Publié par Dreuz Info le 6 avril 2019

Israël n’est pas un pays qui a le droit à l’erreur. On peut parler niveau de vie, justice sociale, écologie, pollution, cherté de la vie, corruption et réforme des administrations tant qu’on veut, si les missiles du Hezbollah ou du Hamas s’abattent sur les maisons et les immeubles, la baisse du prix du Cottage cheese semblera bien futile.

C’est dans le cadre de la sécurité que la société israélienne peut avancer, corriger ses erreurs et ses injustices. Et la sécurité, la gauche et le centre gauche sont bien trop rêveurs face aux terroristes qui nous entourent. Le rappel historique de Raphaël, un de nos lecteurs, que nous publions, détaille comment il est facile, avec la gauche, de partir à la dérive et mettre la population israélienne en danger.

  1. En 1967, Dayan remet les clés du Har Ha Beit au Waqf musulman.
  2. Rabin se fourvoie totalement en 1993 à Oslo.
  3. Sharon se retire stupidement de Gush Katif – Gaza en 2005.

Moshe Dayan: socialiste, il ne comprend pas la symbolique de la victoire de 67

Dayan: sa culture issue du socialisme coopératif du kibboutz ne lui permet pas d’appréhender l’aspect symbolique –historique de la victoire de 67. La dimension religieuse de la reconquête de la vieille ville de Jérusalem, perdue en 1948, lui échappe.

Ceci dit, le gouvernement d’union nationale fait voter la loi de réunification de Jérusalem.

Donc l’erreur de Dayan est à mitiger. De 1967 à 1993, le Waqf laisse le har Ha Beit en l’état. C’est avec la gauche (Pères-Barak) que le Waqf, entreprend de fouiller sous le Har ha Beit et de détruire tous les vestiges de la présence juive antérieure à 70 apr. J.-C.. La gauche laisse faire.

Rabin réalisera mais trop tard, son crime : la signature des Accords d’Oslo

Rabin –Oslo : Shimon Peres est le grand responsable de ce désastre dont Israël paye et continue de payer les conséquences.

N’oublions pas que la gauche est déconsidérée depuis la guerre de Kippur et qu’elle a perdu le pouvoir en 1977 ou Begin et le peuple renversent les élites.

  • En 1986, il y a gouvernement d’union nationale en Israël (Shamir 1er ministre –Peres M. Affaires étrangères).
  • Le 31 juillet 1986, le roi Hussein déclare renoncer à toutes prétentions politiques sur la Cisjordanie et annonce confier ce territoire à l’OLP.
  • Que fait Shamir ? Rien. Terrible passivité dont Shimon Peres va s’emparer. La manœuvre psychologique Peres-OLP commence.
  • En 1988 Arafat depuis Alger, annonce qu’il est prêt à établir l’Etat de Palestine, sur toute portion (retenez ce terme de portion synonyme de partie manquante) libérée du territoire historique de la Palestine.
  • Peres annonce de son côté que l’OLP –par le miracle de cette déclaration– a changé, puisque selon Peres, elle prouve (!!!) que l’OLP est prête à un compromis territorial avec Israël.
  • La machine à mentir d’Arafat a trouvé un relais, un porte-voix en Israël, Shimon Peres. Ce qui n’est pour Arafat qu’une déclaration tactique mensongère, est interprété par Peres comme une intention stratégique authentique.
  • La naïveté du public israélien (enfin la Paix – la paix maintenant – vite la paix) fait le reste.
  • Aux élections de 1992, la gauche l’emporte, exit Shamir, arrivent Rabin et Peres.
  • Un an plus tard, c’est la signature des accords d’Oslo, qui confirme que chacun voit l’accord sous son propre intérêt : la gauche d’Israël croit pouvoir maîtriser l’OLP en lui offrant sa résurrection politique aux côtés d’Israël (l’OLP s’était déconsidérée en appuyant Saddam Hussein contre le reste du monde arabe). Tandis que l’OLP a bien saisi le cadeau territorial sans contrepartie réelle (un peu d’encre en bas d’un traité).
  • L’OLP exilée a Tunis, rentre sur ce qu’elle prétend être sa terre historique pour reprendre la lutte armée.
  • La gauche (Peres) prétend qu’elle va contrôler l’OLP en ne lui cédant la pleine autonomie que sur 40 % de la Cisjordanie et que les 60 % restants seront restitués sous preuve de» bonne conduite».
  • Echec total, l’OLP reprend la lutte armée.

Le cheval de Troie d’Arafat n’a pu réussir que par la manœuvre de Shimon Pères.

  • Dès 1994, Arafat reprend les attentats, commence la 2e intifada, 1500 Israéliens sont tués, 4000 sont blessés. Peres qui voit sa manœuvre politique échouer, utilise cette formule abjecte, «les Israéliens tués, blessés dans cette 2e intifada» sont des «victimes de la paix» (korbanot ha shalom).
  • La Paix, dans la bouche de Peres, est la traduction du mot Guerre dans la bouche d’Arafat.
  • Rabin est assassiné par un fanatique juif à Tel-Aviv le 4 novembre 1995. Très bizarrement, ce fanatique était surveillé par un agent du Shin Bet (le service de Sécurité intérieure). Lequel agent oublie de prévenir son service de la dangerosité du fanatique.
  • Rabin meurt deux heures après l’attentat.
  • Le chef du Shin Bet (Carmi Gilon) n’est pas blâmé, mais reçoit une promotion (ambassadeur au Danemark).
  • Il est utile de rappeler que Rabin était allé aux USA prévenir Clinton que vu le comportement criminel d’Arafat, il allait devoir renoncer aux accords d’Oslo. Donc l’assassinat de Rabin par ce fanatique, mal surveillé, fait les affaires de Peres.
  • Dans la nuit où meurt Rabin, son assistant personnel –le journaliste Nahum Barnéa– va nettoyer son coffre-fort. Le texte de la conversation Rabin-Clinton disparaît.
  • Shimon Peres devient seul candidat de la gauche face à Netanyahu.
  • Le peuple commence –à peine– alors à comprendre que la paix est une illusion, et vote pour Netanyahu en 1995 et donc contre Peres.

Tout le désastre d’Oslo était un outil au service du retour au pouvoir de Shimon Peres.

Sharon – le retrait de Gaza pour cacher la corruption

Sharon et le retrait absurde de Gush Katif. C’est une mince bande de terre de 4 km entre la frontière d’Israël et le nord de la bande de Gaza.

Sharon est coincé par la gauche, son fils a reçu des contributions politiques clandestines d’amis de son père (Martin Schlaff –Cyril Kern), la police monte la mayonnaise contre Arik Sharon, les Américains mettent la pression, et Sharon, de peur de voir son fils aller en prison, ordonne le retrait du Gush Katif.

La suite est classique :

  • L’OLP rentre en possession de Gaza, sans aucune contrepartie politique, ni Traité, ni Accord (franchement à quoi servent ces bouts de papier ?)
  • et en trois jours, le Hamas massacre 700 hommes de l’OLP et prend le pouvoir à Gaza. La suite est bien connue.

Conclusion

La gauche en Israël n’a plus aucun frein moral pour reprendre le pouvoir, et elle joue avec la sécurité des habitants et du pays pour son unique intérêt.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Raphaël pour Dreuz.info.

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