Publié par Gaia - Dreuz le 12 avril 2019

Source : Sudinfo

«Les enfants de ’foreign fighters’ doivent rentrer dans leur pays d’origine et nous devons essayer de ne pas séparer les mères de leurs enfants», a indiqué jeudi Virginia Gamba, l’envoyée spéciale des Nations Unies en charge de la question des enfants affectés par un conflit. Elle a lané au parlement européen une campagne expliquant comment les droits des enfants sont violés dans le cadre de conflits armés.

Les Nations Unies ont classé ces violations en six catégories : le recrutement d’enfants soldats, les assassinats et mutilations, les viols et autres formes de violences sexuelles, le kidnapping, les attaques visant les écoles et hôpitaux et le refus de l’aide humanitaire.

«Nous ne connaîtrons jamais précisément le nombre d’enfants soldats», explique Mme Gamba. «Nous estimons disposer de rapports ne portant que sur 10 à 13% du nombre total et annuellement, nous arrivons déjà ainsi à 10.000 à 12.000 individus. Ce qui ferait que le chiffre réel est dix fois plus élevé».

Les enfants de combattants de l’Etat islamique (EI) séjournant dans des camps de réfugiés en Irak ou en Syrie doivent aussi être considérés comme victimes, estime Virginia Gamba. «C’est une erreur de ne pas se préoccuper d’eux. Ils devraient pouvoir revenir et être intégrés dans la société dont leurs parents sont issus. Et, s’il s’agit de jeunes enfants, ils ne devraient pas être séparés de leurs mères. Si la mère a commis des délits, elle doit être jugée mais l’enfant ne doit pas être le dupe de cette situation».

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