Publié par Bernard Martoia le 17 avril 2019

Une fois que Dieu est aboli, le gouvernement devient Dieu (Gilbert Chesterton)

L’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris au début de la Semaine Sainte laisse hagards et pantois les fidèles mais aussi les amoureux de la cathédrale pour l’image romantique léguée par le chantre Victor Hugo.

Comment se fait-il qu’une cathédrale vieille de huit siècles qui a résisté à tant de guerres contre des envahisseurs étrangers, mais aussi lorsque trois membres de la Commune incendièrent le palais des Tuileries, soit détruite aujourd’hui ?

Le parallèle troublant de l’enquête en cours avec celle de l’usine AZF de Toulouse le 21 septembre 2001

D’emblée, la brigade criminelle de Paris pourtant chargée de l’enquête écarte la piste criminelle. Mais comment ne pas faire un parallèle avec l’enquête qui fut bâclée après l’explosion de l’usine AZF de Toulouse du 21 septembre 2001 ?

Dès le jour du drame qui fit trente et un morts et deux mille cinq blessés, le président Chirac et le Premier Ministre Jospin exclurent l’hypothèse d’un attentat intervenant dix jours après celui perpétré sur le sol américain. Il fallait absolument éviter le choc de civilisation, tant pis pour les familles touchées, disent en privé ceux qui connaissent le dossier.

Hors les précédents ne manquent pas pour suivre la piste criminelle. Plus de deux églises sont vandalisées par semaine en France sans que cela fasse la manchette d’un journal. L’église de Saint Sulpice, un autre fleuron de la chrétienté, a brûlé récemment mais l’enquête est téléguidée par l’Elysée qui ne veut rien savoir de la triste réalité du pays.

Une partie de la jeunesse musulmane ne masque pas sa joie à la destruction de ce temple de la chrétienté. « C’est le plus beau jour de ma vie !» twitte sans pudeur un internaute à son réseau d’amis. Cette exultation rappelle une autre réaction lorsqu’il fut demandé aux chefs d’établissement scolaire de faire respecter une minute de silence après la tuerie des journalistes de Charlie Hebdo. Des élèves musulmans refusèrent en disant qu’ils avaient mérité leur châtiment.

Les collabos sur les chaînes d’information en continu préparent le terrain en invitant des experts sur les plateaux de télévision. L’un d’eux exclut de trouver le moindre indice dans les gravas; un autre dit que l’accès est interdit aux experts en raison du risque d’effondrement.

Tout se passe pour que la lumière ne soit jamais faite. Pour faire court, comme les Toulousains en 2001, les Parisiens ne connaîtront jamais la vérité mais seulement ce que le procureur de la république doit dire au public.

Le monde moderne est divisé entre les progressistes et les conservateurs

La mission des progressistes est de commettre des erreurs à répétition, celle des conservateurs de les prévenir ou de les réparer lorsqu’ils reviennent au pouvoir. Cette autre citation de Chesterton (1874-1936) est terriblement d’actualité.

Les progressistes omniprésents sur les chaînes de télévision ne pensent qu’à reconstruire Notre-Dame à l’identique en levant des fonds alors que les conservateurs interdits de parole s’interrogent d’abord sur la cause de ce malheur qui s’est abattu sur Paris.

Ironie de l’histoire, le fleuron de la chrétienté disparaît en fumée alors que le président de la république maçonnique s’apprêtait à dire sa grande messe laïque à la nation.

J’interprète cette tragédie comme un coup de colère de l’Éternel à celle qui fut longtemps considérée comme la fille aînée de l’église : « ça suffit ! » Le sort de Notre-Dame de Paris rappelle celui funeste de Sodome et de Gomorrhe qui fut réservé par l’Éternel à ces deux cités enfoncées dans la débauche et la luxure. Sous l’égide de la socialiste Anne Hidalgo et de son prédécesseur à la mairie de Paris qui est un homosexuel, l’entretien des églises de Paris a été abandonné et l’argent dépensé dans le sable factice de Paris-plage qui répond au credo du temps « Jouissez sans entrave !”

N’y avait-il par une provocation à cet étalage de nudité sur les quais de Seine faisant face à un périmètre sacré de la chrétienté ? Il ne viendra jamais à l’esprit des jouisseurs sans entrave quelle pourrait être la réaction des cinq générations de Parisiens qui dédièrent leur foi, leur temps et leurs économies à la construction de cette cathédrale que le monde entier nous envie aujourd’hui.

Mon interprétation personnelle des cinq moments clés de notre chrétienté en perdition

1

Le 11 septembre 2001

Avant et après la chute des tours du World Trade Center de Manhattan, je me rendis à la grande librairie de Bordas qui était dans une tour voisine qui résista à l’onde de choc sismique provoquée lorsque les deux tours s’effondrèrent. Entre temps, le quartier avait été bouclé par l’armée et déserté par la population. Entre temps aussi, les préoccupations des New-yorkais avaient considérablement changé de nature. Les best-sellers avaient disparu des étalages au profit d’exemplaires du Coran qui étaient empilés sobrement sur des palettes en bois. Comme une minorité d’Américains, je fis l’effort de lire les 114 sourates dudit Coran. Ce n’est pas le cas des journalistes collabos qui font l’éloge de la religion d’amour et de paix.

Quand le ciel vous tombe sur la tête, la moindre chose est de comprendre et d’éviter que cette tragédie se répète. Peine perdue car les progressistes ne jurent que par les bienfaits d’une société multiculturelle. Si vous leur rappelez qu’il n’y a pas d’exemple dans l’histoire de coexistence pérenne entre la chrétienté et l’Islam, ils invoquent, à court d’argument, l’Andalousie sous l’occupation “heureuse” des Sarrasins. L’histoire est tragique mais elle n’est plus enseignée car elle est un obstacle à l’instauration d’une société multiculturelle utopique qui n’a pas de précédent.

2

Le référendum du 29 mai 2005 en France sur la constitution européenne

Le président Jacques Chirac empêcha que les racines chrétiennes fussent mentionnées dans le préambule de cette constitution qui ressemblait à une usine à gaz. C’est lui aussi qui choisit la date funeste de l’anniversaire de la conquête de Constantinople par les Ottomans. Je fus l’un des rares observateurs à mentionner ce tragique parallèle : « après la chute de Constantinople viendra le tour de Rome… » La menace était que Notre-Dame de Paris fût transformée un jour en mosquée.

3

La foudre s’abat sur la basilique Saint Pierre le 12 février 2013

Certains interprétèrent ce phénomène météorologique inédit en hiver comme un coup de colère de l’Éternel après le coup d’État ourdi par le quatuor américain composé d’Obama, Clinton, Podesta et Soros pour renverser le pape Benoît XVI qui représentait à leurs yeux une vision moyenâgeuse de l’église. Son remplacement par le cardinal de Buenos Aires Jorge Bergoglio, acquis aux thèses teintées de marxisme de la théologie de la libération qui était en vogue en Amérique latine dans les années soixante, combla d’aise le quatuor qui n’avait pas ménagé ses efforts pour le faire élire. Chesterton disait aussi « C’est terrible de contempler qu’il y a si peu de politiciens pendus. »

4

La noyade d’Aylan Kurdi, un enfant syrien retrouvé mort sur une plage le 2 septembre 2015, et le parallèle avec la Kerkaporta du 29 mai 1453

Les progressistes exploitèrent à fond la compassion et la culpabilité des Européens dans ce drame familial qui n’aurait pas eu lieu si le père n’avait forcé sa famille à embarquer sur un rafiot alors que sa femme et ses enfants ne savaient pas nager. Mais lui s’arrogea la bouée de sauvetage pour sauver sa peau. Les journalistes étaient au courant de ce drame familial mais ils ne vendirent pas la mèche. Au lieu de rapporter sobrement les faits et de dénoncer le crime odieux du père qui sacrifia sa famille pour aller se faire soigner les dents au Canada, ils accusèrent les Européens d’être des individus dépourvus de toute humanité.

Comme le chancelier Adolphe Hitler qui sacrifia son peuple pour ses rêves de conquête, la chancelière Angela Merkel saisit l’occasion pour noyer le peuple allemand sous un flot ininterrompu d’envahisseurs musulmans. Ils furent présentés par les collabos des chaînes d’information comme des gens éduqués et sympathiques – il y a beaucoup de médecins parmi eux… – sans doute pour ne pas effaroucher le contribuable allemand. Ils s’engouffrèrent dans la brèche que la chancelière leur ouvrit allègrement sans réfléchir aux conséquences catastrophiques qu’elle allait provoquer. En guise de reconnaissance, les invités violèrent des centaines d’Allemandes le soir de la Saint Valentin.

Contrairement aux chrétiens de Constantinople qui se battaient le dos au mur mais qui avaient oublié de fermer la Kerkaporta, une poterne dans la citadelle imprenable à laquelle j’ai consacré un article en anglais sur Dreuz, les chrétiens d’Occident, abrutis par la propagande des chaînes d’information, ouvrirent la porte à l’envahisseur musulman dans un délire nihiliste dont ils ne se relèveront probablement jamais ! Guy Millière donna le ton de la tragédie qui se jouait «Europe, le suicide en direct.»

5

L’élection de Macron le 7 mai 2017

Macron fut élu avec 66.1% des voix exprimées au second tour de l’élection présidentielle. D’aucuns comme votre serviteur firent rapidement le rapprochement avec sa proximité des nombres 666 de la Bête dans l’Apocalypse de Saint Jean de Patmos.

Depuis son élection après un coup d’État du parquet judiciaire qui écarta le candidat conservateur François Fillon qui avait imprudemment déclaré sa foi chrétienne, la France va de Charybde en Scylla.

L’exaspération et le désespoir des gilets jaunes rythment la morne actualité ponctuée par les petites phrases insultantes du psychopathe de l’Elysée envers tous ses concitoyens qui ne partagent pas ses valeurs progressistes et qui ne reconnaissent pas son immense talent.

Pourtant, une poignée de journalistes avait alerté l’opinion publique sur la dangerosité d’un psychopathe narcissique au sommet de l’État ; cela avait été corroboré par l’analyse du psychiatre italien Adriano Segatori dans un interview donné à un journal suisse dans l’entre-deux-tours de l’élection. Mais que peut faire une poignée d’individus contre la propagande des chaînes de télévision ?

Pour conclure cette funeste chronique des évènements qui ont entraîné le suicide de l’Europe, il y a deux façons d’appréhender le futur.

A ceux qui sont toujours dans le déni des forces obscures du malin, la fable de la cigale et de la fourmi de Jean de la Fontaine, agrémentée d’un slogan de mai 1968, me vient à l’esprit.

  • Que faisiez vous au temps chaud de mai 1968 ?
  • Nuit et jour à tout venant, je jouissais sans entrave, ne vous déplaise.
  • Vous jouissiez sans entrave? j’en suis fort aise : et bien maintenant crevez sans entrave !

A mes compatriotes qui ont la foi et espèrent ardemment un sursaut de la France, je leur rappelle le miracle qui s’est opéré au début de la Grande Guerre.

Lors de la bataille de la Marne alors que des divisions allemandes n’étaient plus qu’à une cinquantaine de kilomètres de Paris, des milliers de Parisiens affluèrent dans les églises et prièrent pour un miracle. Celui-ci se produisit lorsque la Sainte Vierge apparut sur le champ de bataille entre les 5 et 8 septembre 1914 lors de l’octave de sa Nativité.

Un aumônier allemand, blessé l’année suivante et qui mourut peu après son transport, raconta aux religieuses françaises dans une ambulance la divine apparition de la vierge Marie.

« Comme soldat, je devrais garder le silence, comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille de la Marne, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion, comparés aux Français et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… elle nous tournait le dos et de la main droite, semblait nous repousser… Cela je l’ai vu et un grand nombre des nôtres aussi. »  

Ce miracle de la Marne fut occulté par les autorités militaires allemandes qui avaient ordonné de fusiller quiconque osait en parler. On peut comprendre la décision de l’état-major allemand pour ne pas perdre la guerre mais pas celle du gouvernement français qui ne saisit pas cette occasion unique pour galvaniser la nation.

Pourtant, le cynique camarade Staline n’hésita pas à faire appel aux popes et à exalter le sentiment national de la grande Russie tsariste lorsque la situation militaire était désespérée avec les troupes allemandes campant aux portes de Moscou en décembre 1941. Alors pourquoi ce refus du gouvernement français d’admettre ce miracle ? Parce que la troisième République, investie par la franc-maçonnerie, s’est construite en opposition délibérée de l’église.

En voulant éradiquer l’église, la franc-maçonnerie a fait le lit de l’Islam en France. Pétrie d’orgueil, cette élite autoproclamée qui contrôle tout l’appareil de L’État n’admettra jamais cette erreur capitale.

Reproduction autorisée avec la mention suivante :
© Bernard Martoia pour Dreuz.info.

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