
Je fais partie des 65 000 Français (les chiffres font débat) qui chaque année quittent la France. 65 000 aventuriers de la dernière aventure encore accessible à l’homme occidental.
Je suis parti parce que j’attends que mes droits fondamentaux soient mieux protégés que ce que le droit et la culture française prévoient. Mon besoin de liberté par exemple, dépasse ce que la France avait à m’offrir. Ma liberté d’entreprendre était trop entravée, ma liberté de parole trop limitée, et le respect de mes libertés individuelles trop dépendantes de celles du groupe.
- La propriété, un droit fondamental qui m’importe beaucoup, est moins bien protégée pour les individus que pour la collectivité.
- Le droit à la sécurité n’est pas bien assuré. Il le sera le jour ou une jeune fille pourra se promener dans toutes les rues de France, seule.
- L’administration, l’Etat, possèdent trop de pouvoirs sur le citoyen.
- L’Etat se mêlait trop de ma vie privée. Je n’aime déjà pas qu’on m’oblige à m’assurer contre les maladies, mais j’aimais encore moins que le seul assureur possible soit l’Etat, sans possibilité de faire jouer la concurrence, et que cet Etat décide ce qu’il me rembourse.
- Pareil pour ma retraite. Je n’ai pas aimé qu’on m’impose de m’assurer pour ma retraite, et en plus, qu’on m’impose un seul produit d’assurance. Le produit est d’ailleurs tellement mauvais que ceux qui l’ont voté s’en sont créé un autre pour eux-mêmes : quel meilleur aveu qu’il est médiocre. Et obligatoire, voilà un mot qui me fait fuir.
Alors je suis parti…
Je suis parti parce que le système scolaire était une machine à fabriquer du Français moyen et non à pousser chacun à tirer le meilleur de lui-même, et qu’il n’encourageait pas à l’excellence. Je me suis laissé dire que cela n’a pas changé.
L’Education nationale était une machine autoritaire dont les programmes étaient décidés au plus haut sommet de l’Etat comme dans les régimes soviétiques, et je ne voulais pas d’un système soviétique pour mes enfants. J’avais la force de caractère d’y résister, tout le monde ne l’a pas.
Je suis parti parce que j’étais, avec mes impôts, l’employeur de l’administration et des élus, et ils étaient supposés me servir et non l’inverse. Au lieu de cela, ils me méprisaient et me prenaient pour leur obligé.
Je suis parti parce que je réfléchis toujours à améliorer ce qui ne fonctionne pas bien, et je n’ai pas souvent vu la France adopter cette saine démarche. Je voyais la France – c’était certes ma vision subjective – comme rigide et immobile. Et ne le répétez à personnes : je trouvais les politiques et les hauts-fonctionnaires, l’administration en général, peuplés d’imbéciles qui ne savent pas réfléchir et prennaient des décisions stupides.
Je suis parti parce qu’un jour, un ami bien intentionné m’a jeté au visage : “si t’es pas content, t’as qu’à aller voir ailleurs si c’est mieux ».
J’ai trouvé l’idée intéressante, et je suis allé voir ailleurs si c’était mieux. Et j’ai trouvé que c’était mieux, alors je suis resté. Je ne dis pas qu’ailleurs c’est parfait, mais en pesant le pour et le contre, la différence est notable.
Je suis aussi parti, car j’étais las de crier fort : « Lé Haïm », (qui peut se traduire par « à votre santé »), lorsque je trinquais autour d’une table de restaurant, parce que j’aime ma judéité, j’aime être juif, j’aime le dire comme d’autres disent « Viva España ! », et parce que beaucoup de juifs recommençaient à vivre en se faisant discrets, comme si je revivais les histoires que me racontaient mes parents quand j’étais enfant.
Je ne suis pas parti à cause des musulmans, car lorsque je suis parti, les musulmans ne posaient aucun problème. Les musulmans, c’était « l’arabe » – l’épicier arabe. Elles étaient formidables les épiceries arabes : ouvertes tous les jours, très tard le soir, et les propriétaires étaient souriants, accueillants et chaleureux. Je ne sais pas s’ils me détestaient copieusement, mais leurs sourires me convenaient parfaitement lorsqu’il me fallait une salade à 10 heures du soir. Et leurs progénitures n’étaient pas nées.
Et vous, pourquoi êtes-vous parti ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
“J’avais la force de caractère d’y résister, tout le monde ne l’a pas.”
Monsieur Grumberg, bonjour.
Je respecte votre choix et je pense que vous avez eu raison de quitter
la France.
Mais n’oubliez pas, et ne méprisez pas ceux qui ne peuvent le faire.
D’abord faute de moyens financiers, et ensuite l’age étant, faute de
moyens physiques…
Merci.
Je n’ai pas vu le moindre mépris de la part de M. Grumberg envers celles et ceux qui ne sont pas partis.
Je le salue au passage pour ses excellents articles et lui souhaite un excellent shabbat.
@Baba : la communication est un sujet important pour moi – c’est mon métier – et si vous le voulez bien, j’aimerai que vous me disiez quelles phrases vous ont donné l’impression de mon mépris.
Merci à vous.
Ou peut-être me demandez-vous de ne pas mépriser ceux qui ne peuvent pas partir alors qu’ils le voudraient. Ne vous inquiétez pas, le mépris n’est pas dans mon registre, j’ai trop de respects pour les gens.
Bonjour, pourquoi avez -vous annulé mon message ?
quelque chose vous a déplu ?
Vous vous dite ouvert, vous posez une question, j’y répond, je n’ai rien dit de sale ou de vulgaire.
Enfin de compte, le système de bloquer les gens ou de retirer leur message sans réponse est une forme de dictature.
Je suis beaucoup plus invectif envers les politiques que je ne l’ai été ici, et certain me réponde, comme Jean François Copé.
Je continue a lire DREUZ de temps a autres désormais mais n’y interviens plus pour les mêmes raisons que vous Alain, mais là, comme je suis tout autant d’accord avec vous qu’avec JPG, je romps mon silence (juste pour une fois)
Exact. Lorsque l’on atteint l’octogénariat on est en état de faiblesse. Un simple déménagement dans un autre appartement devient un énorme problème. Alors, changer de pays devient titanesque, malgré toute bonne volonté.
Il faut etre honete en disant que le francais n’est pas un aventurier , vous rendez vous compte , partir en laissant sa famille , ses amis ,son ou sa petite ami, ses petites habitudes, apprendre une nouvelle langue , non merci je reste France. Je trouve ce comportement legitime que je comprends, de cette maniere ils ne contaminent pas les autres pays en donnant des lecons au monde entier , en etant les meilleurs, les plus intelligents, mais aussi les plus cons.
Je fais partie de ceux qui auraient bien voulu, mais ont dû abandonner l’idée.
Par contre, à ceux-là, il reste une solution: se faire inscrire pour une place dans une grotte, et préparer les crayons de couleur pour la décoration.
effectivement, le descendant de Cro-Magnon, donc pas Gaulois (si,si, il y en a), n’a qu’un choix très limité, et doit envisager de retourner près des vestiges de ses ancêtres
le survivalisme, l’avenir
Vieux Bidasse
Je ne sais pas quel est votre âge.
J’aurai 76 ans dans moins de deux semaines. Et bien je ne renonce pas à partir.
Mon rêve, c’est une petite maison facile à entretenir située au soleil et près de la mer.
Une condition supplémentaire : ne pas être un pays francophone. Anglais / espagnol ou italien, ce serait parfait.
MAIS le plus difficile : trouver un pays non envahi. Là est le hic.
Mon credo : NE JAMAIS RENONCER À SES RÊVES.
Tout ça fait rigoler ma sœur, qui me prend pour une folle.
Dans ma tête et mon corps, j’ai 55 ans. Donc beaucoup de temps devant moi.
Le Portugal vous dis-je !
parce que j’ai toujours (depuis 1967 en fait) été sioniste et en tant que je juif, je n’ai qu’un pays, Eretz Israël. J’aime la France qui m’a beaucoup donné, je suis arrivé avec mes parents de Tunisie sans rien, j’ai pu faire des études supérieures, grâces auxquelles j’ai pu réaliser une alya heureuse
Un très bel article qui donne envie de quitter la France dans sa nouvelle version macroniste.
Quand l’exil n’est plus envisageable en raison de l’âge il est toujours agréable de pouvoir rêver du départ.
Merci pour vos articles M. Grumberg qui nous donnent la vision d’un Français qui voit les choses de loin, c’est-à-dire avec le recul nécessaire.
Côte d’Azur, la vie entre chômeurs et retraités… j’ai eu un poste au Luxembourg. Vu le salaire: 2000€ en 1992, seule avec 2 enfants, je n’ai pas hésité. Très très dur au début mais très vite, j’ai fait l’effort de m’intégrer et je ne regrette pas mon choix. Un petit pays où il fait si bon vivre, où les enfants grandissent entre le conservatoire de musique et les multiples clubs de sport, une capitale encore très verte, des jardins partout. Quand je vois la France, ses églises qui brûlent, sa population qui change, je pleure…. je donnerais cher pour rentrer mais pas quand je vois dans quel état ces sangsues au pouvoir ont mis la France….
Bonjour,
J’en ai fait plusieurs poèmes qui ont été édité aux éditions Beaurepaire y a 4 mois maintenant, dont en voici un :
“Ailleurs
Demain je m’en vais pour toujours,
Sac à dos, baluchon à l’épaule,
Sur les chemins où défilent les détours,
J’ai quitté sans regret cette geôle,
J’irai voir ailleurs le pouce en l’air,
Sur les routes que dieu m’a donné.
Même si ma vie est un peu galère,
Ses mers, ses montagnes enneigées,
De ses longues marches dans le brouillard,
Ses chemins caillouteux – d’un espoir,
Ailleurs
Partir ailleurs,
Comme un vagabond,
Sans les chaînes aux pieds,
Je traverserai les ponts,
Comme un fantôme, étrange destinée.
De ses senteurs sauvages et fauves,
De ses maisons aux alcôves
Blafardes, aux murs indomptés…
Balayées par des vents, nettoyant le crachin,
Je dormirai sous des ciels étoilés,
Chargés d’ivresses – aux nuages libertins.
Je pénétrerai ses forêts aux rivières enchanteresses,
Caressé d’un soupir léger – d’une maîtresse.
Ailleurs,
Partir ailleurs,
Tel un globe-trotter,
Sans les chaînes aux pieds,
Pour tromper l’ennui
A qui rien ne suffit.
J’irai chercher dans les cités,
De quoi vivre, de quoi manger,
Rêver le nez en l’air d’un paradis,
Qu’un gréement siffle dans le vent,
Aux mers du large à Tahiti,
Dans ce magnifique soleil couchant.
Tendu comme une toile, la vahiné
Devient un îlot de l’immortel pêché.
Ailleurs
Partir ailleurs
Esclave de l’amour,
Qui verse son élixir sur mon céans
J’aurai traversé tant d’Océans,
De ses fruits miraculeux qui m’attirent,
Chant des sirènes – appelle du désir…
Que mon bateau c’est échoué sur les récifs,
Avant de disparaître dans la brume,
Que les rochers se sont chargés d’écume,
Tous les mots ne sont pas dissuasifs.
Ailleurs,
Partir ailleurs,
Comme un vagabond,
Sans les chaînes aux pieds,
Je traverserai les ponts,
Comme un fantôme, étrange destinée.”
“On the road forever” que j’ai dédié à Bernard Lavilliers,
“Tailler la route” etc.
De par mon métier de pâtissier, j’ai travaillé à l’étranger durant 20ans et, comme je le dis dans tailler la route, je voulais voir ailleurs comment est le monde.
J’ai même été chef pâtissier d’une famille royale au moyen Orient, sans parler des hôtels comme le Ritz Carlton de Boston (USA), pâtissier superviser sur les bateaux de croisière dans les Caraïbes, pâtissier au club Med, pâtissier d’un petit hôtel en Suisse, mais mondialement connu, le Chesa Grischuna dans les Grisons, en Finlande, à Tahiti, en Egypte à Louxor, en Jordanie, en Yougoslavie, en Italie etc. etc.
Pourquoi, parce que c’est beau de voyager, de connaître l’ailleurs, de rencontrer des gens que je n’aurai jamais rencontrés si j’étais resté en France. J’ai tout de même, serrer les mains du roi Hussein, de Charleston Heston, de Suzanna York, de Carlos (chanteur) du chanteur Antoine, de Gilbert Trigano et quelques autres encore. J’annonce pas ceux que j’ai nourri et vu, la liste est trop longue, mais je fais une exception avec Marlon Brando… Juan Carlos d’Espagne et Felipe VI son fils, la reine Elisabeth II d’Angleterre, Greta Garbo, Mitterrand, Giscard d’Estaing, Alain Bombard… etc. etc.
Voilà pourquoi j’ai voulu voyager, c’était ancré dans mon destin, celui que je souhaitais.
Alain,
Une vie passionnante, à n’en pas douter.
Bravo !
Bonjour Alain , grand merci pour ce poème … et Michel Corringe vous l’avez connu ?
Je ne suis pas parti avec le couteau dans le dos ,ce qui risque d arriver……a relire notre histoire pour ceux qui en ont le temps….
Dans le pays où je vis ,il n y a pas assez de pétrole…et trop de Juifs ! Donc sans intérêt pour les français.
Mais au moins , mes idées sont largement partagées ,voir le résultat des élections .
Je vis parmi les gens qui ne me regardent pas en tant que Juif.
Moi, malheureusement je ne suis pas parti. toutes les raisons que vous évoquez je pourrais en faire miennes.
Je ne suis pas parti parce que, je suppose comme beaucoup, les conjointes s’y opposaient.
Je ne suis pas parti parce que je suis déjà parti d’un pays qui continue à me ronger; et je n’ avais pas d’autre choix que la valise ou le cercueil.
Mais mon désir de partir était aussi pour ce choix imposé: valise ou cercueil; car bien que nombre de Français ne l’imaginent pas, c’est ce qui se passera; à moins de devenir un Dihmi, ce que nous sommes du reste.
Certains m’ont dit, lorsque j’évoquais ce désir ardent de partir: en partant tu trahis ton pays?! Non mes chers camarades c’est mon pays qui me trahi, chaque jour un peu plus.
Mais que feras-tu dans un pays étranger? Et bien je respecterais les règles de ce pays sans problème et je m’y attacherais car c’est un pays étranger qui m’accueille.
Ici dans ce qui devrait être mon pays je suis devenu un étranger, au sens propre et aussi au sens figuré.
Pourtant je l’aime ardemment ce drapeau tricolore; pour le défendre j’y ai laissé sept années de ma jeunesse.
Ce que vous avez écrit monsieur Grumberg est bien évidemment une réalité mais elle est encore très loin de la vérité…ou l’inverse.j’ai connu aussi des épiciers musulmans (arabes) qui étaient serviables à toute heure du jour et de la nuit et lorsque le dimanche soir nous rentrions presque au petit jour ces épiceries étaient ouvertes. Le bémol est que bien que ces travailleurs rendent service et sont aimables; vous devez savoir que ces genssses là deviendront des loups lorsqu’ils auront un choix à faire.
le seul bémol que je mettrais c’est envers les épiciers Mozabites.
Alors devons nous poursuivre à courber l’échine, tant au sens propre qu’au figuré, ou prendre son courage à deux mains (ou demain) pour redonner à la France son véritable visage de pays EUROPEEN avec sa culture, ses valeurs.
Et bien que çà ne plaise pas: que la prépondérance soit le Blanc et non l’inverse comme le montrent désormais TOUTES LES PUBLICITES.
Cette question fait partie d’une enquete actuelle auprès de français de l’étranger , je n’y ai pas répondu , mais à vous JPG je réponds avec plaisir :
Je suis parti quand j’ai réalisé que j’étais plus menacé par les kollaboborateurs pro-islamistes ( bobonnes y comprises ) que par leurs protégés islamistes pro-gauche !
Les plus à gauche anciennement progressistes anti-curés , étant les plus virulents de par leur soumission pro-islam , des pourris ! Sans ces ordures , l’islam n’en serait pas au niveau d’exigences actuel …
… et comme je l’ai déjà écrit l’islam se bat , respect au combattant , qui vaincra ou sera renvoyé chez lui en Musulmanie !
… la gauche kollaboborre , et meme pour certains souhaite la victoire de l’Allem… merde! excusez la méprise … de l’Islam ,
… elle sera alors convertie par les nouveaux occupants ,
… ou bien ….. non , non , nous ne sommes pas des assassins ……………nous , ces pourritures seront exilées de force en Musulmanie !
Nous sommes partis, parce que, rentrant en France du aux
evenements du Maroc, nous sentions l’animosite des francais de France
emvers nous, Lorsque j’ai demande au demenageur s’il pouvait attendre
quelquesjours pour me livrer mes effets personnels voici sa reponse:
Vous avez fait suer le burnous,ne pensez pas que vous allez faire de meme
en France.
Nous avions la possibilite d’aller au Canada ce que nous avons accepte
et cela a ete notre premier pas avantlesUSA.
A 70 ans j’ai pris mes clics et mes clacs et ai traversé l’atlantique pour me faire adopter par nos cousins d’Amerique.. je ne regrette pas ma decision pour la fin de ma vie..j’aime tellement mon vieux pays que je supportais plus de le voir tomber entre les mains de foutriquets… Il seront les premiers à quitter le navire avant que les foules ne les jettent aux oubliettes ou au cachot..Mais je ne serai plus là pour le voir… car je suis parti loin ..bien loin..
Vous avez eu du courage! Se propulser dans l’inconnu demande une force de caractère et un allant que je ne ressens plus. Depuis une dizaine d’années, je songe aussi à partir, à m’expatrier, sans trouver l’énergie nécessaire. Et, plus j’attends, pire ce sera. La France et, toute l’Europe avec elle, s’enfonce dans la nuit de l’intégrisme islamiste, de la haine de l’autre, tout simplement.
J’ajoute pour la petite histoire qu’en ce moment les belges font comme nous par milliers , ils fuient littéralement !
Monsieur Grumberg, l’ère Obama a-t-elle altéré votre plaisir de vivre aux États-Unis ?
Et si (ce qu’à Dieu ne plaise) les démons démocrates devaient évincer Donald Trump, craindriez-vous pour votre liberté ?
La Californie où je vis est avec New-York l’Etat le plus à gauche d’Amérique. Et Los Angeles n’est pas en reste. Obama ou pas, il est difficile de sentir autre chose que du progressisme, autour de moi dans la vie quotidienne !
Mon pays de naissance est l’Algerie je suis pieds noirs et rapatrie comme beau coup de pieds noirs en 1962, j’ai subi le racisme des francais de l’epoque envers les PN et en particulier les commentaires de gaston defere maire de Marseille a l’epoque . Ces evenements je les ai subi en serrant les dents pendant 12 ans et suis parti de France a l’aventure ; aujourd’hui je vis avec ma famile a l’etranger depuis 15ans. J’ai toujours aprecie la France mais jamais les francais apres l’acceuil qu’ils Nous ont reserve en 62. Aujourd’ui je me rejoui de savoir que les francais sont sur le point de subir un gouvernement musulman. ce ne sera que l’histoire qui recommence mais cette fois ci a sens inverse . La valise ou la soumission.
Je n’avais pas décidé de m’expatrier, il y a 40 ans de cela, lorsque j’ai obtenu un contrat de travail d’un an à l’étranger, qui se trouva être New York, USA, je voulais simplement prendre du recul après les chocs de mai 68 et du massacre de Munich en 1972.
Mais chaque fois que je revenais en visite en France, le fossé se creusait d’avec ma famille gauchiste qui ne voyait pas le danger.
Et puis 2/3 ans après, en mettant la table chez mes parents pour le dîner, j’entends au cours d’une discussion télévisée un pédophile (Cohn Bendit, peut-être ?) défendre son droit à “la sexualité de son choix” au nom de la liberté conquise en 1789 – et non, ce n’était pas une plaisanterie. Je me tourne vers mon père, le meilleur homme au monde, et devant ma stupéfaction il se contente de hausser les épaules.
C’est ce jour-là que j’ai compris que si la France laissait ce genre de pourriture s’installer, elle était fichue. J’ai refusé d’être complice et j’ai choisi l’Amérique.
je suis parti pour toutes ces memes raisons que vous evoquez et tres heureux de l’avoir fait. Heureux d’avoir quitte ce pays anxiogene !
Mr Grumberg, Je suis parti à peu près pour les mêmes raisons que vous, mais pratiquement à l’age de la retraite, après avoir traité mes « contraintes » françaises : immobilier, santé (des proches), contentieux en cours, etc … Si j’avais plus partir plus tôt, je l’aurais fait.
Le détonateur a été l’election comme President de la Republique de Mollande, le Gras de la Corrèze, qui a marqué le déclin du pays a chacune de ses décisions, avec une régularité impressionnante dans l’art de ce qu’il ne faut pas faire.
Lorsqu’il intervenait sur le petit écran avec le charisme d’une moule ânonant des évidences (Laurent Gerra l’a fort bien imité), je me suis dit que si la majorité des électeurs avaient voté pour lui, le pays était foutu.
Lors de l’attaque de la France par les terroristes musulmans en novembre 2015, consterné par son absence de réaction, j’ai compris que le pays allait devenir un califat avec la complicité active des gauchos bobos socialos qui ont pour seul repère le montant de leur patrimoine.
Eh bien moi j’aime la France et j’y reste, je ne quitte pas le navire et je garde l’espoir de voir la France et les Français vaincre leurs problèmes.
J’ai vécu dans plusieurs régions et maintenant je me trouve merveilleusement bien en Provence dans un coin pas trop envahi par les sacs poubelles à pattes et les barbus en chemise de nuit.
Et comme j’ai des ascendants juifs et chrétiens, Lé Haim et à la santé de la France !
Je suis parti en 1997 avec femme et enfants , et je ne le regrette pas . Mais si je suis parti , c’ est sans doute que la France – celle que j’ai aimé et que j’aime encore en souvenirs – m’ avait déjà quitté.
J’ ai eu à cotoyer durant les 40 foireuses , les gérants du déclin .
Dès l’ arrivée de VGE , j’ ai senti la bassesse du personnage . Sa clique était à son image, des modernes en carton-pate . Mitterand ne m’ a jamais charmé, il sentait la traitrise sous son air de sphinx , doté d’une plume , soporifique . Chirac , roi-fainéant , pseudo-gaulliste et radical-socialiste comme avant-guerre , champion de l’immobilisme et fauteur de Maastricht . Sarkozy, agité du bocal , stylé comme un G.O du Club Med . Hollande , séquelle d’un accident de la route de DSK . Macron, la messe est dite …
Mais ces sinistres individus , ne seraient rien si il n’ y avait pas a leur disposition une merveilleuse Haute administration , dont la morgue dépasse l’ incompétence . Garantie de son fauteuil, indéboulonnable , la haute administration , jacobine , se protège, se rend indispensable , meme si elle radote ” Republique ( ne dit pas France ) tu es tout pour moi ” , et pratique le jeu de la passerelle entre son corps d’origine, la politique et les affaires , tout en gardant son rattachement a son corps d’origine , avec avancement continu .
Comme sinécure , c’ est remarquable . La haute administration, son milles-feuilles législatif, son obésité et son ” élephantiasis ” intellectuel : Tout lui appartient, passé; présent, futur . Son idolatrie est une statolatrie , mais qu’importe ” les français sont des veaux ” ….dixit le grand Charles .
De temps en temps, je remets les pieds en France , mais sans aucune envie de replonger. .
Les Français se sont fait plomber par la Gauchiasse les Pseudo Gaullistes et L’ENA leur achat des votes de l’Eurabia et la mise en place de fonctionnaires non élus a Bruxelles qui ont mis en place un EURO sans intégration fiscale qui a détruit tous les emplois locaux et bénéficié les globalistes avec leurs multis et leurs paradis fiscaux, en bref tout ce que voulaient éviter Giscard Barre qui nous avaient bien prévenus plusieurs fois du désastre.
On peut ne pas aimer Giscard Barre qui créèrent des emplois avec le TGV Airbus Ariane etc sans privatiser mais il ne faut pas les confondre avec les autres connards.
“Douce France, cher pays de mon enfance”…ce serait pour moi un déchirement de te quitter…
Je dis donc BRAVO aux personnes qui ont eu ce courage, et, sans doute l’opportunité, de le faire.
Le pays vit actuellement des jours tragiques car il est muselé par l ‘U.E qui nous dicte chaque année les “gope” (grandes orientations politiques et économiques ) à observer : le pauvre pantin Macron (de même qu’avant lui ses prédecesseurs) n’est qu’un préfet de région européenne. Crise de “gilets jaunes” ou autre péripétie, the show must go on, il doit continuer à jouer son rôle de “fake” président.
Ce qui me fait tenir bon moralement c’est qu’un mouvement général d’émancipation se propage à travers les nations dites européennes : non, le califat n’y sera pas gagnant. Wait and see, notre autonomie sera récupérée peut-être plus vite que vous ne le pensez.
@ Mme Gisèe Marçu
From your mouth to God’s ear!
Du jour ou j’ai mis les pieds en Israël j’ai su que c’était le pays de mes rêves. Mais partir n’est jamais une chose facile. Alors le temps est passé avec toujours cet espoir qu’un jour ou l’autre j’irai m’installer, mais ma vie etait en France. Je me suis mariée et j’ai commencé le train/train de la vie. J’étais de moins en moins satisfaite de ce que me proposait la France ( je ne participais plus depuis longtemps aux elections faute de choix, toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes programmes. ) mais je restais en attendant. Et il y a eu ces elections de 2002 où le choix ultime etait entre chirac ou lepen. J’étais enceinte de mon 2eme enfant. Le soir des resultats il y a eu un reportage dans la rue et ce que j’ai vue m’a sidéré. Il y avait plein de “jeunes” avec le drapeau algerien qui criait on a gagné ! Un journaliste c’est approché de l’un d’eux et ce jeune lui a dit un truc du genre : ” la France de demain c’est nous”. Et j’ai compris qu’il disait vrai. J’ai dit à mon mari bon allez ya plus d’avenir ici, nos enfants sont petits donnons leur une chance de vivre libre et fière comme des hommes.
Un an et demi après nous avons sauté le pas. Ça fait presque 15 ans maintenant je crois et même si on a bien ramé, nous n’avons jamais regreté notre choix. Aujourd’hui nous avons des enfants parfaitement intégrés dans la société israélienne qui sont libres et fieres d’eux même et de leur pays.
Quand à nous, nous sommes heureux ici mais tristes de voir ce que deviens la France même si c’était previsible à mon sens.
Une bonne semaine à tous les dreuziens nous nous allons maintenant feter la mimouna avec tous le pays 😉
en 1981 je quitte la marine après 15 ans
je quitte 5 après la France ;et maintenant je me trouve sur une îles du Pacifique
et ICI PAS MUZUL ////OUF//
Et oui il est triste de quitter sa région et son pays
KENAVO
15 ans cher camarade et sur quels rafiots ?
Je suis partie seule vers New York City, sans y connaître personne, à 20 ans. Avec sac a dos, $200 dollars en poche et en parlant très peu l’anglais.
Je fuiyais le manque d’opportunités, le manque de choix, manque d’ouverture d’esprit, manque de joie, manque d’amour, enfance difficile, petite vie, métro-boulot-dodo, dans le froid et le gris parisien depuis l’age de 16 ans. Renvoyée de l’ecole jeune, la France ne m’autorisait pas à retourner au collège et reprendre mes études à cette époque là. J’etouffais et je ne savais pas pourquoi. C’etait la liberté qui me manquait, et c’est justement ce que j’ai trouvé en abondance aux E.U. L’exacte opposé de ma vie française. En Amérique j’ai pu accomplir au delà de mes rêves.
Partir était la meilleure décision que j’avais prise de ma vie.
Je ne m’en vais pas. J’ai quelqu’un qui est malade prés de moi … et “les miens” qui nagent dans la crème chantilly du Bien et qui sont charmés par la “Noblesse” Coranique refusent de m’écouter et regardent ailleurs !
Heureusement je sais qu’il existe des combattants , TRUMP, des Justes et des Tsadikim !
Alors je prends des forces auprés d’eux. Afin de conserver ma confiance et ma fidélité à la vie.
Monsieur Grumberg , je me permets d’ attirer votre attention vers les analyses de Didier Dufau , du cercle des économistes . Son analyse des méfaits en bande organisée de l’ ENA est remarquable .http://cee.e-toile.fr/index.cfm/2019/4/26/Enarchie-Compassionnelle–Le-faux-projet-de-rformehttp://cee.e-toile.fr/index.cfm/2019/2/11/Lopportune-confession-dun-haut-fonctionnaire-macroniste
Didier Dufau décortique le jeu énarchique . La soif de pouvoir des affiliés est inextinguible , leur jeu est monopolistique ( médias – administration – parlements – affaires ) , l’ astuce consiste a saupoudrer de quelques miettes charitable la misère qu’ils administrent à mesure que s’ étend leur pouvoir .
Moi je me suis expatrié dès que j’ai pu toucher ma retraite, raison principale, le pays ou je vis n’assomme pas les gens d’impôts et taxes de toutes natures, pas d’impôts locaux, pas d’impôt foncier, pas d’impôt sur la retraite, mais par conte je suis obligé de payer en France. Climat chaud toute l’année, peu d’intempéries, beaucoup moins d’incivilités, beaucoup de respect, peu de vandalisme et de vol. Comme j’étais divorcé, je n’ai pas eu de mal à trouver une femme car elle ne sont pas compliquée comme les françaises qui exigent trop d’un homme. Le coté financier est important, mais en général, elles sont contente avec ce qu’on leur donne ou alors, la séparation est très rapide et comme ça on a pas le temps de s’attacher. C’est un pays stable malgré l’image que donne les journalistes français. Peuple fière, qui ne se laisse pas envahir par la migration, aucune aide, aucune retraite aucune sécurité sociale donc peu de migrants qui vont ailleurs et il s n’acceptent pas qu’on essaie de détruire ou de leur imposer une autre culture et religion. Je vous laisse deviner le nom du pays?
@ HALFON Tant mieux pour vous si vous vous plaisez où vous êtes, mais votre description de la femme qui vous convient est révoltante, répugnante, scandaleuse, pitoyable, ignominieuse, dégradante et j’en passe. En clair vous voulez une poupée gonflable et une esclave domestique, comme un musulman, votre vie conjugale doit être bien triste, minable et décevante, vos aspirations sont vraiment consternantes si vous vous en contentez.
@lisianthus et Halfon;
Ne soyez pas trop dur avec Halfon, je ne crois pas du tout qu’il ait voulu dans son commentaire, effectivement déplacé, voulu rabaisser la gente féminine. Restons en s’il vous plait sur le principal sujet qui est la perte de notre culture et de nos valeurs qui conduisent une très grande majorité de Français à s’expatrier ou à vouloir s’expatrier.
Pour redonner à la France ses lettres de noblesse, pour que nous retrouvions cette France que les étrangers nous jalousaient, pour nous débarasser de cette lie infecte tant en nos dirigeants (premiers responsables) que les parasites qui nous polluent, pour enfin rester dans NOTRE pays sans vouloir le déserter; il ne reste plus qu’un seul moyen. UN SEUL.
@ Moktar OK, je reconnais… Mais je déteste la misogynie et le mépris des femmes, soit la moitié de l’humanité, je ne supporte pas qu’on nie la dignité humaine.
D’accord avec vous, et je reste en France et je garde espoir.
https://youtu.be/rvSXB_-ogQ8
Pas encore parti, mais c’est à l’étude. Direction le pays de Salvini.
https://youtu.be/JG9_iWLIjsc
https://youtu.be/wuik57FmJjI
Pourquoi être parti?
La France m’avait (déjà) laissé tomber en 1962. Pied-noir, je n’ai jamais su bien m’adapté en France.
J’ai rencontré une jeune Americaine en vacances a Paris et nous allions nous marier. En Janvier 1980 lors d’une visite aux USA j’ai découvert et écouté le discours d’inauguration de Ronald Reagan. Puis en Mai 1981, Mitterrand a été élu. “No contest!” je suis parti.
Marié depuis 40 ans et désormais citoyen Américain à la retraite, je jouis de randonnées dans les Montagnes Rocheuses.
Le Monde me semble plus paisible à 4000 mètres d’altitude.
Comme le Titanic, La France, elle est en train de couler pour de bon…
Belge je suis partie il y a plus de 40 ans
JAMAIS je n ai regretee
destination:asie du Sud Est ou on peut travailler,ou on est libres ,ou on peut engager et licencier s il faut, sans avoir toutes les taxes sur la tete.
Retraite oblige il y a 2 ans j ai rejoint la Thailande.Tout y est 4 x moins cher qu ‘en Europe.Electro menager,victuaillles,restos etc..on vit surtout en tongs,shirts et maillots.adieu les grandes garde-robes de pulls etc..
ici bien sur il y a des muzz,qui se tiennent calmes.tout le monde sait ou ils habitent,a vous d habiter loin de chez eux.d ailleurs ils savent que les Thais n en veulent pas.ils ont leurs mosquees et leurs ecoles et leurs marches.Ici pleins de retraites francais qui vivent a l annee ou 1/2 annee puis retournent en ete en France chez leurs enfants.
Vie de tout repos sur l ile de Phuket.Phuket etant connu comme l endroit le plus cher de Thailande,il y a moyen de vivre ailleurs en Thailande encore moins cher.
qu on se le dise….