
Le 9 avril 2019, Daleth bé-Nissan 5778, restera un jour marqué d’une pierre blanche pour le peuple d’Israël. La démocratie israélienne s’y est en effet montrée sous son meilleur jour. Au terme de longues semaines d’une campagne électorale virulente, marquée par des échanges d’insultes, des arguments démagogiques, une désinformation sans précédent et des calomnies quotidiennes, le peuple s’est prononcé. Son verdict est sans appel : il a redonné mandat à Binyamin Nétanyahou pour présider au destin d’Israël. Rappelez-vous bien cette date: elle marque sans doute le début d’une nouvelle ère pour Israël.
Rappelez-vous bien cette date, car les médias – en France et ailleurs – vont dès demain reprendre leur litanie anti-israélienne, en prétendant que Nétanyahou n’est pas l’élu du peuple et le représentant de la seule démocratie du Moyen-Orient, mais qu’il est un “populiste nationaliste” représentant “l’extrême-droite nationaliste et religieuse”, pour citer un ancien ministre des Affaires étrangères français. L’intervention grossière du président Emmanuel Macron dans la campagne électorale israélienne n’aura été que la partie visible de l’iceberg de la diplomatie française qui s’efforce depuis des lustres, par des moyens visibles ou cachés, d’affaiblir l’Etat juif, au nom d’une politique hostile traditionnelle remontant aux années 1930, que le regretté Michel Darmon qualifiait avec raison de “croisade”, aux relents prononcés d’antisémitisme (1).
Rappelez-vous bien cette date, car en Israël même, les médias et les vieilles élites de la gauche vont très vite entamer à nouveau le refrain qu’elles ne cessent de déclamer depuis des mois et des années : “Nétanyahou n’est pas capable de gouverner Israël. Il doit être jugé et condamné”. Après avoir perdu tout espoir de faire tomber Nétanyahou par la voie démocratique, ils vont reprendre leurs manigances pour priver le peuple israélien du résultat de son vote. La Cour suprême – qui est devenue depuis trois décennies le premier pouvoir en Israël – les médias majoritairement acquis à l’opposition, les “élites” des mondes des arts, de la culture et de l’université qui n’ont jamais accepté le “Ma’apa’h” – l’arrivée au pouvoir de la droite en 1977 et surtout celle du successeur de Menahem Begin et d’Itshak Shamir, Binyamin Nétanyahou – vont reprendre leur travail de sape.
Mais rien de tout cela ne pourra changer cette réalité simple et dérangeante, que ses ennemis à l’extérieur, et ses adversaires à l’intérieur ont beaucoup de mal à accepter: Nétanyahou est le Premier ministre d’Israël! Il est, comme je l’écrivais il y a quelques semaines, le seul candidat qui peut aujourd’hui diriger Israël. Et ses accomplissements politiques et diplomatiques en font un des meilleurs Premiers ministres qu’a connus Israël depuis 1948. Il est le digne fils du professeur Bentsion Nétanyahou (2).

Bentsion Netanyahou et son fils, lors d’une cérémonie en souvenir de Yoni
Comme l’écrit avec clairvoyance Caroline Glick, il existe un écart considérable entre l’image de Nétanyahou véhiculée par les médias israéliens et sa personnalité véritable. C’est en effet Binyamin Nétanyahou qui a “transformé Israël en puissance économique et militaire” et a utilisé cette puissance économique pour “asseoir une nouvelle stratégie diplomatique”. Nétanyahou, conclut Glick (4), est le “dirigeant le plus important qu’a connu Israël depuis Ben Gourion” et aussi le plus sous-estimé. Je partage sans réserve le jugement de Caroline Glick, candidate sur la liste de la Nouvelle Droite israélienne, dont on ne sait pas à l’heure où j’écris ces lignes si elle entrera à la Knesset.
Mais j’ajouterai à ces mots une chose – cruciale à mes yeux. Si Nétanyahou a montré sa dimension de dirigeant et d’homme politique sur le plan de la diplomatie et de la politique étrangère, tissant des relations d’égal à égal avec les chefs des plus grandes puissances et hissant de fait Israël au rang qui lui revient de puissance sur la scène des nations, il lui reste à accomplir la même chose sur le plan intérieur.
Nétanyahou deviendra un des grands dirigeants de l’Etat d’Israël moderne, s’il parvient à résoudre un des problèmes les plus brûlants de la société israélienne, que les grands partis politiques ont largement négligé depuis longtemps : celui de la situation économique et sociale. L’Etat d’Israël, au cours de ses 70 années d’existence, est en effet passé presque sans transition d’un régime économique socialiste à un régime ultra-libéral ou, pour reprendre les termes de Jabotinsky, de « l’esclavage socialiste » au « capitalisme sauvage ». Il reste aujourd’hui à accomplir le programme de Jabotinsky, en édifiant une société plus égalitaire, réalisant ainsi l’idéal de justice sociale de la Bible hébraïque. (3)
Rappelez-vous bien la date du 9 avril 2019. Nétanyahou a été réélu pour la cinquième fois à la tête d’Israël. Le petit-fils du rav Nathan Milikovsky, qui adopta le nom de plume de “Nétanyahou” – qui signifie “Dieu nous a donné”, est d’ores et déjà entré dans l’histoire d’Israël.
NB j’ai commenté les résultats des élections ce matin sur Studio Qualita

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Lurçat pour Dreuz.info.
toute mes félicitations M. le Premier Ministre pour votre victoire
Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se réjouir d’une grande et bonne nouvelle!
Les médias les plus nombreux vont manger leurs chapeaux, tant mieux!
Bel avenir pour Israël avec Bibi.
Félicitations !
Gloire à vous et à Israël !
Un grand Homme !
Cette réélection est un véritable exploit !
Il y a quand même des personnes pas du tout gauchistes, comme le professeur Emmanuel Navon, qui pensent que les accusations de fraude, abus de confiance et corruption sont fondées et que celui qui les porte, le procureur général, est un homme respectable. Navon parle d’ «actes d’accusation publiés par le procureur général » qui constituent un dossier écrasant!
Bonjour Magali,
Au cours d’un échange houleux sur i24News entre Meyer Habib et Emmanuel Navon, le député français lui a vertement dit ce qu’il pensait de lui.
Navon, lorsqu’il était membre du Likoud, s’était présenté à des élections qu’il a perdues, et depuis, il mastique sa rancoeur qui ne passe toujours pas.
D’autre part, Colette Avital, ex « amie » de Shimon Peres battu par Bibi pour le poste de PM, souffre elle aussi d’une rage venimeuse contre Bibi, et met des coups de griffes à TRUMP « l’ami de Bibi » à chaque intervention.
Comment ne pas citer Daniel Cheik, ancien ambassadeur d’Israël en France, qui crache son venin sur Bibi chaque fois qu’il prend la parole ?
Enfin, parmi les cerveaux desséchés, il ne faut pas oublier Elie Barnavi, lui aussi ancien ambassadeur d’Israël en France.
Qui s’étonnera que le point commun entre ces attardés mentaux est leur appartenance au Parti Travailliste israélien ???
Bien cordialement.
Vive Bibi! Gloire à Israël! Il y a maintenant plus que jamais deux Rois du Bien face à
à la vilénie: BIBI , TRUMP. Deux Rois du monde. L’espoir est permis.
C’est bien de parler de l’urgence sociale. I24 est sans doute une chaîne partisane mais les reportages sur les jeunes couples qui n’ont pas les moyens de se loger et les retraités dans la misère sont édifiants.
OUI j’espère qu’il va cesser le gel des constructions en JUDEE SAMARIE ( pour ne pas déplaire à TRUMP ) !! J’espère que ces deux « KING » vont un peu se laisser aller pour remédier à la misère et le manque de logements !!!
On attend ce fameux deal mais que BIBI n’attende pas pour agir ! les israéliens se souviendront de ses promesses in extrémis !!!!
Bibi je t’aime !
les urnes ont parlé, au grand dam des journalistes français!
personnellement, je n’approuve pas qu’un homme reste si longtemps au pouvoir, le changement est souvent salutaire, mais je comprend aussi l’aspiration à la sécurité des israéliens
nos journaleux sont plus que discrets !!!!
M.Lurçat , si Bibi est mis en examen doit il pour autant démissionner ? On va vers une crise constitutionnelle ou justement les lois fondamentales n’ont pas envisagé cette situation . Que pouvez vous nous dire a ce sujet ?
Contrairement à ce qu’ont affirmé certains journalistes et politiciens israéliens durant la campagne électorale, rien n’oblige M. Nétanyahou à démissionner au cas où il serait mis en examen. Il bénéficie comme tout citoyen de la présomption d’innocence et doit être considéré comme innocent tant qu’il n’est pas condamné par un tribunal.
Vive l’État Israélien Libre et Souverain! Chaque centimètre de la terre israélienne appartient aux israéliens. Israel n’ a jamais été et ne sera jamais un pays arabe et encore moins musulman.
Ceux qui n’ acceptent pas ces faits doivent retourner au magreb pratiquer leur ténébreuse et démentielle religion.
Félicitation Honnorable, précieux Binyamin Netanyahu !
« Nous Vous aimons parce-que Vous nous aimez ».
RAPHAEL, je ne sais quelle sera la réponse qu’ apportera Mr Lurçat à votre question.
Je me la suis posée également, et ai trouvé aujourd’hui (dans le Figaro page 9 entièrement consacrée à B. Natanyahou) une réponse : » La loi ne l’oblige pas à démissionner mais ses déboires vont le fragiliser » (sic).
En matière de « déboires » finalement rien n’est sûr car les motifs d’inculpation paraissent faibles (même aux yeux de commentateurs hostiles…) : des cadeaux offerts par des milliardaires(pas d’accusation nette « d’enrichissement personnel ») des accords « litigieux »passés avec des médias et le secteur des télécommunications, mais ces formules restent assez vagues ( contestations judiciaire et plaidoiries à la clé pourraient le dédouaner ) de même qu’il « n’est pas mis en cause dans une affaire de sous-marins vendus par l’Allemagne » (donc si on en parle l’intention de nuire est déjà démontrée) En conclusion je ne suis pas pessimiste ni inquiète outre mesure.