Publié par Jean-Patrick Grumberg le 26 mars 2019

Maintenant que le dossier Mueller est essentiellement refermé sur le constat que ni le président, ni son entourage, ni son cabinet, ni des membres de sa campagne électorale, et en fait, absolument aucun Américain n’est coupable de collusion avec la Russie, Trump n’a plus cette nuisance à gérer.

Les lecteurs de Dreuz – probablement les seuls francophones dans le monde entier à être bien et honnêtement informés sur les accomplissements du président américain – savent qu’il a déjà accompli beaucoup.

  • Jamais le taux de chômage des Noirs n’a été aussi bas de toute l’histoire de l’Amérique, ni celui des Hispaniques, des femmes, des anciens combattants, et même des handicapés.
  • Les salaires ont plus progressé en deux ans que depuis l’an 2000.
  • La liberté religieuse des chrétiens, méthodiquement attaquée par les progressistes, est de nouveau protégée.
  • Deux juges constitutionnalistes ont été nommés à la Cour suprême, laquelle façonne la trajectoire culturelle et sociétale de l’Amérique.
  • La Corée du Nord est en phase de dénucléarisation et la Chine en phase de dévoyoutisation pour éviter l’implosion.

Que demander de plus ?

I have a dream, Mr President

Je l’ai dit depuis les premiers jours et je le dis aujourd’hui : Trump ne pourra pas nettoyer le marécage. Il est trop profond et trop large, plus qu’il ne l’imaginait quand il le voyait du haut de son appartement de la 5e avenue qui domine New-York.

En revanche, personne ne m’interdit de rêver tout haut et devant vous. D’autant que mes rêves pourraient devenir réalité.

1
– Il est temps de faire le procès du socialisme. Le procès du nazisme a été fait, et les résultats font qu’un néo-nazi est un paria de la société. Celui du socialisme reste à faire. Car il est tout aussi honteux d’être socialiste, communiste ou nazi. Ces idéologies ont apporté la mort.

Le président Trump, avec l’aide involontaire d’Alexandria Occasio-Cortez et du croûton Bernie Sanders, a commencé le travail.

Trump avec son talent d’orateurs et ses mots percutants, a plusieurs fois déclaré ces dernières semaines que “l’Amérique ne sera jamais socialiste” :

“De par sa nature même, le socialisme ne respecte pas les frontières.

Il ne respecte ni les frontières ni les droits souverains de ses citoyens ou de ses voisins”, a expliqué le président.

“Il cherche toujours à s’étendre, à empiéter et à soumettre les autres à sa volonté.

Nous savons que le socialisme n’est pas une question de justice, ni d’égalité, ni d’élévation du niveau de vie des pauvres – il ne s’agit que d’une chose : le pouvoir pour la classe dirigeante.

Ils veulent le pouvoir de décider qui gagne et qui perd, qui est en haut et qui est en bas, ce qui est vrai et ce qui est faux, et même qui vit et qui meurt.

Les horreurs du socialisme et du communisme, la confiscation massive des richesses, c’est ce qui a ruiné tant d’autres pays.

Soyons clairs sur ce qu’est le socialisme – c’est un système ou un contrôle arbitraire et souvent capricieux, et une redistribution de l’argent et des ressources. C’est un anathème pour le concept même de ‘vie, liberté et poursuite du bonheur’, tel qu’écrit dans notre Déclaration d’indépendance.

Et il a échoué partout où il a été appliqué.

Tout comme Ronald Reagan qui a affronté l’Empire soviétique et détruit le mur de Berlin, Donald Trump peint le socialisme non pas en couleurs pastels mais en couleurs fortes.

Il a commencé à attaquer le socialisme sous toutes ses formes, pour s’assurer que lors des prochaines élections américaines, le concept du socialisme et ses politiques dévastatrices deviennent orphelins pour l’avenir des Etats-Unis.

I have a dream Mr President : que Trump ne limite pas son combat à une argumentation pour sa réélection. Seul l’homme le plus puissant de la planète, le président du pays libre le plus puissant du monde, peut déclencher le débat public nécessaire à éveiller les esprits sur la réalité de cette idéologie.

Il est temps de faire le procès du socialisme, déclinaison adoucie, arrangée, modernisée, “branchée” même, donc plus dangereuse encore, que le communisme pur et dur.

2
– Il est temps de retrouver le souffle de liberté qui a défini l’internet et les réseaux sociaux des débuts. Internet a été adopté et s’est développé de façon exponentielle en raison de la très grande liberté offerte aux gens. Puis nous sommes arrivés à la situation actuelle, où les géants Google, YouTube, Twitter, Facebook, censurent à tour de bras et à la serpe les voix conservatrices.

La loi les protège, car ils se sont abrités derrière un statut de support d’information et non d’intervenant. Mais ils ont changé.

En décidant, au nom d’un arbitraire délit “d’incitation à la haine”, ce que les gens doivent dire, ils sont devenus éditeurs. Leur statut doit donc être modifié pour permettre à tout citoyen d’exercer librement son droit garanti par le Premier amendement. Et pour le faire respecter, lui rendre la possibilité d’attaquer en justice ces entreprises. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

Trump a récemment commencé à en parler.

Il a mentionné le procès intenté par Devin Nunes qui réclame 250 millions de dollars à Twitter pour diffamation – dans le but de détruire la protection de support neutre dont le réseau social bénéficie.

  • Trump a évoqué le biais radicalement à gauche de Facebook, Google et Twitter.
  • Prager University a déposé plainte contre YouTube qui censure ses vidéos éducatives parce qu’elles défendent des idées conservatives.
  • Le fils du président, Trump Jr, a publié un long article d’opinion sur The Hill (1), où il met en garde les conservateurs, et explique comment la censure des voix de droite, déjà bien avancée, va encore s’intensifier.
  • Trump Jr explique que la liberté d’opinion, qui s’exprime essentiellement sur les réseaux sociaux, est sous attaque.

Apprenant que son directeur des réseaux sociaux a été bloqué par Facebook, Donald Trump a réagi en menaçant : “je vais regarder ça de près”, a-t-il immédiatement tweeté. Nous savons ce que ce président veut dire, lorsqu’il déclare qu’il va regarder quelque chose de près : l’action suit de près.

Le Congrès ne fera rien.

  • Les Démocrates sont les bénéficiaires de cette censure. Les réseaux sociaux sont leurs complices, leurs serviteurs, leurs agents d’influence. Ils ne bougeront pas.
  • Les Républicains sont globalement trop mous, trop mijaurée.
  • Et Google et Facebook inondent Washington à coups de millions de dollars de lobbying.

I have a dream Mr President : allez jusqu’au bout et faites évoluer la loi. Que les Big Tech de la Silicon Valley ne bénéficient plus d’une exemption totale, parce qu’ils en abusent.

3
– L’Iran. Il est temps de faire imploser l’empire du mal. De ramener les mollahs à leurs chameaux. De libérer le peuple iranien. De démanteler le Hezbollah, la plus puissante organisation terroriste au monde. De détruire leur capacité de développer une arme nucléaire.

I have dreams, Mr President…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

(1) The Hill

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