Publié par Magali Marc le 1 avril 2019

Les gauchistes multiculturalistes et «inclusifs» sont vent debout contre le Gouvernement Legault qui a déposé son Projet de loi 21 sur la laïcité.

Le projet prévoit l’interdiction du port de signes religieux chez les nouveaux employés de l’État en position d’autorité, incluant les enseignants, directeurs d’école, policiers, gardiens de prison, procureurs de la Couronne, juges, juges administratifs et président et vice-présidents de l’Assemblée nationale.

Selon un sondage Léger réalisé du 22 au 26 mars pour le compte de la CAQ, une majorité de la population québécoise est favorable à l’interdiction des signes religieux chez les employés de l’État en position d’autorité. L’appui des répondants à l’interdiction est de 74 % pour les juges, les procureurs, les policiers et les gardiens de prison et 69 % pour les enseignants et directeurs d’écoles publiques. Toutefois 55 % des répondants désapprouvent l’idée d’inclure une «clause grand-père» pour les personnes qui portent déjà un signe religieux. En effet, le gouvernement a mis un peu d’eau dans son vin en reconnaissant un droit acquis aux travailleurs qui affichent actuellement leur conviction religieuse.

Le sondage Léger révèle un important clivage entre francophones et non-francophones au sujet du Projet de Loi 21 : 74 % de ceux qui s’expriment dans la langue de Molière y sont favorables. Chez les citoyens parlant une autre langue, cette proportion chute à 43 %.

Mais les gauchistes multiculturalistes, les soi-disant antiracistes, opposés au nationalisme identitaire, se fichent de ce que souhaitent la majorité des Québécois.

À commencer par le Premier ministre Justin Trudeau qui prend pour acquis les votes des Québécois en octobre prochain, et qui a condamné énergiquement ce qu’il qualifie de «discrimination basée sur la religion».

Le Parti écolo-trotskyste, Québec Solidaire

Québec solidaire – un parti soi-disant indépendantiste – a choisi la défense décomplexée du multiculturalisme canadien.
À l’occasion du Conseil national de leur parti, le 29 mars dernier, les quelque 300 délégués de QS, appelés à reconsidérer la position sur les signes religieux, faisaient face à deux options :

  • L’«option A» en faveur de la recommandation de proscrire les signes religieux pour les agents de l’État ayant un pouvoir de coercition (policiers, gardiens de prison, procureurs de la Couronne et juges). Une position défendue par QS depuis 2013.
  • L’«option B», selon laquelle «aucune règle particulière sur les signes religieux ne devrait s’appliquer à certaines professions plutôt qu’à d’autres, incluant celles qui exercent un pouvoir de coercition».

Les délégués ont voté massivement en faveur de l’option B.

Ce faisant les Qsistes se sont coupés de l’électorat francophone.
Selon le chroniqueur du Journal de Montréal, Steve E. Fortin, à voir la réaction de certains militants bien en vue, on comprend vite que certains de ceux qui ont appuyé l’option B n’ont que faire de ces «imbéciles analphabètes» qui appuient le projet de loi «raciste» de la CAQ.

Les Québécois majoritairement en faveur du projet de loi prendront bonne note de ce mépris des gauchistes à leur égard.

La mairesse de Montréal, l’écolo-gauchiste, Valérie Plante

La mairesse au sourire niais, Valérie Plante (Verte), a décidé le 20 mars dernier de retirer le crucifix de la salle du Conseil municipal, suscitant des réactions mitigées auprès de différents groupes et formations politiques.
«C’est vraiment pour nous une façon d’honorer, de reconnaître la laïcité de l’institution», a déclaré mercredi la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en ajoutant qu’il y a «une nette distinction avec la laïcité individuelle».

Ainsi Mme Plante défend la sotte idée que les institutions doivent être laïques mais pas les individus qui la composent !

C’est comme si on disait : la santé est importante pour les hôpitaux mais pas pour les individus.

Ah bon ?

Retirer un symbole catholique de la salle du Conseil municipal «honore la laïcité» mais un projet de loi qui prévoit l’interdiction du port de signes religieux constitue une atteinte à la Charte des droits et libertés ?

Les nombreux Montréalais qui se sont cassé la margoulette sur les trottoirs glacés tout l’hiver vont se souvenir longtemps des priorités de la gauchiste souriante qui a remplacé l’arrogant Coderre mais n’est pas plus à l’écoute que lui de la population !

Lorsqu’il s’agit du Projet de loi du gouvernement caquiste, l’attitude de Mme Plante (Verte) change du tout au tout.

Mme la mairesse a lancé une salve de critiques contre le projet de loi sur la laïcité, parce qu’il va «à l’encontre de la Charte montréalaise des droits et responsabilités qui est fondée sur l’engagement à combattre la discrimination, le profilage racial, la xénophobie, le racisme, le sexisme, l’homophobie, l’âgisme, la pauvreté et l’exclusion, lesquels sont de nature à miner les fondements d’une société libre et démocratique».

Conclusion

Denise Bombardier, comme c’est souvent le cas, ne mâche pas ses mots dans sa chronique parue dans le Journal de Montréal (30 mars).
Elle estime que Justin Trudeau, ce Monsieur «Je m’excuse» qui «ne cesse de faire son mea culpa (…)» a une prédilection pour «Les racisés, les LGBT, les autochtones, les musulmans, les femmes».

Les Québécois francophones, qui appuient actuellement François Legault ne l’intéressent pas.

D’après Mme Bombardier :

«(…) la majorité des citoyens qui se sont exprimés dans le sondage Léger publié hier (29 mars) sont à ses yeux des violeurs de libertés individuelles. (…) (Cette loi sur la laïcité sert de prétexte au reste du Canada pour repartir en guerre contre cette majorité francophone «turbulente», longtemps les empêcheurs de tourner en rond du Canada, qui par ses sursauts épisodiques clamait sa distinction dans l’éden canadien multiculturaliste dirigé par un gourou de la gentillesse universelle, un hypocrite déguisé en ange de la tolérance et un maître incontesté des apparences».

Dans sa chronique du 30 mars parue dans le Journal de Montréal, Mathieu Bock-Côté écrivait :

«Le débat autour de l’adoption du projet de loi 21 agira comme révélateur. Il y aura d’un côté les adversaires légitimes, qui s’opposent à la laïcité, mais qui l’accepteront une fois adoptée. Il y aura de l’autre ceux qui refusent la démocratie québécoise, et qui prétendent s’y soustraire quand ses résultats leur déplaisent. Ne nous trompons pas : cela révèle un immense mépris pour la majorité historique francophone, qu’on préférerait politiquement impuissante, soumise au régime canadien, heureuse des miettes qu’on lui laisse et consentant lentement à sa disparition.»


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Sources :

  • https://www.lapresse.ca/actualites/politique/201903/29/01-5220025-sondage-de-la-caq-oui-a-linterdiction-des-signes-religieux.php
  • https://www.journaldequebec.com/2019/03/29/les-quebecois-derriere-legault
  • https://www.journaldequebec.com/2019/03/31/laicite-de-letat-legault-sadressera-aux-quebecois-en-fin-dapres-midi
  • https://www.journaldequebec.com/la-radicalisation-de-quebec-solidaire#cxrecs_s
  • https://www.lapresse.ca/actualites/politique/201903/30/01-5220220-signes-religieux-volte-face-a-quebec-solidaire.php
  • https://www.journaldemontreal.com/2019/03/28/respect-des-droits-et-libertes-valerie-plante-fustige-le-projet-de-loi-sur-la-laicite
  • https://www.journaldemontreal.com/2019/03/30/enfin-debout

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