Une pétition à l’initiative de deux universitaires que je ne citerai point pour ne pas leur faire de publicité même mauvaise, a été accueillie par l’OBS avec hospitalité.
Ces deux indigénistes indigents entendent, je ne plaisante point, voir écarter une oeuvre du peintre Hervé Di Rosa exposée, parmi d’autres, à l’Assemblée Nationale depuis 28 ans sans incidents aucuns parce qu’ils la considèrent raciste et offensante pour les noirs.
Pour ceux qui l’ignorent Hervé Di Rosa né à Sète en 1959 est un peintre français qui avec Robert Combas incarnent l’un des principaux artisans du mouvement français de la « figuration libre ».
Cette peinture emprunte souvent ses traits et caractères à la bande dessinée, au Rock et aux graffitis. On ne lui connaissait aucun antécédent raciste, en dehors de l’illustration d’un livre de poésie en hommage à Aimé Césaire… Mais il se trouve, ce n’est pas une plaisanterie, nous explique avec talent la blogueuse Sandrella, que la façon dont Hervé Di Rosa a dessiné les visages de deux esclaves qui brisent leurs chaînes : « yeux exorbités, lèvres surdimensionnées, dents carnassières » a heurté quelques militants proches de « Marianne Noires » qui ont diffusé leur indignation par voie de pétition dans l’Obs et un #lafresquedelahonte.
Je ne vous aurais pas embêter avec cette ineptie absolue si je n’avais eu la stupéfaction d’apprendre que le webmaster de l’Assemblée Nationale avait fait disparaître honteusement l’œuvre dénoncée du site Web de l’Assemblée française et républicaine sous les cris de victoire justifiés de la militance indigente.
À présent que mon lecteur, connaît la cause, la conséquence et les acteurs, je le supplie non de s’indigner mais de s’ébaudir d’apprendre ce qui vient. Tout d’abord que l’oeuvre incriminée est dédiée à la première abolition de l’esclavage en 1794, ce qui n’en fait pas a priori une oeuvre extrêmement raciste. Au demeurant, je l’ai écrit, Di Rosa avait été choisi en 2013 pour illustrer les poèmes d’Aimé Césaire intitulés « l’intelligence en guerre contre le racisme » ce qui n’en fait pas non plus un négrophobe de la meilleure facture.
Enfin, c’est le style même du peintre cloué au pilori que de représenter les humains avec des traits grossis extrêmement quelle que soit leur couleur de peau.
On voit bien, à travers l’extravagance du sujet aujourd’hui, combien l’antiracisme devenu fou, aux mains d’exaltés en mal de publicité, instrumentalisés par des hebdomadaires qui se croient encore modernes et progressistes, et dont les délires névrotiques sont multipliés par la disgrâce de l’électronique, est coupable de faire du mal aux innocents.
À une seule condition. Qu’on le prenne au sérieux. Si vous répondez à ses outrances et offenses, par éclats de rire et bras d’honneur, bref si vous pratiquez comme moi le dédain cambronniste , vous ne risquez rien car le ridicule l’a déjà presque tué. À ce train-là, son épée sera de bois demain.
Ils peuvent bien nous traiter de racistes, de fascistes, de nazis ou de fer à souder, rions et , non comme feu Hessel, surtout : point d’indignation !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gilles-William Goldnadel. Publié avec l’aimable autorisation de Valeurs actuelles.
Tout à fait, Maître Goldnadel.
Cela fait longtemps que je le dis: si l’on était en bonne santé mentale, les élucubrations grotesques des gauchistes ne devraient susciter que le rire et la moquerie. De même que les divagations du CCIF, comme la nudité du roi du conte Andersen a fini par faire rire la foule une fois qu’elle a eu compris qu’il n’y avait rien que le vide (ici intellectuel).
Au lieu de quoi on les prend au sérieux et on glose sur leurs propos ineptes et pompeux comme s’il s’agissait de pensées profondes.
En revanche je me permets de me fâcher ( et non pas de me fâché) pour votre grammaire : on écrit “Je ne vous aurais pas embêtÉS” et non pas “embêter” (avoir +participe passé, il ne saurait être suivi (et non être suivre) de l’infinitif). Je ne supporte plus cette faute qui est une faute de logique, de compréhension de la langue. Et qui est généralisée ( et non pas “est généraliser”), dans l’autre sens aussi.
Comparez les deux œuvres ci-dessous (et lire l’article sous le second) :
http://www.rlddiffusion.com/fr/herve-di-rosa/457-affiche-mexico-herve-di-rosa.html
http://www.ipreunion.com/actualites-reunion/reportage/2019/04/05/elle-est-censee-commemorer-la-fin-de-l-esclavage-une-petition-demande-le-retrait-d-une-oeuvre-consideree-raciste-affichee-a-l-assemblee-nationale,100209.html …
Moralité : ne peindre désormais que des noirs en blancs. (Et les blancs, on les dépeint en noir, bien sûr!)
Coupons court : fermons les musées, interdits par Mahomet.
Cher GWG,
Je reviens après presqu’une année de silence et je vous retrouve toujours égal à vous-même, même style, même combat contre la bêtise et l’ignorance.
Ceci dit, ma première réaction à ce petit bijou de billet fut un éclat de rire ; puis, la bêtise et l’ignorance m’ont laissée songeuse et j’ai pensé qu’au fond la vie fait parfois bien les choses, Lui aura au moins eu le bonheur de ne pas vivre notre dégénérescence.
A chaque époque ses Maîtres 😉
Certains jugent ces “oeuvres” racistes.
Mais qui sont-ils pour s’octroyer le droit de juger ?
Si une minorité se trouve choquée par les faits et gestes d’une majorité, est-ce à la majorité de changer ses comportements ? En d’autres termes, devons-nous changer notre mode de vie ancestral pour ne pas choquer nos “invités”, ou est-ce à nos “invités” de s’adapter à notre mode de vie ?
J’ai bien ma petite idée, car quand je ne me sens pas à l’aise quelque part, je n’y reste pas, je m’en vais…
Il faudra désormais dessiner des noirs avec les traits de Cary Grant ou les peindre sous ceux de Brad Pitt.
Une loi, vite ! Le racisme ne passera pas !
tout comme le cran qui fait interdire une oeuvre d’eschile à la sorbonne, le manque de culture de ces gens est lamentable; ils font passer leurs fantasmes avant la réalité
L’indignation de l’opportuniste Hessel était une indignation de connivence. Une façon d’exister comme il l’a toujours fait en marge de la vérité…
Quand tous ces gens vont jusqu’à chicaner Hergé avec son “Tintin au Congo” on peut se dire que si tous les cons (toutes couleurs confondues) volaient, il y aurait quelques escadrilles, peut être de quoi occulter le soleil.
“Indignation de connivence”, vous avez une jolie formule à tiroirs pour ce crony clown d’Hessel!
Bravo PHIPHI, voilà qui est bien dit, car c’est la vérité, de la lâcheté (déguisée ou pas), et de la dhimmitude.