
C’est au quotidien britannique Daily Mail (1) que l’on doit ce témoignage, recueilli par le journaliste David Rose, qui n’aurait pas passé la censure des médias français. Nous vous l’avons traduit.

Capuchonné, pendu et laissé à l’agonie pendant des heures et des heures : Le chef de la sécurité palestinienne raconte comment il a tourmenté des “suspects” au su du MI6…
“Vous faites de votre mieux pour éviter d’être violent, me dit le responsable de la sécurité palestinienne. Mais dans les cas où les données sont solides, où le prisonnier ne coopère pas et où il pourrait y avoir du mal fait à autrui – alors vous devez l’être.
Je ne vais pas vous mentir. La torture est utilisée. Nous devons protéger notre peuple.
Cet entretien extraordinaire est le premier aveu par un ancien auteur des tortures généralisées contre des Palestiniens, explique Rose. Non pas par Israël, mais par l’Autorité palestinienne (AP) qui gouverne la Judée Samarie occupée par Israël.
Il m’a été accordé la semaine dernière dans une ville palestinienne poussiéreuse. De l’autre côté de la table se trouvait un homme de famille bien habillé, d’âge moyen, avec un sourire contagieux – un ancien fonctionnaire de l’AP.
L’interrogatoire est une guerre entre deux personnalités. Vous ordonnez au prisonnier de s’asseoir, et il s’assoit. Vous lui offrez une cigarette, et s’il dit qu’il ne fume pas, vous dites : “vous devez fumer.”
S’il prend la cigarette, psychologiquement, vous êtes le maître. Vous devez le préparer mentalement pour qu’il se confesse.
Mais certains ont été entraînés à résister.
Nous avons découvert beaucoup de manuels expliquant aux fanatiques comment faire cela : comment tromper les enquêteurs.
La torture n’est pas la première étape, et elle ne se produit que lorsque nous avons des informations concrètes sur les agissements du détenu.
Si vous n’êtes pas sûr de l’affaire, je vous assure que la torture ne sera pas utilisée. Mais si vous pensez que vous n’obtenez pas ce que vous voulez, la décision dépendra de la patience de l’enquêteur et de l’importance de l’information dont il a besoin.
Dans les années 90, nous les torturions mal.
On les battait très fort, comme une voiture qui ne fonctionne pas. Mais nous défendions notre maison, la région et le reste du monde. Je suis heureux que cela ait été justifié.
De nos jours, ajoute-t-il, la méthode préférée est appelée “shabeh”, c’est-à-dire le fait d’attacher le prisonnier dans diverses positions angoissantes pendant huit heures au maximum.
Il n’élabore pas sur les détails, mais revendique :
“Ça marche avec 95 % des sujets. Il faut aussi beaucoup d’habileté : ” Vous devez vous y prendre comme si vous jouiez de la guitare. Chaque cas a sa spécialité.
Il ne m’a parlé que sous la plus stricte condition de l’anonymat car il craint de devenir lui-même une victime de torture si son identité devenait publique. Il voulait s’exprimer parce qu’il était sûr que la fin – un État palestinien et la défaite de l’extrémisme – justifiait les moyens.
Tortures financées avec l’aide de la Grande-Bretagne

La révélation peut-être la plus choquante est que les séances de torture encore perpétrées par ses anciens collègues sont financées avec l’aide de la Grande-Bretagne.
Nos contribuables donnent 33 millions de livres sterling directement à l’Autorité palestinienne, tandis que 53 millions de livres sterling sont donnés par la Grande-Bretagne pour divers projets d’aide – soit plus d’aide britannique par habitant que toute autre nation.
Par ailleurs, les services secrets britanniques, le MI6, qui a des officiers basés à Jérusalem, travaille en étroite collaboration avec les agences palestiniennes qui pratiquent la torture, les considérant comme des sources de renseignements précieuses.
Le Royaume-Uni assure et finance également la formation d’officiers de rang moyen et supérieur de toutes les agences de sécurité de l’AP, y compris le Service des renseignements généraux, ou Mukhabarat, l’Organisation de la sécurité préventive, le Renseignement militaire et la Force de police ordinaire.
Selon l’observatoire officiel palestinien, la Commission indépendante des droits de l’homme (CIDH), le nombre de victimes de cas de torture corroborés et documentés est passé de 112 en 2011 à 160 l’année dernière.
Et la directrice de la CIDH, Randa Siniora, affirme que l’augmentation se poursuit.
Ironiquement, la formation comprend des cours sur la nécessité de respecter les droits de l’homme et l’État de droit.
ce gars est surement un agent du mossad infiltré!
quant à la presse française elle est égale à elle même, quand j’étais jeune, on disait “mentir par omission”
Si les médias français en parlaient, il serait forcément d’extrême-droite.
Mais où sont donc les grandes gueules qui s’élevaient contre “la torture en Algérie” ?
A l’imitation de nos merdias, ils se taisent ou plus exactement ils la ferment.
Elle serait donc justifiée?
Que dirait-on si ce genre de pratique était exécuté en Israël ?
En parallèle à cet article, il faudrait montrer le traitement des prisonniers arabes dans les prisons israéliennes