Publié par Manuel Gomez le 29 avril 2019

En 2014 il avait fallu que le « Front National » de Marine Le Pen patiente presqu’une année avant de pouvoir réunir un groupe parlementaire européen, l’ENL (Europe des Nations et des Libertés) avec seulement 26 eurodéputés, le plus petit groupe de l’hémicycle.

En 2019, l’objectif est bien plus ambitieux et a toutes les chances de rassembler l’un des groupes les plus importants de l’assemblée parlementaire européenne avec plus de 80 sièges d’eurodéputés.

Il ne s’agit plus de « détruire » l’Union Européenne mais de la « transformer » complètement : « Nous sommes pour une Europe des nations, opposée au mondialisme, où chaque Etat gardera sa souveraineté et le contrôle de ses frontières ».

C’est le nouveau mot d’ordre de ce groupe européen d’opposition, qui peut, dès demain, devenir le troisième plus important et fait si peur à Bruxelles !

Sur qui peut compter le RN (Rassemblement National) ? Bien évidemment sur Mattéo Salvini, l’italien, leader charismatique et adulé de cette droite « dite populiste ».

Mais également de l’Autriche du vice-chancelier Heinz-Christian Strache, de l’AFD en Allemagne, du « Vlaams Belang » belge et du parti pour la Liberté aux Pays-Bas.

Ce principal groupe d’opposants à l’Union Européenne actuelle peut espérer le concours des Tchèques du SPD et des Slovaques du SME Rodina mais également, pourquoi pas, et nous le saurons dès le début de semaine, après les résultats des élections espagnoles, du parti VOX, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il a « le vent en poupe ».

Restent quelques petits problèmes à régler pour obtenir enfin une force difficilement contrôlable par Bruxelles : celui de la Pologne, car le PIS oppose sa différence, notamment sur la droite française, sur deux points non négligeable pour eux : Les travailleurs détachés et le rapprochement avec la Russie de Vladimir Poutine, mais également celui un peu moins problématique de la Hongrie, de Viktor Orban, qui aurait tort de vouloir constituer un groupe indépendant qui ne le mènerait nulle part.

Faisons confiance à Mattéo Salvini pour le convaincre de rejoindre la « Force populiste » et s’opposer ainsi à l’Union Européenne, sa première ennemie.

Le leader italien est actuellement la locomotive des « populistes » européens car il a l’avantage de ne pas « traîner » derrière lui, malgré tous les efforts fait par Marine pour s’en libérer, une empreinte « Le Pen ».

Le tout récent rassemblement à Prague porte témoignage que plusieurs pays de l’Est européen son encore marqués psychologiquement par les décennies communistes de l’ex-URSS d’avant 1989.

Mais il est fort probable que l’opposition à l’Union Européenne se poursuivra demain avec la participation des Finlandais, des Danois, des Slovaques, des Estoniens, des Bulgares et, surtout, des Espagnols, car tous les partis dits « populistes » de ces pays ont des adversaires communs et cela est sans conteste leur priorité absolue : l’immigration de masse et l’islam et son idéologie de la haine.

Il s’agit bien là de la menace actuelle et future, tout le reste n’est que broutilles

Seront-ils demain la première force d’opposition à l’UE ?

Cela dépendra de leur patience et de leur intelligence. Ces deux qualités majeures en géopolitique, seront-elles rassemblées ? Cela n’est pas si sure !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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