Source : Causeur
A trop vouloir la paix, le pape François est prêt à tout accepter des extrémistes. La déclaration qu’il a cosignée, le 4 février, à Abu Dhabi avec le Grand imam d’Al Azhar porte en elle les germes de l’islamisme.
« L’Enfer est plein de bonnes volontés », disait Saint Bernard de Clairvaux. Le pape François ferait bien de méditer cette réflexion du guide spirituel des Templiers. Car c’est à des choses terribles qu’il ouvre la porte dans la déclaration qu’il a cosignée le 4 février avec le Grand imam d’Al Azhar à l’occasion de la conférence mondiale des religions à Abu Dhabi.
J’ai d’abord découvert avec espoir ce « document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune », agréablement surpris par plusieurs affirmations audacieuses et bienvenues. Mais au fur et à mesure de ma lecture, un indéfinissable malaise me gagnait.
Par-delà les belles paroles
Allons ! Peut-être étais-je trop méfiant ? Trop ancré dans le contexte européen, au détriment d’une vision plus globale ? Peut-être, tout simplement, ce texte bousculait-il mes certitudes ? J’ai voulu préciser mes impressions, grâce aux discours des signataires lors de cette conférence d’Abu Dhabi. A la lecture de celui du Grand imam Ahmed Al-Tayeb, mon malaise s’est précisé, et amplifié.
Les ambiguïtés, les bizarreries du document signé par les deux chefs religieux s’expliquaient. Sous couvert de rejet commun de la violence, le pape François cautionnait en fait plusieurs points clefs de l’idéologie islamiste, approuvant la condamnation en bloc des Lumières et affirmant l’infériorité spirituelle de l’Occident sur le monde musulman.
Il y a pourtant des choses remarquables dans cette déclaration. L’invitation faite à tous les croyants à voir dans l’autre « un frère à soutenir et à aimer ». L’invocation de « la liberté, que Dieu a donnée à tous les êtres humains, les créant libres et les distinguant par elle ».L’appel à ce que la fraternité entre croyants se fasse aussi « entre croyants et non-croyants ». Et cette très belle formule : « Dieu, le Tout-Puissant, n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens. »
Que demander de plus ? Ne faudrait-il pas se réjouir des gestes de paix et de dialogue, sans être trop regardant ? Surtout ces derniers temps quand, malgré ses hontes, ses blessures, les persécutions qu’elle subit (mes pensées vont en particulier aux victimes du terrible attentat multiple au Sri Lanka), l’Église invite à la joie confiante de Pâques ? Mais certains compromis sont compromissions, et Churchill nous rappellerait que la paix n’est pas toujours le meilleur choix. Le bon pasteur sait la vertu d’espérance et l’abandon entre les mains du Seigneur, mais ne démissionne pas de son devoir de vigilance lorsque les loups rôdent autour du troupeau.
« Les religions n’incitent jamais à la guerre »
Comment ne pas être gêné en lisant que « le dialogue entre les croyants (…) consiste aussi à éviter les discussions inutiles » ? Fuyons les sujets sensibles !
Que penser d’un texte qui ne cesse de parler « des religions » mais ne définit jamais ce terme ? Au sens large, « religions » regroupe la non-violence jaïne et les sacrifices humains des Aztèques. Si le sens est moins large, il faut le préciser. Sinon, comment comprendre l’idée que « le terrorisme détestable (…) n’est pas dû à la religion (…) mais est dû à l’accumulation d’interprétations erronées des textes religieux, aux politiques de faim, de pauvreté, d’injustice, d’oppression, d’arrogance ». « Les religions n’incitent jamais à la guerre (…). Ces malheurs sont le fruit de la déviation des enseignements religieux » ? La sourate 9 serait donc une déviation de l’islam ? Perspective stimulante, mais je doute qu’Al Azhar l’assume jusqu’au bout !
Reste la très désagréable impression qu’il s’agit juste une fois encore d’exonérer « les religions » de leur part de responsabilité dans le terrorisme qui se réclame d’elles, de rejeter la faute sur tout et n’importe quoi pour en dédouaner les doctrines originelles. On espérait un appel à la responsabilité, on ne trouve que le lâche déni habituel, qui confond les religions telles qu’elles sont avec le meilleur de ce qu’elles pourraient être, pour mieux esquiver les remises en cause nécessaires et tenter d’échapper au titanesque travail de (re)construction qui s’impose. Combien plus lucides et courageuses sont les analyses de ces musulmans qui osent voir ce qu’ils voient ! Abdennour Bidar par exemple, qui écrivaiten 2017 : « Au lieu de répéter de façon stérile que le « vrai islam » respecte les droits de l’homme et du vivant, nous (…) nous mobilisons pour construire une nouvelle culture islamique qui soit véritablement l’expression de ce respect ! » C’est vers de tels hommes que le souverain pontife devrait se tourner pour un dialogue islamo-chrétien qui ait enfin du sens ! Mieux que personne, il sait ou devrait savoir que la contrition doit précéder le pardon, sinon les crimes recommencent bien vite. Les islamistes ne respectent que ceux qui se font respecter. Ils n’interprètent pas les mains tendues comme des gestes de paix et des dons, mais comme des aveux de faiblesse qui les encouragent à revendiquer toujours plus, à imposer toujours plus.
Ne nous laisse pas entrer en « discussions inutiles »
L’indispensable réforme de l’islam ne peut venir que des musulmans eux-mêmes, mais leurs interlocuteurs ont le devoir de leur faire sentir son urgence et sa nécessité, de leur refuser le confort des excuses faciles, de leur tendre le miroir implacable de la lucidité. Tout ce qui donne des arguments à l’islam pour « continuer comme d’habitude » est une trahison envers les musulmans humanistes et réformateurs, et un crime abject. Car ce sont les victimes des attentats commis au nom de l’islam, ce sont tous ceux et toutes celles qui partout dans le monde sont privés de leurs droits fondamentaux au nom de l’islam, qui paient le prix du manque de fermeté qu’encourage François.
L’éloge de la « liberté de croyance, de pensée, d’expression et d’action » est fort. Et l’apostasie ? Affirmer que « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine » est un extraordinaire appel à la tolérance, mais placer sur le même plan religion et couleur de peau ne suggère-t-il pas que la religion serait héritée plutôt que choisie ? Pourquoi ne pas parler explicitement du droit de changer de religion, presque toujours nié dans les pays musulmans ? Cela aurait levé toute imprécision, donnant sa pleine mesure à ce qui pourrait être une sublime avancée. Alors pourquoi ne pas l’évoquer clairement, sinon pour esquiver ce sujet, fondamental pour la liberté humaine mais si difficile pour l’islam ? « Discussion inutile » ?
« L’extrémisme athée et agnostique »
Que signifie « l’extrémisme athée et agnostique » ? Ne faudrait-il pas d’abord condamner les pressions brutales et les persécutions sanglantes dont souffrent athées et libres-penseurs dans le monde musulman, avant de présenter l’athéisme et le matérialisme comme grands responsables des problèmes d’aujourd’hui ? Plutarque, il y a longtemps, avait une réflexion d’une toute autre portée. S’il désapprouvait l’athéisme, le prêtre d’Apollon avait compris1 que les religions elles-mêmes en sont la cause principale, dès lors qu’elles ne sont pas à la hauteur des exigences de la pensée rationnelle et de l’éthique, poussant à dire « plutôt aucun dieu que ce dieu-là ».
« Libérer [la femme] des pressions historiques et sociales contraires aux principes de sa foi et de sa dignité » veut-il dire encourager les musulmanes à s’émanciper au nom de leur dignité, ou rejeter l’incitation à le faire, vue comme une pression contraire aux principes de leur foi ?
L’absence de toute mention explicite des religions polythéistes est problématique, ne serait-ce que si l’on songe à la situation des Yézidis, aux tensions entre musulmans et hindous, bouddhistes, animistes. Sans oublier les chrétiens trinitariens que les islamistes voient comme des polythéistes, justifiant leur mise à mort puisque le Coran exige que l’on tue les « associateurs ».
Objectif Dieu
Affirmer que « le premier et le plus important objectif des religions est celui de croire en Dieu, de l’honorer et d’appeler tous les hommes à croire que cet univers dépend d’un Dieu qui le gouverne » est anthropologiquement contestable et théologiquement douteux. En tout cas, celui qui a dit « ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites »2semble attacher bien plus d’importance à la charité envers les plus fragiles qu’à la croyance en sa divinité…
Quant à la faim dont souffrent des millions d’enfants, il est hypocrite de s’en indigner sans même évoquer l’explosion démographique qui prend à la gorge les pays concernés, se déverse sur le reste du monde, et est l’une des grandes catastrophes humaines, civilisationnelles et écologiques de notre temps. L’Église condamne toujours la contraception, je crois ?
Les « remèdes » de l’Orient et les « maladies » de l’Occident
Abordons maintenant l’un des points les plus problématiques du texte, qui ressemble terriblement à une démission de François devant l’islamisme. Si la déclaration reste floue sur ce que l’Orient pourrait trouver de bénéfique dans la culture de l’Occident, elle affirme en revanche que « l’Occident pourrait trouver dans la civilisation de l’Orient des remèdes pour certaines de ses maladies spirituelles et religieuses causées par la domination du matérialisme ».
Passons rapidement sur la mention des « différences religieuses, culturelles et historiques qui sont une composante essentielle dans la formation de la personnalité, de la culture et de la civilisation orientales », qui semble surtout servir à refuser toute portée universelle aux libertés gagnées, parfois au prix du sang, par les peuples occidentaux. Ces derniers jours, le Sultanat de Brunei a rétabli la lapidation des adultères et des homosexuels, conformément à la charia et en son nom. Condamné par l’Europe, le sultan lui réclame« du respect, de la tolérance et de la compréhension » au nom de « ses valeurs traditionnelles » ! Tolérer l’horreur sous prétexte qu’elle serait traditionnelle n’est pas de la tolérance, mais de la lâcheté ou de l’indifférence.
Par ailleurs, les signataires oublient que « l’Orient » est immense et varié, et que parler de « la civilisation de l’Orient » est un non-sens. Quand bien même on admettrait que « Orient » veuille dire ici « monde musulman », de quelle civilisation parle-t-on ? De la Turquie d’Erdogan ? De l’Arabie saoudite wahhabite ? De l’Iran des mollahs ? De Brunei et de ses fameuses valeurs ?
La grande pauvreté spirituelle de l’islam moderne
Il faut voir aussi la tragique pauvreté spirituelle de l’islam moderne, du moins de l’islam institutionnel, officiel. Obsédé par le contrôle des mœurs, cloué au sol par le littéralisme coranique, il se préoccupe souvent plus de hijab que de transcendance ! On est loin des fulgurances lumineuses de Sohrawardi, de la lucidité d’Ibn Khaldoun et de la profondeur de Mulla Sadrâ. Il y a dans l’islam contemporain des penseurs magnifiques et à la foi sincère, Abdennour Bidar que j’évoquais en est un exemple francophone, mais hélas ils ont souvent beaucoup moins d’audience que l’imam de Brest quand il prétendait qu’écouter de la musique transforme en singe ou en cochon.
Il n’y a qu’à parcourir les forums de discussion dédiés sur internet, regarder Al Jazeera ou lire un florilège de fatwas sur les concombres pour constater d’étranges idées fixes, d’ailleurs partagées par nombre de « savants » d’Al Azhar : horaires des prières, longueur des jupes et des pantalons, hallal et haram en matière d’épilation, si un musulman a le droit de serrer la main d’un incroyant, quel jour il faut jeûner pour avoir le plus de bons points lors du Jugement dernier, les maladies vues comme châtiment des péchés, la sorcellerie, et évidemment la condamnation sans appel d’un adolescent pour une blague sur internet. Et c’est là que le pape voudrait que l’Occident trouve « des remèdes pour certaines de ses maladies spirituelles » ? Soyons sérieux !
Les musulmans, victimes du 11 septembre ?
Pour mieux comprendre ce passage, il faut nous tourner vers le discours d’Ahmed Al-Tayeb, qui se présente lui-même comme un commentaire du « Document de fraternité humaine ».
Au sujet du 11 septembre 2001, le Grand imam parle d’un « attentat à cause duquel l’islam et les musulmans ont payé un prix très élevé : plus d’un milliard et demi de musulmans ont été pris en otage par quelques individus dont le nombre ne dépasse pas les doigts des deux mains ». Heureux d’apprendre que les membres d’Al Qaïda, de l’Etat islamique, de Boko Haram et consorts, sans oublier nos radicalisés, sont si peu nombreux ! Rien que le 11 septembre, il y avait 19 terroristes dans les avions… et des milliers de victimes ayant réellement payé un prix très élevé. La licence poétique est une chose, l’aveuglement volontaire en est une autre.
« La révolution contre Dieu » et « la misère de l’homme moderne »
« Le sujet le plus important, sur lequel nous sommes tombés d’accord, est que les religions divines sont complètement innocentes de tous mouvements et groupes armés, appelés récemment terrorisme, quelles que soient leurs religions, leurs doctrines ou leur pensée », assure le document. « Nous avons également convenu que les religions sont unanimes pour interdire l’effusion du sang. » Encore le déni et le refus irresponsable de l’autocritique. Lorsque le prophète de l’islam appelait Khalid ibn al-Walid « glaive dégainé de Dieu » et l’envoyait combattre, c’était contraire à sa religion ? Suivent des références à Moïse, Issa (Jésus) et Mohammed conclues par « vous remarquerez l’unité du discours divin et de son sens, l’unité des tribunes à partir desquelles ces trois vénérés prophètes se sont adressés au peuple » puis « de là, il est parfaitement faux de dire que les religions sont le berceau des guerres ». C’est clair, l’expression « les religions » désigne donc uniquement le judaïsme, le christianisme et l’islam. Les autres confessions apprécieront, en même temps que nous apprécions la confusion faisant de l’islam une continuité du judaïsme et du christianisme, alors qu’il ne reconnaît d’elles que des versions réinventées selon ses dogmes, radicalement différentes de ce que sont vraiment ces religions.
Ahmed Al-Tayeb condamne le matérialisme et les revendications « d’une liberté sans limite », ce qui est assez naturel et non dénué de fondement en soi. Mais il rejette surtout le fait de « prendre l’histoire à témoin », « l’éloignement de la religion de toute ingérence dans les questions de société », et « le remplacement de la religion par les sciences expérimentales ». Il poursuit : « Trois siècles après la révolution contre Dieu et contre les religions divines, le résultat en est catastrophique à tous les niveaux et s’incarne dans la misère de l’homme moderne, que nul ne peut nier. »
Les guerres de religion n’ont rien à voir avec les religions
Ce n’est rien de moins qu’une condamnation de l’analyse historico-critique, de la rationalité, de la laïcité et des Lumières, rendues responsables de tous les malheurs du monde. La nuit de la Saint Barthélémy ou le massacre des Mutazilites par les Hanbalites, c’était le bon temps… Quant au rejet des sciences expérimentales au profit de la révélation religieuse, c’est bien selon cette logique que des chrétiens fanatiques saccagèrent la grande bibliothèque de l’Université d’Alexandrie, où Eratosthène calculait il y a deux millénaires la circonférence de la Terre, où Héron construisait des automates à vapeur 16 siècles avant la révolution industrielle. C’est selon cette logique que des musulmans la brûlèrent : ce qui contredit le livre saint est faux, ce qui le répète est inutile. Ainsi fut détruit un authentique miracle intellectuel, rencontre féconde entre Orient et Occident.
Et le Grand imam de répéter : « Quant aux guerres lancées au nom des religions, qui ont massacré des gens sous leurs étendards, les religions n’en sont pas responsables et ne peuvent en rendre compte. » Dire que les religions ne peuvent pas rendre compte de ce qui se fait en leur nom, et parfois en parfaite conformité avec les doctrines clairement exposées dans leurs livres saints, c’est dire que nul ne peut leur demander des comptes. C’est les placer au-dessus de toute exigence et de toute critique sans que jamais elles n’assument leurs responsabilités. C’est leur autoriser ce que, pour la plupart des théologies du monde, les dieux eux-mêmes ne se permettent pas ! Terrible exemple d’une religion qui en arrive à s’idolâtrer elle-même…
« Si des lois vous pousse à contrevenir à votre charia… »
« Je m’adresse également aux musulmans de l’Occident », poursuit Ahmed Al-Tayeb. « Si des lois sont issues dans un sens qui vous pousse à contrevenir à votre charia, ayez recours aux voies juridiques. Elles sont garantes de la restitution de vos droits et de la protection de votre liberté. » On croirait les Frères musulmans : pas de violence au début, mais gagner en influence. Utiliser les libertés garanties par l’Occident pour imposer progressivement la charia, présentée comme un droit qui devrait être restitué, ce qui signifie implicitement que les musulmans d’Occident en auraient été injustement dépossédés. Notons l’asymétrie : alors que la déclaration insistait sur la nécessité de respecter les particularismes de l’Orient face à l’universalisme occidental, les musulmans d’Occident sont invités à faire entrer la charia dans la législation des pays où ils vivent…
Tout ceci achève de se dévoiler en une dernière référence : « Apprenez à vos enfants le contenu de ce document car c’est une prolongation du pacte de la Médina et du sermon sur la montagne. » Dans la geste traditionnelle du prophète, le « pacte de la Médina » est la brève mise par écrit des règles de l’alliance de tribus autour de Mohammed à Médine, alors appelée Yathrib. Ce pacte donne certes la possibilité aux juifs de continuer à pratiquer leur culte, mais leur impose une infériorité qui deviendra plus tard le statut de dhimmi, et on sait que la coexistence à Médine ne sera que temporaire et se terminera dans le sang. Surtout, ce pacte impose de reconnaître Mohammed comme un prophète sinon le prophète, l’institue arbitre suprême des désaccords entre signataires, et constitue une alliance militaire contre ceux qui refusent son statut de messager d’Allah. C’est à partir de Médine que les versets du Coran seront de moins en moins spirituels, et de plus en plus oppressants, intolérants et conquérants. Le pacte de Yathrib, dont le document cosigné par François et Ahmed Al-Tayeb serait donc une « prolongation », marque en fait le tournant théocratique de l’islam, consacrant la subordination de l’autorité politique à l’autorité religieuse.
Elle court, elle court la maladie de l’Amour…
Sous couvert d’appel à la paix, le pape a cru bon de valider plusieurs piliers de la propagande de l’islam littéraliste théocratique, ou islam politique, islamisme. Adhésion, aveuglement, stratégie ? Dans tous les cas, l’Europe est sacrifiée aux ambitions hégémoniques des islamistes.
Oui, l’Occident a grand besoin de renouer avec le sens du sacré pour échapper à l’emprise du mercantilisme nihiliste et de la réification des êtres. Mais le sacré n’est pas seulement religieux, il ne faut pas non plus le confondre avec les nouvelles « vaches sacrées » du politiquement correct, et il y a d’autres menaces : islamisme, dislocation communautariste, racialisme, obscurantisme.
Oui, il y a dans l’islam des interlocuteurs avec lesquels bâtir la fraternité et la paix, dans la responsabilité et la vérité. Oui, il y a dans le vaste Orient, y compris dans le monde musulman, des personnes et des convictions dont l’Occident ferait bien de s’inspirer en complément de ses propres traditions. Mais le Grand imam d’Al Azhar et son idéologie n’en font manifestement pas partie !
Qu’en pense l’abbé Arbez ?
J’imagine l’abbé Arbez dans les starting blocs prêt à parler de cathophobie quand il ne peut défendre son système par de vrais arguments…
dans le désert, les hébreux regardaient vers le haut la figure de bronze qui avait été élevée vers le ciel, pour ne pas être atteints par le venin des serpents.
je dois être cathophobe sans le savoir, pusique c’est moi-même qui ai proposé ce texte à la publication, afin de permettre les débats…
l’article pose de bonnes questions, mais comme je l’avais écrit dans d’autres commentaires précédents sur le même sujet, je crois que l’initiative d’un document commun Al-Azhar-Pape n’est en aucun cas le cautionnement de la vision islamique.
C’est, avec le langage consensuel d’usage , une manière d’inviter les leaders musulmans sur le terrain de la vision judéo-chrétienne de l’humanité et des droits humains. Ils cosignent un engagement, la suite dira s’ils ont honoré ou non le message, mais il valait la peine d’inciter à la paix et de faire condamner le terrorisme.
Pourquoi ne pas faire une déclaration avec des penseurs réformistes comme celui que cite l’article, tout simplement parce qu’il ne représentent pas la masse des musulmans, il fallait donc impliquer un leader officiel reconnu.
“Pourquoi ne pas faire une déclaration avec des penseurs réformistes comme celui que cite l’article, tout simplement parce qu’il ne représentent pas la masse des musulmans, il fallait donc impliquer un le”ader officiel reconnu.”
Le problème avec l’islam, c’est que chacun ne représente que lui-même, et encore, à l’ombre de la taqiyah.
Quant à “François”, c’est la question de sa catholicité qui se pose. Ses complaisances “interpellent”, et on mesure chaque jour combien Mgr Marcel Lefebvre avait raison. Foi de baptisé catholique converti à l’agnosticisme par Vatican II.
non Mgr Lefebvre n’avait pas raison.
Il a d’abord voté oui au concile en faveur de la réforme liturgique et ensuite il s’est rebellé contre cette réforme. La question du rite latin cache d’autres options parmi lesquelles l’antisémitisme.
La”messe de toujours”… qui commence avec Pie V?
Mgr Lefebvre s’est élevé contre la protestantisation del’Eglise catholique. Il faut le relire pour comprendre, ou redécouvrir, quel visionnaire ce fut.
visionnaire dans un rétroviseur?
Il est très clair que je n’aime pas ce pape car il est socialiste version marxiste. Mais je crois comme vous qu’il ne s’agit pas de cautionner la vision islamique. Cependant, notre bon pape retarde d’au moins deux guerres en Iraq car il n’y a pas de dialogue possible avec l’islam. Al-Azhar est peut-être un brave gars. Peut-être ou pas. Mais il ne représente que lui-même et c’est là tout le problème.
LE BAISER DE JUDAS
qui dit mieux…
pas du tout, ce n’est pas le baiser de Judas mais celui de deux larrons qui complotent ensemble et travaillent au même but ! L’un baise les pieds, et embrasse les barbus, il vous faut quoi pour comprendre ?
Serge le dis mieux la mort du Vatican il s’est rendu aux force du mal et Dieu n’aime pas les tiédes il les vomis même
Simplement trois points:
1) Je ne cacherai pas mon malaise lorsqu’on évoque une “indispensable réforme de l’islam”, ainsi que le fait l’auteur.
2) Quant au pape, il n’est pas islamiste, mais islamo-gauchiste. Nuance. Cet homme est un vendu, un soumis, un traître.
3) Comme nos philosophes gauchistes (Derrida, Foucault, etc.), Ahmed Al-Tayeb s’indigne des Lumières et de la science moderne qui en est indissociable. Quand donc va-t-il rendre son téléphone portable, son ordinateur, et cesser de voyager en voiture et en avion? Pour ne rien dire de son réfrigérateur et de sa climatisation. Tout cela n’est que bonne conscience achetée à tout petit prix. Mais bon, nous savons que la cohérence et la raison ne sont pas les points forts de l’islam. Une raison de plus à mon malaise.
un soumis, un traître dans le Très saint Coran un Koufard
Un Koufar doit être puni au sabre , selon le Très Sain Collan Mohamed et petit Halla est très Grand
Je trouve que le titre “un islamiste comme les autres?” n’est pas adapté. Vu l’énorme influence mondiale du pape, c’est toute la chrétienté catholique et oecuménique qui peut basculer dans les divisions et le chaos.
Les musulmans ne pouvaient rêver mieux. Eux, quand ils parviennent à tuer un chrétien, ils jubilent. Mais qu’un seul homme parvienne à détruire la chrétienté de l’intérieur (en tout cas, une bonne partie), ça, ils ne pouvaient rêver mieux.
Excellent comme toujours, Madame Michelle.
Le pape François est un dhimmi exemplaire.
Ren,
Il montre l’exemple
« le dialogue entre les croyants” ?
Oui, mais quels croyants ?
Tout le monde crois:
Chacun dans sa religion respective.
Dans sa fortune.
Dans son avenir.
Dans sa voiture.
Dans la chaise sur laquelle on projette de s’assoir.
Dans l’échelle ou l’escabeau sur lequel on est perché.
Dans les prédictions de la voyante du coin.
Liste non exhaustive.
“Il y a pourtant des choses remarquables dans cette déclaration. L’invitation faite à tous les croyants à voir dans l’autre « un frère à soutenir et à aimer ».”
Il y a juste un problème:
Qui est mon frère ?
La réponse est une fois de plus dans la parole:
Marc 3.35:
Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui: Voici, dit-il, ma mère et mes frères.35Car, QUICONQUE FAIT LA VOLONTE DE DIEU, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère.
Il s’agit bien entendu du Dieu de la Bible, et pas d’un autre dieu.
oui, tout le monde croit croire…
Ce qui est remarquable dans ce débat religieux c’est que personne ne cite la Parole de Dieu, personne ne la cite pour démontrer par exemple que les temps présents y sont décrits dans un détail minutieux. Pourquoi personne n’évoque cette phrase hautement contemporaine de Jean: “Le salut vient des juifs”. Au moins une tentative d’explication ! Mais non ! Alors chacun tire la couverture à soi. Et ainsi la Parole, en effet, continue de s’écrire. Son royaume n’est pas de ce monde … dit-il. Dieu, merci ! – GR
@ rolland. C’est un débat surtout politique mais si vous voulez un éclairage biblique, en voici un de votre serviteur: https://actubible.wordpress.com/2019/01/28/comprendre-lactualite-a-la-lumiere-de-la-bible-et-des-progres-de-la-technologie/
Détrompez vous, il y a des vérités et textes Bibliques qui sont donnés. Je suis moi même l’auteur de quelques uns qui ne sont pas parus. Il semble y avoir un filtre, mais de quel ordre ?
Exact, il y a un filtrage total de tous les messages que nous jugeons agressifs ou insultants, même s’ils le sont par sous-entendus, et ne permettent pas de faire progresser la connaissance et la réflexion, mais règlent des comptes. Et notre intention n’est pas d’arrêter ce filtrage.
Pas de soucis avec votre post, je suis complètement d’accord avec vous.
Cependant, quand on cite des versets Bibliques, ceux ci ne sont que la parole, et “Sa parole est la vérité”.( à double tranchants, nous dit elle ).
Vous qui êtes un site chrétien, vous comprenez cela.
Il me semble que le problème est ailleurs.
Vous êtes à même de vérifier tout ce que j’ai écris sur l’un ou l’autre des articles publiés.
Peut être un peu pinçants à certains moments, mais jamais vulgaires, orduriers, ou apostrophant les auteurs, je crois même avoir repris certains “posteurs” à ce sujet ( vulgarité ), et encore moins contradictoires avec la parole.
Il est vrai que citer les versets bibliques appropriés à certaines déclarations peuvent paraitre agressifs,( il m’a été dit que j’utilisais “une banque de données”), selon l’état d’esprit de l’auteur, mais la parole nous dit que la vérité nous affranchit.
Jamais je n’ai eu l’intention d’utiliser la parole comme un sous entendu pour pousser les personnes dans leurs retranchements. ce qui n’est pas le cas pour d’autres “posteurs”.
j’aimerai connaître si possible vos arguments en face des posts de ma part que vous n’avez pas publiés, ce qui me sera utile pour éviter d’ éventuels travers futurs.
Merci de votre réponse sur:
[email protected]
bien entendu je comprendrai aisément que ce que je vous écris ici ne soit pas publié, cela ne s’adresse qu’a vous.
Bien cordialement
La modération est une activité extrêmement difficile, et la charge de travail que représentent la surveillance de certains articles fait partie des critères que vous ne pouvez pas connaître. Mais ne comptez pas que les modérateurs s’expliquent sur les raisons de leur modération. Cela n’arrivera pas. Dreuz n’est pas une démocratie, mais un site internet qui appartient à une personne privée, qui vous ouvre les portes de sa demeure, selon ses règles.
Si vous pouviez modérer la vulgarité, elle est infiniment pénible à lire quand elle apparait…
Merci pour votre réponse, j’en prends acte, et comprends les difficultés que vous éprouvez à discerner les choses.
Cela m’encourage à vous soutenir dans la prière pour que ce site soit toujours le gardien de la vérité et toujours accessible.
Bien cordialement
Le pape François se veut ” Homme de paix ” ce qui veut dire : ne déplaire à Personne !
ou plaire à tout le monde ! Mais je pense qu’un jour il devra choisir car on ne peut pas servir deux MAITRES à la fois !!! Car notre DIEU (le DIEU des Judéo-chrétiens) qui a fait une Alliance indéfectible avec son Peuple n’est pas ALLAH qui dit dans le CORAN que l’ISLAM est la seule religion admise par DIEU Allah !!!
Ce TEXTE est une merveille , chaque chapitre mériterait une dissertation !
Pour cela, il met en pratique Rom 12.18:
Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 18S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
le soucis, c’est qu’il ne vois rien venir, ou il pense pouvoir intégrer l’islam dans la religion mondiale en devenir. Et dans ce cas, il a déjà choisis.
la “religion mondiale en devenir” est un mythe complotiste sans intérêt qui cherche à blinder artificiellement des cuirasses fissurées.
Pas si sur que cela. La FM y travaille d’arrache pieds pour aller vers la pensée unique, le contrôle de l’être humain par le “puçage” (déjà commencé en mettant en avant des prétextes futiles ).
– plus besoin de clé pour rentrer chez soi, ou ouvrir sa voiture.
– plus besoin de clé pour avoir accès à l’entreprise.
– plus besoin de carte de crédit.
– plus besoin de dossier médical papier, tout est dans la puce, et toujours sur soi. etc……
La Bible nous parle de la marque de la bête sur le front ou sur la main.
Même pas peur d’en faire la PUB. Journée “puçage” à Paris il y a environ Deux ans, plus d’un millier de personnes en une journée, photos à l’appui d’injection de la puce dans la main.
J’oubliai:
Le puçage des enfants, sous prétexte que les parents sauront à tout moment ou se trouve leur progéniture s’ils se perdent ou en cas d’enlèvement.
@ Abbé Alain René. Le mondialisme est “en marche” et ce, à tous les niveaux, politique, économique et y compris un syncrétisme religieux. Il ne s’agit en rien de complotisme mais d’une réalité tangible et vérifiable. La mise en place implacable d’un Nouvel Ordre Mondial. Des centaines d’articles en parlent depuis déjà une bonne vingtaine d’années. Pour moi, il s’agit d’une évidence.
@gigobleu
Je confirme ce que vous dites, c’est maintenant officiel.
Mon neveu passe cette année son bac SES. Il a eu un cours l’année dernière qui s’intitulait : “Vers l’espoir d’un gouvernement mondial”
C’est on ne peut plus clair …
Je fais un essai pour voir si les com. ne s’affichent pas immédiatement …
On s’en fout. Si un clébard traverse en dehors des clous, prévenez-nous.
François ( qui se dit pape ) est un vrai danger pour les Chrétiens ….. les Catholiques !!!!
se soucie-t-il des Chrétiens d’Orient autant qu’il le fait pour SES migrants ??? Ouvre-t-il son ” porte monnaie ” pour les nécessiteux Chrétiens ….. Catholiques ????
On sait ce que vaut l’islam , on sait ce que représente l’islam , on sait surtout ce qui est “écrit” dans le coran ……………
-L’islam est une théorie politique de conquète …………Et rien d’autre !
-Actuellement l’islam est le plus grand des dangers pour toutes les démocraties .
Ce personnage qui représente soit disant les catholiques et que l’on nomme “pape” , est un traître ………
– un petit rappel : “chrétien”/ par extension : Qui adopte un comportement conforme aux préceptes de la religion de Jésus Christ .
-Ou ; “Catholique” conforme à la morale a ce qui DEVRAIT être bien , régulier , recommandable …………….
Je suis assez perplexe et dubitatif sur ce “pape” .
Il y a de grands Papes ; ils laissent l’empreinte de leur passage . Je pense à Jean Paul 2 ou Benoit 16.
Et puis, il y a des sous -papes …
Comme maintenant.
Grands Papes ? Mais conciliaires c’est à dire pour l’oecuménisme avec toutes les autres religions surtout l’islam. Je préfère encore SS Benoît XVI qui se montre plus perspicace envers l’islam. Pie. X était un très bon pape. Celui sous lequel s’est rangé Mgr Lefebvre. Il a peut-être signé au moment de Vatican II mais s’est vite désolidarisé car il prévoyait ce qui allait se passer et il ne s’est pas trompé. Il a su résister aux pressions intenses pour le faire rentrer dans le rang. Deux autres prélats s’étaient rebellés comme lui mais ils ont cédé aux pressions.
Mgr Lefebvre est un artisan de division, un idéologue crispé déguisé en religieux.
Tous ceux qui l’ont suivi se divisent entre eux.
lui qui s’en est tant pris au protestantisme crée encore plus de ruptures.
Sous-papes, ou (soupape ) de sécurité:
Elle a explosé dès la prise de fonction, le Christianisme n’est plus en sécurité, c’est écrit.
Ce haut “dignitaire” se dévoile de plus en plus comme étant le faux prophète.
Dans l’apocalypse, il est dit qu’il fera des miracles tels que la confusion sera grande.
Ce temps est proche, tenon nous sur nos gardes, et faisons de la parole notre lecture quotidienne, car elle est un rempart contre les ruses du diable.
Ben heu il y a eu une réponse à la visite du Pape Notre Dame de Paris destruction totale comme le 11 Septembre
“Saint” Jean-Paul II embrassant le Coran ….
Mgr Lefebvre énerve. Mais avant de se rebeller il a posé 49 dubias, le latin y est secondaire. Il attend toujours des réponses.
Ceci ne justifie pas une révolte dont il n’est pas le seul responsable.
Sorry pour le doublon !
DREUZ Info, quelle merveille ce texte dont l’auteur a eu le courage intellectuel de nous décrypter par ses analyses la monstrueuse imposture de François dit “le pape” !
Je venais juste de terminer suite aux chiffres divulgués plus haut par Mr l’Abbé ARBEZ ( les religions dans le monde), un commentaire qui avait nécessité une recherche pour apporter une contribution utile au sujet.. Et voilà que je découvre ce monument qui dépasse de loin toutes les imprécations imaginables à l’égard de ce Pape actuellement en charge du sort de la chrétienté ! Donc je réitère de la manière la plus formelle mon constat de la responsabilité qui lui incombe dans le chaos où nous sommes en train de sombrer.
En fait, au lieu d’une retraite, c’est d’un enfermement en asile psychiatrique qu’il devrait être reconnu justiciable, sous une camisole de force, et contraint à de longues heures de dialogue avec lui-même, sans pouvoir s’exorciser…..et oublié de tous.!
Le soleil reviendra pour nous , car, comme l’auteur ci-dessus le fait pressentir, des esprits éclairés existent qui, parmi les musulmans sincères ont compris la nécessité de refonder l’Islam pour le resacraliser en le dissociant des contingences politiques et du pouvoir temporel.
C’est le voeu que je forme pour le milliard et plus d’êtres humains reliés dans cette mouvance qui actuellement les a frustrés d’une croyance en l’Amour du Créateur pour toutes ses créatures .
Le pape François, premier imam de l’Eglise catholique.
Le Pape François veut une religion universelle , est ce en soumission à l’ islam ; il ne défend pas les Chrétiens et Juifs assassinés par les mus ; et il possède une ambassade terroriste des assassins ; et ne contredit donc pas le terrorisme mais le soutient à l’ encontre d’ Israël ; comme l’ europe et ses états qui le soutienent et le financent avec l’ argent de ses citoyens ; et les dirigeants comme les chefs terroristes se font des fortunes .
Je Pense que ce Pape François à peur tout simplement car il n’est pas tombé sur de bisounours mais des méchants garçons
le pape François n’entretient pas le terrorisme!
il ne veut pas une “religion universelle”…
on a le droit de critiquer ses options, mais pas d’inventer n’importe quoi.
Un jour, quelqu’un a pourtant qualifié la religion romaine d’universelle, traduction du terme catholique. Le problème réside moins dans son universalité – après tout, le salut est effectivement bien proposé à l’humanité entière – que dans son ambition suprématiste : en dehors du catholicisme, point de salut.
Que disent les textes sur la religion des temps de la fin, sachant que toutes les prophéties n’ont pas encore vu leur accomplissement ?
“un islamiste comme les autres”, je ne le crois pas du tout; je ne sache pas qu’il ait égorgé qui que ce soit.
Jésus-Christ est le bon Berger, lui seul connait notre voix et lui seul nous permet d’accéder à notre Père.