
Le Figaro/AFP : Meurtre de Sarah Halimi : une contre-expertise affirme que Kobili Traoré ne souffre pas de maladie mentale, mais conclut à l’irresponsabilité et à “l’abolition du discernement” du suspect au moment des faits, compromettant la perspective d’un procès, a-t-on appris de source proche du dossier.
D’où un sentiment d’inquiétante étrangeté face à l’atmosphère quasi délirante des incohérences des trois rapports d’experts. Une inquiétante perte du sens de la réalité transmise de la psychiatrie à la justice ?
Le sentiment d’étrangeté se présente comme un vacillement des repères face à la réalité discordante des trois rapports d’experts. Les incohérences des trois rapports d’experts mettent en question l’évidence du cas de Kobili Traoré reconnu sain d’esprit. Rien n’altère donc sa perception habituelle du monde.
Malgré cela, plusieurs mois après les faits, Kobili Traoré est toujours présumé irresponsable et placé en établissement psychiatrique. Comme chacun le sait, la psychiatrie n’est pas une science exacte et la critique a dénoncé le rôle des psychiatres “experts en mystification”. On ne peut soupçonner des experts-psychiatres de vouloir propager délibérément des légendes et de répandre sciemment des contrevérités.
On ne peut penser que des experts-psychiatres soient inspirés par l’ambition et le désir d’un pouvoir “pseudo-scientifique” et médiatique usurpé et malhonnête, pour influencer une décision judiciaire obtenue par la mystification. Il faudrait à ces experts-psychiatres un caractère pernicieux pour vouloir rédiger des rapports d’expertise psychiatrique sans lien avec des constatations objectives et manifestement dépourvus de valeur scientifique. Aussi, les opinions infondées, les hypothèses trompeuses et des argumentations psychiatriques douteuses, qui résultent de conceptions psychiatriques arbitraires, doivent être considérées comme indésirables et même pernicieuses, non seulement du point de vue intellectuel, mais aussi du point de vue d’une saine administration de la justice. Ceci ne signifie pas que toutes les expertises psychiatriques ne valent pas grand-chose, mais que les juges doivent pouvoir s’interroger sur la validité des expertises psychiatriques.
Les psychiatres habiles de notre époque jouent souvent les personnages importants, à condition de faire silence sur les contradictions de l’œuvre de déconstuction des soi-disant expertises psychiatriques.
Si les psychiatres sont habiles, c’est seulement faire preuve d’une habileté à courte vue.
Ici, on doit considérer le cas de Clément Guérin, diagnostiqué schizophrène et déclaré irresponsable par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Dijon qui avait conclu à une abolition du discernement. Guérin avait été hospitalisé sous contrainte. Puis, fin 2018, le juge des libertés, se fondant sur les rapports d’experts psychiatres, avait estimé que son état s’était amélioré et qu’il ne nécessitait plus d’être interné.
Déclaré irresponsable pour le meurtre de sa mère, il récidive et tue son père Yves, âgé de 52 ans, de plusieurs coups de couteau, et sa grand-mère, Yvette Guérin, 87 ans, d’un seul coup de couteau mortel.
Dans le cas de Kobili Traoré, l’Histoire, après le meurtre de Sarah Halimi, prononcera un jugement sévère sur la validité des soi-disant expertises psychiatriques. Le cas de Kobili Traoré consiste à savoirs’il souffre ou s’il a souffert étrangement d’une “maladie temporaire” relevant de la psychiatrie médico-légale.
C’est ce qui explique que la thèse abusive et trompeuse de la “folie passagère” a la vie si dure !
La principale incohérence réside dans l’interprétation différente du comportement extrême de Kobili Traoré, certains organes de pressey voyant des “idées délirantes” symptomatiques d’une “maladie mentale”, alors que d’autres y voient la simple expression d’une idéologie islamiste radicale… Selon les commentateurs, son passé de délinquant serait l’élément prédominant. Pour Caroline Valentin, sur Figarovox, Kobili Traoré est un “musulman radicalisé d’origine malienne au casier judiciaire long comme le bras“.
Meurtre de Sarah Halimi par Kobili Traoré : Sur quoi repose l’Hypothèse de la bouffée délirante aiguë liée au cannabis ? Les expertises psychiatriques ont fondé des rapports, imprégnés de contradictions, sur de pures hypothèses, à savoir que la maladie mentale passagère seule pourrait expliquer des actes monstrueux qui restent incompréhensibles pour la pensée des gens ordinaires. C’est le fonds de commerce des avocats !
Meurtre de Sarah Halimi par Kobili Traoré : Comment peut-on regarder les rapports des experts psychiatres comme le résultat de la fraction la plus avancée de la psychiatrie judiciaire ? Les juges doivent s’en douter, eux qui font silence sur le cas litigieux de Kobili Traoré. La misère de la psychiatrie judiciaire est, dans le cas litigieux de Kobili Traoré, une étape d’une grande importance pour la critique judiciaire de la validité des expertises psychiatriques. Elle en constitue la première critique méthodique, objective et concrète.
Jusque-là, on a eu tendance à traiter les deux disciplines, justice et psychiatrie, de façon séparée.
Il s’agit aujourd’hui de faire une nécessaire mise point sur le cas litigieux de Kobili Traoré.
L’expérience judiciaire acquise des rapports d’experts psychiatres, dont les juges peuvent retirer le plus grand profit, constitue toujours la meilleure défense doctrinale contre la confusion née des contradictions et des incohérences inscrites dans les rapports d’expertises psychiatriques. Jusqu’à un certain point, les juges sont responsables de ces contradictions et de ces incohérences, c’est-à-dire de cette “sophistication”, le mot qu’emploient les Anglais pour désigner la “falsification d’une marchandise”. (Karl Marx). Les juges ne doivent pas se laisser abuser par la métaphysique et les formules obscures des experts psychiatres.
La psychiatrie critique exprime toujours la même opinion sur les contradictions et les incohérences des rapports d’expertises psychiatriques. D’après les nouvelles connaissances de la psychiatrie judiciaire, “cela pour moi, c’est ignorance et puérilité, ce n’est pas de la science”. (Karl Marx).
Dans l’affaire du meurtre de Sarah Halimi par Kobili Traoré, le gâchis est désormais inextricable. Le scandale va être effroyable. Les experts psychiatres se situent hors du concret et leur pensée est ailleurs. Ils sont comme des démagogues. Ils en sont venus, par leurs idées psychiatriques abstraites les plus pauvres, les plus immorales et les plus lâches, à n’avoir plus de communauté d’idées avec leurs contemporains. Nous ne pouvons plus fonder une nouvelle hiérarchie socio-judiciaire en nous fondant sur les psychiatres. Nous avons jugé utile de rappeler ces faits car nous ne sommes plus livrés aux interprétations trompeuses et aux hypothèses infondées des psychiatres-experts. Ils devront en témoigner eux-mêmes. Il ne s’agit pas de déconsidérer la psychiatrie judiciaire, mais de montrer où se situent les limites des experts psychiatres.
Quelque sévère que paraisse ce jugement, il importe de ne pas oublier qu’au moment de déposer leur rapports d’expertise psychiatrique fondé sur un consensus arbitraire, le code du consensus obligatoire aboutit à la trahison des idées personnelles divergentes. C’est par la faute du consensus psychiatrique obligatoire mal compris que les rapports d’expertises psychiatriques n’ont pas répondu et ne répondront pas, en matière de vérité, aux espérances judiciaires que pourtant rien ne justifiait. Le fait des contradictions et incohérences des rapports d’expertises psychiatriques donne l’occasion de développer la critique des expertises judiciaires en les opposant aux idées de l’homme concret. Dans l’affaire du meurtre de Sarah Halimi par Kobili Traoré, le fait que les experts psychiatres ont créé un abîme infranchissable entre eux explique le silence des juges.
Le consensus arbitraire des rapports d’expertises psychiatriques a le malheur d’être singulièrement méconnu en France. C’est pourquoi on a le droit d’être mauvais psychiatre, parce qu’on passe pour être bon expert. Nous, en notre qualité de simple justiciable, nous avons voulu protester contre cette double erreur. Le consensus arbitraire des rapports d’expertises psychiatriques n’est pas tout simplement une mystification, c’est devenu une sorte de Bible judiciaire. C’est ce qui explique tous les mystères et les secrets des rapports d’expertises psychiatriques, et même les révélations imaginaires des rapports d’expertises psychiatriques,
Comme, de nos jours, les prophètes psychiatres sont de plus en plus contestés consciencieusement bien plus que les autres experts, il faut bien que le juge se résigne à passer par la connaissance de la genèse des rapports d’expertises psychiatriques, pour s’élever, plus tard, dans des décisions justes et fécondes.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard pour Dreuz.info.
Cela veut dire que cette pauvre madame Halimi est morte une deuxième fois.
Pas de procès pour l’ordure qui l’a défenestré?
Et quand est-il des policiers qui ont attendu 2 heures avant d’agir?
Eux aussi sont des déséquilibrés
ROSA
Ne tournons pas autour du pot, toutes ces contorsions judiciaro-psychiatriques ne visent qu’à une seule chose : exonérer les politiques de leur responsabilité face aux prêches violents d’un Islam décrété une fois pour toutes « religion de paix et d’amour. » Nonobstant les versets de Médine du Coran qui appellent à tuer les Juifs et les mécréants. Le déni criminel des gouvernants français se paie lourdement en attentats et vandalisation de lieux de cultes chretiens. L’economisme, nouvelle religion de la mondialisation exige des sacrifices humains et nos élus sont d’accord pour les offrir.
c’est vrai qu’il faut être déséquilibré pour assassiner quelqu’un!
merci la “justice” d’avoir enfin compris que ce n’était pas ce gars qui avait torturé à mort cette gentille dame agée, mais allah (coran 8/8 “ce n’est pas toi qui a tué mais allah par tes mains”)
sain d’esprit = islam = meurtrier …….. j’ai un sérieux doute sur la religion de paix et d’amour bref Mme Halimi a été assassiné par un monstre antisémite et le gouvernement + les médias en ont rien a foutre mais si par contre un Juif aurait balancer par la fenêtre une pauvre vieille Dame Muzz alors a chaque jour il y aurait des manifs + les médias en parlerait ….. Mme Halimi … reposer en paix
Le principal étant qu’il soit libre le plus vite possible pour continuer à torturer et tuer les femmes âgées: autan de retraites en moins à payer, et plus de champagne de luxe pour notre coup d’état.
Je me méfie de ces zexperts qui n’ont qu’une idée en tête, prouver que l’assassin a assassiné à l’insu de son plein gré.
En attendant, Mme Halimi est morte, dans des conditions que je souhaite que les zexperts connaissent un jour, histoire de vérifier leurs fumeuses théories.
QUAND VA-T-ON ENFIN PRENDRE EN CONSIDÉRATION LA VICTIME AVANT L’ASSASSIN ???
Pour être “juge”, il faut être capable de prendre des décisions par soi-même ; mais laisser ces décisions aux auxiliaires de justice est tellement plus confortable : ainsi ils se déresponsabilisent de leurs décisions. Les “experts” disent ceci, je ne peux que m’aligner sur leurs évaluations.
C’est à la fois le Talon d’Achille et le Cheval de Troie de l’indépendance de la Justice : quand on ne peut plus influencer le Juge au Tribunal comme le prévoit le déroulement normal d’une procédure judiciaire, et qu’il est malvenu d’essayer de l’influencer en a parte, on fait appel à des experts, et on les influence autant que faire se peut.
Résultat : les “coupables” sont en liberté, les honnêtes citoyens barricadés et les Juges “irresponsables” de leurs décisions!
Belle Justice!
Un jour … on incriminera enfin le vrai responsable de toute cette mherde assassine :
LE CORAN !
et les non-lecteurs volontaires de ce manuel de lutte armée , responsables politiques de tous bords seront impliqués comme COMPLICES !
Un jour … !
C’est un scandale et une honte absolue ! Il ne faudrait pas s’etonner qu’un jour on se fasse justice ! Et que dire des policiers qui ne sont pas intervenus pendant 2h alors qu’ils auraient pu peut être la sauver ?le ministre de l’interieur qui a donné les ordres est responsable et coupable de non assistance à personne en danger ne devrait il pas rendre compte devant la justice ???
Une raison de cette reticence repetee a reconnaitre le caractere de ce meurtre tient sans doute a la juge d’instruction. N’ayant reconnu le caractere antisemite de cet assassinat islamiste que contrainte, apres des mois au cours desquels elle avait refuse de le faire, on peut penser que, pour elle, empecher qu’un proces ait lieu constituerait ce qu’elle considererait comme une victoire. Certes non une victoire de la verite, mais une victoire de sa vanite personnelle et, au-dela, de celle de la magistrature. Considerer que la justice est a priori au-dessus de tout soupcon (et que faire de la domination outranciere, sous le ministere de Mme Taubira, de l’ideologie ?), et que seuls les psychiatres sont coupables dans cette affaire, rendra trop facile, pour la magistrature, de renier une fois de plus son contrat avec la nation.
Quand je lis cela je me dis alors qu’en fin de compte un Pays n’a pas besoin de se payer une administration aussi lourde et chère que celle de la Justice.
Si tous les malfaiteurs, criminels et autres joyeusetés amorales seraient l’œuvre de personnes dérangées d’esprit…
Plus la peine de ces longues enquêtes, ces interminables jugements…Il suffit d’ouvrir un immense établissement pour aliénés.
Une question me hante est ce que Kobili Traoré est de la même famille qu ‘Adama Traoré et sa famille si “militante “? . Et si la légalisation du Cannabis les absoudra du même coup de toute responsabilité dans la délinquance et le meurtre . Puisque maintenant le progrès veut que cette drogue “soit thérapeutique ” Youpi !
Ma proposition est la suivante, il est « malade » ok, internement en établissement psychiatrique mais, lorsque il sera déclaré « guéri », on le condamne pour ses atrocités.
au cours de son divorce ma compagne a perdu la garde de sa fille de 3 ans après qu’un psychiatre ait vu celle -ci et conclu qu’elle pouvait être très heureuse sans sa mère
c’est dire le niveau de Connerie de ces irresponsables !
Un cas d’école, Pierrot le fou, qui a berné les psychiatres et la justice et pas qu’une fois.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Loutrel
Votre article est intéressant mais il manque de précisions techniques :
– quels sont les trois experts psychiatres judiciaires ? Daniel ZAGURI est-il en charge du suivi psychiatrique ? Quelle est sont les magistrats qui ont pris cette décision d’irresponsabilité ?
– ont-ils travaillé ensemble ou séparément, avec quels types d’évaluation : entretiens (durées, suivis, suivis, vérifications, médicaments utilisés, évaluation de l’état psychiatrique de Kobili TRAORE, examen ex ante de sa situation de santé consultation de ses dossiers médicaux s’ils existent, situation familiale antérieure.
– accès au dossier de police pour comprendre pourquoi la police qui était présente n’est pas intervenue pour venir en aide à Sarah HALIMI, quelle est l’autorité de police responsable ?
Quel suivi psychiatrique aujourd’hui de ce meurtrier ?