
Afin de dissuader Ankara de s’équiper du système antimissiles russe S-400, Washington a décidé ce 1er avril de priver les Turcs de toutes les livraisons d’équipements destinées aux avions de chasse américains F-35.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit cet article paru sur le site de i24News, le 1er avril.
Les États-Unis suspendent les livraisons de F-35 à la Turquie à cause de l’achat par Ankara d’armes russes
Israël et les pays membres de l’OTAN s’inquiètent de l’achat par Ankara du système antimissiles S-400.
Les États-Unis ont déclaré qu’ils interrompaient les livraisons à la Turquie d’avions de combat F-35 après qu’Ankara ait signé un accord avec Moscou visant à acheter le dispositif de défense antimissiles et antiaérienne S-400, que Washington juge incompatibles avec les équipements de l’OTAN.
Après des mois d’avertissements, les États-Unis ont déclaré que la décision de la Turquie d’acheter le système de missiles russes S-400 était incompatible avec le maintien du programme emblématique des avions de combat américains.
« Jusqu’à ce qu’ils renoncent à la livraison du S-400, les États-Unis ont suspendu les livraisons et les activités liées à la mise en place de la capacité opérationnelle des F-35 turcs », a déclaré le porte-parole en chef du Pentagone, Charles E. Summers Jr.
Dans l’attente d’une décision sans équivoque de la Turquie de renoncer à la livraison du S-400, les livraisons et les activités liées à la mise en place de la capacité opérationnelle du F-35 turc ont été suspendues pendant que notre dialogue sur cette question importante se poursuit avec la Turquie.
Si la Turquie se porte acquéreur du S-400, sa participation continue au programme des F-35 est menacée.
La décision américaine d’arrêter les livraisons survient au moment où Ankara devrait acquérir le système avancé de défense antimissile S-400 de la Russie, un accord sur lequel Washington a exprimé sa préoccupation.
Toutefois, la Turquie a refusé de se retirer de l’accord avec la Russie.
En février, le vice-président américain Mike Pence a déclaré que Washington « a clairement indiqué que nous ne resterons pas les bras croisés pendant que les alliés de l’OTAN achètent des armes à nos adversaires. Nous ne pouvons pas assurer la défense de l’Occident si nos alliés deviennent dépendants de l’Orient.»
En mars, le général Curtis Scaparrotti, chef du Commandement américain pour l’Europe, a averti que l’utilisation par la Turquie du système de défense antimissile S-400 constituerait une menace pour les avions de chasse F-35, et qu’Ankara serait avisée de renoncer à cet accord. « C’est un problème pour tous nos avions, mais surtout pour le F-35 », a-t-il dit. Les Américains craignent que le système de défense antimissile russe S-400 apprenne à repérer et à suivre les avions de combat F-35, compromettant ainsi leur capacité à échapper aux armes russes à l’avenir.
Le sénateur américain Thom Tillis a également commenté l’accord d’Ankara avec Moscou le mois dernier, affirmant que le Congrès américain est conscient des risques que comporte cet accord. « Pourquoi diable envisageraient-ils une décision qui nous obligerait à revenir sur l’idée qu’ils peuvent faire partie de la chaîne d’approvisionnement dans le cadre du programme d’avion d’attaque interarmées », a dit M. Tillis.
Israël et les alliés de la Turquie à l’OTAN, en particulier, se sont inquiétés de l’achat par Ankara des systèmes de missiles de défense aérienne S-400.
Israël est actuellement le seul pays du Moyen-Orient à posséder des avions de combat F-35. La semaine dernière, le chef de l’armée de l’air israélienne, Amiram Norkin, a déclaré qu’Israël est le premier pays de la région à utiliser le chasseur furtif.
Un penchant pour la Russie
L’achat d’un système russe est très inhabituel pour un membre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, l’alliance occidentale forgée pour contrer l’Union soviétique.
L’annonce de la suspension américaine est intervenue deux jours avant que les ministres des Affaires étrangères des 29 pays membres de l’OTAN ne soient attendus à Washington pour célébrer le 70e anniversaire de l’alliance – et quelques heures après que le parti du président Recep Tayyip Erdogan, l’AKP, ait subi une défaite électorale surprise dans les grandes villes dont Istanbul.
Erdogan, dont les relations avec l’Occident se détériorent fortement au fur et à mesure qu’il réprime la dissidence chez lui, s’est de plus en plus tourné vers Moscou comme partenaire.
Les touristes russes ont fait de la Turquie leur première destination, ce qui constitue un stimulant économique vital. La semaine dernière, le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov s’est rendu en Turquie, où le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a insisté pour aller de l’avant avec l’achat du S-400. « Nous avons un accord avec la Russie et nous sommes liés par cet accord », a déclaré M. Cavusoglu aux journalistes.
Espérant offrir une alternative, les États-Unis ont approuvé l’année dernière la vente de missiles Patriot à la Turquie – un accord auquel Ankara a déclaré qu’il était ouvert.
Quatre sénateurs ont proposé la semaine dernière d’interdire légalement le transfert des F-35 vers la Turquie si elle achète le S-400. L’un des sénateurs, le Démocrate Chris Van Hollen du Maryland, a salué la suspension du Pentagone et s’est engagé à « continuer ses efforts au Sénat pour empêcher cette possibilité dangereuse de devenir réalité ».
Des liens difficiles avec les États-Unis
Les relations de la Turquie avec les États-Unis se sont tendues l’année dernière lorsque le président Donald Trump a imposé des tarifs douaniers, frappant la lire turque, à cause de l’emprisonnement d’un pasteur américain détenu dans le cadre d’une rafle massive à la suite de la tentative de coup d’État contre Erdogan.
Le pasteur, Andrew Brunson, a été libéré et Trump a semblé s’attacher à Erdogan et a discuté avec lui avant d’annoncer sa décision de retirer les troupes américaines de Syrie.
Mais les tensions ont rapidement refait surface lorsque les États-Unis, ont dit craindre qu’Erdogan ne frappe des combattants kurdes, leurs alliés, en Syrie, et quand un tribunal turc a jugé un employé du consulat américain, Metin Topuz, l’accusant d’espionnage.
Topuz, un citoyen turc, est accusé de liens avec Fethullah Gulen, un prédicateur turc qui vit en exil volontaire aux États-Unis. Erdogan a exigé à plusieurs reprises que les Américains extradent Gulen qu’il accuse d’avoir fomenté le coup d’Etat.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : i24news
Je suis émerveillée de voir comment Trump, acte après acte, défait l’écheveau savamment tissé par son prédécesseur islamo-gauchiste, le trompeur Obama qui s’était fait passer pour chrétien afin d’être élu.
Si Hilary, sa copine, avait été élue, il est probable que le monde entier serait déjà à feu et à sang. Ou sur le point de l’être !
Iran, Jérusalem, Arabie Saoudite, avortement, Corée du Nord, Turquie…. Trump agit avec infiniment de lucidité, par petits pas mais ce sont des pas de géant, face à une ONU qui voit toutes ses combines mondialistes mises à mal, et face aux lobbys immondes qui ont imposé des lois immondes qui n’apportaient que la malédiction dans le pays : appauvrissement, chômage, …
SVP, messieurs les Américains, vous ne pourriez pas nous le prêter un peu ? Ici aussi, ce sont les écuries d’Augias qu’il faut nettoyer après des décennies de socialisme ! Avec Macron, on a mis un fou furieux à la tête du pays.
AU SECOURRRRRRRRSSSSSSSS !
Merci Magali Marc de relayer ces infos, qui ne font même pas la dernière ligne de nos médias, alors qu’il s’agit de l’avenir de notre planète. Et là, je ne parle pas du miroir aux alouettes appelé réchauffement climatique, je parle de la bande de fous belliqueux qui gouvernent le monde.
“SVP, messieurs les Américains, vous ne pourriez pas nous le prêter un peu ? ”
Non, absolument non ! Nous, on me mérite absolument rien, n’étant pas même capable de faire une bonne gestion de la monnaie, ce que la Fed sait faire, base saine qui a permis Trump !
Avant de prétendre au qualitatif, prouvons que l’on sait faire dans la gestion notamment monétaire ! Et c’est loin d’être le cas.
La base saine qui a permis Trump, c’es la prière des chrétiens !!!!!
Et bien, parait qu’aux USA les Eglises sont pleines… Et chez nous ?
Certes, la quantité ne présume en rien de la qualité… Mais, chez nous, c’est quand même d’une tristesse affligeante !
@ MAV
Excellent commentaire auquel je me rallie sans réserve.
Les Turcs savent très bien que les US ne veulent à aucun prix qu’ils se rapprochent trop de la Russie,car ils tiennent l’accès de cette dernière à la Méditerranée.
Donc on peut compter sur eux pour en jouer au maximum.Quel avantage vont-ils retirer de cette partie de poker,c’est tout le suspense 🙂
que la Turquie d’ Herrdogan soit dans l’Otan me rappelle les alliances qui sont à l’origine des deux guerres mondiales .
il faut se souvenir que le déclenchement de la guerre de 14/18 est l’assassinat de l’archiduc d’Autriche à Sarajevo
@ Patito
Et ?
La Turquie, c’est la Serbie en 1914 ?
Pour moi, le grand risque avec la Turquie, c’est quand elle ordonnera à tous les musulmans d’Europe, suffisamment en nombre, de lancer le djihad sur nos villes et nos campagnes.
Quand j’avais vu les vidéos des essais du LOCKHEED-MARTIN F35B BF-01 STOVL (le modèle à décollage vertical) j’avais immédiatement vu sous son ventre le sticker de la Turquie au milieu des autres pays.
J’avais hurlé au scandale mais je me suis fait jeter.
Il faut dire qu’un certain “immense Président musulman prix Nobel de la paix” était aux commandes.
Quelle honte pour l’occident de se commettre ainsi.
Merci au Président TRUMP de tout faire pour rétablir l’ordre des choses. Que grâce lui soit rendue.
Poutine est heureux il va pouvoir tester ses nouveaux jouets
Pourvu qu’ils soient expulsés de l’OTAN.
Hun c’est Nain de Jardin qui les a mis dans OTAN
Quel nain de jardin?? La Turquie est membre de l’OTAN depuis 1952. (Hélas!)
” Les Américains craignent que le système de défense antimissile russe S-400 apprenne à repérer et à suivre les avions de combat F-35, compromettant ainsi leur capacité à échapper aux armes russes à l’avenir” Argument bon pour la poubelle, car ces données dites sensibles ont déjà été récupérée pendant l’intervention Russe en Syrie.
Comme la furtivité est le seul avantage du F-35 par rapport aux chasseurs de génération antérieure, la perte de cet avantage tactique le met au même niveau, ce qui de fait ne justifie plus l’investissement dans un nouvel avion. Il faut aussi savoir que les avions furtifs le sont dans des bandes de détection centimétrique et millimétrique, par contre dans la bande métrique ils sont parfaitement détectable depuis plus de vingt ans. Faite une analyse globale et là où vous ne voyez plus l’avion dans les hautes fréquences, vous savez automatiquement que vous avez un avion furtif sur votre écran. Comme les modèles furtifs ne courent pas les rues, cela donne un renseignement sur le modèle d’avion encore plus facilement que si il était conventionnel. Cette manière de faire est un secret de polichinelle pour ceux qui s’intéressent de près à l’aéronautique militaire.
De toute manière, le F-35 n’a comme seul but que de siphonner les budgets défense des membres de l’OTAN autres que les USA. C’est un canard boiteux dont le développement n’est pas terminé, les clients devant essuyer les plâtres. Donc si en plus sa furtivité est inutile du point de vue tactique, il n’a plus aucun avantage commercial par rapport à ses concurrents. C’est ça qui emmerde les américains en réalité, il disent que ce serait possible pour ne pas avouer que ça l’est déjà pour ne pas entraver les contrats en cours de négociation. Il faut bien vendre le “canard” même si en réalité il est boiteux.
on attend avec impatience que les états unis cessent toute coopération avec le fachiste erdogan qui promet tous les jours de chatier les kurdes, les néozélandais, australiens et européens de l’ouest
Le maintien de la Turquie dans l’Otan est un non sens. Le furher ottoman ne manque jamais l’occasion de vilipender les non musulmans, dont l’Amérique de Trump est la seconde cible, juste après l’Europe.
Il faut saluer la décision du Potus de sanctionner la Turquie d’herr dogan, avant de la déloger de l’Otan.
Bien sur il faut tenir compte des armes nucléaires stockées dans les bases américaines de Turquie, les acheminer en d’autres lieux plus sereins, précaution indispensable pour éviter que les islamistes turcs au pouvoir ne les séquestres.
Ensuite, coup de balai, expulsion de ce pays facho, et si possible intégrer Israel dans le pacte. Le danger n’est pas la Russie, mais l’islam.
…”L’achat d’un système russe est très inhabituel pour un membre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, l’alliance occidentale forgée pour contrer l’Union soviétique.”….
C’est le moins qu’on puisse dire :o)
Je pense que simplement ne plus fournir de pièces pour les F-35 n’est pas une dissuasion suffisante. Il faudrait carrément une menace d’expulsion de l’OTAN pour incompatibilité manifeste.
D’accord… plus facile à dire qu’à faire…. car il y a deux bases américaines en Turquie mais ça ne devrait pas poser trop de problèmes….
J’espère que le petit dictateur d’Ankara va dépasser les bornes des limites de manière à ce qu’on lui largue une bonne rasade de bombinettes sur la tronche et qu’on en soit débarrassé une bonne fois pour toutes !
@fleur de lys
bien d’accord avec vous sur le danger islamique bien plus pressant que celui de la Russie mais je voulais dire aussi que l’on ne peut pas avoir dans l’OTAN une planche pourrie comme Herrdogan et risquer de se laisser entraîner dans une mauvaise affaire à cause de lui .