
Le Royaume chérifien veut projeter une image d’ouverture vers les pays occidentaux en recevant le souverain pontife.
Dans ce pays où l’islam est la religion d’État, la minorité des convertis à la chrétienté plaide pour vivre sa foi “sans persécution” et “sans discrimination”.
Le pape François a célébré, ce dimanche 31 mars 2019, une messe dans un complexe sportif de Rabat, en présence de la communauté catholique du royaume chérifien.
Le monarque de l’État du Vatican a mis en garde les chrétiens contre toute tentation de «prosélytisme» au Maroc.
«Les chemins de la mission ne passent pas par le prosélytisme, qui conduit toujours à une impasse», a fortement insisté le pape. «S’il vous plaît, pas de prosélytisme !», a martelé le chef de l’Église.
La remarque récurrente du pape prend une résonance particulière dans un pays où le prosélytisme auprès de musulmans marocains peut valoir jusqu’à trois ans de prison. En revanche, les musulmans marocains ont le droit de convertir les chrétiens.
Le visage de la dhimmitude ne disparaîtra pas encore. Les non-musulmans vivant dans les pays islamiques (dar al-islam)doivent encore vivre avec les contraintes des «dhimmis». Les églises officielles, quant à elles, s’interdisent strictement le prosélytisme.
Maroc, une communauté qui vit l’anathème et l’exclusion
Cette visite semble cacher la vraie persécution des convertis chrétiens.
Le Maroc, où l’islam est la religion d’État, reste strict sur la question des convertis et de la liberté de religion, conformément à l’école malékite de la jurisprudence islamique, surtout afin d’éviter de déplaire à la frange la plus conservatrice de la société.
- L’article 6 de la Constitution marocaine stipule que «l’islam est la religion de l’Etat.» La Constitution marocaine définit l’identité du peuple marocain et le pays comme terre d’islam.
- La visite du pape François ne changera rien au Royaume à 99 % musulman, où les chrétiens sans interdits de se montrer de façon ostentation.
- Le Royaume s’enorgueillit d’avoir inscrit la liberté de conscience et de culte dans sa Constitution mais tous ses ressortissants convertis au christianisme n’en sont pas moins placés au ban de la société.
- La plupart des chrétiens marocains sont convertis et vivent leur foi en cachette de la société. La communauté est contrainte de vivre sa foi dans le secretpour fuir l’opprobre d’une société conservatrice qui condamne fermement l’apostasie.
Plusieurs centaines épousent chaque année la foi chrétienne en secret. Ils sont souvent de jeunes hommes ou femmes qui vivent leur foi en cachette de leur proche et de la société.
Dans tous les cas, les églises catholique et évangélique ne font pas de prosélytisme, comme cela leur est interdit.
- Si le renoncement à l’islam n’est pas explicitement mentionné dans le Code pénal, ceux qui sont soupçonnés d'”ébranler la foi d’un musulman ou de le convertir à une autre religion” peuvent être poursuivis.
- En vertu du Code pénal marocain, le prosélytisme des non-musulmans, c’est-à-dire le fait «d’ébranler la foi» de la population musulmane, est illégal.
- La distribution de matériel religieux non islamique est également interdite.
- L’article 220 du code pénal prévoit une peine d’emprisonnement de six mois à trois ans et une amende de 100 à 500 dirhams (environ 11 à 55 dollars), pour toute personne qui «emploie des moyens de séduction dans le but d’ébranler la foi d’un musulman ou de le convertir à une autre religion…»
Des témoignages de Marocains chrétiens, régulièrement relatés par la presse, prouvent à quel point évoquer sa foi chrétienne lorsque l’on est Marocain et né musulman peut mener à la case prison.
Les expulsions de prêcheurs de diverses nationalités se sont multipliées ces dernières années (plus de 113 personnes, dont des missionnaires, protestants suisses et anglo-saxons, ont été invitées à quitter le territoire pour la seule année 2018).
Une organisation comme Arab World Ministries, société missionnaire internationale, est interdire d’activité sur le territoire. Les évangéliques affiliés à la droite américaine conservatrice, sont également interdit. C’est le cas de la National Association of Evangelicals.

Discriminations et injustice pour les chrétiens convertis
Si le Code pénal marocain ne prévoit pas la peine de mort pour les apostats de l’islam, une fatwa encore valable du Haut Conseil des oulémas condamne à mort les apostats au Maroc.
- Les Marocains chrétiens convertis n’ont pas droit de se réunir. Leurs activités sont réprimées par la loi et n’existent qu’au travers de réseaux clandestins.
- Les églises officielles, majoritairement catholiques, doivent faire profil bas.
- Même l’église protestante du Maroc ne s’aventure pas à faire du prosélytisme dans un contexte religieux, social et juridique très hostile à la prédication d’une autre foi que l’islam.
Le 19 avril 2019, le Comité chrétien marocain, au nom de 380 000 fidèles, publiait dans le quotidien arabophone al-Massae, une lettre ouverte audacieuse dénonçant les violations de la liberté religieuse.
«Les services de sécurité marocains seraient responsables de jouer un rôle important dans la persécution des chrétiens en procédant à des arrestations abusives», rapporte-t-il.
Dans la lettre, le Comité déclare que les autorités marocaines ont «arrêté et maltraité des personnes pour avoir proclamé leur religion ou avoir adhéré à des prières dans des églises secrètes. Les autorités les ont torturées, injuriées et les ont privées de leurs documents d’identité».
- Arrestations de chrétiens, enlèvement des croix et réglementation des activités religieuses en ligne, l’heure est à la persécution silencieuse au Royaume. Un simple SMS de dénonciation permet de faire intervenir la police.
Des conversions de plus en plus nombreuses
Les conversions de l’islam vers le christianisme sont de plus en plus nombreuses au Maroc (1). Cette évolution peut susciter des craintes auprès du pouvoir central de Rabat, et déclencher un renforcement du contrôle de la police (2).
Pour endiguer les conversions, présentées comme un danger, plusieurs missionnaires du pays ont été expulsés. Ainsi, si la Constitution marocaine garantit officiellement la liberté de confession, la réalité du terrain est bien différente.
Comme l’État tunisien, qui réprime en catimini la liberté du culte de ses citoyens chrétiens, le Maroc opère également un contrôle accru de l’Etat sur la chrétienté.
Zouhair Doukali, président de la Coordination des chrétiens marocains (CCM) a appelé dans un communiqué «les autorités marocaines et le Saint-Père à saisir l’occasion de cette visite papale pour dialoguer avec la plus grande sincérité sur le sujet de la liberté religieuse pour les citoyens marocains».
La CCM réclame notamment la possibilité de se marier religieusement, d’enterrer ses morts selon le rite chrétien, de baptiser leurs enfants de noms chrétiens.
- A l’église Notre-Dame-de-Lourdes de Casablanca, par exemple, les nouveaux chrétiens sont incapables de baptiser leurs enfants.
- Près d’Oujda, ville frontalière avec l’Algérie, les fidèles sont obligés d’enterrer leurs morts selon le rite islamique.
La vie des chrétiens est donc marquée par l’arbitraire musulman. Blasphémer l’islam est une accusation gravissime, souvent utilisée à tort dans les tribunaux marocains.
Durant des siècles, dans les pays musulmans, le visage de la dhimmitude a varié selon les lieux, les circonstances et les pouvoirs, il a pu parfois être presque souriant, comme aujourd’hui au Maroc. Mais derrière le sourire se cache une réalité qui ne peut en aucun cas être qualifiée de tolérance, et certainement pas d’amour envers les non-musulmans.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.
(1) C’est un phénomène de plus en plus répandu : beaucoup de musulmans au Maghreb, lassés par les contradictions de l’islam, rejoignent des Églises évangéliques, ainsi que l’Église catholique – même s’ils sont moins nombreux.
(2) Aucun chiffre officiel n’existe sur le nombre de convertis marocains, estimés entre 2.000 et 6.000 par le Département d’État américain. Concentrés entre Marrakech et Agadir, ils sont principalement protestants -baptistes et évangéliques.
Prosélytisme interdit…bel argument antichrétien laïc et républicain né dans les laboratoires de pensée Francs-maçons…
Quelle honte de la part d’un évêque fut-il de Rome que de faire de telles déclarations alors que les chrétiens en terre d’Islam n’ont jamais été autant assassinés, mais là …le silence est d’or comme pour le prosélytisme!
au moins les évangélistes ne se cachent pas, j’en connais quelques uns, ils sont gais, chantent et n’ont pas la repentance au bout des lèvres!
quant au pape, combien de migrants a t-il accueilli au vatican? dans son palais d’été de castelgondolfo? faites ce que je dis pas ne regardez pas ce que je fais!
je suppose que quelques prêtres catholiques doivent souffrir en silence! tout comme ces ex musulmans du maroc et d’ailleurs
“Il faut que nous nous secouions”!
C’est l’adresse de l’Abbé Philippe Sulmont aux
Chrétiens, dans un article de la Fraternité
Sacerdotale Saint Pie X (1921-2010).
Voici ce qu’il écrivait:
” J’ai lu quelque part que les croissants avaient
été inventés par un boulanger de Vienne pour
célébrer la ville libérée des Turcs en 1683.
Alors, Chrétiens embourgeoisés, vous qui
chaque matin, croquez goulûment vos petits
croissants frais en ne pensant à rien du tout,
ayez au moins la reconnaissance du ventre.
Réfléchissez que si les croissants au beurre
vous menacent d’embonpoint, il existe un
croissant musulman qui vous menace de
maux bien plus grands. Faites quelque
chose! La foi chrétienne s’anémie. Des
Chrétiens qui ignorent la Bible en sont
venus à se passionner pour e coran; des
Chrétiens qui ne font plus carême, à se
passionner pour le coran, admirant le
ramadan; des Chrétiens qui se moquent
des commandements de Dieu , citent en
exemple la fidélité musulmane au Dieu-
tout-puissant maître de l’univers.
Oui, faites quelque chose, Chrétiens
ramollis! Faites votre devoir de pratiquants.
Faites votre prière. Faites la Sainte Commu-
nion. Faites le catéchisme si votre curé a
besoin de vous. Faites la paix avec votre voisin.
Faites la guerre à votre égoïsme.
Mais ne restez pas là comme deux ronds de flan
à saucer vos petits croissants dans votre café
au lait au lit”.
Au fait, Monsieur, quel était l’objet de la
visite au Maroc du chef embourgeoisé des
Chrétiens “ramollis”, au Commandeur
ramolli des Mahométans marocains?
Je croyais que le chrétien avait pour premier devoir d’annoncer la Bonne Nouvelle .
J’ai tout faux le Pape dit qu’il ne faut surtout pas le faire ….
Pemettez-moi de publier à cette occasion le message que Frère Rachid, un converti marocain, avait adressé au roi du Maroc il y a trois ans. J’aurais souhaité que le Pape François ait pu avoir accès avant sa visite au Maroc. Il aurait mieux compris la souffrance des chrétiens marocains qu’il n’a pas osé défendre devant le calife marocain qui prétend garantir la liberté de conscience et la liberté religieuse dans son royaume. .
Je m’appelle Rachid, un chrétien marocain depuis des années. Je vous adresse ce message à l’occasion des évènements que subit notre aimable pays afin de vous exprimer nos souffrances, à nous les chrétiens du Maroc.
En tant que chrétien, je respecte S. M. le roi Mohammed VI et je lui souhaite le succès et la bénédiction conformément aux enseignements de l’Évangile qui nous le recommande. Je suis certain que tout chrétien marocain éprouve les mêmes sentiments et le même respect à l’égard de S. M. le roi.
En tant que chrétien marocain je voudrais réclamer du roi directement, en sa qualité de roi du pays et premier responsable de sa sécurité et de tout ce qui s’y passe, je réclame mon droit et celui de nombreux marocains comme moi qui endurent l’amertume dans le contexte d’une absence totale de liberté de croyance et d’expression.
Je réclame le droit pour des Marocains, de pouvoir changer de religion et de choisir celle que nous souhaitons sans que l’État s’y immisce, puisque la religion demeure une affaire personnelle qui relève de chaque individu. Nous ne voulons pas nous trouver condamnés, par le fait des pressions exercées par des agents de sécurité, à la servilité et au silence amer, ou bien à fuir notre pays par crainte de la violence de ces services qui sont censés veiller à notre sécurité et non pas à nous horrifier.
Je réclame qu’il y ait pour nous chrétiens marocains le droit de pouvoir disposer de la Bible en langue arabe dans les librairies et bibliothèques, ainsi que dans nos maisons, nos bureaux et nos valises sans être en butte à des fouilles et des ennuis. Je ne crois pas que le Maroc puisse être à l’aise si on empêche les Marocains à l’étranger de disposer d’un Coran dans leurs valises, leurs maisons et leurs magasins. Pourquoi cette politique de deux poids et deux mesures ? Pourquoi veut-on nous priver du livre saint que nous sanctifions et sublimons ?
Je réclame que le gouvernement nous accorde le droit au mariage civil ou au mariage chrétien à l’église, et qu’il soit officiellement reconnu. Nous refusons d’être forcés à conclure un mariage selon la sunna d’Allah et de son messager, même si on ne croit pas à ce dernier ni à sa sunna.
Est-ce que les musulmans marocains acceptent qu’ils soient forcés à l’étranger de se marier, par exemple, selon le rite d’une religion autre que la leur ? Où est la justice ? Faut-il donc imposer la religion de la majorité à la minorité ?
Je réclame le droit d’enseigner à nos enfants la religion chrétienne. Il est impensable pour nous chrétiens, que nos enfants doivent apprendre la religion musulmane dans les écoles. Est-ce que les musulmans marocains accepteraient volontiers que leurs enfants doivent apprendre la religion chrétienne, ou n’importe quelle autre religion dans les pays étrangers ?
Je réclame que le gouvernement nous accorde le droit de réunion, le droit du culte et la pratique de nos rites religieux, car c’est une composante fondamentale de notre religion. Nous ne voulons pas être acculés à nous réunir dans des maisons closes afin d’échapper à tout instant à des descentes de police.
Nous ne sommes ni des voyous ni des trafiquants de drogue pour être traités de la sorte. Nous sommes des gens qui croient en Dieu et suivent Jésus Christ. Nous voulons obtenir les droits que les traités internationaux nous garantissent.
Le Christianisme n’est ni une secte ni un schisme. C’est une religion reconnue dans le monde entier. Il faut la respecter et respecter également ceux qui y appartiennent.
Je réclame que le gouvernement et les services de sécurité et de renseignements cessent de nous poursuivre, de nous surveiller, de nous menacer, de nous harceler parfois par des campagnes abusives parfois par des interpellations et des détentions illégales.
Nous sommes des citoyens marocains prêts à mourir pour notre patrie. Nous ne cherchons ni le pouvoir ni un coup d’état. Nous sommes pacifistes. Jamais un chrétien marocain n’a été impliqué dans un acte criminel, ni dans des manœuvres subversives, ni dans des opérations terroristes.
Certes, nous ne différons en rien des citoyens ordinaires que par la croyance seulement.
Je réclame le droit d’octroyer à nos enfants des noms chrétiens. Il n’est ni concevable ni raisonnable qu’on leur donne obligatoirement des noms musulmans, sous prétexte que le ministère de l’Intérieur fournit une liste des noms autorisés dans le pays. C’est une violation flagrante de nos droits et de ceux de nos enfants. Nous voulons des noms qui reflètent l’identité religieuse de nos enfants. C’est un droit naturel que les traités et accords internationaux garantissent à tout être humain.
Je réclame que les femmes chrétiennes puissent avoir le droit de se marier avec des hommes chrétiens étrangers. Jusqu’alors, la loi marocaine considèrent comme musulmanes toutes les marocaines. Elles ne sont pas autorisées à se marier avec des non musulmans. C’est une loi abusive qui viole gravement le droit des chrétiennes marocaines. Comment peut-on forcer des jeunes filles chrétiennes au mariage avec des musulmans ?
Je réclame que les nouvelles réformes au Maroc reflètent le respect des minorités religieuses dans le pays. Sinon, toute constitution, ou toute loi ne respectant pas la liberté de croyance ni celle de son expression, sera considérée comme abusive et inhabituelle. Elle sera, par conséquent destinée à disparaître tôt ou tard. Les lois injustes ne durent pas éternellement.
Majesté ! Permettez-moi de vous dire enfin : Vous êtes jeune, vous avez étudié à l’étranger, vous avez voyagé, vous avez bien remarqué que les libertés constituent les fondements du progrès des peuples. Accordez-nous notre liberté pour vivre comme chrétiens ! Interdisez à vos services de sécurité de nous harceler ! Éloignez-les de nos maisons, de nos familles ! Libérez notre frère Jamih Ayat Belkrim, incarcéré à cause de sa croyance à la prison de Qoneitra depuis 2005, uniquement parce qu’il est chrétien. Donnez vos instructions afin de nous permettre d’adorer Dieu à notre manière ! C’est un péché de leur part de vos services de nous affliger dans notre vie quotidienne, uniquement sous prétexte que nous ne sommes pas musulmans comme eux, alors que nous adorons Dieu aussi ! !
Finalement, et afin que personne ne soit sanctionné ni poursuivi à cause de mes déclarations et qu’on ne leur applique pas le proverbe marocain : « Le minaret de la mosquée est écroulé et ils ont pendu le coiffeur » (Ce qui veut dire que ce dernier n’est pour rien dans l’écroulement du minaret, mais il est accusé et condamné), j’avoue donc que je demeure l’unique responsable de ces déclarations.
Tout chrétien marocain ne peut en être considéré comme responsable que s’il les approuve librement dans la discrétion ou publiquement.
Je demande à tous les Marocains libres de soutenir la liberté et les droits de l’homme, car ce sont les seules garanties pour nousة afin de pouvoir vivre ensemble dans un climat de dignité et de liberté, même si des désaccords intellectuels, politiques ou idéologiques subsistent entre nous.
Je salue tout le monde !
Oui, pour un Maroc démocratique, juste !
Non, pour une constitution qui ne respecte pas les libertés, y compris la liberté religieuse !
*Le frère Rachid est télé évangéliste. Il a animé en arabe de 2005 à juin 2018 à la télévision Alhayat l’émission « Question audacieuse », un programme diffusé en direct tous les Jeudis de 19.00 à 20.00 (GMT) et que plus de 100 millions de téléspectateurs dans le monde arabo-musulman le regardaient régulièrement. Dans ce programme, le frère Rachid recevait souvent des musulmans qui témoignent de leur conversion au Christ, débatyait avec des musulmans sur les questions concernant leur doctrine et condamnait la persécution des chrétiens en terre d’islam. Le 4 avril 2019 il démarre une nouvelle émission hebdomadaire sur la chaine satellitaire Al-Karma, pour poursuivre les mêmes objectifs.
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Si j’en crois la dernière ligne du message communiqué dans le documentaire ci-dessus, l’annonce de la nouvelle émission hebdomadaire le 4 avril 2019 vient contredire la partie du même texte qui dénonce un emprisonnement justifié par le simple fait d’être reconnu chrétien !! ?
Quoi qu’il en soit, la visite du Pape au Maroc, dans l’intention de glorifier le fameux Pacte de Marrakech, et de lui apporter un soutien complètement irresponsable (aux dires de la hiérarchie écclésiastique elle même) peut soulever la question de la santé mentale du Chef de l’EGLISE catholique …? Il est bien regrettable que le droit canonnique n’ait pas prévu une procédure de révocation dans pareil cas.
C’est bizarre Super-résistant n’est pas là pour défendre son évêque de Rome ?
et l’évêque de Rome n’a que faire des persécutions qui frappent ses ouailles et encourage même la migration musulmane vers l’Europe!
Le grand débile de Rome a exhorté les Chrétiens du Maroc à éviter le prosélytisme ! Dans ce pays, si vous voulez simplement débattre de la cause du christianisme, vous encourez une peine de 3 ans de prison ferme ! Chez nous en Europe, ce serait plutôt le contraire ; les musulmans font leur prosélytisme à fond la caisse et, élus et journaleux, en redemandent ! Ils se prosternent, ils lèchent les babouches, ils s’étalent comme des carpettes !