Face à la défiance qui touche la justice, qui ne date pas d’aujourd’hui, on peut se demander, avec le meurtre de Sarah Halimi, si la justice a tout simplement encore un sens. La méfiance à l’égard de la justice est très ancienne. Elle remonte au moins à Molière, et sans doute même avant. La justice concerne l’organisation de la vie commune des hommes. Même si les fins poursuivies peuvent varier d’une époque à une autre ou d’un endroit à un autre. La justice a pour rôle essentiel d’empêcher la guerre de tous contre tous.
Selon l’adage, si les hommes étaient des anges, il n’y aurait pas besoin de justice !
La justice doit être comprise comme centrée sur la liberté de conscience, la liberté étant entendue de façon concrète comme le fait de choisir son comportement ou de ne pas vouloir se gouverner soi-même.
Ainsi, c’est à une réflexion autour de l’évolution de l’idée de liberté que convie la psychiatrie vulgaire.
Le Figaro avec AFP : “Meurtre de Sarah Halimi : une contre-expertise conclut à l’irresponsabilité du suspect. Une nouvelle contre-expertise conclut à “l’abolition du discernement” du suspect au moment des faits, compromettant la perspective d’un procès, a-t-on appris de source proche du dossier. Dans la nuit du 3 au 4 avril 2017, Kobili Traoré s’était introduit chez sa voisine Lucie Attal – aussi appelée Sarah Halimi – au troisième étage d’une HLM de Belleville. Aux cris d’Allah Akbar, entrecoupés d’insultes et de versets du coran, ce jeune musulman toxico-délinquant l’avait rouée de coups avant de la précipiter dans le vide.
Alors qu’il est interné d’office en milieu psychiatrique depuis son acte, Kobili Traoré séjourne à l’unité pour malades difficiles (UMD) de Villejuif (Val-de-Marne), cette troisième expertise affirme que le suspect ne souffre pas de maladie mentale ! Mais il aurait été pris d’une bouffée délirante aiguë d’origine exotoxique !
La question du discernement du suspect, interné après son arrestation, est centrale dans le dossier.
La première expertise psychiatrique concluait que, la nuit du meurtre, il avait été pris d’une bouffée délirante aiguë, (habitué) à une forte consommation de cannabis, qui avait altéré son discernement sans pour autant l’abolir. Mais une première contre-expertise concluait au contraire de la précédente à l’irresponsabilité pénale totale de Kobili Traoré, mis en examen pour meurtre, et la juge avait ordonné une troisième expertise.
“C’est une conclusion (pour cette troisième expertise) très curieuse. On nous dit qu’il n’aurait aucune maladie mentale et qu’il n’a connu qu’une bouffée délirante qu’au moment des faits”, s’est étonnée auprès de
l’AFP Me Caroline Toby, avocate des trois enfants de la victime. Les parties civiles craignent que ces contre-expertises conduisent la juge d’instruction à ordonner un non-lieu. Une éventuelle décision en ce sens pourrait encore faire l’objet d’un recours devant la cour d’appel de Paris.
“Comme les enfants et la famille de Sarah Halimi, nous attendions ce procès pour que justice leur soit rendue et pour que l’antisémitisme qui tue en France aujourd’hui soit aussi sur le banc des accusés”, a réagi le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) dans un communiqué, souhaitant que soit laissée à un jury populaire d’assises “la possibilité de trancher le débat d’experts”. Le caractère antisémite avait été retenu par la juge d’instruction, à l’issue d’un bras de fer avec le parquet et les parties civiles.
“Cette instruction est menée en dépit du bon sens”, indique Me Gilles-William Goldnadel, l’avocat de la sœur de la victime. “J’ai du mal à comprendre comment les experts sont parvenus à de telles conclusions.”
La psychiatrie s’inscrit dans une continuité qui justifie différentes conceptions de l’irresponsabilité qui mènent à la désorganisation croissante de la vie en société. Ce qui a changé la justice, ce sont les domaines où la psychiatrie est apparue comme nécessaire de façon dogmatique quasi-religieuse pour infiltrer la sphère privée de la vie des gens et l’espace public tandis que ses nécessités étaient considérée comme valides.
La psychiatrie judiciaire recevrait une nouvelle dignité pour pénétrer l’espace public sous la forme de la vérité de la justice par excellence, la montée en puissance de la psychiatrie en constituant l’aboutissement ultime. Une forme de monopole arbitraire de la psychiatrie, induite par ce déplacement de la décision de la sphère judiciaire à la sphère psychiatrique, provoque une modification du sens de la justice, dont on peut se demander si elle a encore un sens. S’ensuit une critique et une mise en garde contre le caractère arbitraire de la psychiatrie et de ses contradictions subjectivistes en particulier dans les décisions judiciaires. Nous devons donc évaluer en psychiatrie une série de questions complexes guidant la suite du raisonnement judiciaire.
Bien des questions mettent en cause notre manière d’aborder et de concevoir la psychiatrie judiciaire, en raison de la confusion qui règne trop souvent dans l’appréciation de la réalité des faits criminels dans le temps très précis de l’action, où aucun des experts n’était présent, qui s’est déroulée des mois ou des années auparavant. Témoin cette contre-expertise paradoxale qui aurait conclu à l’irresponsabilité pénale totale.
Alors, vers un non-lieu dans ce dossier emblématique de l’antisémitisme ? À ce qu’il semble, la juge estimerait impossible de statuer sur ces expertises contradictoires et donc d’établir la responsabilité Kobili Traoré. C’est un coup dur pour les familles de Sarah Halimi la victime, et ses proches, engagés depuis des mois dans un épuisant combat judiciaire, exposés à cet antisémitisme nié et qui ne dit pas son nom.
Considérant qu’il est impossible de déterminer avec certitude la responsabilité Kobili Traoré à la date du meurtre, les experts psychiatres devraient en rester là. Il convient de leur rappeler l’adage selon lequel : “L’homme sage est celui qui connaît ses limites (de sa compétence) et qui s’efforce de ne pas les dépasser”.
En quoi ces experts psychiatres pourraient-ils mettre fin à la présente information judiciaire ? Une source judiciaire semble indiquer que l’on s’orienterait vers un non-lieu dans ce dossier de l’antisémitisme criminel, ce qui fragilise, du même coup, la perspective d’un procès attendu par la communauté victimisée.
Le scandale de l’antisémitisme a éclaté, sur le plan pénal, à la suite de cet homicide volontaire après des menaces et des insultes antisémites répétées. Peut-on nier que de telles horreurs soient perpétrées au vu et au su de nombreux témoins ? Peut-on nier que des menaces et des insultes antisémites ponctuées de coups de poings portés par Kobili Traoré sur Sarah ressortent on ne peut plus clairement de l’antisémitisme ? Peut-on nier que les expressions “Tuer le shetan” “Allah Ouakbar” Dieu m’en est témoin suffisent à démontrer le mobile antisémite de cet assassinat ? Peut-on nier que le rapport d’expertise psychiatrique mentionne à la page 54 que le crime de Kobili Traoré est un acte délirant et antisémite ? (adapté de Sarah Cattan)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
Pourquoi parler d’homicide volontaire et non de meurtre avec préméditation autrement dit d’assassinat ? En effet le Coran et les hadiths recommandent comme une action sainte l’assassinat des Juifs, et il faut croire que c’est justement là que le bât blesse l’Injustice française qui n’a de cesse de dénier ce détail bien ennuyeux pour la doxa politique actuelle qui nous bassine avec la religion de paixzedamour…dans tes rêves! La vérité et la morale en pays d’Injustice sont bel et bien solubles dans le pétrole et la servitude volontaire.
La question la plus délicate est celle de la préméditation qui sous-entend une réelle préparation alors que l’intention criminelle n’est pas contestable. Si l’antisémitisme musulman est le terreau du passage à l’acte criminel, on ne peut éliminer la notion d’impulsion criminelle qui viendrait contredire la préméditation.
Monsieur, vous dites ENFIN l’essentiel à la
fin de votre article. Il ne faut pas le noyer
dans d’autres considérations: l’assassin
africain coraniste de Sarah Halimi l’avait
constamment insultée et menacée parce
que juive; elle était DONC sa cible préférée,
du fait que la police, avertie de toutes ces
menaces et insultes, n’avait JAMAIS sévi.
Tout le fatras dont on nous fatigue, avec
une justice aux “experts” douteux, une
psychiâtrie utilisée à des fins politiques:
nous CONNAISSONS. Se reporter aux
procès staliniens.
L’enjeu est de faire échapper l’assassin à
la prison à vie.
L’enjeu est AUSSI de ne pas mettre en
cause les deux policiers restés EN BAS de
l’immeuble de Sarah, sans intervenir pour
la sauver, pris de trouille CAR connaissant
l’extrême dangerosité de l’antisémite africain.
une bouffée délirante d’exotruc… ils se fichent du monde!
voilà un assassin.
une vieille dame, une juive, bof…
drole de pays
l’objectif non avoué de la justice : protéger la police qui a été au dessous de tout et devrait porter une lourde responsabilité dans cet assassinat.
d’une part,
d’autre part, si l’absorption de substances qui annihile le discernement exonére les criminels, les assassins d’isis qui absorbaient du captogon (orthographe non vérifiée) ne sont pas non plus responsables. CQFD
Sebag :: Est-il inopportun, en cette période
électorale, de rappeler que le Crif, lors de
cette affreuse occurrence (le crime contre
Sarah s’est produit AUSSI en période
électorale) ne s’est pas empressé de
montrer du “discernement”, tenant à
l’élection de Macron, et, par le fait, à
faire barrage au Front national?
Nous avons été nombreux, sur Dreuz
—qu’il nous faut remercier, pour nous
permettre de rappeler qqs vérités—
à critiquer sans ménagements l’aveu-
glement volontaire des “autorités”.
La JUSTICE ne s’accomode pas de
bienpensance, de complaisance avec
le monde politique.
Il y a un critère quasi-indiscutables pour désamorcer les atermoiements subjectifs, frileux, influençables et influencés des “psychiatres” (ces parasites les mieux payés de la société parce qu’ils ont lu Freud entre deux cours de gauchisme universitaire tout arborant ostensiblement une fatuité condescendante de bon aloi pour le genre humain, MAIS qui n’ont jamais “guéri” personne : tant qu’une personne ne se chie pas dessus, ELLE SAIT CE QU’ELLE FAIT!
Le reste, c’est pour les alibis de convenances. Drogués? Psychos? Sado-maso…? Du baratin de mythomanes diplômés!
Que les flics payés pour intervenir se soient rendus complices de meurtre, c’est ÉVIDENT comme le nez au milieu de la figure : être flics, entendre crier à mort et ne pas intervenir! On se fout de qui? (inutile de répondre). Même un handicapé en fauteuil roulant aurait fait quelque chose.
Quelle autre foutue triste histoire d’antisémitisme culturel!
Que Sarah repose dans la Paix de Dieu.
Vous confondez psychiatrie et psychanalyse (même si malheureusement encore beaucoup de psychiatres français font appel à la seconde, aussi bien d’un point de vue explicatif que d’un point de vue thérapeutique – alors que son inefficacité est démontrée).
La bonne psychiatrie est sérieuse, même si c’est une matière complexe et difficile, notamment en matière d’expertise judiciaire, où il est vrai que les psychiatres s’attribuent une capacité de jugement et une science bien supérieures à ce que l’état de cette discipline permet actuellement d’affirmer.
Il est notamment assez difficile d’évaluer une bouffée délirante, puisque par définition elle est passagère.
Par ailleurs on lui demande aussi de faire la quadrature du cercle, en lui demandant d’évaluer une notion juridique (la capacité de discernement) qui ne rentre pas forcément dans ses cadres conceptuels et dans le diagnostic clinique.
On est à la frontière de la justice et de la médecine, et on voit bien avec ces expertises contradictoires que c’est bancal et finalement assez subjectif dans les cas où ce n’est pas évident d’emblée (schizophrénie avérée).
En outre, une maladie psychiatrique est-elle forcément une excuse? La paranoïa (je parle de la vraie, pathologique)pourrait-elle excuser le meurtre? Certainement non, car l’individu sait qu’il commet un meurtre et que c’est illégal.
Admettons une bouffée délirante due à la prise de toxiques : n’est-il pas pour autant responsable de se droguer?
Que je sache, on n’absout pas un chauffard parce qu’il était sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants, bien au contraire, c’est une circonstance aggravante.
Et on ne me fera pas croire qu’il ne savait pas qu’il était en train de commettre un meurtre sur une vieille dame, et non pas en train de lutter contre une martienne.
Il ne s’agit pas d’une prise massive de “drogues” sur un corps vierge de toute intoxication, ce qui expliquerait la soi-disant bouffée délirante. Il s’agit d’un “toxico” dont l’organisme est depuis longtemps “habitué” aux doses importantes de produits psycho-actifs qu’un corps sain n’aurait pas pu supporter sans de graves troubles du comportement. Mais les experts le savent-ils ?
Un refus de porter secours a personne en danger de mort immediat … par ceux dont
c’est la fonction principale de le faire…
Un refus de mettre en route, comme la Justice l’exige de ses magistrats, la procedure
a diligenter apres le crime le plus grave: un meurtre…
Un refus d’entendre les mobiles d’un crime, parce qu’il ne s’inscrit pas dans la grille ideologique du magistrat local …
Un complot de l’ensemble des medias francais pour taire la verite et etouffer l’affaire … pourquoi ?
France, tu n’as pas seulement perdu ton ame, tu as perdu ta raison d’exister: tu es
devenue une caricature de pays, qui ne protege plus ses citoyens.
C’est un procès orienté. Ils pourront refaire des expertises, et des contre-expertises, et des contre-contre-expertises… ça ne vaut pas une clopinettes.
Qu’est-ce qu’une expertise ? Qu’est-ce que ça vaut ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bodein
“À cette date-là, tous les experts psychiatriques semblaient unanimes pour dire que Pierre Bodein était fou, moi y compris. Les événements m’ont donné tort. Le tableau clinique était trop spectaculaire.”
Nous sommes dans le droit fil du Bataclan ou les huit militaires de la patrouille Sentinelle ont refusé de confier leurs fusils-mitrailleurs aux policiers de la BAC 94 alors que les assassins etaient a l’ oeuvre depuis une heure . Les policers de la BAC ont alors appelé Place Beauvau , ou ” quelqu’un ” un haut “responsable” ( le mot fait mal ) a refusé que les policiers insistent . Le ministére de la Dèfense ( Le Drian ) et le Préfet de Police ont eux aussi maintenu leur refus de transferer les armes militaires aux policiers . Resultat : il a fallu deux heures d’ attente pour que le RAID intervienne , mais les policiers de la BAC avaient prris leur courage a deux mains et sont entrés munis d’un seul fusil a pompe. Ils ont eliminé un des 4 assassins .
Ce refus d’ assistance a personne en danger a fait l’ objet d’un procés administratif intenté par des parents des victimes . Devinez le jugement ?
Le tribunal n’ a pas relevé l’ infraction de non assistance a personne en danger .
Idem avec Sarah Halimi.
Des 4 h du matin , entendant les hurlements , des voisins ont appelé la police .
La police est resté en bas dans la cour de l’immeuble .
Pourquoi ?
Elle attendait des instructions !
Vive la république et vive la France …..
Et surtout: revotez Macron !