Publié par Guy Millière le 8 mai 2019

Je ne rentrerai pas dans les détails de ce qui se passe à Washington ces derniers jours. Je ne relèverai pas non plus les multiples inepties qu’on trouve dans la presse française où apparemment aucun journaliste ne connait quoi que ce soit à la Constitution américaine, au Bill of Rights, et à l’ensemble des lois en vigueur aux Etats-Unis, sans quoi on ne lirait pas ce qu’on lit, qui aurait valu un zéro au plus cancre de mes étudiants quand j’enseignais encore à l’université en France.

Disons, pour faire simple, qu’un climat de panique qui s’installe au sein du ramassis de crapules qui ont été à la tête de l’administration Obama finissante et qui sont aux plus hauts échelons du parti Démocrate aujourd’hui. Tous ces gens sont enragés et ne cessent de vomir leur haine et leurs mensonges, et ce depuis longtemps, mais leurs vomissures se font plus intenses car l’échéance approche, et les portes de la prison aussi.

Leurs propos ineptes et incohérents ne méritent pas qu’on les cite et je ne les citerai pas : la presse européenne les cite abondamment comme s’ils étaient des propos fondés, ce qui fait que lorsqu’elle ne publie pas des inepties dignes de cancres, elle continue à se transformer en vil instrument de propagande servile.

Ce qu’on doit dire de ces propos est qu’ils montrent un peu davantage que leurs auteurs sont devenus de véritables dangers pour le droit et la démocratie, et doivent impérativement être mis hors d’état de nuire (ce qui va être fait). C’est aussi qu’ils nuisent gravement à l’image des Etats-Unis dans le monde, ce qui, de la part d’élus du peuple américain est absolument répugnant.

Enonçons la simple et stricte vérité : il y a désormais un Ministre de la justice digne de ce nom à Washington, et ils auront beau essayer de le salir et de le déstabiliser, ils n’y parviendront pas. William Barr est solide comme un roc de granit. Il a plus de trois décennies d’expérience et un passé impeccable. Il ne “protège pas Trump”, comme l’écrit le propagandiste Démocrate du Figaro Philippe Gélie : Trump n’a nul besoin d’être protégé. Il y a la Constitution pour cela. William Barr fait son travail sans se cacher sous son bureau, à la différence de son prédécesseur.

Comme William Barr l’a dit : il y a eu de l’espionnage sur la campagne de Donald Trump en 2016, et plusieurs enquêtes sont en cours. Des livres entiers et très fondés l’expliquent en détail. Je l’explique dans l’un des chapitres de non livre Ce que veut Trump.

La quantité d’actes frauduleux et criminels qui ont été commis est sans précédent.  Tout sera mis au jour. 

On découvre de nouveaux détails et de nouveaux personnages à chaque instant. Un agent du FBI qui se fait passer pour ce qu’il n’est pas et qui tente d’obtenir des renseignements en essayant de faire boire George Papadopoulos, un membre de la campagne de Trump, dans un bar de Londres (inutile de dire que toute activité du FBI hors des Etats-Unis est absolument illégale et que cela relève du crime fédéral pour James Comey). Une femme fatale travaillant apparemment pour la CIA qui s’ajoute pour utiliser d’arguments assez sexuels, et qui choisit un pseudonyme peu crédible, Azra Turk (la servante turque).

Les choses vont devenir intéressantes : la quantité de mises en examen va être impressionnante. Ce sera la première fois dans l’histoire des Etats-Unis que d’anciens dirigeants du FBI, de la CIA, du renseignement intérieur et du ministère de la justice vont devoir répondre d’actes criminels absolument graves. 

Des noms de personnages au profil de protagonistes de romans noirs vont circuler : Stefan Halper, chercheur à l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, agent du FBI de James Comey (c’est lui que j’évoquais plus haut) et du MI 6 britannique, Joseph Mifsud, agent maltais ayant travaillé pour le MI6 (encore) et pour la CIA de John Brennan. Joseph Mifsud était censé avoir “disparu” à Rome à l’automne 2017, et avait été déclaré mort. Il vient de ressusciter : les autorités américaines ont demandé des explications poussées aux autorités italiennes, et la demande a été convaincante…

Les activités d’autres personnages vont révéler des méandres très tortueux : Nellie Ohr, épouse de Bruce Ohr, vice-ministre de la justice sous Obama (et mouillé jusqu’au cou), était chargée du dossier “diffamation contre Trump” au sein de l’entreprise Fusion GPS, qui travaillait pour Hillary Clinton, et elle œuvrait en relation avec des services secrets étrangers ce qui était, bien sûr, contraire à toutes les règles en vigueur (un vice-ministre de la justice ne peut avoir une épouse ayant des liens avec des services secrets étrangers). Peter Strzok, marié, père de famille, chef de la section contre-espionnage du FBI sous Obama, avait été chargé par James Comey de superviser la surveillance secrète et illégale de la campagne de Donald Trump en 2016 sur la base des renseignements frelatés fournis par l’intermédiaire de Fusion GPS. Il a été démis de toutes ses fonctions lorsque les emails passionnés qu’il échangeait avec sa maitresse, Lisa Page, avocat du FBI, ont montré qu’il savait pertinemment utiliser des renseignements frelatés et le faisait quand même, par haine de Trump. Il avait auparavant été chargé par James Comey d’exonérer Hillary Clinton de toute charge d’espionnage alors que les preuves étaient accablantes.

Il serait désormais très étonnant qu’Hillary Clinton, qui avait fait commander à Christopher Steele, ancien agent du MI6, par l’intermédiaire de Fusion GPS, le faux dossier qui a servi de prétexte à toutes les activités troubles évoquées ici, échappe une fois de plus à la justice. En toute logique, Barack Obama devrait avoir de très sérieux ennuis. Il savait qu’Hillary Clinton utilisait un serveur internet clandestin : il écrivait à Hillary Clinton en passant lui-même par ce serveur.

J’avais décrit dès son élection Obama comme un truand islamo-gauchiste (La résistible ascension de Barack Obama) et je ne suis donc pas surpris. Je n’ai cessé de décrire Hillary Clinton comme l’une des pires crapules à avoir sévi dans la vie politique américaine, et non, je ne suis pas surpris.

Parce que j’aime les Etats-Unis, qui sont désormais mon pays, je respire au contraire. Ce n’est pas trop tôt !

Le spectacle commence. Le marécage doit être nettoyé. L’Etat profond doit être défait. Il le sera. L’état de droit doit être rétabli. Il le sera. La démocratie américaine doit être sauvée. Elle le sera.

Donald Trump a été élu pour rendre sa grandeur à l’Amérique. C’est ce qu’il fait.

Et il triomphe. L’économie américaine ne s’est jamais aussi bien portée depuis plus de cinquante ans. Plein emploi. Croissance forte. Investissements massifs. Salaires en hausse. Pas d’inflation. Le principal conseiller économique de Trump est Larry Kudlow, un supply sider que je connais bien. Je l’ai rencontré plusieurs fois et je peux attester de ses qualités intellectuelles. Je l’ai lu (à la différence de tant de journalistes, je sais lire) et j’ai traduit plusieurs de ses textes quand j’étais Président de l’Institut Turgot à Paris. La politique étrangère américaine avance dans la bonne direction. Mike Pompeo est un remarquable Secrétaire d’Etat et John Bolton, que je connais bien aussi puisqu’il a présidé le Gatestone Institute où je suis Distinguished Senior Fellow, un homme pour qui j’ai une profonde estime, est National Security Advisor.

Ceux qui croyaient abattre Trump l’ont rendu plus fort et plus déterminé, et ceux qui l’admirent sont pressés de voir la suite.

Attendez-vous à ce que les vomissures déferlent plus intensément encore dans les semaines à venir. Attendez-vous que les ennemis du droit et de la démocratie disent qu’ils sont le dernier rempart du droit et de la démocratie. Comme dit le vieux proverbe : où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.

Un échantillon. Hillary Clinton, qui n’a pas froid aux yeux, vient à nouveau, malgré le rapport Mueller, d’accuser Trump de “collaborer” avec Poutine, et d’ajouter qu’elle a gagné en 2016, mais que “la Russie a volé l’élection”. Elle a dit aussi que si Trump gagnait en 2020, ce serait grâce à la Russie. D’autres Démocrates disent que Trump sera battu en 2020, refusera de quitter la Maison Blanche, et qu’il faudra envoyer la police ou l’armée pour le déloger…

Sans commentaire.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

PS Je n’ai rien dit des plus récentes péripéties du grand cirque Démocrate de Washington (Jean Patrick Grumberg l’a fait, excellemment). Je dirai juste, au vu de la désinformation qui règne en France :

  1. Barr n’était pas obligé de rendre public le “rapport Mueller” dans son intégralité (il n’était pas même obligé de le rendre public tout court). Il l’a fait, se contentant d’occulter des éléments classés secrets qu’il a l’obligation légale d’occulter et qui ne changent rien au contenu (chaque membre du Congrès peut consulter le rapport sans occultation au Ministère de la Justice).  Ecrire que ce qui a été publié est “une version expurgée des données jugées les plus sensibles” comme je l’ai lu dans la presse française est mentir et ne rien comprendre : le texte n’est pas “expurgé” et ce ne sont pas les “données les plus sensibles” qui sont occultées. Faut-il être un crétin pour écrire sur ce sujet en France ?
  2. Les Démocrates reprochent à Barr d’avoir déformé le rapport dans un résumé qu’il a publié avant la publication du rapport et d’avoir ainsi voulu cacher quelque chose. On voit que la panique les rend débiles : le rapport étant publié et le résumé étant censé servir d’introduction à la publication, il aurait fallu que Barr soit complètement idiot pour cacher dans son résumé quelque chose qui allait être mis au jour dans le rapport qu’il allait publier, et de toute façon, le rapport étant disponible, le résumé ne sert plus à rien.
  3. Les Démocrates disent se baser sur une lettre adressée par Mueller à Barr censée reprocher à Barr d’avoir caché quelque chose. La lettre est publiée. Mueller n’y reproche pas à Barr d’avoir caché quoi que ce soit. Les Démocrates continuent quand même à invoquer la lettre
  4. Les Démocrates demandent maintenant à Barr la publication du rapport incluant ce que Barr avait l’obligation légale d’occulter, et demandent donc à William Barr, Ministre de la Justice, de violer la loi !!! Ils le menacent, parce qu’il refuse de violer la loi et refuse de remettre à la Chambre des représentants aux fins de publication le rapport incluant ce qu’il avait l’obligation légale d’occulter de “mépris envers le Congrès” voire de destitution. Certains parlent d’envoyer la police lui passer les menottes dans son ministère. Arrêtons là. Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Là, la plaisanterie dure un peu trop longtemps….

Toutes les pages de l’entreprise de falsification gauchiste prétendant être une encyclopédie en ligne appelée Wikipédia consacrées au “dossier Mueller” et à ce qui l’entoure disent que l’ensemble des gens évoqués ici son innocents et victimes d’une théorie du complot montée par Donald Trump et les “médias d’extrême droite”. Intéressant. Quelle belle encyclopédie….

PPS Les rottweilers Démocrates vont s’attaquer à un nouveau dossier ! La Trump Organization a perdu beaucoup d’argent dans un krach immobilier qui a ruiné de nombreux entrepreneurs il y a une trentaine d’années. Elle a gagné beaucoup d’argent depuis. Donald Trump a écrit un livre sur le sujet, The Art of the Comeback, publie en 1997. Nul n’ignore quoi que ce soit du sujet. Le capitalisme implique des risques. Etonnant, non ? C’est plutôt admirable que Donald Trump ait redressé son entreprise et en ait refait une entreprise prospère après avoir perdu beaucoup d’argent. Vous allez en entendre beaucoup parler de la part de gens qui n’ont jamais pris un seul risque dans leur vie, sauf celui de traverser une rue sur un passage réservé à cet usage et qui n’ont jamais gagné plus que leur salaire mensuel, sauf s’ils ont joué au loto. Pitoyable. Minable. Les comparer à des rottweilers est désobligeant pour les rottweilers.  Quel rapport avec la gestion des Etats-Unis aujourd’hui ? Aucun. Mais cela permet à ces gens pitoyables et minables de ne pas parler de la gestion des Etats-Unis aujourd’hui.

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