
Il est peu de dire que Trump a été copieusement attaque pour son projet de construction d’un mur à la frontière américano-mexicaine.
Avec ses positions et mesures sur l’immigration musulmane, c’est sans doute le sujet de son mandat le plus critiqué. La gauche, tant politique qu’intellectuelle, a tout de suite jugé, dans un véritable concours de points Godwin, ses positions infâmes et y a opposé son apologie sans nuance du multiculturalisme et de l’immigration de masse. Pourtant, la présence d’un mur déjà existant et même d’une frontière surveillée aux Etats-Unis a répondu à des besoins bien réels et dans des circonstances historiques précises.
Lorsqu’éclate la révolution mexicaine en 1910, les Etats-Unis ne sont pas directement impliqués dans le conflit mais ils vont vite en subir les conséquences et y prendre part. L’armée américaine était déjà intervenue à Veracruz en 1914 pour empêcher l’arrivée de navires allemands chargés d’armes. Egalement, le président américain Wodrow Wilson est amené à choisir le parti qu’il va défendre parmi les différentes factions révolutionnaires qui se font la guerre au Mexique. Après une longue hésitation et avoir envisagé de soutenir l’ardent révolutionnaire Pancho Villa, son dévolu se jettera finalement sur Venustiano Carranza, un politicien stratège et calculateur. Mais les américains doivent également subir les conséquences de cette guerre civile mexicaine à la frontière et sur leur propre sol.
C’est dans ce contexte qu’eu lieu le plan de San Diego. Le 6 janvier 1915, des rebelles mexicains et américano-mexicains résidant dans la ville conçurent et signèrent un plan en quinze points pour déclencher une insurrection massive des hispaniques de Californie, massacrer autant que possible d’américains WASP (à l’origine, le plan parlait de tous les hommes âgés de plus de seize ans) et provoquer l’indépendance des Etats de Californie, du Texas, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique pour, éventuellement, les faire revenir au Mexique. Une sorte de redite inversée de l’histoire du Texas entre 1835 et 1846. Le 20 février 1915, date initialement prévue pour le déclenchement du plan, ce dernier, jugé trop ambitieux, fut révisé pour se concentrer uniquement sur le Texas, Etat sur lequel seront lancés l’ensemble des raids.
Si la responsabilité personnelle du président Carranza derrière le plan (peut-être pour faire pression sur Washington afin d’obtenir une reconnaissance politique) est encore discutée par les historiens, il semble acquis que les comploteurs étaient aidés depuis Mexico. Le complot sera finalement éventé et les auteurs seront jugés et condamnés en mai de la même année. Cependant, durant les mois qui suivirent, plusieurs raids d’irréguliers mexicains, bandits de grand chemin ou révolutionnaires activistes, se produisirent au Texas. Des unités mobiles comptant jusqu’à cent hommes tuèrent des civils, américains et mexicains, coupèrent des câbles télégraphiques, pillèrent des magasins. Les Américains réagirent promptement par l’envoie de troupes fédérales, la constitution de milices de volontaires civils et la résurrection du corps des Texas Rangers. Quelques vingt américains et trois cents mexicains perdirent ainsi la vie. L’intensité des raids baissa fortement après la reconnaissance du gouvernement Carranza par Washington en octobre 1915, mais la menace demeurait.
Le 9 mars 1916 eut lieu le fameux raid de pillage de Pancho Villa sur la ville de Columbus, au Nouveau-Mexique. Désirant venger la trahison des Américains (et peut-être aussi la perfidie d’un marchand d’armes, ayant sa résidence à Columbus, qui l’avait floué), le révolutionnaire mexicain lança ses cinq cents hommes sur la ville américaine, tuant des civils et des militaires, pillant, brulant l’hôtel de ville. Les soldats américains, environ deux cent soixante hommes commandés par le colonel Herbert J Slocum, lancèrent une riposte prompte à l’aide de mitrailleuse, mettant en fuite l’attaquant et le poursuivant jusqu’à la frontière. L’affrontement coûta la vie à dix-huit américains et environ quatre-vingt mexicains (peut-être même cent-vingt). Ce ne fut pas un réel succès pour Villa qui subit de lourdes pertes et ne réussira pas à mobiliser suffisamment l’opinion publique de son pays pour gagner le conflit l’opposant à Carranza. En revanche, l’attaque provoqua l’expédition punitive du général John J Pershing, futur commandant en chef américain en Europe en 1917-1918, en vue de capturer Villa et ses hommes et les juger aux Etats-Unis.
L’expédition se met en route le 15 mars pour pénétrer en territoire mexicain avec une force initiale de 4000 hommes (elle en comptera jusqu’à 20000). Elle durera jusqu’au 18 janvier 1917 lorsque Pershing recevra l’ordre de se replier aux Etats-Unis. Plusieurs combats auront lieu au cours desquels les américains démontreront leur habileté et innoveront avec différentes techniques de combat modernes telles que les reconnaissances aériennes ou les tirs plongeants de mitrailleuses. Ils échoueront cependant à retrouver Villa. Parallèlement, les raids se poursuivront aux Etats-Unis et dureront encore durant l’année 1917, bien que moins nombreux et moins meurtriers. En tout, l’expédition coûtera cent vingt morts aux Américains et huit cent soixante aux Mexicains. Le dernier vrai combat de la Guerre des frontières sera la bataille des deux Nogales, du nom des deux villes homonymes en Arizona et au Sonora, le 27 aout 1918. Suite a un banal incident de frontière, les soldats américains en poste affrontent militaires et civils mexicains qu’ils parviennent à repousser et refouler du coté mexicain. Un cessez-le-feu fut décrété après que le maire mexicain fut tué. Les Américains déploreront sept tués contre cent trente coté mexicain.
Si cette guerre des frontières, d’ailleurs peu couteuse en vies humaines, n’eut aucune conséquence territoriale ou stratégique, elle eut cependant un grand impact politique. C’est en effet à sa suite que fut décidé de contrôler et protéger la frontière américano-mexicaine avec l’instauration d’une barrière, d’un système de douanes et d’une garde policière permanente. Auparavant poreuse, peu surveillée et assez floue, la frontière devenait ainsi une limite clairement définie entre les Etats-Unis et le Mexique. Ce système ne fut donc pas instauré par hasard. Il le fut pour protéger le territoire national d’agressions extérieures bien réelles. Par la suite, il servit également à juguler le flux de migrants mexicains toujours plus nombreux au long du siècle, désireux de quitter la misère de leur pays pour rejoindre une Amérique devenue prospère et puissante.
Ces pressions extérieures sont toujours d’actualité de nos jours. Certes, ce ne sont plus des révolutionnaires ou des bandits de grands chemins qui attaquent la frontière, mais des organisations mafieuses de narcotrafiquants qui tentent de l’infiltrer, nécessitant un contrôle à la fois accru et plus subtil. Et l’immigration massive est plus que jamais d’actualité. Les murs ou barrières de sécurité érigés aux frontières ont une fonction protectrices nécessaires face à des menaces bien réelles et les frontières déterminent la souveraineté d’un pays, souveraineté incluant la défense de son territoire. Cela est vrai pour les Etats-Unis comme pour les autres pays et ce quelques soient les gouvernements. Rappelons que le mur déjà existant (bordant les frontières de la Californie, Du Texas et de l’Arizona) a été décidé dans les années 1990 sous Bill Clinton et érigé en 2006 sous Georges W Bush, deux politiques ennemis déclarés de Donald Trump. Ce dernier ne fait donc que poursuivre une politique déjà existante de défense du territoire national, en étant seulement plus direct dans ses paroles et plus cohérent dans sa politique.
Fidèle à sa tradition, la gauche américaine (comme ses homologues européennes) refusent ce principe et, sous couvert de dénonciation du racisme, condamne le principe des frontières surveillées, promouvant ainsi le libre passage d’organisations criminelles et une immigration massive néfaste pour le pays. L’épisode des migrants honduriens l’a bien rappelé, qui a vu des militants d’extrême-gauche américains encourager les migrants à traverser illégalement la frontière à Tijuana et les aider à séjourner dans des hôtels à San Diego. Le message est clair : Ces militants privilégient leur idéologie et leur vision du monde à l’intérêt de leur pays et de leurs compatriotes. Les conséquences néfastes sur le logement, le chômage, la criminalité et les tensions communautaires leur importent peu. Ils sont même prés à risquer l’implosion de leur propre pays pour faire triompher leur idéologie et abattre leur ennemi désigné : l’homme blanc hétérosexuel et chrétien.
Cette idéologie autodestructrice malsaine se complète avec l’agenda politique du parti démocrate, toujours plus gauchisé, qui parie sur une masse migratoire extra-occidentale toujours plus nombreuse comme réservoir électoral. C’est pourquoi ils soutiennent l’immigration massive, y compris si elle implique des criminels mafieux et des terroristes islamistes. C’est pourquoi aussi ils combattent l’idée de surveillance aux frontières et même des frontières. C’est pourquoi ils haïssent tant Donald Trump qui s’opposent ouvertement à eux. C’est pourquoi il faut les arrêter et soutenir activement la politique de Trump sur la défense de la frontière et l’immigration.
j’ai juste a voir l’Europe avec la crise des migrants alors je trouve que Trump a raison d’agir
michel
Je suis convaincu que les démocrasses feront tout ce qu’il faut pour faire entrer aux USA tout ce qui vient du sud de la frontière mais , attention cela pourrait dégénérer
en guerre civile et même en affrontement contre le Mexique.
Le Mur c’est Obama
Les journaleux roulent pour la gauche anti américanisme Antisémites et pro Iran and co
Merci Francois Préval pour un exposé clair et succint qui replace la poltique de Donald Trump dans cette partie de l´histoire des USA. La frontière est un élément fondamental de l´identité d´un peuple et d´une nation. Nous avons en Europe cet européisme dont l´idéologie reflète les mêmes ambitions mortifères. Il y a une Europe, des peuples et des nations avec une communauté de passé, des valeurs communes, mais il n´y a pas comme le voudrait un certain Macron ni de souveraineté de ni de nation européenne.
J´habite le Danemark, suis francais, ai fait des études en Allemagne. Et parce qu´européen, je souhaite une autre Europe que celle de Bruxelles.
Le projet de construire un mur pour endiguer l’invasion sur notre frontière Sud n’est pas une invention de Donald Trump – il y avait des années que nous le réclamions à cor et à cris, comme en témoignent les commentaires sur les réseaux sociaux et les échanges avec les élus politiques que les médias se sont bien gardés de jamais mentionner.
Une des raisons pour lesquelles nous avons élu Donald Trump, c’est précisément parce qu’il avait compris notre inquiétude et mis ce projet en tête de son agenda. Sa popularité est liée à l’accomplissement de cette promesse, et les gauchistes l’ont bien compris qui ont tout fait pour empêcher la construction de ce mur qui protégera le pays tout comme la porte de votre maison protège votre famille contre les intrus.
“Certes, ce ne sont plus des révolutionnaires ou des bandits de grands chemins qui attaquent la frontière, mais des organisations mafieuses de narco-trafiquants..” Eh bien qu’est-ce qu’il vous faut, Mme Préval, si ces organisations ne sont pas “des bandits de grand chemin”! Si seulement ces ordures se bornaient à trafiquer de la drogue !
Avez-vous entendu parler des membres du gang MS13, entre autres, qui torturent, violent, tuent à tour de bras, dépècent, écorchent vivants non seulement leurs concurrents, mais des policiers, des journalistes et tout ce qui se trouve sur leur chemin, y compris enfants et vieillards ? Pas une semaine ne s’écoule sans qu’on retrouve les cadavres mutilés de leurs victimes des deux côtés de la frontière.
Quant aux “révolutionnaires”, apparemment vous ne savez pas non plus que les frères musulmans et autres groupes jihadis ont depuis longtemps infiltré certains de leurs terroristes parmi les hordes d’immigrants illégaux Sud-américains, dont beaucoup sont venus grossir les cellules clandestines qui existent aux USA.
Nous n’en sommes plus à une simple relation entre Mexique et Amérique, c’est tout l’appareil politico-terroriste soutenu par la clique islamo-socialiste qu’il s’agit de combattre.
Je voulais dire que les acteurs et les objectifs ne sont plus les memes. Les agresseurs de 1915 avaient des objectifs politiques precis et agissaient dans un contexte different. Ils etaient dangeureux mais avaient des plnas strategiques rationnels et limites, a savoir la reconnaissance politique du gouvernement Carranza. Une fois acquise celle-ci, la menace fut moins importante. Cela reste a nuancer car certains mexicains voulaient, deja, recuperer les territoires americians du Sud, mais cette tentative etait d´emblee vouee a l´echec.
Ceux qui s´attaquent a la frontiere sont quasi-exclusivement des criminels et n´en sont pas moins dangeureux, bien au contraire, leur violence est bien plus grande, qu´il s´agisse des narcos mexicains, des gangs salvadoriens et honduriens, des djihadistes musulmans orientaux, et ce d´autant plus qu´ils sont encourages et aides par les militants gauchistes fascines par le Tiers-Monde et les criminels, ainsi que par l´ideologie gauchiste qui rend acceptable ´immigration de masse et la criminalite.
Par contre, je suis un homme.
@ François
Toutes mes excuses pour cette erreur, M. Préval.
L’invasion reste le premier souci de l’Amérique, au moment où 1.300 personnes parmi les hordes beaucoup plus nombreuses qui se dirigent actuellement vers notre frontière sud viennent de s’échapper d’un centre d’accueil mexicain et sont lâchés ‘dans la nature’; où un illégal du Honduras, déporté 5 fois de suite, vient de tuer à coups de pied le bébé âgé de 4 mois de sa concubine parce-qu’il n’en était pas le père – et ce n’est qu’un cas parmi des centaines.
Devant ce déferlement de rebuts humains sur notre sol soigneusement organisé par nos ennemis depuis des mois, les discussions sur la légitimité d’un mur à la frontière sont dépassées. Il ne nous reste plus que d’envoyer l’armée pour endiguer l’avalanche.
si on ne veut pas de mur il faut au moins respecter les lois
si les clandestins n’avaient pas droit aux subsides ils ne viendraient pas!
s’ils n’étaient pas logés nourris (mais pas blanchis) comme en france , viendraient ils?
L’UNION EUROPÉENNE travaille a la DESTRUCTION D’ÉTATS IDENTITAIRE
pour le plus grand malheur de chacun de ses états.
C’est terrible ce qui est en train de se tramer.