
En 1990, le pape Jean Paul II déclare : « Il est bien difficile de comprendre le sens de l’eucharistie si on ne connaît rien de la première alliance ! ».
Rien d’étonnant à cela, lui qui avait déjà dit : « Qui rencontre Jésus Christ rencontre le judaïsme ». Voilà une clé essentielle de compréhension de ce qu’est l’eucharistie, c’est à dire la messe, la cène. Il est vrai que – pendant la célébration, lorsque Jésus dit : (Matthieu 26.27) « Buvez-en tous, ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés » nous risquons d’oublier qu’il cite les paroles de Moïse 1250 ans avant lui : (livre de l’Exode 25.8 : « Moïse ayant pris le sang, le projeta sur le peuple et dit : ceci est le sang de l’alliance que le Seigneur a conclue avec vous et qui vous engage ». C’est précisément au cours d’une commémoration de la Pâque juive que Jésus a institué l’eucharistie, et ce geste est devenu transmissible pour ses disciples. Les apôtres ainsi institués ignoraient qu’ils célébraient une « eucharistie », puisque ce mot grec n’a été utilisé que bien plus tard, après l’ouverture aux païens hellénisants. La prière s’appelle alors initialement en v.o. la tefilah, c.a.d. le lien avec Dieu, dans laquelle s’inscrit laberakha, la bénédiction. Dans le « repas du Seigneur » elle devient toda, c.a.d. reconnaissance envers Dieu, ou : action de grâces (eucharistein).
Cela nous amène à constater que Jésus puise essentiellement dans sa tradition hébraïque pour personnaliser son « mémorial », c.a.d. le zakhor, et il dit précisément : « vous ferez cela en mémorial de moi » (et non pas « en mémoire de moi » traduction française ambiguë, car elle évoque plutôt un souvenir, et c’est un contresens dans le judaïsme de Jésus de Nazareth). L’anamnèse, mot grec – souvent rendu par souvenir ou mémoire en français – traduit en fait l’hébreu zakhor, mémorial, ce qui signifie clairement se rendre contemporain de l’événement que l’on commémore. Lorsque les juifs célèbrent la Pâque, ils revivent l’événement salvateur comme s’ils y avaient eux-mêmes été présents. Ce n’est pas une évocation du passé, c’est une réactualisation au présent, ce qui réactive dans la vie d’aujourd’hui tout ce qui est arrivé des siècles auparavant. De même, « faire mémoire du Saint nom de Dieu », le D d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, c’est permettre à Dieu de se rendre présent à nous, et c’est comprendre, (comme l’explique d’ailleurs Jésus dans une controverse avec les Sadducéens), qu’il est non pas le Dieu du passé, le D des morts, mais le D des vivants, le D qui éclaire l’aujourd’hui de notre temps terrestre.
Faire mémorial de la Pâque, c’est la revivre au présent. Faire mémorial de la cène, c’est devenir contemporain de l’événement pascal du Golgotha, et non pas se souvenir d’un grand homme du passé !
Ce que signifie l’alliance, dans la Bible :
L’alliance avec Abraham est le lancement d’une relation de confiance et de dialogue, il y a promesse, mais le contrat complet se réalise avec Moïse. En effet, le peuple issu d’Abraham se retrouve en situation d’échec. En Egypte, il est esclave et il ne peut pas assumer sa liberté sur la terre que Dieu lui a promise. On passe donc à l’étape suivante : Moïse reçoit la révélation du vrai visage du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob sur le mont Sinaï. Au buisson ardent, (Ex 3.1) avec une flamme qui brûle sans détruire, il y a un message : « J’ai vu la misère de mon peuple, je suis résolu à le délivrer » (et la tradition juive résume ainsi cet épisode : dans la Genèse, les premiers mots de la Bible sont : « au commencement Dieu crée…bereshit bara ». En inversant les syllabes, cebereshit devient au Sinaï « berit esh » ce qui signifie : alliance de feu !).
Le Dieu créateur se révèle aussi comme le Dieu sauveur, (qui se dit Yehoshua) Il répond à Moïse : « Je serai qui je serai » = Eye asher ayé ! » Et on lit dans Ex 3.12 : son nom sera son mémorial…En d’autres termes, le nom, c’est à dire la « présence » de D, est toujours actuelle, il suffit de l’invoquer, il nous est présent. En effet le chemin de libération des enfants d’Israël doit conduire à la conclusion de l’alliance, c’est la sortie d’Egypte, le grand passage de la mort à la vie par les eaux de la mer, c’est la Pâque régénératrice. C’est au Sinaï sur la sainte montagne que se conclut l’alliance avec Dieu, avec la transmission des 10 commandements.
Depuis le Sinaï, c’est un objet mobile, le mishkan, l’arche d’alliance, qui contient le tabernacle = la « tente de la demeure » abritant les 10 paroles, signe de la présence réelle de Dieu à son peuple ; on lit en Ex 25.22 : « C’est là que je te rencontrerai » Le mishkan est de même racine que la shekhinah qui signifie la présence divine. Tabernacle, présence réelle, ces termes nous parlent, dans notre culture eucharistique ! Cela d’autant plus que l’arche d’alliance est l’objet le plus sacré de l’ancien testament, parce qu’il renferme trois réalités directement liées à ce qui sera l’eucharistie : la Parole de Dieu sur des tables de pierre, un vase rempli de manne (pain vivant descendu du ciel), et le rameau sacerdotal d’Aaron, une branche d’amandier qui avait fleuri et porté du fruit signe de la prêtrise.
Dans l’histoire sainte, il y a la période de l’exil à Babylone, puis le retour à Jérusalem. C’est un nouveau départ pour le peuple ; alors Esdras fait relire la totalité des rouleaux de la Loi de Moïse, et cette assemblée refondatrice, dans une prière pénitentielle, demande pardon pour ses infidélités à l’alliance avec Dieu. C’est précisément dans cette sensibilité de restauration de l’alliance et de repentance des péchés que Jésus – à la suite des prophètes – inscrit son action personnelle, qui va déboucher sur le mémorial eucharistique et sur le sacrement de réconciliation issu du Yom Kippour. Au début de chaque messe, on aura un temps pénitentiel, devenant par la suite Kyrie Eleison.
Cela nous aide à comprendre que le sens de la première alliance n’est pas aboli par son renouvellement dans le sacrifice de Jésus. Ce n’est pas une sorte de préhistoire préfigurative qui perdrait toute signification propre après la passion de Jésus. Puisque dans le dernier repas de Jésus, nous constatons qu’il y a la commémoration de la Pâque juive qui reste entièrement valide, et l’instauration de la Pâque du Messie qui s’inscrit en elle pour en faire rebondir le sens salvifique sur les générations à venir.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
«Les origines juives de la messe catholique». (sic)
Au temps des premiers chrétiens en Actes 20, nous lisons que l’apôtre Paul se rendit à Troas pour quelques jours afin de s’entretenir avec les disciples.
Ces disciples avaient l’habitude de se réunir pour rompre le pain ( la cène du Seigneur) le premier jour de la semaine c’est à dire le dimanche.
A deux reprises nous lisons qu’ils étaient «assemblés». Le devoir constant pour toute la famille de Dieu en contraste avec les Juifs, était de se rassembler ce jour-là pour rompre le pain.
Ce n’était pas le sabbat qui avait été choisi, mais le lendemain, le jour de la résurrection du Seigneur, bien que ce n’ait pas été un jour férié comme l’aurait été la veille pour les croyants d’entre les Juifs.
Aussi les chrétiens se rassemblaient-ils le soir, une fois la journée de travail achevée. Ils se réunissaient dans une chambre haute : on ne connaissait pas les « églises ».
Le récit est marqué par l’absence de tout cérémonial et de toute «officialité», mais il est empreint de puissance. Aujourd’hui, dans la chrétienté, le cérémonial prend toute la place et la puissance est absente. Quel sujet de tristesse !
Bonjour Berny,
non je ne pense pas que Jésus ressuscita un dimanche , Yom Rishon, le 1er jour.
Car si vous lisez bien les évangiles, les femmes arrivant dès l’aube trouvèrent le tombeau vide !
De plus, Yéshoua ne prend pas le repas avec ses disciples le même jour que les juifs des courants majoritaires. Et je ne pense pas que c’est Lui, qui se trompe de jour !
La Pâque tombe toujours un mardi soir avec le début du 4eme jour. Jésus dit lui-même qu’il restera 3 jours et 3 nuits au tombeau. Il ressuscite donc le 7eme jour, jour de Shabbat (Shabbat HaGadol).
Si vous notez bien dans un des évangiles, les gardes juifs qui emmenèrent Jésus au prétoire, ne rentrent pas dans le prétoire, pour rester purs en vue de la Pâque pharisienne qui n’est pas encore faite. Jésus a donc bien célébré La Pâque avant la majorité des juifs qui suivaient et suivent encore un calendrier suni-lunaire d’origine Babylonienne.
L’Histoire de la résurrection un dimanche est un “arrangement” de Constantin , adorateur du dieu Soleil Sol-Invictus célébré le Dimanche (Jour du Soleil, SunDay ).
@ Gédéon
Selon Lévitique 23, la Pâque juive est le 14ème jour du premier mois, donc ce n’est pas forcément un mardi.
D’autre part, les femmes sont venues au matin du premier jour de la semaine, on est donc bien certain qu’elles sont venues un dimanche.
Or si Jésus était ressuscité le samedi, il aurait fallu qu’il meurt le mercredi pour rester trois jours et trois nuits dans la mort, mais dans ce cas pourquoi les femmes auraient attendu le dimanche pour s’occuper de sa dépouille, puisqu’elles auraient eu tout le jeudi et le vendredi à cette fin?
Si car le calendrier de D.ieu tel que décrit dans les livres des Jubilés et d’Enosh qui faisaient partis du canon juif avant Yavneh et du canon chrétien avant Constantin, qui sont toujours dans les canons Arménien et Ethiopien précise bien l’organisation du calendrier.
L’année comporte 52 semaines de 7 jours soit 364 jours. Le 1er jour de l’année est le 1er soir du printemps le 20 Mars. les décalages par rapport au calendrier solaire sont rattrapés lorsqu’ils sont supérieurs à 3 jours par une semaine supplémentaire. Ainsi toutes les fêtes de l’Eternel ne peuvent tomber un samedi, pas besoin de décaler une fête comme dans le calendrier du judaïsme orthodoxe. Il semble bien que ce faux calendrier d’origine babylonienne, avec des noms de mois qui correspondent à des divinités babyloniennes, ait été déjà en vigueur au temps de Yéhoshoua (Jésus).
voici un des indices qui prouve que Jésus a pas pris la Pâque avant les juifs pharisiens ou saducéens.
Jean: 28Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire: c’était le matin. Ils n’entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque.
Les juifs de l’époque avaient besoin de 2 jours pour préparer la Pâque , comme nous le décrit Socrate.
Les femmes n’ont pas pu s’occuper de la dépouille de Jésus, elles trouvèrent un tombeau vide.
Jésus ne se trompe pas, il a dit qu’il resterait 3 jours et 3 nuits dans le tombeau.
Matthieu 12:40 Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
dans Actes 20:6-7
Pour nous, après les jours des pains sans levain, nous nous embarquâmes à Philippes,et en cinq jours nous les rejoignîmes à Troas, où nous demeurâmes sept jours.
Et le premier jour de la semaine, les disciples étant assemblés pour rompre le pain, Paul discourait avec eux, devant partir le lendemain, et il prolongea son discours jusqu’à minuit.
Regardez le Calendrier pour comparer :
14eme soir du 1er Mois , début du 15eme jour :Repas de la Pâque et début de la fête des pains sans levain
15 eme jour : jour de Pâque, fuite de l’Egypte, Cruxifiction de Yéhoshoua (Jésus) et mise au tombeau
18 eme jour : Shabbat Ha Gadol, Grand Shabbat, celui de la résurrection de Yéhoshoua (Jésus)
21 eme jour au soir : fin de la fête des pains sans levains
26 ème jour au soir : début de la fête des prémices
Pourquoi, l’auteur nous donne ici ces détails et nous parle t-il spécifiquement du premier jour de la semaine ? Sûrement pas pour donner raison au Christianisme de rome qui supplanta le Shabbat par le premier jour de la semaine, bien sûr que non, l’auteur nous donne ici la date exacte du jour des prémices de l’orge qui est un Jour de Fête chômé car il fait partie de la Fête des prémices comme le dit bien la Torah. L’auteur dit que 5 jours après la Fête des sans levain ils furent à Troas et que le 1er jour de la semaine ils étaient réunis ensemble. Ce jour était le jour des prémices de l’orge tel que décrit dans le Calendrier évoqué ci-dessus.
@ Gédéon
Le calendrier qui avait cours au temps de Jésus était le calendrier julien, qui est un calendrier solaire. Il avait des semaines de 7 ou 8 jours.
Les Juifs par contre utilisaient à ce moment-là leur calendrier luni-solaire, qui est un calendrier lunaire, auquel un mois est régulièrement ajouté pour compenser les jours manquants par rapport au cycle du soleil.
Le calendrier du livre des Jubilés est un calendrier solaire de 364 jours. Il est décrit dans les livres d’Hénoch et des Jubilés, mais ces deux livres ne sont pas dans le canon de la Septante, qui était pourtant la Bible de référence des Juifs à l’époque de Jésus et des premiers chrétiens, puisque ceux-ci l’ont utilisée pour les citations du Nouveau Testament.
Si Jésus avait rejeté le calendrier luni-solaire, il n’aurait pas pu faire les sabbats au même moment que les pharisiens, et ceux-ci ne l’auraient pas loupé sur la question. De même, ses disciples l’auraient questionné à ce sujet et cela aurait été relaté dans le Nouveau Testament. Ce n’est cependant pas le cas, il est donc assez évident que Jésus suivait le calendrier luni-solaire hébraïque et non un autre calendrier.
Dans Jean 18:28, on peut aussi considérer que les pharisiens ne se sont pas pressés de célébrer le repas de la Pâque et qu’ils ont été interrompus par Judas venu les chercher.
Socrate a vécu en -470 à -399 environ, il peut y avoir beaucoup de changements en plus de 400 ans. Et même s’il fallait deux jours de préparation, en cas de situation exceptionnelle, il n’y avait ni interdiction, ni impossibilité pour ces femmes de s’occuper en plus d’un mort qu’elles avaient aimé, ne serait-ce que pour faire leur deuil et passer une Pâque un peu plus sereine.
Concernant Marc 16:9, dans les écrits grecs, il n’y a pas de virgule, mais il y a la particule de liaison d’idée “δε” qui relie “ressuscité” au “premier jour de la semaine”, et en plus le tout est au nominatif, le fait d’associer les deux éléments est donc tout-à-fait pertinent, et il n’est pas étonnant que ce fut le choix de différents traducteurs.
Vous faites erreur lorsque vous dites :
“Si Jésus avait rejeté le calendrier luni-solaire, il n’aurait pas pu faire les sabbats au même moment que les pharisiens, et ceux-ci ne l’auraient pas loupé sur la question.”
Vous confondez dates et jour de la semaine.
Yéhoshoua et ses disciples utilisaient les mêmes jours de la semaine que les autres juifs.
On parle de dates et non de jour de la semaine.
Les fêtes de l’Eternel ont lieu à des dates précises et le calendrier associé font que celles-ci tombent à des jours précis qui sont toujours les mêmes.
Les livres évoqués étaient dans les canons officiels et même l’Apôtre Pierre en fait écho. Beaucoup de Paroles prononcées par Yéhoshoua (Jésus) se trouvent déjà dans ces livres.
https://actubible.wordpress.com/2018/12/01/citations-du-livre-denoch-dans-lancienne-alliance-et-par-yeshoua-jesus-et-les-apotres/
Que l’empereur Constantin est fait retirer ses livres n’est pas surprenant, car comment imposer le jour du Dimanche aux 1er chrétiens , la plupart étant d’ailleurs juifs respectant le sabbat.
@ Gédéon
J’ai revu toute la question, et je suis d’accord que les jours de semaines correspondent entre le calendrier semi-lunaire hébraïque et le calendrier solaire de 364 jours. C’est plutôt avec le calendrier julien que cela ne jouait pas.
Je trouve l’hypothèse de ce calendrier solaire de 364 jours intéressante, mais les arguments en sa faveur sont pour l’instant trop faibles.
Jésus a fêté la Pâque toutes les années de sa vie sur Terre, il n’aurait pas pu la fêter un autre jour que celui des autres Juifs sans que cela ne pose des problèmes et ne demande des explications. D’autant plus que suivant les années, l’écart entre les deux jours pouvait être important. Et il n’aurait pas non plus fêté à une “fausse” date.
Ce n’est pas Pierre qui cite Hénoch, mais Jude, et rien ne dit qu’il s’agisse du livre d’Hénoch que l’on connaît, car cela pouvait être une tradition orale reprise par le livre d’Hénoch.
Concernant le canon, en fait, l’idée d’un canon biblique ne s’est imposée qu’après Yabneh. Cela veut dire qu’au temps de Jésus et des premiers chrétiens, il n’y avait pas de canons officiels, mais simplement une Bible de référence, qui était la Septante. Le fait qu’elle ne reprenne pas le livre d’Hénoch montre clairement que ce livre n’était alors pas considéré comme très important. D’ailleurs, il est encore et toujours resté secondaire, la Réforme n’a pas jugé bon de le réintégrer dans la Bible de référence, et encore aujourd’hui, je ne vois pas ce que le livre d’Hénoch et son calendrier peuvent apporter à la foi.
Voici le calendrier que Jésus respectait en tant que Juif :
Chaque année, le quinzième jour du premier mois, la lune est pleine et ce, depuis des siècles !
La Parole dit que YHWH a donné la lune pour fixer les temps :
“Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années”… Genèse 1.14
“Il a fait la lune pour marquer le temps…” Psaume 104:19
Et effectivement, la lune fixe le temps, non aléatoirement.
Oui la lune est utile pour marquer les temps fixés dans les prophéties.
Ce qui est étrange c’est que lorsque l’on lit les évangiles on s’aperçoit que Jésus fête la Pâque avant les autres juifs pharisiens et saducéens !
Et puis reprenez le pb autrement crucifixion le vendredi , résurrection le dimanche ? 2 jours.
Jésus dit d’ailleurs “il ne vous sera donné d’autre miracle que celui de Jonas !”
@ Gédéon
Le jour de la semaine où Christ a été crucifié n’est pas déterminant, qu’il ait été crucifié un mercredi un jeudi ou un vendredi, sinon la Parole de Dieu nous aurait communiqué clairement le jour et l’ordre des événements.
Nous ne savons pas exactement quand le Seigneur Jésus est ressuscité, mais sous savons que c’était avant le dimanche au lever du soleil, peut-être dès le samedi soir après le coucher du soleil, qui marquait le début du premier jour de la semaine pour les Juifs (le dimanche pour les chrétiens).
Le tombeau «vide» a été découvert en premier lieu, ce semble, par Marie de Magdala qui s’y rendit alors qu’il faisait encore obscur (selon Jean) ; puis par trois femmes, de grand matin, comme le soleil venait de se lever (selon Marc).
Mais l’important pour «ceux qui sont élus» est «qu’il a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois» (selon Pierre aux élus), «qu’il est ressuscité des morts» (selon l’évangile de Paul).
Cette résurrection est attestée par différents témoins ; «le Seigneur leur apparut vivant, leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours» avec ses disciples pour leur apporter les « preuves assurées » de sa résurrection (Actes 1:3).
Addenda
A près il fut élevé (enlevé au ciel du milieu de vous). La prochaine venue du Seigneur aura lieu lors de son retour pour venir chercher les siens (1 Thes. 4:16, 17).
Ce n’est pas essentiel pour le salut , je vous l’accorde.
Mais remarquez bien que toutes les fêtes juives et chrétiennes sont “des saintes convocations de l’Eternel” pas seulement des fêtes.
Il est dommage de ne pas les fêter les bons jours et surtout à des jours qui correspondent à des fêtes de divinités païennes.
Très intéressant . Merci
de même dans la Pâque Juive, Pessa’h, on trouve la présence de “Celui qui est caché à son peuple” à travers “Lafikomane”. Lafikomane est la 2 ème matsah qui est brisée et mis dans un linge puis cachée.
Laficomane qui signifie “ce qui vient après” en grec.
Tout comme Notre Seigneur Yéhoshoua HaMachiakh , qui fût brisé pour nos péchés et mis dans un linceul, reste caché à son peuple et se révèlera à lui plus tard.
voir la vidéo sur https://actubible.wordpress.com/2019/03/29/bientot-la-fete-de-paques-le-mystere-de-lafikomane-dans-le-seder/
Et combien de gens ignorent que le Notre Père est à l’origine une prière juive, et qu’elle est reprise mot pour mot à la liturgie de Yom Kippour…
AH là vous commencez vraiment à devenir tous fous , j’en ai bien l’impression . Peur du jugement dernier qui approche et vous renverrait devant votre créateur pour avoir enfanté nombre d'”intellectuels” qui n’eurent d’autre objectif que de détruire la religion chrétienne sous toutes ses formes ? Le notre père n’a jamais été une prière juive mais une prière issue de la tradition égyptienne du Livre des Morts . Le mot notre père étant même accompagné d’une précision ” Amon – Ra qui êtes aux cieux ” . De même le mot final Amen , n’est pas juif mais correspond à une mauvaise traduction phonétique du Mot Amon ! Le Christ , je vous l’accorde n’a pas prétendu avoir inventé cette prière mais bien “nous la donner ” comme on transmet un bien précieux dont on a hérité par une initiation et que l’on dévoile au grand jour pour le plus grand nombre . Quoi d’étonnant lorsqu’on sait également que son père n’a jamais été charpentier mais membre de la maison de l’ Or et donc orphèvre initié lui-même aux techniques et aux savoirs secrets des Maîtres égyptiens ….Eh oui Jesus n’est pas né dans un milieu modeste ni pauvre .C’est d’ailleurs en partie pour cette raison que Josef ne condamna pas sa jeune épouse à la honte publique ni à la lapidation ( comme ses amis juifs ne manquèrent pas de le lui suggérer ) lorsqu’il appris qu’elle était enceinte d’un autre que lui !… Le livre des morts annonçait la venue du Fils du Dieu Soleil par l’intermédiaire de la sainteté et pureté d’une jeune femme vierge .
Quant à citer à tout bout de champ les actes et paroles de Jean-Paul II , par pitié arrêtez : c’est le même homme qui a embrassé le Coran publiquement lors d’une de ses diaboliques réunions d’ Assise qui n’eut d’autre effet que mettre sur le même plan la révélation du Christ -Roi avec des religions dont la plupart ont maintenu dans l’ arrièration leurs sectateurs .
Aucun chrétien digne de ce nom n’ignore que le Christ était un Rabbi et connaissait par coeur les écritures qui l’avaient précédées . Mais visiblement beaucoup de juifs se sentent encore coupables de lui avoir préféré Barrabas ….Qu’ils se rassurent , l’un des enseignements principaux de Jesus c’est l’arrêt de la responsabilité familiale : les fils ne sont plus tenus responsables des crimes de leurs pères ….Sauf bien -sûr s’ils continuent à persister dans leurs erreurs et persécuter les chrétiens comme certains le firent notamment en Union soviétique .
@ Knyr
Sur quelle planète errez-vous?
En ces temps-ci les (Maîtres) égyptiens exhument quelques momies multimillénaires… peut-être que? allez savoir!
+1
Bonsoir Marcoroz,
Heureuse de vous relire après ce long silence qui me fut infligé.
Oui, le Notre Père est bien à l’origine une prière juive et je en sais gré de l’avoir fait remarquer. Les chrétiens, -catholiques en particulier -, pour la très grande majorité ne le savent même pas.
Il m’arrive de plus en plus d’avoir honte d’être chrétienne ; je me sens de plus en plus éloignée des miens.
Merci Marcoroz et un grand Merci à l’abbé ARBEZ pour ce poignant billet.
Patricia
Article extrêmement intéressant : je suis heureux d’apprendre par vous monsieur l’Abbé, que mon sentiment profond à l’égard de l’Eucharistie a des fondements bibliques révélés, par votre différenciation circonstanciée entre “mémoire” et “mémorial” : OUI, malgré 2000 ans d’écart, nous sommes, devant l’éternité qui LE précède et celle qui LE suis et À JAMAIS : des contemporains du Christ! Nous vivons l’ère chrétienne définitivement.
Réjouissez-vous bestiaux en quête d’absolue, nous vivons dans un Monde où règne un “Christ Sauveur”! Son sacrifice sur la croix en est la signature indélébile. N’est-ce pas inespéré devant la vacuité de nos existences? Le nier, c’est se condamner comme le font tant de nos… contemporains.
Seulement voilà, cela implique des obligations morales dans un monde où l’absence de moralité rend tout le monde vertueux.
Je recommande le petit livre de Jean Baptiste Nadler “Les racines juives de la messe”, édition Emmanuel, avec préface du Grand Rabbin Haïm KORSIA
Abbé Alain René
Auriez-vous l’amabilité de me recommander quelle Bible acheter.
Je m’aperçois qu’il y a une offre considérable et je suis perdue.
Je ne suis pas croyante mais je considère que connaître, au moins dans les grandes lignes, la Bible, relève de la culture générale. Et sur Dreuz, c’est important.
Si vous pouviez m’indiquer un ouvrage d’initiation, je vous en serais reconnaissante.
Bien à vous,
Fox69
il y a plusieurs choix possibles: la bible de Darby est très proche de l’original. Celle de Segond est une belle traduction fidèle. Il y a la bible oecuménique (catholiques, protestants et orthodoxes d’accord sur les expresssions traduites) : TOB.
la bible de Jérusalem.
vous n’avez que l’embarras du choix.
Abbé Alain-René
Merci de vos recommandations.
“Les apôtres ainsi institués ignoraient qu’ils célébraient une « eucharistie », puisque ce mot grec n’a été utilisé que bien plus tard, après l’ouverture aux païens hellénisants.”
Comment se faisait-il donc que ces païens avaient ce mot eucharistie, en plus, des parlant grec ?
ces païens n’étaient plus des païens puisque devenus disciples de Jésus, mais restaient de culture païenne (grecque).
eucharistie veut simplement dire “merci” en grec, ils traduisaient juste le terme de l’Eglise-mère de Jérusalem: “toda”
Mathieu 5 :
“17 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. 18 Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé.…”
Tout est dit, puisque Jésus était juif.
Je n’ai pu ouvrir l’ordi que très tard le 9/4/19…Ma curiosité a été récompensée par la lecture de l’article de l’Abbé Alain René. Mais j’avoue que la dimension mystique de certains développements ne m’est pas totalement accessible.
Gédéon, merci beaucoup pour votre élucidation de “lafikomane” du repas de Pessah. Un ajout interessant à la lecture de la hagada et au “ma nichtana” habituels.
Knyr? Je n’ai rien compris à l’ensemble de votre reconstitution “historique” ? Pourriez vous nous révéler vos sources ?
En conclusion, nous voilà conditionnés pour accueillir prochainement Pâques !..
De rien
Sinon Pâque selon le calendrier biblique est déjà passé. Mais mieux vaut tard que jamais 🙂
Gédéon, à vous en croire “Pâque selon le calendrier biblique est déjà passé”
Demandez un calendrier juif dans n’importe quelle boutique kasher, épicerie ou boucherie, et ouvrez-le :
on est en 5779, le 11 avril 2019 (aujourd’hui) est le 6 du mois de Nissan en cours
le premier seder de Pessah sera le 14 du mois de Nissan, cad le 19 avril et elle dure 8 jours, cette fête…
Manque de temps pour répondre au reste, désolée
Vous parlez du calendrier juif orthodoxe empreint de traditions babyloniennes.
D’ailleurs les mois de ce calendrier sont des noms de divinités babyloniennes. Je doute qu’Elohim est proposé un tel calendrier !
Je vous parle du calendrier biblique telle qu’il était observait par les israélites et par le juif Jésus et ses disciples tous juifs également. Les juifs esséniens suivaient d’ailleurs le même calendrier.
Si j’ai bien compris, Gédéon, vous vous arrogez le droit de mieux savoir que nous – les Juifs – qui sont les vrais et qui sont les autres… Vous êtes drôle !
Pour mémoire, un proverbe juif : mettez 2 Juifs ensemble, vous aurez 3 opinions.
On peut remarquer aussi que la commémoration dite de la “Sainte Cène” fait directement écho au Kidoush célébré lors du repas de Shabbat.
Mais d’où vous vient cette tradition ? L’explication se trouve dans la Genèse :
Genèse 14:17 Après qu’Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. 18Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. 19Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre! 20Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout.
Après la libération des membres de la famille d’Abram (il n’était pas encore Abraham), Melchisédek fit apporter du pain et du vin pour une première célébration avec ces 2 éléments.
Le nom Mélchitsédek, signifie “Mon Roi de Justice”, il était par ailleurs Roi de Paix (Salem). A noter qu’Abram, lui donne la dîme de tout ce qu’il avait. Melchisédek n’était ni juif, ni israélite , ni fils d’Abraham. Il est sans généalogie. Il apparaît 3 fois dans la Bible (Genèse, Psaume, Lettre aux Hébreux). Dans l’épitre aux hébreux il est identifié comme une préfigure de Jésus (Yéhoshoua), car Yéhoshoua est aussi sacrificateur de l’ordre de Melchisédek, comme il est dit dans les Psaumes :
Psaume 110 :1 Parole de l’Eternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. 2L’Eternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance: Domine au milieu de tes ennemis! 3Ton peuple est plein d’ardeur, quand tu rassembles ton armée; Avec des ornements sacrés, du sein de l’aurore Ta jeunesse vient à toi comme une rosée.4L’Eternel l’a juré, et il ne s’en repentira point: Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek.
La célébration avec le Pain et le Vin est donc au moins aussi ancienne que la 1 ère venue du Roi de Justice.
merci de ces précisions sur le sens des mots et leurs traductions en français;
faites nous donc un article sur des adages comme:
oeil pour oeil
tendre la joue gauche
et d’autres comme je suis étranger et tu m’as recueilli
je suis sur que vous trouverez de quoi nous éclairer
Évangile de Marc, 16:9 : “Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons.”
Il est ressuscité le matin du dimanche, avant l’aube.
Non car dans les écrits grecs il n’y a pas de virgule. Donc on peut lire :
Jésus étant ressuscité, le 1er jour de la semaine il apparut ….
Dans l’interlinéaire grec – anglais on a :
Etant réssuscité, de plus le 1er jour de la semaine il apparut …
Ceci ne signifie pas qu’il est ressuscité un 1er jour de la semaine .
Monsieur l’Abbé R.A.Arbez
J’ai pris bonne note de la référence bibliographique que vous nous signalez (préfacée par Haïm Korsia) et vous en remercie vivement.
Je viens d’ailleurs de constater que vous aviez déjà pris soin de nous l’indiquer en réponse à mon commentaire suite à l’article “Dies Judaïcus” paru le 7/4. A ce sujet veuillez recevoir mes excuses pour un “lapsus calami”..car je viens de voir que, par étourderie j’ai mentionné Jean XXIII alors que je pensais Jean Paul II (à l’occasion de sa visite en Terre Sainte)
Remerciements renouvelés et meilleures salutations
Le savoir des origines profond la croyance. Merci, cher Monsieur l’Abbé pour les délibérations très précieuses. En secteur de la psychologie, longtemps passé la lecture, C G Jung a fait un analyse du rhytme en pas trois de la Sainte Messe. D’après C G Jung un archétype. Sans étre spécialiste du tout, l’eucharistie comme action de graces, dont la génèse montrée en haut se réfère très logiquement à l’Ancien Testament, aux traditions juives, l’association à Jung m’est venu.
Les origines sont universelles, voir le travail de DM Murdock à ce sujet: http://www.truthbeknown.com/francais.htm
vous êtes totalement à côté de la plaque!
cette référence de Murdock correspond à des positions des 19ème et 20ème siècles où des farfelus voulaient à tout prix que Jésus n’ait jamais existé et soit le fruit de compilations multiples. Tous les historiens sérieux de nos jours reconnaissent l’existence historique de Jésus. Votre article en référence est de plus présenté au milieu d’un fatras d’astrologie et de thèmes new age, je crois que vous êtes trompée de site en intervenant ici!
Du tout.
DM Murdock est au contraire une mythiciste du 21ème siècle et qui fait école depuis les USA.
Elle-même de son vivant a vivement milité contre l’islam sur ses sites de réseaux sociaux, et via le film de ZEITGEIST (voir versions en multiples langues sur YouTube) en 2007 a inspiré de nombreux internautes.
A propos de l’historicité de Jésus Christ, par ailleurs, il y a aussi ceci de très pertinent et toujours actif en notre siècle qui sera spirituel ou ne sera pas … : http://jesusneverexisted.com/nazareth-french.html
Ca ne coûte pas cher de se dire mystique! même les occultistes qui font tourner les tables et envoient des sorts se disent mystiques.
Vous vous enferrez dans une fausse piste sans intérêt avec la “non existence de Jésus”. En tout cas, vous n’êtes pas sur le bon blog!
concernant le film ZEITGEIST et ses mensonges voici la réponse de spécialistes qui démonte point par point ce film stupide
https://actubible.wordpress.com/2016/11/22/que-pensez-du-film-mensonger-zeitgeist/
A Gédéon
Toutes les versions (10 ou 12) disent la même chose. Traduire « Jésus étant ressuscité il apparut le premier jour de la semaine » ne respecte pas l’ordre des mots, et force le sens. Ce n’est pas la façon normale de lire le texte et c’est bien moins vraisemblable. De plus, le texte dit : « Étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, … » La version King James, la plus proche de l’original avec Darby et Ostervald et quelques autres, dit : « Now when [Jesus] was risen early the first [day] of the week, he appeared first … » J’estime que c’est forcer le texte que de l’interpréter autrement.
Il vous faut prendre la version originale en grec que voici qui confirme la version : “Etant réssuscité, de plus le 1er jour de la semaine il apparut en 1er à Marie Madeleine.”
450 [e] Anastas «Ἀναστὰς having risen V-APA-NMS
1161 [e] de δὲ moreover Conj
4404 [e] prōi πρωῒ early [the] Adv
4413 [e] prōtē πρώτῃ first [day] Adj-DFS
4521 [e] sabbatou σαββάτου of the week, N-GNS
5316 [e] ephanē ἐφάνη he appeared V-AIP-3S
4412 [e] prōton πρῶτον first Adv-S
3137 [e] Maria Μαρίᾳ to Mary N-DFS
3588 [e] tē τῇ – Art-DFS
3094 [e] Magdalēnē Μαγδαληνῇ, Magdalene, N-DFS
De plus le décompte du livre des actes confirme une résurrection le jour de Shabbat. Jour qui est intimement lié à la délivrance , le Millénium étant un Shabbat de 1000 ans.
Le sabbat va du vendredi soir au samedi soir. Le 8e jour est le jour de la résurrection, le chiffre 8 étant le chiffre de la résurrection. C’est pourquoi les chrétiens dès le début (le début des Actes) se réunissaient le dimanche (mais aussi en semaine évidemment). Le texte reçu, le seul considéré comme sans erreur par la filière de transmission fidèle des manuscrits (filière d’Antioche) contient “le matin”. Tout cela est parfaitement cohérent et en harmonie avec les autres textes. Le sabbat a disparu dans le NT, et c’est aussi très clairement exprimé, notamment dans la lettre aux Galates. Tous les commandements du Décalogue se retrouvent sous la forme d’exhortations dans le NT sauf le 4e, le commandement du sabbat. C’est très instructif – et cohérent. Mais c’est un autre sujet.
Les 1er disciples se réunissaient tous les jours, pas plus et pas moins le dimanche.
Dans les actes Paul explique le décompte et on en revient à une crucifixion le mercredi et donc une résurrection le jour de Shabbat.
Pour le Shabbat absent du NT, … svp relisez le.
+1 pour M. Gédéon dont j’apprécie toujours les réponses!
“les commandements du Décalogue se retrouvent sous la forme d’exhortation dans le NT sauf le 4éme”…
Voilà une phrase qui fait trembler tous les os messianique de mon corps !
Donc, d’une part Yéshoua n’a pas enlevé un “youd” de la Torah, mais il a carrément enlevé un commandement entier si je comprends bien ?
Et d’autres part la conclusion est :
Dieu de l’AT (donc des juifs) = Dieu qui ordonne
Dieu du NT (donc des goyims) = Dieu qui exhorte
How convenient !
Peut-être un exemple à suivre pour les policiers qui s’en prennent aux gilets jaunes, ils devraient arrêter de faire régner l’ordre et passer à l’exhortation intensive, l’idée me plait!
Et ce sont les mêmes qui vous matraquent ensuite que Dieu n’a ni changement ni ombre de variation… Allez comprendre…
qu’est-ce que des mots progressistes?
avez-vous des exemples?
A gédéon
αναστας δε πρωι πρωτη σαββατου εφανη πρωτον μαρια τη μαγδαληνη αφ ης εκβεβληκει επτα δαιμονια
proi = le matin, tôt le matin
Le dimanche commence le samedi soir chez les Juifs.
Vouloir introduire le sabbat dans la résurrection de Jésus, c’est forcer une interprétation pour introduire une doctrine étrangère au texte. A bannir.
Lors de la passion du Christ, il y a eu un tremblement de terre et le chaos immense régnait à Jérusalem du fait de “cette affaire” de la crucifixion, du tremblement de terre et même des évènements survenus dans le Temple.
Les chrétiens se terraient chez eux de peur de représailles.
Les femmes ne sont pas allez de suite au tombeau car non seulement c’était le shabbat , le chaos, et immédiatement après le shabbat il faisait nuit noire. Il est logique qu’elles n’y aillent que le dimanche matin à l’aube.
Faites comme il vous plait mais alors vous ne pouvez alors expliquez le passage des Actes ou il est fait un décompte précis des jours depuis la fin de la fête des pains sans levain jusqu’à la fête des prémices un dimanche, ni pourquoi Jésus à pris le repas de Pâque avant les “orthodoxes” de l’époque, et ensuite vous vous retrouvez aussi avec 2 jours d’ensevelissement au lieu de 3 jours comme annoncés par Jésus.
Si l’on conserve les “traditions” romaines alors on arrive sur un évangile qui se contredit , c’est très dommage, d’autant que toutes les explications existent. Les 1er chrétiens respectaient toutes les fêtes juives et non les traditions romaines qui n’avaient pas encore polluées la compréhension des textes.
@ Gédéon
Si Jésus est mort un mercredi, il y avait deux jours jusqu’au shabbat. Le mercredi fut chaotique, le jeudi a peut-être été nécessaire pour s’en remettre, mais le vendredi, tout était revenu à la normale et si les femmes en étaient encore à se terrer chez elles, pourquoi auraient-elles d’un coup trouvé du courage à peine deux jours après?
Pour ce qui concerne le passage des Actes, vous n’expliquez pas les autres données temporelles:
20:3: Puis il se rendit en Grèce, où il séjourna trois mois.
20:15: De là, continuant par mer, nous arrivâmes le lendemain vis-à-vis de Chios. Le jour suivant, nous cinglâmes vers Samos, et le jour d’après nous vînmes à Milet.
16: Paul avait résolu de passer devant Éphèse sans s’y arrêter, afin de ne pas perdre de temps en Asie; car il se hâtait pour se trouver, si cela lui était possible, à Jérusalem le jour de la Pentecôte.
Pourquoi est-ce que seuls les versets 6 et 7 devraient contenir une symbolique et pas les autres?
Pour ma part, je ne crois pas qu’il y ait de symbolique, mais simplement un récit plus précis de Luc parce qu’il a personnellement vécu en partie ces événements et que son but est de faire un récit suivi à Théophile (Luc 1:3).
Le verset 6 décrit ainsi son périple, et les versets 7 et 8 permettent de mieux comprendre les causes de la défenestration du jeune homme, qui a profondément choquée les personnes présentes (dont probablement Luc, qui de surcroît était médecin).
Par ailleurs, je vous ai donné une explication du fait que Jésus prenait le repas avant les pharisiens et pour ma part, je résous le problème des trois jours en considérant que Jésus est mort le jeudi, c’est pour moi l’explication qui est la plus cohérente des trois (mercredi, jeudi ou vendredi).
Il peut y avoir de nombreuses explications: Notamment que ce vendredi là était pour les juifs “orthodoxes” le jour de Pâque. Ils n’auraient jamais permis que d’autres ne le respectent pas, et aussi les disciples et sympathisants de Jésus étaient sous surveillance spéciale du Sanhédrin et de ses soldats.
Dans les commentaires de Luc , il n’a pas de symbolique spéciale mais juste un décompte honnête des jours qui s’inscrivent dans le déroulement des Saintes-Convocations de L’Eternel, qui ne sont pas des fêtes optionnelles.
Exode 34:18Tu observeras la fête des pains sans levain; pendant sept jours, au temps fixé dans le mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t’en ai donné l’ordre, car c’est dans le mois des épis que tu es sorti d’Egypte.
19Tout premier-né m’appartient, même tout mâle premier-né dans les troupeaux de gros et de menu bétail. 20Tu rachèteras avec un agneau le premier-né de l’âne; et si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras tout premier-né de tes fils; et l’on ne se présentera point à vide devant ma face. 21Tu travailleras six jours, et tu te reposeras le septième jour; tu te reposeras, même au temps du labourage et de la moisson. 22Tu célébreras la fête des semaines, des prémices de la moisson du froment, et la fête de la récolte, à la fin de l’année. 23Trois fois par an, tous les mâles se présenteront devant le Seigneur, l’Eternel, Dieu d’Israël. 24Car je chasserai les nations devant toi, et j’étendrai tes frontières; et personne ne convoitera ton pays, pendant que tu monteras pour te présenter devant l’Eternel, ton Dieu, trois fois par an.
D’ailleurs Jésus a respecté cette fête en se présentant devant son Père avant de se présenter aux disciples et d’être touché par eux.
Cette fête a toujours lieu le jour suivant le shabbat de la fin de la fête des pains sans levain et donc un Yom Rishon (dimanche) ! voir les prescriptions.
@ Gédéon
Si les pharisiens ne voulaient pas se souiller dans le prétoire, c’est qu’ils avaient déjà commencé leur shabbat de Pâque, qui était donc le jeudi et non le vendredi.
Et si la surveillance avait interdit aux femmes d’aller le vendredi, pourquoi l’aurait-elle autorisé le dimanche? Je pense même que les pharisiens avaient intérêt à ce que ces femmes puissent en finir au plus vite, afin qu’il n’y ait plus aucun doute quant à sa mort.
Dans les Actes, Luc ne dit pas explicitement qu’il s’agit d’un décompte, c’est vous qui choisissez d’en voir un dans son propos. Alors que je choisis d’y voir la suite du récit de son périple et l’explication de la défenestration. Où est le problème de cohérence dans mon interprétation? Elle est d’autant plus cohérente qu’elle est bien en phase avec le contexte qui décrivent un périple, alors que la votre semble tomber de la lune (ou plutôt du soleil…).
Luc n’était pas sans savoir que le calendrier luni-solaire était la norme chez les Juifs. Si ses propos allaient à l’encontre de cette norme, la moindre des choses aurait été de le mentionner plus explicitement, afin que les Juifs puissent comprendre et se positionner, d’autant plus que son récit assumait une portée universelle, et je ne suis pas certain que le calendrier solaire de 364 jours était très répandu dans la diaspora juive qui devait déjà composer avec le calendrier luni-solaire.
De même, ni Jésus, ni les disciples ne mentionnent quoi que ce soit à propos de ces calendriers, pourtant Paul n’est pas en reste pour aborder des sujets pratiques. Autrement dit, soit cette divergence n’avait aucune espèce d’importance pour eux, soit le calendrier de référence était bien le calendrier luni-solaire.
Enfin, Jésus s’est présenté à Marie avant de monter vers le Père, et si elle n’a pas eu le droit de le toucher, ce n’était pas à cause de la Loi, puisque tout avait été accompli sur la croix et que la Nouvelle Alliance était d’ores et déjà effective, mais c’est parce que le Père devait encore l’envoyer revêtu de toute autorité sur Terre, Jésus ne voulait donc pas s’attarder, mais simplement profiter de la pleine liberté de la Nouvelle Alliance pour consoler une amie dans une profonde affliction.
Si ils avaient commencé leur shabbat ils seraient chez eux a respecter le shabbat et non a transférer un prévenu.
Aucune explication de votre part pour 2 jours de sépulture seulement.
@ Gédéon
Vous oubliez que les pharisiens étaient des hypocrites, ils ne faisaient pas pour eux-mêmes ce qu’ils disaient au peuple de faire. Et ils avaient beau jeu de dire que ce sont les Romains qui ont arrêté, transféré, et crucifié Jésus, et non eux-même, qui n’ont fait que sauter sur l’occasion unique de le faire saisir, pour le bien du peuple…
Autre argument: si la Pâque devait avoir lieu toujours lors du shabbat, pourquoi est-ce que la Loi nous parle du 14ème jours du mois au lieu de nous parler du deuxième shabbat du mois? Rien que ce choix de calcul me conforte dans l’idée que c’était déjà le calendrier lunaire qui avait cours à ce moment-là…
Enfin, cela a dû vous échapper, mais je défends la thèse que Jésus est mort le jeudi, et qu’il y a eut un grand shabbat, avec la Pâque le vendredi et le shabbat ordinaire le samedi. On a alors bien les trois jours et les trois nuits annoncées dans Matthieu et on a alors bien l’explication de pourquoi les femmes ne pouvaient pas venir avant le dimanche.
Certes, le jeudi n’est pas un jour complet, mais comme c’est également le cas du mercredi de votre théorie, cela ne devrait pas vous poser de problème…
Je n’ ai jamais dit que la pâque devait avoir lieu un jour de shabbat. C est la résurrection qui a eu lieu un shabbat !
Les disciples se sont réunis selon les Actes (20:7) et selon Paul (1Cor. 16:2) le dimanche pour « rompre le pain », c’est-à-dire prendre la sainte cène ensemble, et donner leur offrande. Ils se sont réunis aux débuts de l’Église de Jérusalem tous les jours, il n’est pas dit cela des autres communautés ni par la suite, et cela n’a pas d’importance. L’histoire de l’Église montre cette fidélité au premier jour, le dimanche, pour leur culte hebdomadaire (j’ai fait une recherche là-dessus il y a qq années et j’ai les extraits et les références).
Tous les commandements de la Loi sont répétés sous la forme d’exhortations et de commandements dans le NT (aimer Dieu, aimer son frère, son ennemi…, honorer ses parents, ne pas mentir ou tromper, ne pas convoiter, ne pas commettre l’adultère, etc.) Mais aucun commandement de respecter le sabbat juif. Toute l’épître aux Galates est consacrée à ce sujet de la judaïsation de l’Église chrétienne. Si quelqu’un veut observer un commandement de la Loi, il est tenu de les observer tous, et « il est déchu de la grâce ». Parce que jamais personne n’a observé tous les commandements, et c’est la raison même pour laquelle le Messie, le Christ est venu : pour accomplir la Loi et y mettre fin en ce sens que celui « qui est en Christ » a lui aussi accompli toute la Loi à travers le Christ. C’est ce que disent les prophètes :
Ézéchiel 36:25 « Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles.
26 Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.
27 Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. »
C’était une promesse messianique qui s’est accomplie en Jésus-Christ, destinée d’abord aux Juifs, puis à tous, comme cela s’est accompli.
Un mot sur la Loi. La Loi ne passera pas tant que les cieux et la terre subsisteront. La Loi est juste et sainte et bonne, dit Paul. Mais la Loi est condamnation, car personne n’est capable de l’observer (si vous croyez l’avoir fait, vous ne vous connaissez pas encore. Qui a toujours aimé Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force et de toute sa pensée ?). Celui qui a cru dans le Messie Jésus-Christ, ses péchés sont pardonnés, et il reçoit par la foi la capacité de le suivre sur son chemin de sainteté – mais pas par ses propres forces. Pour lui, la Loi est à la fois finie et accomplie. C’est ce que Paul explique dans ses lettres, à lire et relire attentivement jusqu’à ce qu’on ait compris.
Dernier point : Quand il est parlé de 3 jours, ce ne sont pas nécessairement 3×24 heures. Car JC dit aussi de lui-même : “et le 3e jour il ressuscitera. De même, Esther jeûne 3 jours, mais elle se présente au roi le 3e jour. Un peu de connaissances bibliques ne nuit pas. La plupart des calculs ignorent un détail qui suffit à les invalider. Un expert en chronologie biblique a déterminé la date de la mort du Messie annoncé dans Daniel 9 (prophétie d’une extrême précision). Prenant en compte les données bibliques multiples (récits, dates, généalogies) avec leurs contradictions apparentes, et des sources externes, Floyd Nolen Jones place la crucifixion du Messie le 14 Nisan de l’an 30 (jeudi 4 avril 30), 483 ans (soixante neuf semaines d’années de 360 jours) après le décret de reconstruction de Jérusalem pris par Artaxerxès en 454 av. J-C. (Floyd Nolen Jones, Chronology of the Old Testament. A return to the basics. KingsWord Press 1993-1999 (14e édition).
@ Aleth
Le problème, c’est qu’il n’y a pas seulement trois jours, mais également trois nuits:
Matthieu 12:40
Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
Jésus étant ressuscité le dimanche selon Marc 16:9, il faut qu’il soit mort un jeudi pour avoir le compte des nuits.
Quant au sabbat:
Marc 2:27 -28
Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat.
Hébreux 4:1-11
Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard.
Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent.
Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos ! Il dit cela, quoique ses œuvres eussent été achevées depuis la création du monde.
Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour.
Et ici encore : Ils n’entreront pas dans mon repos !
Or, puisqu’il est encore réservé à quelques–uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance,
Dieu fixe de nouveau un jour–aujourd’hui–en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs.
Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour.
Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.
Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.
Efforçons–nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.
Si le nouveau jour évoqué par ces versets est souvent interprété comme une période symbolique, pour ma part, j’y vois plutôt un jour réel et concret, à la différence avec l’ancien sabbat, que c’est à nous (puisque nous sommes en Christ et que Christ est maître du sabbat) de choisir quand et comment on pratique le sabbat, et non plus à la Loi. Cela explique aussi pourquoi les chrétiens ont choisi le dimanche au lieu du samedi, afin de montrer qu’il s’agit de ce nouveau jour.
Pas vraiment.
On peut faire un office prier D.ieu, le louer tous les jours. Mais le shabbat reste le shabbat, le seul jour qui porte d ailleurs un nom spécifique.
”… Place la crucifixion le 14 de Nissan de l’an 30 …”
A prendre une référence fausse au départ on arrive a un résultat erroné.
Il n’est pas du tout certain qu’il s’agisse d’un office de sainte Cène pris par les disciples en ce dimanche de fete des prémices car on ne parle pas un vin.
Les repas de cette époque étaient essentiellement composé de pain que l’on trempait dans une sauce.
Fraction du pain pourrait très bien signifier ”casser la croûte” .
Pourquoi les femmes ne peuvent elles venir au tombeau pour embaumer Jésus avant le dimanche matin ?
Tout simplement parce que D.ieu ne leur a pas permis. Car déjà on observe un manque de foi de leur part, car elles pensent trouver un Christ mort. De plus Jésus leur avait annoncé sa résurrection au bout de 3 jours mais aussi que la femme qui avait versé le parfum sur sa tête avait réalisé son embaumement pour sa mise au sépulcre.
Donc en plus du chaos qui régnait a Jérusalem , D.ieu ne souhaitait pas la réalisation d’un embaumement supplémentaire. Voilà pourquoi les femmes ne purent venir avant la fin des 3 jours.
@aloygah et Aleth
Jésus est mort a la 9eme heure (15:00 environ) et fut mis au tombeau avant la nuit.
Il est donc ressuscité de jour avant la nuit et après 3jours complets. Le dimanche matin a l aube le tombeau est vide. Il est donc ressuscité un jour de shabbat. Point barre
Jésus accompli la loi et les prophètes , il ne se trompe pas, il accomplit ce qu il a annoncé.
Et comme a dit jack , lui qui n a pas changé un iota de la loi n a pas aboli le 4 commandement non plus.
Le shabbat n a jamais été changé par le dimanche.
@ Gédéon
On a donc fait le tour de la discussion. Pour ma part, je reste définitivement à la thèse du jeudi.
Merci pour l’échange.
Merci à vous aussi. Bonne journée