
L’évangile de Jean nous dit que la première personne à constater que le tombeau de Jésus ne recèle pas de cadavre est Myriam (Marie) de Magdala qui avertit ensuite les amis proches du rabbi. Mais depuis longtemps, reportages, romans, séries TV n’en finissent pas de nous ressasser le même hoax : Marie Madeleine serait la compagne de Jésus, et, pour certains férus d’ésotérisme, la mère d’une descendance cachée !
Il est vrai qu’au cours des siècles, en Occident, Myriam de Magdala, (ou Marie Madeleine) assez sobrement évoquée dans les écrits du nouveau testament, s’est muée en un personnage ambigu, sorte de prostituée convertie sur le tard, malheureuse figure d’amalgames successifs.
Dans le récit johannique de la bonne nouvelle, sa fonction n’est cependant pas négligeable : dans un premier temps, elle se montre accablée par la découverte du tombeau vide, étant très attachée à la personne de Jésus qui a changé sa vie, et qu’elle appelle « rabbouni », mon maître vénéré. Après quoi Marie de Magdala prend conscience – avec les yeux de la foi – du fait que la silhouette avec qui elle parle est la présence du Vivant, impossible à enfermer dans des catégories figées.
L’évangile de Luc évoque cette femme comme une Galiléenne « devenue disciple de Jésus, et délivrée par lui de sept démons » donc rescapée d’une situation gravissime. Les sept démons en question symbolisent une tentation périlleuse, qui n’est pas du registre sexuel, mais plus fondamentalement du registre philosophique et religieux concernant le salut de l’être humain. Certaines personnes, surtout en Galilée, (surnommée carrefour des nations), étaient tentées par la vision païenne de l’être humain, avec les liens mythologiques et idolâtriques que cela implique. C’était en effet l’époque troublée de l’occupation romaine et des influences mythologiques grecques. Un siècle avant Jésus, le mouvement pharisien était précisément né, en terre d’Israël, de cette préoccupation de sursaut spirituel face aux séductions du paganisme. Le mouvement essénien était également de son côté une protestation envers la corruption des milieux sacerdotaux sadducéens gérant le Temple de Jérusalem et complices des Romains. L’identité du judaïsme était en jeu et le piège devait être déjoué, car une telle crise provoquait l’altération de la foi ancestrale des pères et la division au sein du peuple.
Marie de Magdala « libérée de sept démons » a été repêchée de cette mouvance humaniste paganisante, grâce au charisme pastoral du rabbi Jésus et de son message centré sur l’actualité de l’alliance. Une femme de son temps, motivée par une émancipation spirituelle… Alors d’où sont venus ces amalgames douteux sur le profil de Marie Magdala ayant radicalement changé de vie ? C’est la logique propre à la chrétienté en voie d’expansion qui a vraisemblablement pris le dessus sur le questionnement originel maintenu au cours des siècles précédents.
Si dans son traité sur la pénitence, Ambroise refuse encore de confondre la sœur de Lazare avec la pécheresse décrite par Luc, c’est Augustin (4ème-5ème s.) de mentalité dualiste et focalisé sur des problématiques sexuelles, qui assimile les deux personnages. Avec Grégoire le Grand (6ème s.), les jeux sont faits, la pécheresse et Marie Madeleine ne font plus qu’un ! Enfin, pour Bède le Vénérable, Marie, sœur de Lazare, est expressément une « femme de mauvaise vie » (Luc), qui, pénitente, devient chaste (Jean).
Un tel personnage sulfureux s’est donc artificiellement élaboré en Occident, par étapes, alors qu’en Orient, on n’a pas du tout adopté cette approche moralisante et on a maintenu clairement la distinction entre deux Marie différentes.
Comment restituer à Marie de Magdala son authenticité originelle, ainsi que sa dignité, sinon en retrouvant le contexte de son existence sociale?
D’abord, il faut être conscient du fait que la Marie Madeleine pécheresse du Moyen-Age occidental, propulsée sur le devant de la scène, correspond à la conjoncture d’une théologie restrictive de l’âme et du corps, ayant tendance à focaliser le péché prioritairement sur le charnel. Il y avait sans doute le souci de proposer aux femmes en dérive morale un modèle pédagogique de rédemption, une sainte patronne. Toutes les catégories sociales devaient bénéficier d’un modèle masculin ou féminin « protecteur » et les diverses corporations avaient chacune le leur.
De ce fait, l’époque médiévale, aux mœurs parfois brutales, est en même temps celle qui réagit pour faire contre-poids en faisant la promotion de la « dame » à travers l’amour courtois et qui popularise le respect dû aux femmes. L’image de « Notre Dame » pour vénérer la Vierge est dans le même sillage et a joué un rôle valorisant du statut de la femme. Si tant de groupes spécifiques avaient leur saint patron, quid des femmes vénales marginalisées ?
Ce contexte éclaire la mise en scène progressive mais contrefaite d’une Marie Madeleine ressemblant à des femmes voulant sortir de leur déchéance sociale en raison de l’instrumentalisation sexuelle par les hommes.
Pourtant, lorsque Jérôme (4ème s.) précise : « Marie Madeleine est celle-là même dont le Christ avait expulsé sept démons, afin que là où avait abondé le péché surabondât la grâce » encore faut-il saisir le sens de cette phrase. S’il est question d’une « Marie de Magdala libérée de sept démons » au contact de l’enseignement de Jésus, c’est la manière hébraïque de dire qu’une femme a intégralement assaini sa vie grâce à la Parole de Dieu. « Si l’œil est dans la lumière, toute la vie sera dans la lumière… » L’œil, c’est la vision du monde.
Précisément, le sept est le signe de la plénitude. Les démons représentent tout ce qui divise l’être humain et le retient captif du monde des ténèbres. Le 7 suggère le summum de l’aliénation, qui est donc spirituelle. Pas question de sexe ici. On sait que le monde païen et ses dérives malfaisantes est toujours représenté par les ténèbres.
On peut en déduire logiquement que Marie de Magdala a pu être l’une de ces femmes juives du 1er siècle qui suivent Jésus par soif d’une spiritualité libératrice en phase avec leur époque tourmentée et par le retour aux sources des saintes Ecritures mises en lien avec la vie concrète, (ce en quoi Jésus excellait). L’évangile de Luc évoque des femmes (Jeanne, Suzanne et d’autres) qui font partie du groupe itinérant des disciples en contribuant à leur entretien, mais surtout en s’instruisant de la Torah à égalité avec les hommes, ce qui était assez nouveau. Lorsque Jésus est accueilli chez Marthe et Marie, c’est le signe qu’il a pour elles autant de considération que pour des hommes et les juge dignes de progresser dans la compréhension du message biblique.
Marie de Magdala a pris sa vie en mains grâce à l’enseignement messianique de Jésus, elle a réalisé son émancipation spirituelle en se cultivant et en se purifiant intellectuellement de toute influence du paganisme ambiant ; elle a refusé par là-même les fausses valeurs destructrices et les illusions d’une modernité philosophique de l’époque. On comprend sa reconnaissance et sa fidélité envers le Maître après son retour aux sources vives du judaïsme : elle sera aux pieds de la croix du Golgotha, comme elle sera le premier témoin de la résurrection du Christ. Triomphe de la cause de la vérité de Dieu impliquant celle de l’humain.
C’est donc avant tout cet aspect spirituel majeur qui peut donner sens au personnage de Marie-Madeleine, et non pas une quelconque saga érotico-mystique à la manière des Da Vinci Code et autres délires concoctés à partir d’un ésotérisme bas de gamme.
Pour mieux comprendre qui est réellement cette femme forte imprégnée d’esprit biblique et assumant fièrement sa féminité par un choix de vie exigeant, il vaut la peine de s’intéresser à son nom : « Magdala » qui a donné en français Marie la Magdaléenne, ou Marie Magdeleine…
De l’hébreu mi-gd-al, « croître », Marie Magdala est cette personne à qui une rencontre décisive avec le Messie a permis de grandir en faisant le lien entre la Parole de Dieu et sa vie de femme qui prend ses responsabilités.
Affranchie des influences démoniaques du paganisme, son âme a été libérée et grandie.
Mais migdal signifie aussi « tour de guet ». Marie qui s’est réapproprié son avenir et sa dignité en se mettant à l’école de Jésus a accédé spirituellement à la même position que cette tour, fréquente aux abords des vignes en Israël, et du haut de laquelle le veilleur posté voit se lever l’aurore d’un jour nouveau ! Marie de Magdala, sentinelle du monde à venir !
La tour des veilleurs aux abords de la vigne…Chacun sait combien la vigne symbolise Israël dans la littérature biblique. Ainsi, Marie de Magdala, fille d’Israël prise en considération dans sa dignité de femme et sa quête d’une foi biblique en lien avec la vie, est devenue témoin-clé de la résurrection de Jésus et des perspectives lumineuses offertes par cet événement.
Elle est à ce niveau l’une des premières proches de Yeshua, Messie d’Israël, lumière pour le monde entier, Christ également « aîné d’une multitude de frères et de sœurs » appelés dès aujourd’hui à la vraie vie…
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Maïmonide, dans les deux derniers chapitres (11 & 12) du Mishne Torah, œuvre qui regroupe toute la tradition d’Israël et fait force de loi pour tout Israël, écrit (et chose phénoménale, sans soulever d’opposition depuis 1000 ans) que le Messie d’Israël ne peut en aucun cas S’AFFIRMER en temps que Messie PAR des miracles !
Il doit changer LE monde et non changer DE monde !
L’identité du Messie est aussi le sujet de la dernière lecture (prophétique, Haftarah) de la fête de Pessach (Pâque).
Ceci explique bien sûr le rejet catégorique par les Juifs il y a 2000 ans …
Le Tanakh dit bien que le Messie devait venir à l’époque de Jésus et mourir (Livre de Daniel).
Dans le Talmud on trouve aussi des preuves irréfutables que Jésus était bien le Messie attendu.
https://actubible.wordpress.com/2019/03/12/le-messie-attendu-par-le-peuple-juif-ne-peut-etre-que-jesus-meme-le-talmud-le-prouve/
Vous parlez du talmud Gédéon ? Ce livre qui crache sa haine sur Jésus et les chrétiens ?
Exact , sauf que , par contre , concernant les insultes dont vous parlez ; le Yéshoua du Talmud ne peut être Notre Seigneur Jésus ( Yéshoua), car il Le précède de nombreuses années.
https://actubible.wordpress.com/2016/12/02/le-talmud-insulterait-yeshoua-jesus-il-semble-que-non/
il n’y a pas eu de rejet par LES JUIFS il y a 2000 ans, mais rejet par DES juifs… et accueil par beaucoup d’autres.
L’Eglise première est 100% juive, rappelle à juste titre le cardinal Aaron Lustiger!
Exact, c’est aussi ce que dit l’article en précisant qu’une partie de juifs de l’époque attendaient bien Yéhoshoua pour cette époque précise.
Bonjour il existe un bon livre, accessible intellectuellement, à tous, ” Sainte Marie Madeleine, Apôtre des apôtres” de J.François Froger – J.Michel Sanchez et J.Paul Dumontier.
Tout y est.
Si les personnes s’intéressaient à la religion par la lecture plutôt qu’n regardant les
soi-disant révélations sur “la femme de Jésus” récemment diffusé sur BFM TV ou autre cloaque de cet acabit, nous n’en serions pas à un tel niveau de sottise intellectuelle.!!!!
Le soir de la diffusion du tas d’immondice cité supra il y avait 3 ou 4 autres diffusions sacrilèges….. qui ne passeraient pas si c’était les noces de momo avec………….. une enfant…….!!!
et puis, même si c’était une pécheresse, la fin de sa vie est beaucoup plus intéressante.
c’est ce qui compte, plus que les dires des exégètes hommes qui commentèrent par la suite
oui, mais il est préférable de ne pas lui inventer une histoire où les projections l’emportent sur la vraie réalité.
Ainsi va l’humain, chacun et chaque religion se fabrique une idée ou une pensée de Dieu…qu’il prend pour Dieu, et s’y attache de manière égotique et communautaire, dans un sentimentalisme béat et sot, plus ou moins auto-contemplatif.
Mais l’Eternel, l’Infini, l’Absolu, le Principe suprême est incommensurablement
au delà de toute conception humaine, qui par nature est donc nécessairement idolâtre.
Il n’y a que Dieu, Principe suprême impersonnel de la Totalité, seule Réalité, et vous vivez en lui, et lui vit en vous à chaque instant.
Votre pseudo est inspirant (mon amour, en français). Vous exprimez l’unique vérité. L’humain vénère et invoque les Dieux qu’il invente pour se rassurer. Cependant les gens croient au Dieu unique. Notre faute est d’inventer toutes sortes d’histoires au sujet d’un Dieu inatteignable qui transcende notre compréhension.
Soyons bons et généreux en attendant de retourner aux origines.
Bonjour mon père,
Peut importe l’état de cette femme avant, mais comme vous le savez, on peut détourner l’Histoire et les romains en sont particulièrement friand.
En Egypte ils ont détruit une pyramide pour en faire des routes, en France à Carnac, ils ont détruit nombre de menhir et dolmen pour en faire des routes.
Jules César a abolie les druides trop savant à son goût, alors que le druidisme est né en Palestine, – il semblerait même, qu’il a fait brûler la bibliothèque d’Alexandrie, riche en document afin d’asservir les peuples.
l’empereur Constantin lui même a détruit tous les documents qui ne lui convenait pas sur la religion qu’il a adopté, dont ceux de Marie Madeleine, pour en faire une prostituée.
Je ne sais pas si vous connaissez Jean Baptiste Humber, un religieux français, mais habitant Jérusalem, il est archéologue de la religion, on le voit souvent sur Youtube, il est l’une des personnes ayant traduit les manuscrits de la mer morte, je l’ai rencontré lorsque je travaillais en Jordanie, et même ici en France.
Vous devriez le contactez, c’est une personne très enrichissante.
“L’émancipation spirituelle” est un bon résumé de la vie de M. Magdalena. L’article est trés précieux. Merci.
Ce qui est intéressant dans le récit de la visite de Myriam le premier jour de la semaine, de nuit, c’est que le Messager venant de Elohim affirme que Yashoua n’est plus ici, mais qu’il est déjà en Galilée.
En effet selon la Torah, le premier jour de l’année débute toujours le 4 eme jour où fut placé le soleil, permettant ainsi de compter les jours du calendrier solaire donné par Elohim.
La Pâque a toujours lieu 14 jours après et tombe le même jour, mercredi.
Les jours commencent toujours le soir au coucher du soleil dans la Bible, soit le 4 eme jour commence mardi soir.
Jesus qui respect comme son Père la Torah pour l’éternité a pris le repas de Pâque mardi soir soir avec ses disciples israéliens, puis le lendemain il sera torturé et tué.
Si on compte bien à le mode biblique et non traditionnellement admise dans les médiats, Jesus est resté 3 nuits dans le tombeau avant de ressusciter.
Mercredi à jeudi = 1
Jeudi à vendredi = 2
Vendredi à Shabbat = 3.
Raison pour laquelle Yashoua (Jesus pour les étrangers), était déjà en Galilée dimanche.
En effet ce jour de Shabbat est grand.
« αναστας δε πρωι πρωτη σαββατου εφανη πρωτον μαρια τη μαγδαληνη αφ ης εκβεβληκει επτα δαιμονια
« Or étant ressuscité, (bonne emplacement de la virgule qui n’existe pas en Grec.) le matin le premier jour de la semaine (Yéhoshoua) apparut premièrement à Myriam de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. »
cela change la compréhension de ce verset ici, voici comment bien comprendre.
Comme Yéhoshoua était déjà ressuscité, Il apparut premièrement à Myriam de Magdala le matin du premier jour de la semaine. En réalité le texte ici parle du jour de l’apparition de Yéhoshoua à Myriam de Magdala et non du jour de sa résurrection.
Certain romains vénéraient satan qu’ils surnommées Jupiter, le dimanche, ils l’appelaient aussi, dieu de la lumière, conscience de Babylone, né le 25 décembre.
Le Christianisme étant essentiellement issu de Rome conserve sans le savoir des pratiques extrêmement déplaisantes à Elohim,
car ce n’est pas ce que l’on en pense qui compte,
mais que pense Elohim de ces coutumes en lien avec Babylone, capital de toutes les religions terrestres, et non pas la cite de david?
En lisant la Bible’ je ne découvre pas le christianisme, mais une boussole qui indique toujours la même. Personne, Yhwh Yashoua qui sont Ehad, c’est à dire « un » union au pluriel masculin.
En effet on peut dire « un » au singulier en hébreu, et un au pluriel, d’où le pluriel de conscience, « Elohim » considérablement appauvris par les traductions occidentalisées par le substantif « dieu » = conscience en hébreu.
L’humain étant une conscience, il est toujours actuellement appelé dieu dans la Bible.
« 5Ils n’ont ni savoir ni intelligence, Ils marchent dans les ténèbres; Tous les fondements de la terre sont ébranlés.
6J’avais dit: Vous êtes des dieux, Vous êtes tous des fils du Très-Haut.
7Cependant vous mourrez comme des hommes, Vous tomberez comme un prince quelconque.
8Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! Car toutes les nations t’appartiennent.« Psaumes 82/6.
« 34Jésus leur répondit: N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux? 35Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Ecriture ne peut être anéantie, 36celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j’ai dit: Je suis le Fils de Dieu. 37Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas. 38Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. 39Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir, mais il s’échappa de leurs mains.« Jean 10/33,39.
Écouter et appliquer la Bible c’est risquer de ce faire lapider par les Babyloniens qui aiment les coutumes Babyloniennes, c’est à dire Dimanche, 25 décembre, 1 er janvier, et bien d’autres.
C’est un choix à faire entre Baal (le Seigneur en Amorites) et Yhwh qui est le même hier aujourd’hui et éternellement.
Les Écritures mettent en garde le fait que l’administration sera de plus en plus anti-Bible, anti-sioniste, et liberticide, allier à l’anti-Torah et donc nuisible aux humains de la planète, d’où son ouverture exceptionnelle au grand pedophile modéré Mahomet et son Seigneur ala, signifiant « malédiction en hébreu.
« Le dieu » et le nom de satan n’est 2 Corinthiens 4/4.
En effet ni Yashoua, ni Yhwh ne se sont nommés « dieu » dans la Bible, « dieu » n’étant Pas un nom en hébreu mais un état de Souffle conscient du bien et du mal.
« 22Yhwh Elohim dit: Voici, l’homme est devenu comme l’un de NOUS, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. 23Et Yhwh Elohim le chassa du jardin d’Eden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris. 24C’est ainsi qu’il chassa Adam; et il mit à l’orient du jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie.« Genèse 3/22,23.
La Bible est une boussole pour ne pas perdre le Nord, le chef de ce monde n’apprécie Pas du tout son enseignement, ainsi que ses serviteurs.
Comme Yhwh n’est pas une religion, à quoi servirait-elle?
Raison pour laquelle la religion est la grande absente des enseignement de Yhwh et de Jesus et de ses apôtres, tous persécutés par des chefs religieux babyloniens (calendrier lunaire de Babylone!) et les ignorants.
Toutefois comme la religion n’empêche pas le salut par la foi, ceux qui ont un poste important dans une’ communauté peuvent témoigner de l´enseignement de la’ bible au risque de se faire exclure, mais en attendant l’assemblée Religieuse écoutera l’enseignement Laïque de Yhwh seul autorité non violeuse et Torah reconnu au dessus de l’humain dans la Bible.
Une plénitude de bonheur à ceux qui croissent Yashoua et respecte son enseignement super Torah.
Note; ne pas confondre Torah et loi.
Torah = enseignement, instruction, c’est à dire toute les écritures révélées au fur et à mesure de l’histoire et non pas seulement 5 livres.
“…compter les jours du calendrier solaire donné par Elohim.”
Psaume 104:19 “Il a fait la lune pour marquer le temps….”
Chaque année, le quinzième jour du premier mois, la lune est pleine et ce, depuis des siècles…
Bonjour Pat,
Hodesh חודש ou Yéra’h יֶרַח
Tu pourras voir dans les traductions communes des Bibles, le terme de “Nouvelle Lune” apparaître, mais cette traduction est une traduction biaisée du texte car en réalité ce terme de “Nouvelle Lune” que tu trouveras dans la traduction de ta Bible provient du terme Hébreu “Rosh ‘Hodesh” ראש חודש qui ne signifie en rien “Nouvelle Lune” mais qui signifie “Tête du Mois”.
En effet ‘Hodesh חודש ne signifie absolument pas “Lune” mais “Mois”
Tandis que c’est le mot “Yéra’h” יֶרַח qui signifie “Lune” et jamais tu ne verras dans le texte Hébreu le terme de “Rosh Yéra’h” ראש יֶרַח employé.
Pourquoi cette traduction a t-elle été employée par les traducteurs?
Tout simplement car le suivi des mois lunaires ayant été adopté par des Juifs religieux après leur retour de babylone, cette traduction a donc été imposée afin d’appuyer le suivi des lunes pour établir les mois de l’année.
c’est à Rosh ‘Hodesh qui signifie “Tête du Mois” que commence “le début du Mois” et non selon La Lune qui se dit “Yéra’h”.
Ceux qui suivent la lune “Yéra’h” aime rappeler un verset dans le Livre des Psaumes qu’ils croient appuyer leur théorie. Regardons-y de plus prés.
Psaumes 104:19 (Massorétique)
עָשָׂה יָרֵחַ לְמוֹעֲדִים שֶׁמֶשׁ יָדַע מְבוֹאוֹ
Il a fait la lune pour les moadim (rendez-vous) le soleil connaît le terme de sa course.
Rappelons au passage que le terme moadim signifie aussi “saisons-pèriodes” mais non exactement “Fêtes” qui est le mot ‘Hag en Hébreu.
La lune influe sur les marées mais aussi sur la pousse des plantes au moment des saisons de l’année.
Mais notons aussi que le passage du Psaume parle du suivi du soleil ici et non de la lune car note bien qu’il parle de la course du soleil.
Je rappelle que dans le texte Hébreu il n’y a pas de ponctuation et le “vav” traduit par la conjonction de coordination “et” en Français qui sert de séparation naturelle dans le texte Hébreu ne se trouve pas dans ce verset comme si ce verset englobait pour les moadim à la fois la lune et le soleil. On retrouve également la même façon d’écrire ce verset dans la Septante :
ἐποίησεν σελήνην εἰς καιρούς ὁ ἥλιος ἔγνω τὴν δύσιν αὐτοῦ
Il a appointé la lune pour les saisons (moadim) le soleil connaît son réglage.
Et voici sans ponctuation ce qu’on peut lire :
Il a fait la lune pour les moadim…
mais aussi en suivant :
…pour les moadim le soleil connaît le terme de sa course ou son réglage.
cela change quand même pas mal le sens du verset ici car ce n’est pas uniquement la lune qui serait faite pour les moadim mais aussi le soleil. Ce qui correspond avec le verset dans la Genèse qui dit bien ceci :
Torah-Genèse 1:14 (Septante)
Elohim dit ensuite : Que des luminaires (soleil lune et étoiles) soient dans le firmament du ciel, pour luire sur la terre et séparer les jours et les nuits ; qu’ils (soleil lune et étoiles) soient les signes des moadim (rendez-vous) et des jours et des années
Le soleil fixe aussi les moadim (rendez-vous). La lune elle qui suit une course en parallèle du soleil sert de repère dans le ciel mais c’est la course du soleil qui est suivie pour déterminer le calendrier, la lune elle sert de repère en rapport avec le soleil, en effet on peut voir son circuit dans le suivi du Mois solaire.
Torah-Jubilés 2:8-9 Livre écrit par Moïse retiré par Rome au II éme siècle.
Et au 4e jour Il créa le soleil et la lune et les étoiles et les plaça dans le firmament du ciel pour donner lumière sur la terre entière et dominer sur le jour et la nuit et séparer la lumière de la noirceur. Et Elohim appointa le soleil pour être un grand signe sur les jours sur la terre et pour les Shabbats et pour les Mois et pour les Fêtes et pour les Années et pour les Shabbats des années et pour les Jubilés et pour toutes les Saisons des années.
si tu n’as pas lu l’introduction au Calendrier ci-dessous, je t’en recommande la lecture, beaucoup y est expliqué et notamment ce dont tu parles.
http://introductionaucalendrier.blogspot.com/ncr
Moi-même j’ai suivi par le passé un calendrier lunaire et il y a beaucoup de contradictions avec la Torah et le reste des Écritures. Mais si tu lis avec attention l’introduction au calendrier ci-dessus, tu pourras voir de quoi je parle.
Tout dans les Écritures et les découvertes archéologiques, prouve que Yashoua notre Seigneur et Sauveur Le Fils d’Elohim faisait partie de la communauté Juive nommée Essenienne ainsi que Yo’hanan l’immergeur, (jean Baptiste).
Ceci dit, cela range t-il juste Yashoua comme un simple Essenien ou membre d’une simple communauté Juive ? Bien sûr que non car Il Est beaucoup plus, Il Est le Machia’h Promis, le Fils Unique d’Elohim Engendré, notre Sauveur et Seigneur.