Publié par Jean-Patrick Grumberg le 1 mai 2019

Le président Donald Trump doit rencontrer mercredi des responsables de la Maison-Blanche pour discuter de la création d’une commission chargée de procéder à un examen critique des rapports sur les changements climatiques. Il était temps !

John Bolton et William Happer, hauts responsables du Conseil national de sécurité (CNS), ont demandé à Trump qu’il crée une commission chargée d’une mission que personne n’a jusqu’à présent osé entreprendre : examiner avec un regard scientifique donc critique, les principaux rapports sur les changements climatiques.

Si Trump donne son accord, le projet est de publier un décret exécutif créant une commission sur le climat au sein du CNS.

Le chef du Conseil économique national, Larry Kudlow, et Kelvin Droegemeier, un climatologue qui dirige le Bureau de la politique scientifique et technologique, seront parmi ceux qui ont été invités à rencontrer Trump pour plaider la thèse opposée, c’est-à-dire contre la création d’une commission climatique, car le président Trump insiste pour toujours écouter de nombreux avis différents avant de prendre ses décisions.

Happer, un célèbre physicien de Princeton dont Dreuz a déjà parlé, et qui considère les émissions de CO2 comme un bénéfice pour la planète, a demandé à Trump de créer une commission chargée d’examiner de près les affirmations de l’armée et des services de renseignement américains selon lesquelles le réchauffement climatique constitue une menace pour la sécurité nationale.

Que craignent les réchauffistes qui s’opposent à la création d’une commission critique ?

La demande de Happer en faveur d’une commission climatique a été violemment attaquée par les politiciens et les environnementalistes. Les Démocrates de la Chambre des représentants se sont opposés à la demande de Happer pour la création d’un groupe d’experts sur le climat, affirmant que son intention était de miner le « consensus », en feignant d’ignorer qu’il n’existe pas de consensus, mais un « terrorisme consensuel » contre toute opinion divergente.

Les présidents Démocrates de quatre comités de la Chambre des représentants ont écrit à Trump pour qualifier Happer de « négationniste discrédité » sur le changement climatique, qui aurait pour objectif de saper « le consensus scientifique écrasant sur la nature du changement climatique et ses menaces ». Et bien entendu, le consensus scientifique est totalement artificiel puisque les scientifiques opposés à ces théories sont discrédités, humiliés, isolés médiatiquement et souvent même exclus des cercles scientifiques et universitaires. Autant dire qu’ils préfèrent se taire, ce qui permet à l’autre camp de réclamer le bénéfice d’un consensus. Les tribunaux soviétiques pratiquaient de la même façon. Rien ne change à gauche.

Cependant, avec les ailes et les cojones qui leur ont poussé depuis l’arrivée de Trump, de nombreux conservateurs se sont prononcés en faveur de la création d’une commission chargée d’examiner les revendications climatiques, dont près de 140 groupes et experts qui ont envoyé une lettre de soutien à Trump en mars (1).

Leurs arguments sont assez percutants pour se demander de quoi les environnementalistes ont peur.

  • “Nous suggérons que la science du climat exige au moins le même niveau d’examen que l’ingénierie employée dans la construction d’un pont ou d’un nouvel avion », ont écrit les conservateurs à Trump.
  • “Si les défenseurs sont convaincus que la science contenue dans les rapports officiels est solide, alors ils devraient se réjouir d’un examen qui mettrait finalement fin aux doutes qui ont été soulevés « .
  •  »D’autre part, leur opposition pourrait être considérée comme la preuve que la base scientifique du « consensus » sur le climat est en fait très suspecte et ne peut résister à un examen critique”.

William Happer siège au conseil d’administration de la CO2 Coalition, un groupe de scientifiques et d’experts en politiques qui pensent que le dioxyde de carbone est un avantage net pour la planète, car il stimule la croissance des plantes.

En 2007, Dreuz parlait dans un article (2) de cette équipe de chercheurs de l’Université de Californie sur Sud, dirigée par le biologiste Lowell Scott, qui a déterminé (3) que la fin de l’âge glaciaire n’avait pas été provoqué par le CO2. 

En mars dernier, Patrick Moore, (ex-président de Greenpeace), déclarait (4) :

Le CO2 est en réalité un avantage pour le monde, et je suis à Washington pour participer à la réunion des directeurs de la « Coalition pour le CO2 », qui réunit de grands scientifiques américains et canadiens, et nous pensons que le CO2 bénéficie à la fois à l’environnement, à l’agriculture, aux forêts, et au climat de la planète.

William Happer, qui fait partie du conseil d’administration de la coalition pour le CO2 expliquait lors d’une conférence en 2016 :

J’aime l’appeler la “ligue contre la diffamation du CO2 », parce qu’il y a la molécule de CO2, et elle a subi des décennies d’abus, sans raison.

Les climatologues qui sont invités à parler à la télé ne sont évidemment pas d’accord avec Happer, mais ils ont un problème : les satellites de la NASA ont observé ce que l’on appelle maintenant un « verdissement global » (5) au cours des trois dernières décennies, que les experts attribuent largement aux émissions de CO2.

Elliott Campbell, qui dirige le laboratoire Campbell de l’université de Californie USC (6), est l’auteur d’une étude récente qui a découvert que les plantes ont poussé à un rythme plus rapide au cours du siècle dernier qu’à tout autre moment au cours des 54 000 dernières années – grâce au CO2 (7).

Et cela, aucun média n’en parle, puisque c’est factuel.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  1. CEI
  2. Dreuz
  3. Free Republic
  4. Dreuz
  5. NASA
  6. Campbell Lab
  7. NYTimes

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