Publié par Manuel Gomez le 12 mai 2019

Car non seulement elle les abandonne mais elle ordonne à son armée de ne pas intervenir et de rester l’arme au pied pendant qu’ils sont enlevés par les ennemis de la France.

« Il n’y a plus d’otages français dans le monde » : Mensonge !

Il est fort possible qu’il reste dans le monde, et pas très loin de la France, en Algérie, plusieurs otages français.

Qui peut affirmer que parmi tous ces jeunes qui ont été enlevés après le 19 mars et le 5 juillet 1962, à Oran et dans toute l’Algérie, et qui avaient moins de vingt ans, certains ne sont pas encore en vie ?

Il est à souhaiter d’ailleurs qu’ils ne le soient plus, en vie ! Car ils ont dû subir une torture quotidienne, un véritable calvaire, se sachant totalement abandonnés et ont dû maudire la France jusqu’à leurs dernières minutes.

La France les a lâchement abandonnés aux égorgeurs pour de basses raisons commerciales et politiciennes : le pétrole, le gaz et la poursuite des essais nucléaires.

Cette tâche indélébile marquera la France et l’armée française pour toujours, jamais elle ne s’effacera.

90 soldats disparus – 239 soldats fait prisonniers par l’ALN et qui ne sont jamais revenus – 1580 civils européens enlevés et disparus – des dizaines de jeunes femmes expédiées vers les bordels militaires de l’ALN.

Plus de 5000 enlèvements et disparitions entre le 19 mars et le 5 juillet 1962.

Interdiction par le gouvernement français opposée à la Croix rouge internationale de s’intéresser à tous ces enlèvements par télégramme (très secret) signé Louis Joxe, ministre d’état et des affaires algériennes, et daté du 2 avril 1962 : « Je serai, pour ma part, hostile à une intervention quelconque de la croix rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’européens. »

Honneur et respect pour ces soldats français morts aujourd’hui en Afrique, sous les balles ennemies, et immense tristesse pour leurs familles, mais déshonneur totale pour cette armée française qui s’est rendue complice du gouvernement de l’époque.

Quand un président de la République totalement ignorant se prononce sur « Les crimes contre l’humanité commis par la France durant la période coloniale » et non seulement n’a pas une parole pour les crimes commis par les égorgeurs algériens mais rend hommage à des traîtres qui les ont aidé à égorger et prêtent assistance aux assassins qui les dirigeaient, alors, en prononçant de telles paroles aujourd’hui, vous vous rendrez complice du gouvernement de l’époque et du chef de l’Etat d’alors, qui a donné de tels ordres d’une lâcheté innommable.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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