le reste des soins médicaux (****).
Ce serait certainement un programme moins écrasant sur le plan économique pour tout le pays et ses contribuables et plus durable que d’enfermer un pays dans un système de santé bureaucratique et centralisé qui a malheureusement fourni des soins de santé de plus en plus détériorés, avec des coûts qui explosent et des temps d’attente de plus en plus longs, pour de moins en moins de gens, partout où il a été essayé.
La prétendue égalité absolue du socialisme détruit la prospérité, la liberté et la démocratie.
*Philip Carl Salzman est professeur émérite d’anthropologie à l’Université McGill, chercheur principal au Frontier Centre for Public Policy, boursier au Middle East Forum et directeur de Scholars for Peace in the Middle East.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source :https://www.gatestoneinstitute.org/13925/socialism
Références :
- ** https://news.gallup.com/poll/240725/democrats-positive-socialism-capitalism.aspx
- *** http://www.peggynoonan.com/trump-was-a-spark-not-the-fire/
- ****https://www.nytimes.com/1986/02/05/us/reagan-seeks-welfare-plan-to-free-poor-from-government-dependency.html
Merci Magali.
“Justice sociale, partage des richesses, libération des travailleurs exploités par le capitalisme…” Et encore, Winston Churchill, fin visionnaire, n’a pas connu l’actuel temps calamiteux
– du vivre-ensemble,
– du mariage pour tous,
– du saccage du modèle de la famille hétéroparentale,
– de la falsification de l’Histoire via la réécriture éhontée des manuels scolaires,
– de l’inversion des définitions coupable vs victime,
– de l’imposture planétaire dite “climatique”,
– du “vous n’aurez pas ma haine” si affectueux vis-à-vis des pires assassins terroristes de l’humanité,
– des ONG tendancieuses et de leurs obscures activités,
– ni le temps des socialistes adorateurs de Chavez, Maduro, Castro et Che Guevara qui vous promettent la paix et le bonheur mais sans jamais vous dire que pour cela il faut s’endetter de plusieurs milliers de milliards sur les six prochaines générations, ces merveilleux et néanmoins sempiternels socialo-gauchistes experts en lavages-de-cerveaux, qui vous rasent gratis aujourd’hui et qui vous coupent la gorge demain.
Je trouve cet article remarquablement utile. J’ai toujours été de droite mais à force d’entendre parler des “vertus” socialistes, qui s’appropriait l’humanisme et la liberté dans la foulée, j’ai longtemps été aveugle sur la véritable nocivité de cette idéologie. Et pourtant j’ai vécu de près l’ex URSS, la Chine de Mao, Polpot, etc.
Il a fallu que je vois la dégradation économique et sociale en France pour vraiment ouvrir les yeux sur les fait que cette idéologie, qui effectivement est omniprésente dans l’Éducation Nationale et dans 90 % des grands médias était une idéologie destructrice de la vraie liberté, de l’esprit d’entreprise, et haineuse de tout ce qui est pour paraît riche.
L’envie, comme vous dites. C’est même pire. On arrive à faire croire à ceux qui ne prennent aucun risque et qui veulent toujours dépendre d’un patron et d’une sécurité sociale et salariale à vie que leurs pires ennemis sont les entrepreneur ou autre professions qu travaillent toujours deux fois plus qu’eux et ont parfois pu faire leurs études au prix de travail de nuit pour payer ces études, en sus d’un travail intense durant des années pour obtenir leur diplôme.
Oui, j’ai mis beaucoup de temps pour déceler la gigantesque tromperie, aggravée par la distorsion des mots: solidarité, fraternité, égalité… (j’en passe), que représentait le socialisme qui se base sur le fait que l’homme naturel est bon par nature (le contraire de ce que la Bible dit), que tous naissent égaux (Ah ??? Entre le XVIeme et les cités de Seine-St-Denis, ou entre la Suisse et le Bangladesh, on nait égaux ?). L’intelligence, le dynamisme, la persévérance, les capacités artistiques ou manuelles, rien de cela n’est jamais mentionné dans les discours socialistes.
Je ne connaissais pas cette remarque de Margaret Thatcher : « Le problème du socialisme, c’est qu’on finit par manquer de l’argent des autres ».
Quel raccourci génial !
Bravo pour cet article.
De mémoire dans un autre article de Dreuz il est fait mention “comment détruire un pays en 10 étapes”.
Et bien la traduction de Philip Carl Salzman résumé a peu près tout.
Vous voulez-détruire ?
1/RELATIVISME = Ca vous permet de dénnoncer l’ancien monde (Transmission / Travail / Production / Labeur / Instruction / Création / Innovation etc etc etc) et de le mettre au même plan que n’importes quels autres idées / concept / culture….
2/EGALITARISME = On vide l’homme de tout ce qu’il avait acquis et on le remplace par l’homme nouveau.. Pas de passé, pas d’histoire, pas d’héritage, pas de culture pas de mémoire. rien. que du spontanné imposé par “l’état tout puissant”….
Bref Terra Nova et tous les autres “Think Tank” destructeurs dans le genre….
Salutations et merci à Magali pour la traduction.
les socialistes sont bon et merveilleux car ils veulent le partage des richesses comme les socialistes de hitler entraient la nuit lorsque tout le monde dormait et en pyjama ils étaient chasser de leurs maisons + tout leurs biens était confisquer …. les socialistes de staline envoyaient en sibérie tout les non-membres du Parti communisme et lorsqu’il y avait eu trop de morts alors c’était des membres du Parti qui était accusé de trahison et envoyer a leurs tours dans des camps de travail ou de rééducation avec comme résultat des centaines de millions de morts ….. pour moi c’est cela le socialisme …. que de la cruauté
En complément, un très bon article sur le libéralisme (= l’anti-socialisme) :
https://www.contrepoints.org/2017/08/19/150897-qu-est-ce-que-le-liberalisme
Le problème de la progression du socialisme est celui de l’abandon du bon sens, en particulier du sens de la responsabilité individuelle, au profit d’une responsabilité soit-disant collective, ce qui est une forme de lâcheté ; ce qui va évidemment avec le développement de l’envie et de la jalousie…
En fait, cela correspond à l’abandon des valeurs éthiques et morales fondamentales, elles-mêmes basées sur les valeurs du judéo-christianisme.
Cet article, dont vous aviez déjà donné le lien sur un autre fil, est très bon et très clair.
Voici une petite conférence de Charles et Emmanuelle Gave sur le libéralisme et le conservatisme, très intéressant aussi :
https://www.youtube.com/watch?v=7o-KLUFBGlk
J’ajouterais une autre citation très drôle de Churchill qui va bien avec l’article :
“Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait,
il ignorait où il se trouvait… et il faisait tout ça aux frais du contribuable.”
Oui Potus, intéressante cette vidéo.
Le problème, c’est qu’à part les Gave, et peut-être Rioufol, et bien sûr Dreuz pour ceux des Français qui connaissent, qui explique ce qu’est le libéralisme ?
Ces quelques personnes sont bien seules, hélas, au milieu d’un océan de marxisme collectiviste.
@ Potus :merci pour votre lien, c’est très bien.
@ Robert Davis
Tout le plaisir est pour moi.
@Jacques Ady
Désolé de répondre 2 jours après, planning chargé en ce moment.
Effectivement, à part les Gave, personne pour expliquer le libéralisme aussi clairement, ça me rappelle une phrase d’Einstein (en substance) :
“Ce que tu n’arrives pas à expliquer à un enfant de 5 ans, tu ne l’as pas vraiment compris.”
En écoutant Charles Gave, je me suis pris la claque que beaucoup pourraient se prendre : je suis libéral (au sens classique du terme) depuis toujours mais je n’avais pas le concept qui me permettait de structurer cette idée.
En quelques mois ça a fait évoluer mes idées politiques.
2 choses dominent (pour moi) :
– L’État ne peut pas résoudre les problèmes dont il est la cause, il est un MAL nécessaire et il faut le contrôler.
– Un politique est, par définition, antilibéral puisque c’est le pouvoir qui l’intéresse (Trump n’est pas un politique).
Le libéralisme est donc une bataille perpétuelle contre la gourmandise de l’État.
Ce qui me parait aussi primordial à faire comprendre aux gens est qu’un authentique libéral (comme Charles Gave) encense autant l’entreprenariat qu’il méprise le capitalisme de rente ou de connivence qui ne produit plus rien de bon. Ce qui compte c’est l’action pas les actions.
Et dire que NDA a été assez stupide pour se priver de tels cerveaux dans son mouvement, c’est d’une tristesse.
En tout cas, sans vouloir en venir à la pommade, merci à vous Jacques Ady. C’est votre réaction d’il y a quelques mois sur ce que je croyais savoir de la loi de financement public de 1973 et les pistes que vous m’avez donné qui m’ont lancé dans un processus de réinformation sur le l’économie et le libéralisme. Mon prisme a évolué. C’est la preuve de ce que disait JP Grumberg il y a quelques temps : les commentaires de qualité sur Dreuz apportent parfois autant que les articles eux mêmes.
l’égalité, justice sociale…. primus inter pares! la nomenklatura se sert et les gueux payent
Le socialiste, c’est comme le communisme, prête moi ta montre et je te donnerais l’heure (il me semble que c’est de Coluche)
Merci pour votre article ( que je ne lirai pas),
Magali: les jeunes que je connais se sont fait
la malle, ayant compris, par EUX MEMES,
que la France était livrée aux socialistes et
à l’islam.
Un message de l’un d’eux m’indique, à l’ins-
tant, qu’ils sont en train de boire un verre
à shibu, loin, loin du socialisme, de l’isla-
misme…
JAMAIS ils ne reviendront en occident,
car là-bas, l’on chérit la liberté. Et l’on
aime le beau!
Je suis heureuse pour eux: ils sont sauvés.
Socialisme ou Islam c’est la même chose les Islam Communiste Collabos Lopettes foi jaune ca pullule en fwance
Excellent article et excellentes remarques sur le socialisme, un vrai concentré des c. du socialisme, bravo à Magali.
Petite réflexion qui m’est venue au détour d’une phrase de l’article: selon l’auteur, en fait, du point de vue de ce qu’on appelle la théorie des jeux*, le capitalisme considère l’économie comme un jeu à somme positive, ou tout le monde peut gagner (plus ou moins), alors que le marxisme considère que c’est un jeu à somme nulle où les gagnants le font forcément sur le dos de perdants, et donc ceux qui gagnent sont des voleurs et les perdants des volés.
Corollaire, dans le marxisme, finalement l’égalité parfaite est obtenue quand le gain de chacun est strictement égal à celui de l’autre, c’est-à-dire tout le monde à zéro.
L’expérience et l’Histoire confirment tout cela.
*[une théorie mathématique tout ce qu’il y a de plus sérieux, il s’agit en fait de modélisations mathématiques appliquées à l’économie ou à la stratégie, ou plus généralement n’importe quelle situation d’interaction sociale (l’échange marchand et la guerre en sont des modalités)]