Publié par François Sweydan le 20 avril 2019

L’intellectuel (médecin et journaliste) égyptien Khaled Montassar [1] s’est indigné des commentaires haineux et insultants d’une certaine catégorie de musulmans qui jubilaient et se réjouissaient suite au drame de la cathédrale de Notre-Dame de Paris.

Il se pose la question de savoir pourquoi tant de musulmans ont atteint le niveau le plus élevé de la psychopathie sans espoir de remède ? Pourquoi tant de jubilation morbide, de rancune et de haine dont l’intensité dépasse les limites de la compréhension et de l’analyse psychologique ? Pourquoi éprouvent-ils une telle joie psychopathe dans les malheurs des autres ? S’agit-il de bassesse, d’une absence de conscience ou d’une blessure due à l’arriération et à l’ignorance ?

Hatem Abdelwahed, professeur de civilisation arabe et islamique dans une université au Mexique où il vit depuis plusieurs années nous suggère quelques pistes à travers ses écrits révélateurs.

Ses collègues et ses amis savent bien qu’il est né musulman mais qu’il ne croit plus au prophète Mahomet, ni à son Coran, ni à son Allah. Il est totalement areligieux ou plutôt apostat.

Dans ce pays à majorité catholique, aucun de ses amis mexicains ni de ses collègues à l’université n’a pensé à l’attirer ni à le convertir au christianisme, en dépit de sa participation à toutes les manifestations culturelles, sociales, religieuses comme de sa totale intégration dans la société mexicaine. Le comportement de ses amis et de ses collègues l’a forcé à apprécier leur respect de sa liberté individuelle dans le choix de son mode de vie.

À l’université, ses étudiants lui posent souvent des questions à propos de son incroyance et de la vision de l’islam quant aux non-croyants. Sa réponse demeure toujours la même :

« Si l’être humain est capable de réaliser tout seul quelque chose, pourquoi doit-il avoir recours à des prétendus prophètes pour l’assister. S’il n’est pas apte à forger lui-même son propre destin, pourquoi doit-il se prosterner devant un prophète, le  glorifier ou se fier à lui, alors que ses propres capacités mentales se trouvent déficientes. Dans les deux cas, le rôle d’un prophète ou d’un apôtre ne peut être que celui d’un affabulateur. Aucune raison ne justifie le recours à ses services utopiques. »

D’autres étudiants cherchent à connaître ou à approfondir la véritable origine de l’islam et le sens de son expansion dans le monde actuel. Face à de telles interrogations, Abdelwahed n’hésite jamais à leur dire :

« L’islam a vu le jour et s’est imposé au détriment des souffrances des esclaves et des déshérités. Il tente aujourd’hui de s’imposer dans le continent américain tout entier, après avoir profondément enfoncé ses pieuvres en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Pour y parvenir, ses agents utilisent les pétrodollars en provenance des pays du Golfe, où on prive la majeure partie de la population arabo-musulmane, notamment les pauvres, les affamés et les déshérités, des revenus de la manne pétrolière. »

Les pétromonarchies du monde arabo-musulman qualifient l’Amérique latine de « républiques bananières ». Étant pauvre et sous-développée, cette partie du continent américain est devenue un territoire très fertile pour développer et consolider l’islam politique. Ses agents y investissent des sommes colossales afin d’y créer des cellules islamiques viscéralement haineuses contre tout ce qui n’est pas conforme à l’islam. Des groupes sunnites et chiites s’évertuent et se font la concurrence pour faire croire aux gens que leur conversion à l’islam mettra un terme à leur souffrance, à leur misère et ne constituera pas le début de leur enlisement.

Les médias en Occident comme dans le monde arabe évoquent souvent les activités du Hezbollah iranien et libanais dans bon nombre de pays en Amérique Latine, sans jamais faire allusion à l’action de l’islam wahhabite qui s’insinue de façon sournoise et déguisée sous prétexte « de promouvoir la culture islamique ». Ce phénomène se produit de façon naturelle, eu regard aux relations très étroites entre l’islam wahhabite d’une part, l’Europe et l’Amérique du Nord d’autre part. Leurs responsables politiques ne veulent pas mécontenter ni perturber la quiétude des nababs du pétrole dans le Golfe.

Dans l’un de ses articles sur Ahewar.org, Hatem Abdelwahed décrit cette stratégie et sa tactique dont il a parfois été témoin.

« Il y a plus d’un an, écrit-il sur son blog, le Département des Droits de l’Homme à l’université où je travaille, m’a informé qu’une conférence culturelle sera donnée par un conférencier saoudien et que je devais accompagner mes étudiants pour l’écouter et discuter avec lui quant au contenu de sa prestation. Quelques minutes avant le début de ladite conférence, un barbu mexicain, accompagné de trois autres barbus comme lui avec des crânes rasés, ainsi qu’un quatrième habillé d’une courte dachdacha [la chemise islamique que portent les salafistes musulmans] ayant une barbe touffue remplissant son visage, viennent vers moi et me saluent en ma qualité du seul professeur arabe à l’université. L’homme en dachdacha était le conférencier saoudien en question. Il prononce sa conférence en arabe, laissant à un mexicain le soin d’assurer la traduction simultanée en espagnol. Dans son intervention, il met l’accent sur quatre points principaux :

L’islam est la meilleure religion descendue du ciel pour les hommes. C’est la religion de la tolérance et du dialogue avec l’autre sans contrainte.

L’homme arabe, c’est-à-dire le musulman, est un type très courageux, chevaleresque. Il ne tolère jamais la servitude ni l’ignominie.

L’islam est la religion de l’amour. La preuve se confirme dans l’existence en langue arabe de quelques dizaines de synonymes signifiant et illustrant l’amour.

L’homme arabe, le musulman bien entendu, adore la liberté. La preuve se concrétise, d’une part, dans son usage de la dachdacha qui lui permet de bouger avec beaucoup de liberté, et d’autre part, dans son amour du désert qui lui octroie un horizon très étendu pour la vision et la perception.

« Quelques minutes avant la fin de la conférence et avant de commencer le débat, des cuisiniers spéciaux commencent à étaler à l’arrière de la salle, un buffet énorme. En même temps, on voyait des employés de l’ambassade saoudienne, en costumes traditionnels, filmer la conférence, le débat ainsi que cette scène culinaire festive. »

« Dès l’ouverture du débat, un des étudiants pose la question suivante : “Vous dites, Monsieur le conférencier, que l’islam est la religion de la tolérance et du dialogue. Si c’est le cas, pourriez-vous nous dire combien d’églises y a-t-il en Arabie saoudite ?”. Le conférencier lui répond sèchement : ‟Nous n’avons pas d’églises en Arabie saoudite, car il n’y a pas de chrétiens dans notre pays.”  »

« Aussitôt un autre étudiant l’interrompt et lui demande : ‟Mais il y a un grand nombre de soldats américains en Arabie saoudite. Dites-nous où est-ce qu’ils prient s’il n’y a pas d’églises ?” Le conférencier trouve vite la réponse : ‟Ils peuvent prier dans leurs campements et leurs résidences. Mais nous n’accepterons jamais qu’on construise une église dans une ville saoudienne.”  »

« Le même étudiant lui réplique : ‟Où est donc la tolérance que vous venez d’évoquer dans votre discours ? Regardez bien notre pays le Mexique. C’est un pays catholique. Et pourtant, les autorités ont permis la construction d’une mosquée au cœur même de la capitale, bien que le nombre de musulmans ne dépassent pas les 2000. Il y a aussi des mosquées dans d’autres villes !” Le conférencier ne réagit pas. Il se contente seulement de dire : ‟Ceci dépend de la législation de chaque pays.”  »

« Puis une étudiante l’interroge quant au courage et à l’esprit chevaleresque de l’homme arabe dont il a chanté les louanges dans son intervention : ‟Si l’homme arabe est courageux, pourquoi donc l’Irak, la Palestine, la région d’Iskenderun, les villes de Ceuta et Melilla, et d’autres contrées arabes sont occupées comme vous avez signalé dans votre prestation ? Où est donc l’audace et l’héroïsme de l’homme arabo-musulman face à une telle situation ?” Le conférencier ne répond pas. Il se contente de dire brièvement : ‟L’occupation a ses propres définitions.”  »

« Enfin, j’en profite personnellement pour lui poser la question suivante : ‟Vous avez évoqué dans votre conférence que le terme amour a beaucoup de synonymes en islam, mais vous n’avez rien dit à propos des synonymes du terme la mort ?” Il me répond : ‟La mort n’a pas de synonymes en langue arabe, parce qu’elle est la même partout.”  »

« Ma réplique suit immédiatement : ‟Et que dites-vous à propos de la réprimande, de l’amputation d’une main et d’un pied par ordre croisé, de la pendaison, de l’égorgement, de la mutilation des corps, de la lapidation à mort et de la crucifixion, comme il est clarifié dans le coran, sourate 5, verset 33 ?” Surpris par cette question, il me fixe avec une colère amère et me dit : ‟Est-ce que vous voulez répliquer à ma conférence par une autre ?”  »

« Face à de telles réponses évasives, je ne voyais aucun d’intérêt de poursuivre le débat et d’assister à cette mascarade. Alors, j’ai quitté la salle avec mes étudiants après avoir bien saisi que l’objectif de cette conférence consistait à tendre des pièges aux étudiants mexicains pour les suborner et les attirer vers l’islam. »

« Le conférencier et sa bande de barbus et de crânes rasés me suivent. Il m’interpelle avec un ton prédicateur : ‟Pourquoi êtes-vous contre votre religion ?” Je lui réponds : Je suis d’abord sans religion. Puis, sachez que mon devoir et ma fonction m’imposent de dire la vérité et de transmettre à mes étudiants une pensée saine et non pas des idées politisées, frelatées, insensées, sournoises. »

« Puis il poursuit : ‟Mais attendez ! J’ai oublié de vous dire que nous allons autoriser les chrétiens à construire une église en Arabie saoudite, si le Vatican nous permet de construire une mosquée à l’intérieur de son territoire.” Alors, les étudiants, dégoutés et abasourdis par cet argument ahurissant et mesquin, quittent aussitôt les lieux pour se retrouver ensemble à la cafeteria de l’Université afin de poursuivre la discussion et analyser à tête reposée le comportement hypocrite du barbu en question. »

En fait, ce n’est pas la première entorse que le professeur Abdelwahed a vécue et affrontée à l’université mexicaine avec l’islam wahhabite et l’hypocrisie islamique. Il raconte aussi sur son blog que quelques jours auparavant, le même groupe de l’islam wahhabite avait organisé une soirée à l’occasion de La nuit du Destin [la 26e nuit du mois de Ramadan] à l’amphithéâtre de l’Université Nationale Mexicaine dont le nombre d’étudiants s’élève à plus de 300 000. Voici ce qu’il en dit :

« Ce jour-là, j’y suis allé avec mes étudiants. Au cours de la soirée, un barbu algérien a lu en arabe la sourate coranique 19, intitulée Mariam (Marie), devant les étudiants catholiques avec une fausse traduction en espagnol. Alors, j’ai immédiatement contesté cette déformation du texte et je l’ai même corrigée à haute voix. Aussitôt les agents de l’ambassade saoudienne me fixaient de mauvais œil. Un camarade algérien m’a conseillé de garder le silence, car l’amphithéâtre était plein de saoudiens et de leurs invités des wahhabites et nous n’avons pas besoin d’une querelle avec ces gens-là. »

« À la fin de la soirée, l’intervenant distribue aux étudiants intéressés par la connaissance de l’islam les coordonnées des imams qui pourraient les aider, les orienter, les éclairer. Puis il les invite à goûter aux multiples plats délicieux du gigantesque buffet qui venait d’être dressé sur les deux côtés de la salle. En fait, l’islam politique est convaincu que la voie de la séduction des non-musulmans passe d’abord par l’estomac ainsi que par d’autres endroits également. »

Abdelwahed signale également sur son blog un autre cas encore plus expressif et frappant sur l’hypocrisie islamique. Il relate le cas de l’une de ses étudiantes mexicaines qui a passé un an fascinée par l’islam et sous la domination psychique des imams et des militantes islamiques au Mexique. Il a réussi à la libérer de l’emprise de la secte de l’islam wahhabite et à la ramener à une vie normale.

« Cette étudiante, écrit-il, m’a confirmé que les imams et les prédicateurs musulmans qu’elle fréquentait, lui enseignaient que le recours au maquillage et aux parfums est un acte haram (illicite), et que saluer un homme est identique à l’adultère. Quand je la voyais arriver au cours, embobinée d’une longue bandoulière d’étoffe et d’un foulard qui ne laisse apparaître que ses yeux et le bout de son nez, je me sentais étouffé, écœuré. À la regarder, des milliers d’étudiants s’interrogeaient sur la nature du cauchemar qu’elle inspirait et qu’elle vivait. Cette jeune femme a failli devenir schizophrène à cause du dédoublement de sa personnalité, de sa solitude et de l’aggravation de ses relations avec ses parents. »

« Les islamistes ne cessaient de lui répéter : ‟Ne respecte pas tes parents s’ils cherchent à discuter avec toi à propos de l’islam, car ils ne sont pas musulmans et ne comprennent rien à l’islam ni à sa grandeur. Pour cette raison tu n’es pas obligée de les écouter ni d’être complaisante avec eux.” Je lui ai dit une fois : ‟Ta famille mérite tout le respect de ta part bien qu’elle soit en colère à ton égard”. Elle m’a demandé : ‟Mais pourquoi ?” Je lui ai conseillé d’aller voir la femme musulmane qui lui donne des cours sur l’islam à la mosquée et de lui poser la question suivante : ‟Que faites-vous, Madame, si votre fille quitte l’islam et se convertit au christianisme ?” Elle m’a raconté aussi qu’elle n’a pas le droit, en tant que musulmane, de choisir son mari, mais que les responsables musulmans à la mosquée vont se charger de lui en trouver un excellent. Quelques jours plus tard, elle m’a informé qu’on lui donne le choix entre deux hommes musulmans, un africain et un émirati. L’imam de la mosquée et son épouse préfèrent que son choix penche vers l’émirati, car financièrement il sera en mesure de lui assurer le paradis sur terre. »

« Maintenant que cette jeune femme s’est libérée de sa prison islamique et mène une vie normale comme tout le monde, les clairons de l’islam wahhabite diffusent de fausses rumeurs à mon égard, par le biais d’agents bien payés. Ils racontent que je suis le plus mauvais ressortissant arabe au Mexique, un homme très méchant, un ancien partisan et même un agent secret de Saddam Hussein, un professeur défaillant qui ne comprend rien, un ingrat, un traître, puisque les imams et les dignitaires musulmans m’ont pistonné pour obtenir un poste à l’université. »

« Mais ces pauvres idiots ignorent totalement que même le Président mexicain en personne est incapable, avec tout le pouvoir dont il dispose, d’imposer un professeur dans une université. Ils ignorent en effet que les normes de l’obtention d’un poste à l’université sont tributaires des diplômes du candidat, de sa compétence académique et de ses résultats pratiques. Ils ne sont jamais à la merci des pistons, ni des interventions ou des considérations tribales, claniques, religieuses ou confessionnelles, comme c’est le cas dans leur désert. »

Bref, le professeur Hatem Abdelwahed est conscient du danger qu’il encoure face à des intégristes fanatiques qui usent de tous les moyens pour diffamer et détruire un adversaire, notamment si c’est un ressortissant issu de leurs rang, un apostat qui ose dénoncer leurs méthodes sournoises d’action, un mécréant capable de justifier toutes les raisons de sa mécréance et de son rejet de l’islam. Un professeur comme lui, loyal, intègre, fier, courageux, plein de dignité, refuse de complaire ou de se taire face à ces agissements ignominieux, à ces manigances odieuses ou à cette hypocrisie islamique.

L’on se demande si les professeurs de culture arabe et islamique dans nos universités en France jouissent-ils de la même probité intellectuelle et de l’audace que le professeur Hatem Abdelwahed ? Osent-ils afficher publiquement et sans masque des vérités aussi frappantes sur l’islam ? Ou bien par lâcheté sont-ils des dhimmis soumis qui justifient toutes les violations des droits de l’homme et des libertés en Arabie saoudite et ailleurs dans les pays arabes ? C’est ainsi qu’à leur suite toute la société se soumet progressivement au mensonge et à à la dhimmitude.

Nombreux parmi ces universitaires en France, notamment les islamo-gauchistes, les islamo-collabos et « les turcs de profession », animés par la haine de l’Occident, feignent d’ignorer combien les chrétiens, les chiites et les non musulmans sont humiliés et persécutés dans les pays arabes et en Arabie saoudite. Ils font semblant d’ignorer que ce dernier pays réprime tous les droits religieux. Bien entendu, l’argent et le pétrole aveuglent les yeux et perturbent totalement les esprits de ceux qui prétendent être « progressistes ».

C’est ainsi que ce faux progressisme, vrai immobilisme réactionnaire pratique le déni de la judéophobie et de la christianophobie en France et en Europe et d’occulter par exemple ce phénomène préoccupant des centaines d’églises profanées et saccagées tous les ans, sans compter les dizaines de cimetières juifs et chrétiens vandalisés, les assassinats, les viols et la violence qu’on veut taire jusque dans les médias complices.

En fin de compte, c’est Allah haïssant sa création qui est responsable de cette pulsion pathologique nihiliste chez l’Homo islamicus, et du conditionnement religieux, culturel et social au mensonge, à l’hypocrisie et à l’auto persuasion. Le chantage, la manipulation, la menace et la tromperie sont érigés en système psychologique de défense et d’attaque. Ce sont là les sources d’une schizophrénie culturelle et d’un complexe d’infériorité qui se traduit par celui de supériorité et d’orgueil. Ils sont à l’origine du mépris, de la haine pour son prochain et de ce fascisme anthropologique et social collectif de la Oumma.

Par conséquent, l’Homo islamicus, convaincu de détenir la vérité absolue devient haineux et destructeur lorsqu’il rencontre une autre réalité, celle d’une civilisation occidentale supérieure et florissante deux fois millénaire, qui vient mettre en doute les décadentes certitudes de la culture islamique en perdition.

François Sweydan. Textes en italiques traduits de l’arabe par Maurice Saliba.


[1] Dreuz.info, 18 avril 2019, Notre-Dame : Pourquoi tant de haine et de jubilation morbide ? Par Hélios d’Alexandrie


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