Mardi 2 avril, Justin Trudeau a annoncé l’expulsion du caucus libéral de l’ex-ministre de la Justice, l’autochtone Jody Wilson-Raybould et de sa collègue démissionnaire, l’ex-présidente du Conseil du Trésor, Jane Philpott.
Têtue comme un âne et dotée d’un ego qui ne passe pas la porte, Jody Wilson-Raybould qui ne digérait pas d’avoir été mutée dans un autre ministère, s’est soudainement souvenue qu’elle avait été victime de soi disant «pressions inappropriées» exercées sur elle l’automne dernier afin d’obtenir un accord de réparation avec la firme SNC-Lavalin. Pendant les semaines qui ont suivi le coulage de ces pressions dans le Globe and Mail, elle a démissionné et exercé un chantage sur le premier ministre.
Depuis le début de cette histoire, Josée Legault n’a pas été dupe de l’ex-ministre de la Justice. Elle a écrit dans le Journal de Montréal (3 avril) que « (d)epuis le début de l’« affaire » SNC-Lavalin, les médias anglo-canadiens, les conservateurs et les néo-démocrates ont déifié l’ex-ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould et diabolisé le premier ministre Justin Trudeau. Le récit manichéen était celui de Mme Wilson-Raybould. Au Canada anglais, il est devenu parole d’évangile. »
Loin de moi, et de Josée Legault, l’idée de défendre Justin Trudeau qui, depuis le début de l’Affaire SNC Lavalin, s’est montré faible et incompétent tant il craignait de s’aliéner les Amérindiens qui lui tiennent tant à cœur.
C’est d’autant plus vrai quand on apprend que jusqu’au lundi 1er avril, Trudeau espérait une réconciliation avec Jody Wilson-Raybould.
Elle en a profité pour poser ses conditions.
Les cinq conditions de Jody Wilson-Raybould
En effet, on appris d’après des sources citées par la Canadian Broadcasting Corporation (CBC), faisant écho à certaines informations déjà relayées par le Toronto Star, le 3 avril dernier, que Jody Wilson-Raybould avait posé cinq conditions pour mettre fin à la crise politique provoquée par l’affaire SNC-Lavalin:
- Elle a a demandé au premier ministre de congédier son secrétaire principal et ami, Gerald Butts;
- de se défaire de son conseiller principal , Mathieu Bouchard;
- de congédier le greffier du Conseil privé, Michael Wernick. (Des trois, seul M. Bouchard est toujours au cabinet du premier ministre. M.Butts a remis sa démission, tandis que M. Wernick a annoncé qu’il prenait sa retraite).
- Elle a exigé que son successeur au poste de procureur général, David Lametti, n’oblige pas la directrice des poursuites pénales à offrir un accord de réparation à SNC-Lavalin.
- Enfin, elle a demandé que le premier ministre Trudeau reconnaisse publiquement que son cabinet avait agi de manière inappropriée dans cette affaire et qu’il lui fasse des excuses.
Ce sont ces demandes formulées lors de négociations et consultations tenues secrètes qui expliqueraient pourquoi il aura fallu 54 jours, depuis le premier reportage du Globe and Mail, le 7 février, avant que Trudeau ne se décide à expulser du caucus Mme Wilson-Raybould et de sa collègue députée Jane Philpott.
Le seul fait qu’elle ait voulu continuer à exercer une influence sur l’Affaire SNC Lavalin est bien la preuve qu’elle s’est rendue coupable de pressions inappropriées sur son remplaçant!
Mais ce n’est pas tout.
L’enregistrement secret d’un haut-fonctionnaire
Érigée au rang de martyre par les médias anglo-canadiens, Mme Wilson-Raybould se disait victime d’une grave ingérence politique de la part de M. Trudeau qui souhaitait sauver la méchante firme québécoise SNC-Lavalin d’un procès criminel.
Profitant de la sympathie des médias à son égard, dans une dernière tentative pour déstabiliser Trudeau et les Libéraux, Jody Wilson-Raybould a rendu public, le 29 mars, un enregistrement audio et une transcription de la conversation téléphonique qu’elle a eu avec Michael Wernick, l’ex-greffier du Conseil privé du Canada, enregistré à son insu.
Ainsi pour les Libéraux, il est devenu clair que Jody Wilson-Raybould était une redoutable adversaire dont le « récit » plombait son parti dans les sondages. Son comportement ne tenait pas d’une simple dissidence, c’était une fronde.
Son expulsion du caucus libéral était la seule réponse possible à ce faux scandale concocté par elle et qui, depuis 54 jours, a monopolisé l’attention du gouvernement.
Conclusion
Selon Mario Dumont (Journal de Montréal, 5 avril):
« Jody Wilson-Raybould n’a ébloui personne en trois ans au ministère de la Justice. Après l’arrêt Jordan de la Cour suprême, c’est elle qui a tardé à nommer des juges pour accélérer le traitement des causes. Les provinces fulminaient alors que les délais maximaux établis permettaient de remettre dans la nature des criminels.
Certaines de ses réformes sont contestées devant les tribunaux ou dénoncées dans le milieu judiciaire. (…) La gestion de son bureau est apparue assez chaotique aussi. Elle a passé plus d’un directeur de cabinet par année. C’est souvent le propre des politiciens qui font plus de sautes d’humeur que de réformes réussies. Sans rien enlever à ses convictions personnelles, sa contribution aux dossiers autochtones semble aussi avoir été plus symbolique que fructueuse.
Son expérience concrète dans le monde du droit est minime. Elle fut procureure de la Couronne durant trois ans, au début des années 2000. Le reste de sa carrière fut consacré à l’action politique au service de la cause autochtone. Jusqu’à son élection comme libérale en 2015. Une bien mince expérience du droit pour occuper les fonctions de ministre de la Justice et procureure générale.»
Selon Bob Hepburn du Toronto Star (3 avril), Jody Wilson-Raybould « a été recrutée par Justin Trudeau qui lui a demandé de se présenter aux élections libérales de 2015. (…)
Les politiciens de l’opposition et de nombreux commentateurs blâment Trudeau pour l’affaire SNC-Lavalin qui l’a finalement amené mardi soir à se débarrasser de Wilson-Raybould et de Jane Philpott, ancienne ministre du caucus libéral.
Mais en vérité, l’ego de Wilson-Raybould et son acte de tromperie sont tout autant – ou plus – à blâmer pour l’état dans lequel elle se trouve aujourd’hui.
Le meilleur exemple de la façon dont son ego a été blessé est venu lorsqu’elle a pris la mesure extraordinaire de demander à M.Trudeau de rester au Cabinet après que le Globe and Mail a publié son rapport sur les pressions exercées par son bureau sur les procureurs fédéraux en leur offrant une entente de réparation dans la cause criminelle contre SNC-Lavalin.
Son ego semblait aussi en jeu lorsqu’elle a dit avec défi à Trudeau et à ses collègues députés libéraux, dont beaucoup craignent que l’affaire qu’elle avait déclenchée ne leur fasse perdre leur siège aux élections d’octobre, qu’elle avait toujours l’intention de se représenter comme candidate libérale.
Elle semblait inconsciente, ou ne se souciait pas, de tous les dommages politiques qu’elle avait infligés à Trudeau et à ses collègues libéraux.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour beaucoup de ceux qui étaient prêts à lui laisser une marge de manœuvre dans cette affaire est venue quand elle a révélé qu’elle avait secrètement enregistré un appel téléphonique avec Wernick, puis l’a rendu public.
Cette tromperie a été sa perte. Comment quelqu’un, y compris Trudeau, qui a mal géré toute l’affaire, peut-il accepter qu’un ministre de la Justice enregistre secrètement le bureaucrate en chef ?
Pour Trudeau, que Wilson-Raybould et Philpott voulaient clairement détrôner en tant que chef libéral, sa décision de les expulser du caucus, aussi tardive soit-elle, lui a peut-être donné une certaine force et pourrait, d’une certaine façon, être un tremplin vers un leadership plus fort.»
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Sources :
- https://www.journaldemontreal.com/2019/04/03/la-martyre-dechue
- https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1162230/trudeau-desaveu-femmes-chambre-communes-eviction-wilson-raybould-philpott
- https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1162011/wilson-raybould-philpott-expulsion-caucus-liberal-snc-lavalin
- https://nationalpost.com/opinion/andrew-coyne-wilson-raybould-recording-brings-snc-lavalin-affair-crashing-back-to-reality?video_autoplay=true#comments-area
- https://www.cbc.ca/news/politics/wilson-raybould-butts-justice-committee-1.5081454
- https://www.thestar.com/opinion/star-columnists/2019/04/03/the-rise-and-fall-of-wilson-raybould.html
- https://nationalpost.com/news/canada/could-the-tories-woo-jane-philpott-and-jody-wilson-raybould-into-crossing-the-floor#comments-area
- https://www.journaldemontreal.com/2019/04/05/la-realite-parallele-de-la-politique
Jody Wilson Raybould était dans ce gouvernement libéral a Ottawa depuis 3 ans donc de l’intérieur elle avait été témoin de tellement d’événement que jamais la population serait informer + elle et les autres ministres recevaient des ordres d’un non-élu appelé Butts + les histoires de SNC-Lavallin concernant les contrats avec la Libye surtout avec les escapades de l’un des fils de Kadhafi avec des protitués facturer a l’impôt comme dépense de Compagnie ……… bref Mme J. W. Raybould savait trop bien que cela ne passerait pas dans le Canada Anglais et c’est la raison pour lequelle elle avait été dure avec SNC-Lavallin + elle avait voulu faire le ménage a l’intérieur du parti libéral car les élections seront cette automne … elle a échoué et ainsi le Parti Libéral continue a être corrompu …. moi je suis Conservateur donc je suis heureux car grace a elle je vais gagner mes élections …. oui Mme J. W. Raybould est une Sainte
Bonjour Michel!
Elle a voulu «faire le ménage»? Please… Si vous croyez qu’un gouvernement conservateur n’a jamais fait de compromis c’est que vous ne connaissez pas bien l’histoire: voyez Mulroney et l’affaire Airbus ou le fait que Stephen Harper a dépensé des millions pour sauver General Motors, en vain!
Votre Sainte Jody, en tant que Ministre de la Justice, a rouspété lors de l’acquittement de Gerald Stanley, en février 2018 . Le jury avait reconnu que Stanley avait tiré accidentellement sur Colten Boushie, un gentil indien, qui avait envahi son terrain et tabassé sa femme avec ses copains saouls comme des bottes. Boushie avait un fusil dans les mains! Mais Sainte Jody a trouvé que Stanley aurait du être condamné et qu’il y aurait du y avoir des Amérindiens dans le jury! Ce qui va à l’encontre de la règle selon laquelle un accusé doit être jugé par ses pairs, pas par les pairs de la victime!
Tout ce qui intéresse Mme Raybould c’est la défense des «drouahs» des Autochtones, elle se fiche pas mal de l’intégrité du Parti Libéral!
C’est une simple CONTINUATION DE L’AFFAIRE du SCANDALE DES COMMANDITES SOUS CHRÉTIEN. LES LIBÉRAUX SONT DES CORROMPUS
VISCÉRAUX ET LE QUÉBÉCOIS EN REDEMANDENT. C’est dans la culture de la tribu québécoise sous domination montréalaise.
Le seul fait qu’elle est voulu continuer…
Le seul fait qu’elle 𝐚𝐢𝐭 voulu continuer
Une fois de plus la corruption de la Gauche.
Comme partout.
Décidément les ministères de la Justice en Amérique du Nord ! Politisés par les gauchistes au pouvoir ! La fin justifie les moyens, la devise du Camp du Bien, dictature de la pensée unique, est bien celle de tous les pouvoirs totalitaires.
Miss Wilson-Raybould a fait ce que Rod Rosenstein se proposait de faire… au président élu, Donald J. Trump !
Le mur des cons se généralise… sous les gouvernements de gauche. Ce mur (caché) qui disait tout haut, ce que ces braves “justiciers” de la socialie en marche pensent tout bas.
Le marécage est en voie d’assainissement aux States grâce au Donald.
Pour le Canada, on attendra encore.
“…Pour Trudeau / sa décision de les expulser du caucus / pourrait être un tremplin vers un leadership plus fort.”
Trudeau? Leadership? Plus fort?
Ce type a le leadership d’une moule marinière!
Je suggère qu’il se déguise en Jody Wilson-Raybould pour s’adresser des excuses, puis qu’il se déguise en Premier Ministre pour les accepter.
Mais je ne paierais pas un rond pour assister à la représentation.
Le Canada anglais,sutout l’ouest, veut se débarasser de Justin Trudeau que l’on associe 1) à Montréal- SNC Lavalin 2) au Québec qui refuse le pipeline- 3)Legault et sa bravade du ”pétrole sale”. Somme toute, on veut se débarasser du Québec et du parti libéral. Jody Wilson Raybould ( JWR) et Jane Philpott en sont les exécutrices de ce job pour des motifs différents. JWR se considère trahie par Trudeau suite aux excuses à l’ONU envers les Premières Nations en début de mandat et l’achat par le Canada du pipeline Trans Mountain. A trop faire l’ange , on fait la bête ,dit le proverbe. – Jane Philpott, elle , n’en peut plus de supporter l’ adolescent et sa clique qui mène le Canada.
Au parti Conservateur de jouer.
DÉSOLÉ MAGALI
TRUDEAU N’EST PAS UN LEADER, Quelle sont les matières étudiées dans les universités fréquentées du beau monsieur. Pour moi il aurait plus de crédibilité s’il avait seulement osé a l’école des OFFICIERS des forces canadienne lâ ou on apprends
ce qu’est un homme un vrai non formé dans la dentelle et non millionnaire de par PAPA PET Trudeau. J’aurais bien voulu le voir au travers des autres élèves officiers comment il aurait été jusqu’au bout un premier de sa promotion UN OFFICIER ET GENTLEMEN. UN VRAI LEADER car peu son des leaders né.
JE N’AI AUCUN RESPECT DE CETTE PAUVRE caricature de leader.
Bonjour Serge!
Nous ne sommes pas en désaccord! Contrairement à certains Québécois, je ne voterai pas pour Trudeau, même s’il a essayé (maladroitement) de sauver SNC Lavalin!
Je le trouve incompétent et il n’est certainement pas un leader!
La corruption des Libéraux ne fait pas de toute non plus.
Je dis simplement que JWR a accepté avec enthousiasme de faire partie de l’équipe libérale jusqu’en février dernier, cela en toute connaissance de cause.
Alors que maintenant , elle fasse la sainte…moi je n’y crois pas!
D’ailleurs elle vient de déclarer qu’elle croit toujours aux idéaux du Parti!
« Jody Wilson-Raybould n’a ébloui personne en trois ans au ministère de la Justice.
J’appellerais cela l’accolade sinon le baiser de JUDA, si près et si éloigné. Trudeau le paiera très cher cette aventure a la tête du pays.