
Dans l’antiquité, l’encens était utilisé comme un geste de pieuse dévotion envers la divinité dans les religions égyptienne et assyrienne.
Les Israélites au temps de l’Exode ont reçu de Dieu les indications pour la préparation de l’encens (ketoret). Dans le Temple de Jérusalem, l’encens a joué un rôle dévotionnel et liturgique de premier ordre. Il y avait un autel spécial de l’encens à l’entrée du Saint des Saint où se trouvait l’arche d’alliance.
« Tu feras un encens, mélange d’aromates… »(Exode 30,34)
Les 4 éléments principaux de sa composition sont : le tsori, huile odoriférante provenant de la région de la mer morte. Le tsiporen, sorte de clou de girofle aux effluves fortes. Le helbana, genre d’aneth aromatique ou d’oliban. Le mor, c’est-à-dire la myrrhe. D’autres écorces s’ajoutaient à ce mélange qui était soigneusement broyé par les lévites et stocké en masse pour une année. Du sel de Sodome était adjoint à cette mixture. Mais il était interdit de mettre du miel dans la composition de l’encens, afin de se distinguer des pratiques des peuples païens qui en disposaient abondamment avec d’autres sucreries dans leurs brûle-parfums au pied des idoles.
Les encensements étaient faits deux fois par jour au Temple, et trois fois lors du Yom Kippour. Le parfum était si fort que l’on dit qu’il était perceptible jusqu’à Jéricho !
La montée de l’encens vers le ciel avait un rôle symbolique d’élévation de l’âme vers Dieu, et ses vertus spirituelles étaient aussi de faire reculer les influences maléfiques et d’accorder un surplus de spiritualité afin d’affronter les soucis quotidiens. Comme le dit le roi Salomon dans Proverbes 27,9, les parfums aromatisés de l’encens réjouissent le cœur…L’encens parfumait également les ornements sacerdotaux des officiants.
Après la destruction du Temple en l’an 70, il a été conseillé d’avoir dans la maison un pitom haketoret, récit de composition de l’encens pour rappeler cette dimension liturgique disparue et ce besoin de concrétiser l’élévation de l’esprit vers le ciel.
Depuis l’apparition du christianisme qui a fait perdurer des rites judaïques dans ses réunions de prière et ses fêtes, l’encens a gardé une place liturgique en continuité avec les célébrations du Temple. L’encens tient une place importante dans les fêtes catholiques et orthodoxes, mais a disparu des célébrations réformées.
L’encens monte vers le ciel comme une prière d’action de grâces. Il rappelle les sacrifices de louange au cœur du Temple de Jérusalem, où il évoquait le mystère de la Présence divine, la Shekhina.
L’encens rappelle également la nuée qui, au temps de l’Exode accompagnait la marche du peuple d’Israël et lui rappelait que Dieu lui ouvrira la route en destination de la Terre promise.
Encens se dit KETORET (parfum)
K comme Kedousha = sainteté
T comme Tahara = pureté
R comme Rahamim= miséricorde
T comme Tikva= espérance
Pour les chrétiens qui utilisent l’encens dans la liturgie, le rappel de la spiritualité du Temple n’est pas sans signification.
L’encens introduit à la sainteté (Soyez saints comme Je suis saint…Lévitique 19,2), et à la pureté du coeur (l’être au cœur pur, qui ne livre pas son âme aux idoles… Psaume 23), il amène la miséricorde sur les croyants (dans ta grande miséricorde efface mon tort…Psaume 51), Il insuffle l’espérance au cœur de ceux qui marchent (Marche humblement avec Dieu, Michée 6,8)…
Psaume 141 : Que ma prière monte vers toi, Seigneur, comme la fumée de l’encens !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Psaume 141 : Que ma prière monte vers toi, Seigneur, comme la fumée de l’encens !
Ainsi terminez-vous votre exposé (Psaume 141), mais vous le commencez avec une photo ou le pape encense une idole (et quelle idole!). Et on ne peut imaginer UNE SECONDE la présence d’une idole sur ou dans le Temple, ou dans une église sainte qui pratique le deuxième commandement de la Loi. Alors votre “amour” pour les racines juives, juste prétexte à diffuser ce que la Loi condamne ?
Oui. Bravo pour votre commentaire. La chrétienté comme l’islam ont eu à abattre les idoles. La chrétienté a malheureusement transféré l’idolâtrie interdite sur des représentations de Jésus, de sa mère, père , apôtres, saints… L’islam a joué son rôle et à totalement éliminé les idoles des mosquées.
alors vive l’islam, n’est-ce pas?
je n’ai pas choisi l’illustration !!
ce n’est pas mon style…
mais on vient de la changer!…
Une statue de la Vierge Marie n’est pas une “idole” (vous connaissez le sens du mot “idole”?), mais c’est une représentation, un support spirituel où se manifeste des qualités artistiques, de même les premières icônes issues du style du Fayoum. Ce que dénonce la Bible n’a rien à voir avec ces représentations sculptées ou peintes, et vous le savez très bien. Quelle aubaine pour cracher sur les dévotions populaires catholiques ou orthodoxes…
” cracher sur les dévotions populaires” …un grand classique avec vous.
Être contredit c’est recevoir un crachat…
mépriser c’est quoi?
Un grand classique avec vous. Être contredit c’est être méprisé…
“Une statue de la Vierge Marie n’est pas une « idole » (vous connaissez le sens du mot « idole »?), mais c’est une représentation, un support spirituel où se manifeste des qualités artistiques”
Ce n’est pas ce qui est dit dans les Dix commandements ( dix Paroles en Hébreux )
Exod 20.4:
Tu ne te feras point d’image taillée, ni de REPRESENTATION quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. 5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,
Les statues ne sont pas des “idoles”, nuance, ce sont juste des “images taillées”
Ps 115. 4 à 7:
Leurs IDOLES sont de l’argent et de l’or, Elles sont l’OUVRAGE DE LA MAIN DES HOMMES. 5Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point, 6Elles ont des oreilles et n’entendent point, Elles ont un nez et ne sentent point, 7Elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et ne marchent point, Elles ne produisent aucun son dans leur gosier.
Voir aussi Deut 4.16, ou Deut 4.23, ou Deut 5.8, ou encore Heb 10.1
oui, et alors?
la relation d’un croyant à la Vierge à travers une image est-elle celle d’un païen avec la déesse Artémis?
aucun sens de la réalité!
“la relation d’un croyant à la Vierge”
Comme je l’ai écris dans un autre post:
Les morts n’ont plus part sur la terre des vivants:
Esa 38.10 à 13:
Je disais: Quand mes jours sont en repos, je dois m’en aller Aux portes du séjour des morts. Je suis privé du reste de mes années! 11Je disais: Je ne verrai plus l’Éternel, L’Éternel, sur la terre des vivants; Je ne verrai plus aucun homme Parmi les habitants du monde! 12Ma demeure est enlevée et transportée loin de moi, Comme une tente de berger; Je sens le fil de ma vie coupé comme par un tisserand Qui me retrancherait de sa trame. Du jour à la nuit tu m’auras achevé!
cela tombe sous le coup de Deut 18.
La comparaison que vous faites, n’est pas appropriée, c’est comme si vous compariez le Paradis et l’enfer.
Dieu ne demande pas aux païens ce qu’il demande aux Chrétiens, si non qu’ils se convertissent et que le voile soit oté.
2 Cor 3.16:
16mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté.
Rom 1.16:
Car je n’ai point honte de l’Évangile: c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, 17parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit: Le juste vivra par la foi.
pour les catholiques, les orthodoxes et certains protestants, la Vierge Marie n’est pas morte. Etant donné le don de sa personne pour porter le sauveur, le Dieu des vivants a accueilli Marie (assomption) corps et âme auprès de lui. C’est une conviction pour 1 milliard 700 millions de chrétiens, respectez-là.
“Etant donné le don de sa personne pour porter le sauveur”
il n’est nulle part dans le texte qui suit, fait mansion du consentement de Marie pour porter le sauveur. Elle tomba enceinte, point barre.
( sauf ignorance de ma part, donnez moi le ou les textes s’y référant ).
Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble. 19Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. 20Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; 21elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. 22Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: 23Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. 24Joseph s’étant réveillé fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. 25Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
L’assomption n’est mentionnée nulle part dans la Bible, c’est une doctrine promue par le Catholicisme, et nous savons combien il y a lieu lever le voile sur certaines?
“C’est une conviction pour 1 milliard 700 millions de chrétiens”
Non pas de Chrétiens, mais surtout de Catholiques.
C’est tellement facile de jouer sur la corde sensible de l’humanisme, ( il faut bien faire admettre une maman au ciel pour adoucir ( dois-je dire amadouer la sévérité de Dieu ))
Seulement voila, il nous est dit que Dieu est un Dieu jaloux.
Nah 1.2 à 4:
2L’Éternel est un Dieu jaloux, il se venge; L’Éternel se venge, il est plein de fureur; L’Éternel se venge de ses adversaires, Il garde rancune à ses ennemis. 3L’Éternel est lent à la colère, il est grand par sa force; Il ne laisse pas impuni. L’Éternel marche dans la tempête, dans le tourbillon; Les nuées sont la poussière de ses pieds.
Cependant, n’est il pas écrit:
Heb 10.31:
C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. 32Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances,
Oh oui, je respecte cette conviction, mais conviction n’a jamais voulu dire VERITE.
1 Tim 2.4
Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, 4qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. 5Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, 6qui s’est donné lui-même en rançon pour tous.
La vérité, c’est la parole et rien que la parole. Tout ce qu’on y ajoute viens du malin, nous dit elle.
Le devoir des chrétiens est d’emmener à la connaissance de la vérité, et non vers des “arrangements humains”.
Marie n’a-t-elle pas librement accordé son OUI à la demande de Dieu formulée par l’ange?
@Chti : J’ignore si je parviendrai à vous éclairer… un peu.
Plus on remonte dans le temps, plus nos anciens percevaient -dans nos textes sacrés notamment- un ‘implicite’ qui (à l’opposé du ‘progrès’ qu’on nous vend) nous échappe chaque jour davantage. Ils n’avaient donc, contrairement à nous, nul besoin de longues démonstrations pour trouver des évidences là où nous restons de pauvres aveugles.
Le Chrysostome a parlé de ces nouvelles expositions, devenues indispensables, sous l’expression de “Désenveloppement homogène du dogme”.
Le traité Talmudique Menaḥot rapporte une anecdote qui vous fera sans doute assentir la chose (de mémoire) :
Moïse se retrouva dans la yeshivah de R. Akiḅa (né 1 200 ans après lui !) qui enseignait un aspect de la loi. Or Moïse ne reconnaissait rien de ce qu’il entendait !
Par chance, un élève demanda d’où venait cette loi.
“C’est une tradition, répondit Akiḅa, donnée au Sinaï à notre maître Moïse”.
Moïse, apaisé, sut que cela était vrai.
Faites-moi savoir si cela vous a aidé. Merci
Ce que moi je répondrais à M’sieur le tout Chti, c’est qu’il nous parle de l’AT alors que pour nous Chrétiens ce qui prime c’est le NT. Nous n’avons pas les mêmes 10 Commandements. Pas tout à fait. Je respecte les vôtres, mais respectez les nôtres car ils sont inspirés des vôtres. Nous sommes donc plus proches que vous ne le croyez. Alors, allons en paix, non? Qu’est-ce que vous venez emmerder le Père Arbez en mésinterprétant ses propos et ses intentions?
“Psaume 141 : Que ma prière monte vers toi, Seigneur, comme la fumée de l’encens !” – Cela me rappelle mes années d’enfant de chœur. Monsieur le Curé nous faisait placer les mains jointes avec les pouces en croix de St André et les paumes légèrement écartées afin, disait-il, de “laisser monter nos prières”. Je me souviens de notre ferveur et ne l’ai jamais oubliée, ni trahie. Quant à l’encens, j’ai “fait” l’encensoir et quand l’encens brûle, ça fume grave. Alors bougez-vous, ça dégage. Je préférais sentir l’encens avant de le mettre dans l’encensoir. Quel parfum!
“Ce que moi je répondrais à M’sieur le tout Chti”
Dois-je voir au travers de “tout Chti” un humour grinçant ?
Vous oubliez que Jésus lui même à dit:
Je ne suis pas venu pour abolir la loi, mais pour l’accomplir.
Matt 5.17:
17Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.18Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé
La loi = Le pentatheuque, ( 5 premiers livres de la Bible ) + tout les livres des prophètes, + les Psaumes et les proverbes, = La thora.
Heb 8 nous parle bien de l’ancienne et de la nouvelle alliance, mais il est dit ceci au verset 13:
En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître.
Notez bien qu’il est dit: “près de disparaître”, et non disparu ou abolie.
Tout cela disparaîtra, oui mais au retour et seulement au retour du Christ.
Les seules choses qui ont disparu, sont les lois sacrificielles, (Jésus lui même s’est offert en sacrifice ) et les loi alimantaires.
Ancien et Nouveau testament ne PAS SEPARABLES.
Et alors ?! Il s’agit ni plus ni moins que de la transgression du deuxième commandement de la Torah !
Dans la version Chouraqui, cela donne ceci : “Tu ne feras pour toi ni sculpture ni toute image de ce qui est dans les ciels en haut, sur la terre en bas, et dans les eaux sous terre.”
Je pense que le texte suffit à lui-même.
Et il n’est fait aucune mention de la déesse Artémis dans le message auquel vous répondez ; simplement du commandement donné par D.ieu aux hommes et que nous devons respecter comme les autres.
Comme vous le dites, il s’agit de la Torah. Et donc il est grand temps de jeter toutes les peintures et sculptures représentant Dieu et qui font l’âme de la culture occidentale. Allez, on commence par la Chapelle Sixtine?
Vous opposez culture et foi. La culture chrétienne s’est construite de cette façon car justement elle s’est éloignée de la Torah.
Le sujet ici reste, au risque de me répéter, que “se faire des images taillées”, c’est y désobéir. La Torah est éternelle.
Et à titre personnel, je n’ai aucun projet de déboulonnage de statues.
ce qu’il faut déboulonner, c’est les idées toutes faites: par exemple confondre ce que représentaient les images taillées à l’époque de la citation biblique en question et ce qu’elles représentent aujourd’hui comme support pour une foi centrée sur le vrai Dieu.
certaines nuances historiques de taille semblent vous échapper, il ne suffit pas d’asséner des passages bibliques hors contexte pour être dans le vrai.
Ata tsodek haver, aval… ta façon de le dire est un chouiah agressive si je peux me permettre.
Connait-on la formule exacte des parfums à présenter l D.ieu et peut-on offrir une copie non conforme ?
L’encens peut être utilisé avec différentes compositions, mais le mélange réservé à D.ieu ne peut être copié ni utilisé à d’autres fins. Sa formule exacte d plus a été perdue.
Torah-Exode 30:34-38 (Massoretique)
YHWH dit à Moïse: “Choisis des ingrédients: du nataf (myrrhe), de l’ongle aromatique, du galbanum, divers ingrédients et de l’encens pur; le tout à poids égal.
Tu en composeras un parfum, manipulé selon l’art du parfumeur; mixtionné, ce sera une chose pure et sainte.
Tu le réduiras en poudre fine et tu en poseras devant le Statut, dans la Tente d’assignation, où je communiquerai avec toi; ce sera pour vous une chose éminemment sainte.
Ce parfum que tu composeras, vous n’en ferez point un semblable pour votre usage: ce sera pour toi une chose sacrée, réservée à YHWH. Quiconque en fera un pareil pour en aspirer l’odeur, sera retranché de son peuple.”
Il semble la composition exacte était déjà connue d’Adam et d’Hénoc :
Torah-Jubilés 3:26
Et le jour qu’Adam couvrit sa honte, le matin au lever du soleil de ce jour où il quitta le jardin, il fit une offrande d’une douce odeur d’oliban (encens), de galbanum et de nataf (myrrhe) et d’épices.
Torah-Jubilés 3:26
Et il (Hénoc) brûla l’encens du sanctuaire, des épices douces acceptables devant YHWH sur la montagne.
Peut-on utiliser un encens différent tel que celui décrit dans lévitique ?
Pas sûr d’autant qu’il est précisé des “épices douces ACCEPTABLES devant D.ieu.
Dans la Bible, pour ceux qui la lisent vraiment, il est écrit dans le verset d’ Exode, chapitre 20, versets 4 et 5:
“Tu ne dois pas te faire de statue sculptée ni de représentation* de quoi que ce soit qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux*+. 5 Tu ne dois pas te prosterner devant elles ni te laisser entraîner à les servir”.
Et en 1 Corinthiens chapitre 10, verset 14: “C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie”
Ce qui veut dire que les fervents adorateurs des statues/ statuettes en pierre (ou autres) dans les édifices ou autres, car ceci est assimilé à de l’idôlatrie qui est formellement proscrite par Dieu.
Car lorsqu’on adore un objet (quelque soit sa forme ou sa matière) ou tableaux / photos, on n’adore pas Dieu et c’est seulement Lui qui doit être adoré selon la Bible…
C’est clair et peu de personnes qui disent avoir la foi en Dieu mettent ceci en pratique, préférant se prosterner devant de la pierre sculptée ou devant des hommes orgueilleux en vêtement empourprés.
ridicule!
Je ne me ferai décidément jamais à ces commentaires qui ne peuvent se contenter de croire dans l’intimité de leur foi sans railler les pratiques d’autrui.
Grâce à la décomposition analytique du terme K E T O R E T, Monsieur l’Abbé ARBEZ nous confirme que l'”encens s’élève vers le Ciel comme une action de grâces”..
L’action de grâce fortifie le coeur et permet de reprendre confiance…Certains psychanalystes, habitués à décoder les comportements comme les traditions, ont émis l’hypothèse que l’utilisation de la Kétoret lors de la prière de la Habdala (la séparation) à l’issue du Shabbat, réconforte le fidèle (on fait “respirer des sels” pour stimuler le retour à la vie du patient) et lui assure le courage nécessaire pour le retour aux vicissitudes de la vie , en quittant la sphère sacrée, contemplative, de la période de Shabbat.
Jolie image pour symboliser la spiritualité imprégnant une pratique rituelle.
C’est terrible cette obsession Mariale chez les non-catholiques. Une amie protestante fut horrifiée par un petit bénitier marial que j’ai à l’entrée de ma chambre (dans le couloir). Comment pouvez-vous croire que nous “adorons” ces objets?
Ils sont juste là pour nous rappeler que Marie est un modèle, je le dis et le répète mais ça n’entre pas…
Je pense que ces obsessions sont liées à des peurs. Toute forme d’intolérance extrême est liée à la peur.
Sinon,
il est vrai que l’encens élève magnifiquement l’âme… Chez moi, j’en brûle chaque jour tandis que, le dimanche et les jours de fête dans la chapelle des Chanoinesses, Quel régal!
Fort bien vos explications, abbé Arbez. Alors pourquoi avoir changé la photo ? Autre chose, franchement, vous ignoriez quelle allait être la photo et c’est donc autrui qui choisit pour vous ?
exactement: c’est la rédaction qui a la responsabilité de ses illustrations.
on a changé, c’est mieux ainsi, et ça évite le rabachage lassant de certains.
D’après Bède le Vénérable, Melchior vint le premier avec de l’or, puis Gaspard donna de l’encens.
Dans le dictionnaire aussi, le thurifraire vient juste après la thune.
Comme vous y allez l’abbé ! C’est la rédaction qui est coupable et les commentaires que vous qualifiez de rabachages lassants. Un mot de regret, voire d’excuse de votre part sur cette image aurait peut-être aussi été bienvenu, si vous la désaprouvez vraiment, non ? Sinon, et bien défendez-là cette image…
personne n’est coupable ici!
ne jouez pas les jurys autoproclamés, et je m’excuserai en rien, : la rédaction avait placé une image, j’en ai proposé une meilleure, point barre.
Je n’ai pas défendu l’image, vous dérivez. J’ai défendu le fait qu’il y a une différence qualitative entre vénération et adoration, entre représentation et idole, par rapport auxquelles on a droit systématiquement à entendre des mêmes le même discours rabâché en guise de jugement méprisant pour les croyants et leurs dévotions populaires.
ca suffit!
“J’ai défendu le fait qu’il y a une différence qualitative entre vénération et adoration, entre représentation et idole”
Ce distingo ne tient pas la route un instant face à la parole de D. mais c’est votre liberté de le pratiquer…
“par rapport auxquelles on a droit systématiquement à entendre des mêmes le même discours rabâché en guise de jugement méprisant pour les croyants et leurs dévotions populaires.”
Ce discours que vous déclaré rabâché est celui de l’Ecriture. C’est aussi la liberté d’autrui de le défendre.
Et rien dans ma pensée, ni mes mots ne relève d’un mépris pour (certains) croyants et leurs dévotions populaires. Le mépris est manque d’amour, même et surtout pour ceux qui s’égarent ou sont égarés.
@ḥaïm : « En passant », je note que votre citation de la fâtih’a (sûrat aliph) est incomplète.
Je me permets de la rappeler :
« nous -mûslimîn- sur le ‘chemin droit’ صِرَاطَ الَّذِينَ أَنْعَمْتَ », les chrétiens « sur celui -le chemin encore- des égarés الضَّالِّينَ » : vous semblez donc avoir raison (selon la logique des mûslimîn, si vous la faites vôtre toutefois)… mais il y est aussi question des juifs : « sur celui -toujours le chemin- de ceux qui méritent ton ire (celle de l’idole*) الْمَغْضُوبِ ». *Car là c’en est une, et une belle, sans pour autant de représentation graphique !!! (jolie ruse de Beli’al-Ba’al !)
La sanction pour appartenir à nos deux communautés -la décapitation- (quand bien même elle doive se faire par l’avant ou par l’arrière selon le cas, la… subtilité de la nuance m’ayant toujours échappé) devrait plutôt -entre autres choses- nous rapprocher, surtout ici sur Dreuz, non ?
B-‘E
@ haim
Qui a établi le canon néotestamentaire et comment savez-vous que ses 27 livres sont inspirés de Dieu ?
Quand Dieu interdit les représentations de choses puissantes dans le ciel et sous la surface de eaux on a l’impression que son interdiction ne concerne pas les résidents dans les zônes qui sont au-dessus du firmament.
Un enfant surdoué comprendrait facilement que l’interdiction ne concerne que Satan et sa guilde dont l’espace d’influence et de résidence se limite à la petite planète bleue, devenue un village grâce à l’informatique et au panache des empanachés de la foire du mariage pour tous dès la naissance pour plus de liberté sexuelle.
La guilde des honnêtes serviteurs de Satan comprend aussi le progressisme écologique, puisque il n’y a pas très longtemps ses suppôts , la bouche en coeur, au nom de la paix et de la justice proposaient au parlement européen de faire interdire l’encens sous prétexte que c’est polluant et aussi cancérigène, ce qui est inhumain et fait peur.
@ḥaïm ; @yvetro ; @Révélation : Qui vous rappellera la décoration du ’Ohel Mo’ed (Tabernacle-au-désert) puis du Beth haMiqdash (Temple) ?
Non seulement de certains de leurs ‘ustensiles’ (Menorah, p. ex.) ou de leurs éléments architecturaux (‘amûdîm-colonnes), mais du Qodesh haQodashim (St-ds-sts) lui-même (Sa Paroketh, Ses portes, Ses Seraphîm notamment) ?
B-‘E
Je suis admirative de ce que les hommes peuvent construire, de l’architecture, mais pour autant et comme l’indique la parole de Dieu, Il ne demande pas aux hommes de se prosterner devant tout monument ou édifice, aussi beau soit il.
Il est encore moins demandé, voir complètement proscrit de tuer, lapider, s’infliger à soi même ou autrui, des punitions.
Si le monde suivait ce qui est écrit, il n’y aurait plus de guerre sur terre.
Ne pas les déformons pas les paroles de Dieu, les érudits passent leur temps à polémiquer sur des détails en raisonnement paralogiques, leur faisant perdre l’essentiel:
L’AMOUR DE DIEU (1er commandement) et L’AMOUR DE SON PROCHAIN (2nd commandement).
Et au passage, la mère de Jésus (Marie) n’est que très peu citée dans la Bible et n’est pas sainte, ce n’est qu’une simple femme (vierge, cad de tout rapport sexuel) qui à été choisi par Dieu pour porter son enfant, s’est marié à Joseph et a eu des enfants après Jésus.
Alors nul besoin d’en faire une sainte et de faire des procession en son nom
Vous gagneriez à méditer les Ecritures sur le sens de la virginité qui semble vous échapper au profit de considérations mondaines.
@ḥaïm ; @yvetro ; @Révélation : Qui vous rappellera aussi les principes du Derekh-’Ereṣ (qui je ne traduis pas pour tenter de ne pas m’en détourner moi-même) ?
B-‘E
@ḥaïm ; @yvetro ; @Révélation : Qui vous mettra en garde contre le Lashon haRa‘a (même remarque, mais dans l’esprit inverse) ?
A ce propos, pourquoi vous attendriez-vous, ḥaïm, à quelque regret, quelque excuse que ce soit ? Il vous reste -oui, à vous- quelques mois d’ici Yom haQippûrîm pour vous mettre en ordre avec le p. ARBEZ (et ce ne sera pas de trop !).
Comme le dit justement Fleur de Lys : ce n’est pas ici le lieu (les sites ‘dédiés’ ne manquent pas, malheureusement) !
B-‘E
Erratum : Yom haKippûrîm (K : je réserve la lettre Q à la transcription du Qôpf… erreur d’insomnie !)
B-‘E
@ḥaïm ; @yvetro ; @Révélation : Enfin, qui pensez-vous (même parmi les plus bigotes des grenouilles !) trouver dans le catholicisme -voire l’actuel- qui voue un culte aux images quant à elles et pour elles-mêmes ? Il est toujours inutile, vain et contraire à sa propre pratique de se définir par l’opposition, une opposition le plus souvent fondée sur la caricature de l’autre -autre forme du mensonge- comme le fait l’islam.
D’autre part, ces oppositions sont peut-être la marque de la faiblesse de sa propre foi, ne pensez-vous pas ? Amis juifs, les caricatures contre vous ne vous ont donc pas échaudés ?
Plus encore, que ne vous lamentez-vous à la vue de cette déviance de type « orthopraxie entérique »* qui pourrait (à bon droit ?) caractériser -conjointement à la superbe et à la logorrhée**- la pratique religieuse d’un grand nombre de vos coreligionnaires (critiques reprises de confidences de mes nombreux amis juifs pieux) ?
*Pratique exclusivement extérieure, fondée sur le seul tube digestif (pour le physiologiste, la ‘cavité’ digestive est milieu extérieur).
**Comme la mienne, ici.
@Batzap : ! מי צודק, אחי ? ר. ארבז (les ‘hasards’ de la pagination des commentaires pourraient faire croire que c’est au p. ARBEZ que Batzap donne raison -ce que les dates viennent infirmer, mais…).
B-‘E
@tous :
Nous nous méprenons trop souvent sur l’épisode évangélique de la joue gauche : il n’y a JAMAIS été question de tendre la JOUE !
R. Yeshûa’, au nom de R. Yoseph, y demande de tendre “l’autre”, à savoir שׂמאל LA gauche, côté du Din, du Ra’a, de Geḅûrah (de la Rigueur du Jugement) !
D’ailleurs, Il met Lui-même cette leçon en œuvre quand, giflé, il retoque le soldat : “Si j’ai mal parlé, qu’ai-je dit ? Sinon pourquoi me frapper ?” : Rigueur du Jugement.
Montrer שׂמאל -la gauche- au protagoniste, ce n’est pas pour autant étouffer ימין – la droite, ce côté de Gedûlah, du Ḥesed, du Toḅ (de la Bonté, de l’Amour et de la Grâce) : Ḥesed vaDin, comme le disent les Ps. : ‘Amour et Vérité… se rencontrent’.
Amis juifs, je souhaite y être parvenu ici, malgré un certain ‘zèle jaloux’ (קנאה) évident.
BeShalôm! (Dans la Paix !)
B-‘E
Il me vient en tête (trop fertile imagination ?) la prière du p. ARBEZ :
“Seigneur, gardez-moi de ceux que j’aime !”
B-‘E
(Pardon, père… le ‘zèle jaloux’, sans doute encore)
oui, D.ieu est kana!
N’y en a -t-il pas qui fume un peu trop d’encens, ici ?
Ce n’est pas prévu pour cela !
D’ailleurs l’OMS n’a même pas fait d’étude là dessus 😉
@Gédéon : Méfions-nous de l’OMS, aux intérêts… intéressés.
Quant à la fumette, zéro !
Il est certain, par ailleurs, que l’insomnie pourrait désinhiber un contributeur constitutionnellement inhibé.
Ce qui est indécent, ne trouvez-vous pas, c’est que CHAQUE article du p. ARBEZ réveille les ardeurs martiales de certains, dont les fragiles convictions frémissent alors : que n’imaginent-ils que l’abbé a déjà mille fois affronté ces pseudo-objections, sans que sa foi ne varie, parce que solidement ancrée sur la raison ? Leurs prises d’armes ne sont pas seulement vaines (dans les deux acceptions du mot), mais prises-de-baskets. Ah ! S’ils pouvaient les lui lâcher (ça nous ferait des vacances à nous aussi) !
Au fait, remarquez qu’on ne les entend plus trop (cette remarque va-t-elle leur donner un nouveau coup de fouet ?).
Eh ! A propos : pas de vapotage non plus.
B-‘E
Bismuth, je pense qu’ils répondent à l’injonction de Jésus : “Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison et secouez la poussière de vos pieds”.
Depuis, les chaises libres ont été prises d’assaut par les franc maçons.
Je m’en vais donc de ce pas me secouer les sandales.
Sage décision , que je m’empresse de suivre et de ce pas aller aussi secouer mes sandales !
J’allais l’écrire, et que chacun prenne ses responsabilités devant D. !
@Pat, @Capucine, @ḥaïm (Ḥaïm, si vous ne faites qu’un) : Je m’en vais ‘de ce pas’, moi aussi, étudier cette péricope qui m’a toujours paru bien étrange (la ‘poussière’ désignant pour la tradition hébraïque bien autre chose qu’un vil rebut. Voir notamment « tu es poussière »). Merci -en toute sincérité- de m’avoir mis sur la voie de cette exploration midrashique, jusqu’ici négligée.
Quoi qu’il en soit, c’est anne11 qui me semble au plus près de l’explication lorsqu’elle écrit ci-dessus « Je pense que ces obsessions sont liées à des peurs… » : dépriser le protagoniste (se défaire de sa ‘poussière’, mot pris dans son acception courante de vil rebut), je ne sais pas ! (et ne souhaite pas apprendre…)
Pour ce qui est de la question des Francs-Maçons, j’ai proposé quelques éléments de ma modeste ‘expertise’ dans une réponse au p. ARBEZ, ci-dessous.
B-‘E
Si j’entends bien*, vous faites des commentateurs qui, en affirmant que seules leurs convictions sont recevables et que M. l’Abbé doit taire les siennes, affrontent irrespectueusement le p. ARBEZ sont équivalents aux envoyés de Jésus : Eux, les porteurs de l’Heureuse Annonce, seraient ‘non reçus et non entendus’, et pourraient ainsi s’estimer en droit de dépriser (euphémisme) cet hôte -l’A A-R. A- si inconvenant à leur encontre !
Alors que Dreuz, dans chacun de ses articles, témoigne de l’inversion du réel dans ce monde pour la dénoncer… ses propres contributeurs y sacrifieraient ! « L’esclavage, c’est la liberté » aussi sans doute.
Si l’A A-R. A ne se laisse jamais “entrer dans le chou”, c’est bien plutôt parce que la Miséricorde n’est nullement irénisme béat, mais Grâce mâtinée de Rigueur. Il nous confirmera, s’il le veut.
Quant à prêter à l’auteur de l’article un quelconque lien avec la Franc-Maçonnerie, c’est certainement pour avoir pris l’interdit de Gédéon comme une incitation à la transgression… Il nous l’a dit pourtant : même sans étude OMS préalable, c’est dangereux !
Bref, il m’est bien difficile de vous suivre (euphémisme là encore).
Et merci de m’avoir attribué un patronyme juif (ce que je n’ai pas l’honneur d’être, malgré mon pseudo) !
(*l’articulation des 3 § de votre post me demeure confuse)
j’imagine que – aux yeux hallucinés de certains – le terme “franc-maçon” joue ici dans leur petit kaléïdoscope mental le rôle d’insulte…
Projection.
ou déjection
@p. ARBEZ :
Les bulles et encycliques (In eminenti…, Quo gravoria…, Qui pluribus, Humanum genus, etc.) qui éreintent la F:.M:. se justifient pleinement.
Elles se justifient aujourd’hui du moins, et ce depuis 1723 (1717 étant une antidatation mythique). Précédemment elles n’auraient eu aucune raison d’être : la Maçonnerie était chrétienne, orthodoxe et catholique dans les acceptions étymologique et -pour la seconde- religieuse de ces mots, avec un ‘plateau’ (siège/fonction) obligatoire en Loge, celui de Chapelain (second ‘plateau’ obligatoire : celui de médecin).
Elle ne s’est mise au service de l’Adversaire qu’après cette date, d’abord en Angleterre (‘Glorieuse Révolution’, invasion par les Hanovre / éviction des Stuarts, Royal Society, pseudo-Maçonnerie porteuse les idées des ‘lumières’ [si… pâles lumières !] tout comme la R.S, etc.), l’Ecosse et l’Irlande -notamment- s’opposant farouchement (le sang a beaucoup coulé !) à cette réformation qui INVERSAIT l’élan vers l’En-Haut.
Près de vingt ans de Maçonnerie -dans des LL:. plutôt peu hérétiques (certaines même, aux ‘titres distinctifs’ tirés de la “forme extraordinaire du rite” [en latin, donc])- ont forgé mon opinion… et m’ont ré-ancré dans l’Eglise, que je n’avais -profondément et dans les actes- jamais quittée.
Je le disais dans un autre commentaire : les visites à d’autres Obédiences donnent mille fois raison aux bulles & encycliques : on y voit clairement que “Satan conduit le bal – conduit le bal…” On peut toutefois regretter, même si cela s’explique historiquement, que Rome ait jeté le bon grain avec la zizanie, se réservant ainsi l’accès (théorique) à l’Eglise ‘Triomphante’ (?), car ils n’y sont pas rares ceux qui sont animés d’un ardent Désir-du-Ciel…
Lire à propos de cette inversion du réel, forgerie de 1723, et surtout de ce qui -dans une parfaite orthodoxie chrétienne- préexistait à la formidable autodafé des Anderson-Desaguliers :
TAILLADES David, Franc-maçonnerie : L’Histoire retrouvée, DERVY, 2019 (en prévente).
B-‘E
La franc-maçonnerie, même enjolivée d’une quelconque foi déiste, est un levier international contre l’Eglise catholique et les valeurs de base qu’elle a suscitées dans la civilisation occidentale en particulier.
@p. ARBEZ : Je sais mes commentaires toujours longs et de lecture ardue, cependant ce que je décris dans celui-ci, relativement aux origines réelles (avant la razzia opérée par les anticatholiques Desaguliers et Anderson, qui -elle- a conduit à ce que vous dénoncez à juste titre) n’a pas dû vous échapper : Fondamentaux catholiques stricts.
Ne me croyez surtout pas sans vous être informé (avec l’ouvrage que je propose, à la documentation particulièrement riche et édifiante, par ex.) ; ne pensez surtout pas non plus que j’attende une quelconque marque d’approbation, ni même un avis de réception du bouquin (j’avais ici-même, il y a plusieurs mois, recommandé à tous les Dreuziens les œuvres de Tresmontant et de Sevillia, mais vous les connaissiez déjà, bien sûr). Nous nous tairons sur ce sujet.
Je le répète cependant : le procès fait par l’Eglise à la F:.-M:. d’aujourd’hui est plus que mille fois justifié. Mais que dire d’un raisonnement -analogue- qui L’éreinterait au motif qu’Elle a suscité arianisme, docétisme, origénisme, etc.
La F:.-M:. d’aujourd’hui est cette hérésie infiniment délétère (qui ne se teinte que bien rarement de théisme ou de déisme… : “A bas la calotte !” est loin d’avoir disparu), hérésie qui a dévoyé/pollué/perverti -dans le même dessein que toutes les autres attaques anticatholiques- une doctrine originellement droite (doxa – ortho).
A vous lire, mais plus sur ce sujet, donc.
B-‘E
Vos remarques sont très intéressantes au sujet de l’évolution de la FM par rapport aux vérités de foi.
Ce que j’ai constaté en travaillant avec un ami pasteur à l’accueil de victimes de dérives sectaires, c’est que la plupart des francs maçons actuellement (en tout cas en Suisse) sont passés par l’ésotérisme style Rose-Croix. Il y a tout un mix pour initiés à partir de traditions égyptiennes, kabbalistiques, et autres pratiques occultistes. J’ai pu accompagner plusieurs personnes dans leur sortie de ces loges et leur retour au christianisme orthopraxe.
@p. ARBEZ :
D.ieu vous bénit, mon père, pour cette oeuvre tout particulièrement (mais aussi pour toutes les autres).
C’est la marque de toute forgerie : le vrai se mélange au malin.
Tout comme d’ailleurs dans les ‘saints écrits’ de l’islam, où on retrouve les pensées des ‘pères apostoliques’ et ‘de l’Eglise’ -dans de bien médiocres transpositions (plagiats)- mélangées à l’immonde.
Ce piège est un classique…
B-‘E