
Source : Lepoint
Des « antiracistes » réclament l’interdiction de l’exposition « Toutânkhamon » à Paris, car son origine africaine serait cachée. L’égyptologue Bénédicte Lhoyer réagit.
Inaugurée il y a moins d’un mois, l’incroyable exposition « Toutânkhamon » à la Grande Halle de la Villette fait déjà l’objet d’une controverse que l’on qualifierait volontiers d’« ubuesque » si elle n’était pas aussi et avant tout dangereuse. À l’heure où un petit groupe d’individus dits « antiracistes » parvient à obtenir la censure des Suppliantes d’Eschyle, d’autres, issus des mêmes mouvances, réclament l’interdiction de l’exposition « Toutânkhamon », dont les égyptologues et commissaires d’exposition tenteraient de cacher l’origine africaine. Selon eux, le célèbre pharaon était noir, tout comme l’ensemble des habitants de l’Égypte ancienne. Une théorie bien connue des sites complotistes et des égyptologues français, qui observent depuis plusieurs années sa propagation, y compris dans leurs salles de cours.
Bénédicte Lhoyer est docteur en égyptologie (École du Louvre, université Paul-Valéry-Montpellier-3). Après des études à l’École du Louvre et à la Sorbonne, ancienne stagiaire épigraphiste du CFEETK (Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak), elle est chargée de cours à l’École du Louvre et à l’Institut catholique de Paris. Elle travaille principalement sur l’étude de la différence et du handicap dans la civilisation égyptienne, ainsi que sur les traces du crime et de l’illégalité en Égypte ancienne. Pour Le Point, elle prend le temps de déconstruire ces théories abracadabrantesques sans cacher son inquiétude face au recul de la raison.
Le Point : Une exposition inédite à Paris célèbre en ce moment la figure et le trésor du tombeau royal du pharaon Toutânkhamon. Mais depuis plusieurs week-ends, une poignée d’individus manifestent devant l’entrée pour demander l’interdiction de l’exposition…
Bénédicte Lhoyer : Les manifestations ont débuté les jours qui ont suivi l’inauguration de l’exposition, pour donner un écho médiatique aux revendications des manifestants. En tant qu’égyptologues, nous avions anticipé ces manifestations. Nous étions plusieurs à avoir remarqué que les interviews données par nos collègues au sujet de l’exposition suscitaient sur le Web des commentaires, des remarques de personnes issues de la mouvance africaniste qui dénonçaient « un mensonge total ».
Quel mensonge ?
Selon eux, nous nions sciemment la supposée origine africaine de Toutânkhamon. Depuis plusieurs années, un discours africanocentriste s’est développé pour affirmer que le royaume d’Égypte était noir. Pour appuyer leur thèse, ceux qui la propagent assurent, par exemple, que les égyptologues blancs auraient brisé les nez des statues et des momies pour dissimuler le caractère épaté de ces derniers, preuve de l’origine africaine des Égyptiens. Ce serait notamment, affirment-ils, pour cette raison que le Sphinx fut abîmé à cet endroit stratégique… Cette théorie est évidemment farfelue, car il y avait toutes les variantes de couleurs de peau possibles chez les Égyptiens, mais elle est surtout dangereuse, car elle se répand de façon alarmante dans la communauté noire depuis plusieurs années.
Retrouvez-vous cette théorie dans vos salles de classe ou ailleurs ?
Le 2 avril dernier, j’ai fait une conférence sur la naissance de la civilisation égyptienne et j’ai de nouveau eu une question sur les nez cassés des statues. J’ai constaté qu’il était impossible d’avoir une discussion apaisée sur ce sujet lorsqu’on se retrouve face à des gens qui refusent d’emblée tout ce que l’on peut leur objecter. Comment peut-on nous accuser de profaner des cadavres ? On a l’impression d’être des médecins accusés d’amputer volontairement leurs patients ! Alors, on répond que le nez fait partie des éléments les plus fragiles des statues, que dans certains musées, les statues ont encore leur nez, etc. Mais rien n’y fait.Aujourd’hui, ce discours est récupéré par des gens qui expriment une espèce de violence identitaire dans le but de faire une sorte d’OPA sur l’Égypte ancienne. L’archéologie est devenue une arme pour eux. Leur raisonnement est le suivant : l’Égypte ancienne a été étudiée en premier lieu par les Européens, donc il faut obligatoirement prendre le contrepied ! Un ami égyptologue a essayé, il y a quelque temps, d’engager une discussion avec eux sur un de leurs blogs, il s’est fait démolir par des internautes qui le taxaient de raciste, l’accusant d’empêcher « l’homme africain de prendre sa véritable place dans l’histoire ».
C’est horrible, car c’est une accusation frontale qui ferme la porte à toute objection possible, accompagnée d’une sorte d’intimidation. Ces comportements se retrouvent aujourd’hui dans les salles de cours à l’université. Certains étudiants nous accusent de propager une vision blanche de l’histoire, on nous explique que nous n’avons aucune légitimité pour parler de la civilisation africaine, que nos travaux et notre pensée s’assimilent à du racisme. Il n’y a plus de dialogue possible, ce qui est à la fois terrible et dommageable pour toutes les parties.Quand on se promène sur les sites complotistes affirmant qu’on cache l’africanité des pharaons, on constate qu’un nom revient souvent : celui de Cheikh Anta Diop.
Cheick Anta Diop est un historien et anthropologue sénégalais. Il a cette aura de personne savante, car il a fait ses études à Paris (notamment au Collège de France, il me semble) en chimie puis dans les sciences sociales, c’est la référence absolue pour les africanistes. À chaque fois que je me suis retrouvée dans une salle de séminaire en égyptologie où un bon nombre de doctorants étaient réunis pour suivre un cours, nos collègues originaires de pays d’Afrique, comme le Cameroun, par exemple, posaient des questions sur l’africanocentrisme avec toujours la même question : « Que faites-vous des travaux de M. Diop ? » Soit c’était une simple curiosité avec une réelle envie de dialogue, soit au contraire on sentait une sorte de reproche. Ce qui est très difficile à supporter, c’est qu’on nous accuse de cacher la vérité. Depuis plusieurs années et depuis le Colloque du Caire en 1974, l’idée d’une Égypte uniquement issue du Proche-Orient est tombée, personne ne le nie, au contraire !
J’ajoute que ces dernières années, beaucoup de découvertes ont été faites sur le peuplement de l’Égypte ancienne, il s’agissait de gens venant de partout, l’Égypte est un couloir, on sait également qu’il y avait des mariages mixtes dans la population. C’est donc n’importe quoi de nous accuser de vouloir blanchir les Égyptiens ! Nous n’avons jamais dit qu’ils étaient blonds aux yeux bleus !Malheureusement, la raison n’a pas lieu d’être, nos détracteurs sont capables de toutes les manipulations d’images !
Le camp africaniste brandit souvent comme argument l’iconographie sur laquelle on voit des hommes à la peau rouge….
L’iconographie égyptienne ne représente pas la réalité, mais la conception qu’avaient les Égyptiens de leur monde. Il existe un code couleur : la femme est plutôt représentée en jaune, et l’homme est le plus souvent représenté en rouge sombre, ce que nous interprétons par l’idée de l’homme actif, en plein soleil, et de la femme à la carnation plus claire au foyer, à l’abri du travail des champs en plein jour. Malheureusement, la raison n’a pas lieu d’être, nos détracteurs sont capables de toutes les manipulations d’images !
Ils se servent de photographies de statues noircies de Toutânkhamon pour affirmer qu’il avait la peau noire. Même chose pour sa momie, alors que ce sont les résines de l’embaumement, déversées en très grande quantité, qui ont noirci. On le sait, ce n’était pas un pharaon originaire d’Afrique. D’autres statues ont la peau noire, car, dans l’Égypte ancienne, c’était la couleur de la résurrection. On nous accuse même d’avoir blanchi la peau de Ramsès II. Il existe d’autres théories délirantes : les Égyptiens appellent leur pays « Kemet » (« la noire »), ce qui serait la preuve ultime de l’africanité de l’Égypte, selon la mouvance africaniste. Mais non ! « La noire », c’est la terre fertile, la couleur du limon, et le désert se dit « la rouge », la terre stérile, sur laquelle rien ne peut pousser.
Quel argument utilisez-vous pour tenter de déconstruire ces théories ?
Nous leur présentons des images de pharaons qui écrasent des populations nubiennes, par exemple. Mais ils réfutent cet argument. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux comme YouTube ou Facebook, tout le monde a son mot à dire, et surtout ceux qui n’ont rien à dire. Malheureusement, ces gens-là ont un public friand de ces absurdités, car elles flattent une identité. Pourtant, quand on regarde l’histoire de l’Afrique, la splendeur de royaumes tels que celui du Dahomey par exemple, cela rend incompréhensible ce besoin de faire de l’Égypte un royaume uniquement africain. C’est dangereux pour la science et pour le dialogue.
Sur la banderole des manifestants contre l’exposition, on pouvait lire « votre génome est criminel, hypocrite, menteur »…
Ils récupèrent des discours nauséabonds, ils nous traitent de racistes, mais ce sont eux qui le sont. Sauf que c’est presque tabou d’en parler. Même avec certains de mes étudiants. Pour eux, le racisme n’est que dans un sens ! Et comme l’émotivité est d’abord convoquée plutôt que la réflexion et le recul, le résultat est assez détonnant. Chaque personne qui a une certaine conception de sa supériorité va considérer les autres comme inférieures, et ça n’a rien à voir avec sa couleur de peau. Comment peuvent-ils nous traiter de racistes alors que le plus grand égyptologue qu’on ait jamais eu en France était antillais ? Il s’agit de Jean Yoyotte. On le respecte énormément, ses articles sont des merveilles de réflexion qui sont toujours valables. Il fait vraiment autorité, c’était l’un des égyptologues modernes sans doute le plus proche de la pensée égyptienne. De toute manière, travailler dans la recherche suppose de collaborer avec des personnes venues de tout horizon au gré des travaux entrepris… Ce serait un véritable cauchemar pour un raciste autoproclamé.
Aujourd’hui, êtes-vous inquiète ?
Cela nous ferait rire si les implications n’étaient pas aussi graves. On sent qu’il existe un courant qui veut nous interdire la réflexion et la pensée, c’est très dangereux, car c’est ce qui nourrit les extrémismes. L’université commence à abdiquer, on est en train de tout aseptiser, quitte à modifier les choses au nom d’un pseudo-respect de la personne.
Évidemment et heureusement, cela dépend des endroits, mais plusieurs de mes collègues s’inquiètent de voir ces théories, cette défiance, arriver dans la plus grande indulgence. On ne veut pas faire de vagues, on ne veut pas d’histoire, on ne veut pas de procès, donc, on courbe la tête… L’épisode des Suppliantes d’Eschyle annulées au prétexte que les masques des acteurs et la coloration factice de leur peau s’apparentaient à un « blackface » s’inscrit dans cette logique. Alors, oui, nous sommes assez inquiets. Comment voulez-vous réussir à poser un regard plus neutre et apaisé sur l’histoire quand vous vous confrontez à cette violence, à ces accusations ?
Je me fiche de savoir d’où vient l’élève que j’ai en face de moi, en premier lieu, je souhaite avoir des esprits à qui je vais pouvoir ouvrir les chemins de la réflexion et de la critique, c’est tout. Mais quand on se retrouve avec des étudiants qui nous accusent d’être racistes, on sait que ça va être dur, qu’ils vont considérer tout ce qu’on veut leur apprendre comme biaisé. Ils ont toujours l’impression qu’on les manipule, et il faut déployer des trésors de pédagogie pour calmer le jeu.
Heureusement, tout n’est pas perdu, car beaucoup de nos collègues étrangers qui fréquentent le milieu universitaire et qui sont sensibles à la recherche regardent avec critique ce type de théorie. Nos collègues égyptiens, dans nos écoles ou en fouilles, ne cachent pas leur étonnement face à ces théories complotistes. L’Égypte ancienne, comme l’actuelle, est issue d’un mélange, eux aussi le soulignent. Reste à espérer que nos étudiants n’oublient jamais en sortant de nos cours que la critique et le recul sont les deux armes qui leur permettront de défendre la science, mais aussi la liberté.
Pourquoi ne pas faire l’exposition uniquement pour les originaires, et gratos de préférence.
Ca changera, et il y aura plein de volontaires.
Bonjour,
Franchement on s’en fout des complotistes, moi qui est travaillé à Louxor en 1979 dans un hôtel appartenant à la compagnie des wagons-lits, je peux vous dire que l’endroit est magnifique, d’un côté comme de l’autre du fleuve Nil.
Vivre à Louxor en particulier, c’est vivre dans le passé et, la tombe de Toutankhamon est un moment magique, mais pas que, j’ai aussi pu voir des tombes que les touristes à l’époque ne pouvaient pas voir.
J’ai travaillé avec des nubiens et ce sont ceux en qui j’avais le plus confiance… L’Egypte de l’époque pharaonique était bien plus grande qu’elle ne l’ait aujourd’hui, elle descendait jusqu’au Soudan et une partie de la Palestine.
Alors avoir amené en France l’exposition Toutankhamon, c’est quelque chose de magique pour qui cherche à s’instruire.
” Il existe un code couleur : la femme est plutôt représentée en jaune, et l’homme est le plus souvent représenté en rouge sombre, ce que nous interprétons par l’idée de l’homme actif, en plein soleil, et de la femme à la carnation plus claire au foyer, à l’abri du travail des champs en plein jour. ”
Remarque à mon sens intéressante. Le jaune renvoyant donc à l’électral et le rouge aux a-tomes ROuges, ce que TOUS ces égyptologues sont absolument dans l’incapacité de comprendre, n’ayant pas compris la structure de base, faisant même la leçon aux autres, alors qu’eux-même, connards de service (pour bien indiquer qu’avec eux il n’y a absolument rien à attendre comme ouverture), verrouillent la pensée : “Cela nous ferait rire si les implications n’étaient pas aussi graves. On sent qu’il existe un courant qui veut nous interdire la réflexion et la pensée, c’est très dangereux, car c’est ce qui nourrit les extrémismes.”
L’importance du noir, de l’atome noir, c’est relatif à Hercule dont la Palette de Narmer fait l’écho, ce qu’évidemment ils sont à mille lieux de comprendre.
Normal, vous êtes sans doute le seul sur toute la Terre et dans toute l’Histoire à comprendre Tout Ça.
Et Cléopâtre… elle avait un jolie petit nez épaté et un derrière stéatopyge d’hottentote?
C’est vraiment consternant, de voir comment certaines idéologies tronquent, pervertissent et empêchent toute réflexion digne de ce nom. On n’est pas sortis de l’auberge…
Jésus et mohamet étaient noir et gare à ceux qui ne sont pas d accord avec ce sont des vilai s racistes .Pourtant étant issue de l Afrique noir je trouve ces affirmations de complotistes,blanchiment totalement débile. Une certaine frustration de ne pas vraiment avoir sa propre histoire peut -être poussent ces afrocentristes à vouloir s approprier ce qui ne n’appartient pas.Ils n oseraient pas dire à un un égyptien non noir que leur ancêtres étaient de race negroide vu que les egyptiens sont tout aussi agressifs pour défendre leur patrimoine culturel.Beaucoup d afrocentristes cachent une certaine frustration de ne pas connaître ses origines et nourrissent une envie de une rancune,une haine du Blanc et de certains noirs bounty (noir de l extérieur mais blanc à l interieur par son comportement)source de tout les malheurs de l homme africain. Même moi sur Dreuz je me suis pratiquement fais agresser par un un afro centriste pour une simple remarque.J évite les afrocentristes car je ne peux les supporter .Mais heureusement que tous ne sont pas comme ça. Discuter avec eux est une perte de temps tellement qu’ ils sont persuadés de la théorie du complotisme anti-noir et vous risquerez de vous faire traiter de raciste,suprématiste blanc et pire pour les non africentriste noirs de traîtres,négres de service.Avec les arabes le plus souvent ils font profil bas même sur la traite négrière .Je vais me faire insulter (je m en fiche )mais je voulais absolument apporter mon témoignage.Attention les hyènes sont de sortie prêtent à bouffer ceux qui réfutent leur théorie complotiste anti-noir .
@ Moka Vous êtes issue de l’Afrique noire et votre discours est parfaitement logique et objectif, je ne sais pas dans que pays vous vivez, mais moi je vis en France et j’affirme et j’assume mes positions anti-islam mais non racistes, en conséquence je pense que si vous vivez en France, vous y êtes bienvenue, la couleur de peau n’a strictement rien à voir avec la valeur des hommes et des femmes. Bonne journée, L.
Jésus et mohamet étaient noir et gare à ceux qui ne sont pas d accord avec ce sont des vilai s racistes .Pourtant étant issue de l Afrique noir je trouve ces affirmations de complotistes,blanchiment totalement débile. Une certaine frustration de ne pas vraiment avoir sa propre histoire peut -être poussent ces afrocentristes à vouloir s approprier ce qui ne leurs n’appartient pas.Ils n oseraient pas dire à un un égyptien non noir que leur ancêtres étaient de race negroide vu que les egyptiens sont tout aussi agressifs pour défendre leur patrimoine culturel.Beaucoup d afrocentristes cachent une certaine frustration de ne pas connaître ses origines et nourrissent une envie de une rancune,une haine du Blanc et de certains noirs bounty (noir de l extérieur mais blanc à l interieur par son comportement)source de tout les malheurs de l homme africain. Même moi sur Dreuz je me suis pratiquement fais agresser par un un afro centriste pour une simple remarque.J évite les afrocentristes car je ne peux les supporter .Mais heureusement que tous ne sont pas comme ça. Discuter avec eux est une perte de temps tellement qu’ ils sont persuadés de la théorie du complotisme anti-noir et vous risquerez de vous faire traiter de raciste,suprématiste blanc et pire pour les non africentriste noirs de traîtres,négres de service.Avec les arabes le plus souvent ils font profil bas même sur la traite négrière .Je vais me faire insulter (je m en fiche )mais je voulais absolument apporter mon témoignage.Attention les hyènes sont de sortie prêtent à bouffer ceux qui réfutent leur théorie complotiste anti-noir . Pourquoi ne reprochent- ils pas avec autant de virulence aux égyptiens arabes actuels d avoir volontairement fait blanchir sa population pour cacher l origine des véritables pharaons noirs d Égypte?
Lisianthus merci pour votre gentil message il me fait vraiment plaisir .Je vis en Belgique et croyez moi nous sommes pas tous comme eux il existent des africains qui refutent les délires afrocentristes mais bon ceux ne sont pas très nombreux.Je respecte la Belgique qui m a tout donner et je les remercie. J ai beaucoup dans ma connaissance des blancs des personnes formidables.,genereuses,symphatiques . Et pour ne pas mettre tous dans le même sac j ai aussi connu des gens de ma communauté qui sont des gens intégrés aux valeurs du pays et qui pensent comme moi et qui sont aussi des personnes très bien. Bonne journée à vous aussi.
Nous vivons à une époque où la raison, la moralité et la raison ont fait naufrage, permettant les pires mensonges et falsifications ou autres inversions/dénaturations des valeurs.
Ceci dit, je doute que les arabo-musulmans, dont nombre d’entre eux considèrent les noirs comme des sous-hommes, acceptent d’entendre ces affirmations scandaleuses (même s’ils ne sont eux-aussi en rien des descendants des égyptiens de la période pharaonique).
Les seuls descendants légitimes des égyptiens de cette période sont les coptes.
Finalement ces noirs racistes falsifient, à l’instar des arabo-musulmans concernant Israël, cette Histoire qui ne cesse de les renvoyer à leur médiocrité.
En résumé, les uns comme les autres sont bêtes et viscéralement méchants, malfaisants.
En fait, tout est à l’envers dans les raisonnements. Il suffit de lire la Bible pour comprendre, car c’est la parole de Dieu ! Elle est éprouvée.
Entre autres:
Psaumes 105:23
Alors Israël vint en Egypte, Et Jacob séjourna dans le pays de Cham.
Cham, c’est le petit fils de Noé, et il a donné son nom au pays où il s’est installé, l’Egypte. Ce mot veut dire: “chaud, bouillant”. C’est du Moyen Orient que sont parties toutes les tribus, tous les peuples, toutes les langues (Tour de Babel Genèse 11)
Plus les tribus humaines demeuraient au soleil, plus leur peau devenait noire pour se protéger des brûlures du soleil. Plus ils allaient vers le nord, plus cette peau palissait, pour mieux absorber la lumière.
Entre les deux, du basané, comme au Moyen Orient (Jésus devait avoir un teint basané, Mahomet aussi, c’est la couleur du coin !)
Le rigolo c’est que bien des noirs voudraient devenir blanc et font tout pour pâlir, tandis que bien des blancs sont obsédés par le bronzage et plus ils sont noirs, plus ils sont contents !!!!
Alors, le racisme anti noir ou anti blanc est ABERRANT. Même s’il est vrai que plus il fait chaud, moins les gens ont envie de travailler ! Alors, moins d’inventions, moins de progrès, mais quand les noirs vivent en Europe ou dans le grand nord, ils deviennent vite des super actifs, alors que quand les blancs s’installent au soleil, ils deviennent vite des partisans de la sieste ….
L’Egypte fait partie de l’Afrique, donc Toutankhamon était africain, et sa couleur de peau pouvait être dorée ou basanée ou noire (fait chaud, en Egypte !). Bref, on peut supposer que c’était un Africain doré …C’est pour cela qu’on l’a couvert d’or, pour l’harmonie des couleurs.
Simple, non ?
Errata: cham était le fils de Noé. Canaan son petit fils
Une autre confirmations pour le pays de Cham, l’Egypte
51 Il frappa tous les premiers-nés en Egypte, Les prémices de la force sous les tentes de Cham.
Ps 78
@ Michelle d’Astier de la Vigerie
Pour une fois non seulement je suis d’accord avec vous, mais j’aimerais ajouter qu’il est significatif de voir le nombres effarant de cancers de la peau chez les Australiens descendants d’Anglais, Irlandais et Hollandais, et la nécessité d’administrer de la vitamine D aux Africains installés par exemple au Canada…
Certains feraient mieux de respecter l’évolution de la nature.
C’est incroyable le nombre grandissant de malades en liberté. ! Les falsificateurs de l’histoire !
À propos de ces racistes “antiracistes”, manifestement ignorants de l’histoire, bien sélectifs dans leur ridicule indignation…
Cette offensive n’est pas nouvelle. Elle date des années 1970 et 1980 du 20e siècle, mais revient à la surface avec des groupes d’illuminés, fort malhonnêtes du point de vue intellectuel.
Les auteurs en égyptologie d’une certaine tradition africaine afrocentriste, à la suite de Cheikh Anta Diop (par ex. 1977 ; 1988), et Théophile Obenga (1993) font improprement des comparaisons non structurelles « à longue distance » et négligent grandement une démarche ethnologique saine.
Voir, Fauvelle-Aymar, F.-X., J.-P. Chrétien, et C.-H. Perrot (sous la dir.) – 2000 (2ème éd.). Afrocentrismes. L’histoire des Africains entre Égypte et Amérique. Éditions Karthala, Paris, particulièrement l’excellent article de H. Tourneux.
Mais plutôt que des comparaisons sélectives (et souvent même douteuses et absurdes, voire superficielle) de la part de ces afrocentristes entre une langue dite « morte », en l’occurrence l’égyptien (du phylum « afroasiatique », ou de la famille « nilo-saharienne », voire encore « (c)hamito-sémitique »), et des langues africaines contemporaines, afin de démontrer une « parenté génétique » (raciale ?) ou une « unité linguistique » supposées et postulées à partir de l’unité culturelle de l’Afrique noire et de l’Égypte ancienne, regardons plutôt la diversité des référents.
Outre le fait que “comparaison n’est par raison” (Voltaire).
Et que faire des richesses de la pluralité et de la diversité ainsi que du métissage et de l’interculturalité ?
Ainsi, de nombreux égyptologues (dont des Égyptiens, si, si !…) montrent les limites ruineuses des interprétations spéculatives des afrocentristes, bâties par exemple sur la fumisterie d’une « archéologie linguistique », comparatiste à outrance, à mille lieues des réalités anthropologiques (culturelles), de la pensée des cultures Premières et des sens à donner au symbole.
Il est en effet regrettable que les recherches dans ces domaines engagent l’Afrique noire (dont l’Égypte fait partie, nous ne l’oublions pas) loin de ses racines premières des pensées symboliques très diverses pour se complaire dans un soliloque identitaire racialisé, et à coup de lexicologies artificiellement reconstruites qui n’a rien de naturel, dénigrant et méprisant ainsi la richesse ethnographique et ethnologique des cultures et des civilisations africaines. Celles-ci, selon ces thèses abusives (et d’une ethnicité douteuse, raciale et raciste), n’existeraient que par l’Égypte antique, la ramenant non pas à une diversité, un métissage ou une transculturalité (dont l’Égypte antique fait partie) mais à une « négritude » exclusive et suprémaciste.
Et que fait-on alors des représentations figuratives égyptiennes pharaoniques mêmes qui montrent une diversité de carnation évidente d’au moins cinq types anthropologiques habitants de la vallée du Nil de ces lointaines époques ?
Et pour l’anecdote. Un afro-américain s’était rendu en Égypte il y a quelques années pour s’exciter et s’adonner au tapage médiatique au Caire et de crier sur les toits la « négritude » de l’Égypte ancienne et que tous les sites archéologiques pharaoniques devraient revenir à l’Afrique noire. Ni une, ni deux, les autorités égyptiennes se sont esclaffées, lui répondirent de regarder autour de lui et de constater que dans le pays, comme dans l’antiquité, il y a des types physiques qui vont du blanc de blanc au noir d’ébène, en passant par tous les tons du café au lait et du chocolat, le mirent dans le premier avion et l’expédièrent aux USA, retour à l’envoyeur, chez ses amis négro-centristes de Nation of islam, les enfants de Malcolm X (El-Hajj Malek El-Shabazz).
En plus, ces derniers, par ignorance crasse et bêtise humaine, perdent de vue que l’islam a été imposé à leurs lointains ancêtres islamisés par la terreur et que le cruel esclavage arabo-musulman leur a été génocidaire…
Voir, l’anthropologue et économiste sénégalais Tidiane N’Diaye (l’un des grands spécialistes des civilisations négro-africaines), Le génocide voilé : enquête historique. Paris, Gallimard (coll. Continents noirs), 272 pages, 2008 : les Arabo-musulmans ont tué et déporté + de 17 millions d’Africains et plus de 3 millions d’Européens.
Comme ils étaient en plus castrés (il en réchappait 1 sur 5 de cette cruelle mutilation « industrielle »), ils n’ont pas eu de descendance dans tous les pays arabes et musulmans (dont la Turquie ottomane, la Perse, l’Inde…). Ce qui n’est pas le cas de l’Amérique, des Caraïbes et du Brésil.
FS
________
Pour avoir beaucoup étudié l’Egypte ancienne, je confirme la contribution remarquable de Bénédicte Loyer. J’ajoute qu’il y eut effectivement une dynastie d’origine nubienne donc noire et totalement acculturée à la civilisation égyptienne, la XXV° dynastie, dont le pharaon le plus remarquable fut Taharqa.
https://fr.wikipedia.org/wiki/XXVe_dynastie_%C3%A9gyptienne
Ces pharaons noirs, que les Egyptiens eux-mêmes distinguaient comme tels, montrent ipso facto que les autres dynasties n’étaient pas de peau noire. Quant aux nez cassés, il suffit d’aller voir le Musée égyptien de Turin qui réunit la toute première collection de statues trouvées par le consul de France du XIXème siècle commençant. Nombre de ces oeuvres de premier choix n’ont pas eu le nez cassé et n’ont rien d’africain noir. En réalité, si la vallée du Nil où on pouvait faire jusqu’à trois récoltes par an et où on mangeait à sa faim, attira des peuples des environs, et fut donc pour cette raison, un carrefour ethnique (la Bible montre bien que l’Egypte est un pays d’immigration économique avec les Hébreux qui s’y installent chassés par la faim), le peuple égyptien est d’origine largement hamitique, c’est à dire berbère, avec des apports sémitiques et noir africain. Il suffit du reste d’aller dans le grand sud marocain pour voir des femmes qui semblent tout droit sorties des fresques égyptiennes : grands yeux noirs fendus, nez droits et ronds au bout, lèvres fortes sans être lippues, épaules larges et hanches étroites, longues mains fines et pieds de même. On en voit aussi du côté de Louqsor et plus au sud vers Assouan, là où les mélanges ethniques ont été moins importants que dans le delta et la région du Caire. Un type physique d’une très grande beauté. Assurément les Egyptiens étaient donc bien des Africains, mais pas ceux de l’Afrique sub-saharienne. Ce qui n’enlève rien à ceux-ci. La beauté de leur art, de leur culture, etc.
Quant aux couleurs de peau dans les fresques, il est vrai que les hommes dans les champs ou à la chasse (tombe de Menna, Louqsor) sont plus basanés que les femmes. J’ai tendance à penser que, bien que codées, les couleurs partent d’un fond de réalité qu’on retrouve ensuite même dans l’art européen. Car si on va dans la tombe de Rekhmaré (Louqsor), on trouve des photos de jeunes femmes toutes gracieuses, adorables même, et parmi elles des Africaines dont le peintre a bien pris soin de les peindre en brun sombre, chocolat dirait-on aujourd’hui. A croquer, donc, je ne suis pas raciste, Dieu m’en garde !
Il est vrai, et il faut le rappeler, qu’au XIXème siècle, lorsqu’ils découvrirent les têtes d’Ifè, issues de la grande civilisation Yorouba du XII° au XIV° siècle (à cheval sur Nigéria et Benin actuels), les Européens ne voulaient pas croire que des Noirs, race pour eux inférieure, aient pu créer semblables chefs d’oeuvre, et bâtirent toutes sortes de romans délirants pour expliquer la naissance de semblables merveilles en Afrique noire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ife
Ils allèrent jusqu’à imaginer que des sculpteurs grecs avaient franchi le Sahara pour apprendre leur art aux Africains ! Ce que nous avons là, décrit par Mme Lhoyer, est d’une certaine manière le retour de bâton. Mais il faut espérer que la sottise va refluer. Internet dans un premier temps provoque cette montée de mousse ou d’écume, mais je suis convaincu que peu à peu la bêtise reculera d’elle-même, sans avoir à légiférer. Il était impossible qu’il en fût autrement dans un premier temps avec cette gigantesque prise de parole planétaire !
Je me demande ce que seraient devenus l’Egypte et les Égyptiens s’ils n’avaient pas été envahis et islamisés de force par les arabes.
(Pas de majuscules en arabe.)
Je veux crier à plein gosier à qui veut l’entendre que l’Afrique est le continent NOIR. Et cela vos recherches et explications scientifiques et philosophiques ne nieront pas ce fait.On voit que cette égyptologue n’affirme pas que l’Egypte était blanche mais elle semble bien incapable de dire clairement de quelle couleur étaient ils ? On sait que dans les manuels les pharaons sont des arabes. Alors que nous savons que les arabes sont arrivés de l’arabie. Avant ,nous acceptions sans brancher toutes les faussetés qui se racontaient sur nous dans les livres d’histoire , désormais nous pouvons aussi apporter la contradiction basée sur des éléments scientifiques. Maintenant on veut que l’Egypte ancienne s’étende au-delà du continent africain, en ce cas où étaient les hébreux ?. Peut on m’expliquer scientifiquement d’où vient que les peuples autochtones d’Amérique soient des indiens d’Amérique ? En quoi est-ce complotiste de contredire des thèses avancées sur des préjugés ?!
“À l’heure où un petit groupe d’individus dits « antiracistes » parvient à obtenir la censure des Suppliantes d’Eschyle, d’autres, issus des mêmes mouvances, réclament l’interdiction de l’exposition « Toutânkhamon », dont les égyptologues et commissaires d’exposition tenteraient de cacher l’origine africaine.”
Encore et toujours la dictature de ces mini-groupuscules terroristes.
Ça commence à bien faire !
Allez, un bon bouquin pour la route :
https://www.amazon.fr/Délivrez-nous-du-Bien-Natacha-Polony/dp/B07BZBD1QZ
Une compagnie britannique est au centre d’un scandale raciste, elle avait a mis en vente des petits canards en chocolat dont un noir avec le nom de “Ugly” (moche),tiré d’un conte pour enfants, ce qui n’a pas été apprécié des clients.
Le diable étant parfois dans des petits détails, cette compagnie a été traitée de raciste, elle a du s’excuser et le retirer de la vente.
En France nous avons eu les têtes de nègre.
https://fr.sputniknews.com/insolite/201904101040691234-canards-uk-racisme-scandale-moche/
…….. et une crétine d’institutrice anglaise a décédé, un jour, de ne plus raconter l’histoire des trois petits cochons à ses élèves pour n’en blesser aucun ……. !!! même si elles ne s’appellent plus têtes de nègres, j’achète toujours des friandises identiques en chocolat blanc ou noir et merde à tous ceux que ces appellations indisposent depuis, qu’ils étaient encore dans les burettes, j’en ai marre de ces c… et de ceux qui les soutiennent.
Mais attendez, attendez…! D’ici quelques années on dira que les hébreux qui ont passé quelque temps (si j’ose dire) en Égypte sont africains en réalité. … tant qu’on y est!
Il y aura toujours de enfoirés sur terre.
FRANCOISE GIRAUD
ce que vous ne dites pas à propos de l’histoire des 3 petits cochons, c’est que le loup s’est converti à l’islam et que en conséquence les petits cochons n’ont plus rien à craindre, fin de l’histoire.