Robert Badinter fait beaucoup parler de lui ces temps-ci. Il a récemment publié un livre très remarqué sur sa grand-mère, Idiss. Et il vient de lancer un “cri de colère” contre l’antisémitisme. Avec une vitalité peu ordinaire, à 91 ans, M. Badinter découvre – mieux vaut tard que jamais – la réalité de l’antisémitisme en France. Mais ce cri tardif m’a remémoré un autre “cri de colère” de Robert Badinter, auquel j’ai assisté en première ligne.
Le “cri de colère” de Robert Badinter contre les Juifs
C’était en juillet 1992. J’étais alors un jeune Juif de 25 ans, et je dirigeais le mouvement des étudiants sionistes Tagar, tout en préparant mon alyah. Ce jour-là, nous étions venus au Vel d’Hiv, lieu de sinistre mémoire, pour interpeller le président de la République, François Mitterrand. Nous avions distribué un tract, en pointant l’ambiguïté de la position de Mitterrand vis-à-vis du régime de Vichy et son refus de reconnaître la responsabilité de l’Etat français (et, accessoirement, de mettre fin à la tradition de dépôt d’une gerbe sur la tombe du maréchal Pétain, à l’île d’Yeu). A nos yeux, comme à ceux des anciens déportés et survivants de la Shoah qui étaient venus se recueillir en ce lieu symbolique, il était scandaleux que le président de la République puisse venir au Vel d’Hiv dans ces conditions.
Quand François Mitterrand est arrivé sur les lieux, il a été accueilli par des huées, des sifflets et des cris : “Mitterrand à Vichy !”. Robert Badinter, le visage contorsionné par un rictus de haine, a alors prononcé un discours d’une extrême violence, tout entier dirigé contre… les militants juifs, qui lui avaient “fait honte” ! A la sortie de la manifestation, j’ai été interpellé par deux policiers en civil, et j’ai passé la nuit au poste, accusé “d’insulte au président de l’Etat”. Si je relate aujourd’hui ce souvenir, ce n’est pas pour rallumer de vieilles polémiques, mais parce qu’il me semble significatif de cette période de l’histoire de France et des Juifs en France, dont il est important de conserver la mémoire.
Au-delà de la personne de Robert Badinter, qui importe guère, c’est en effet le bilan d’une époque historique et d’une politique qui sont en jeu. Les années Mitterrand resteront, dans l’histoire des Juifs de France comme dans l’histoire française en général, celles d’une grande confusion morale et politique. Il est emblématique de cette confusion, que celui qui a su s’entourer de nombreux ministres et amis juifs soit resté également fidèle à ses amitiés de jeunesse, tissées à l’époque du régime de Vichy. Or, le procès de Vichy a depuis longtemps été fait en France, notamment grâce aux efforts incessants des époux Klarsfeld et des FFDJF, mais aussi d’autres militants juifs de la mémoire (1). Mais il reste à écrire l’histoire d’une période cruciale pour comprendre le déclin de la France (et celui de la communauté juive française).
Car beaucoup des éléments essentiels de ce déclin se sont mis en place pendant les années Mitterrand. Ainsi, le “Nouvel antisémitisme”, apparu sur le devant de la scène publique lors de “l’Intifada des banlieues”, au début des années 2000, a été décrit dans deux livres importants : La nouvelle judéophobie, de Pierre-André Taguieff, et Les territoires perdus de la République de Georges Bensoussan. Si l’on prend la peine de relire les témoignages de professeurs réunis par ce dernier, on constatera que les phénomènes qu’ils décrivent sont apparus au début des années 1990, pendant le deuxième mandat de François Mitterrand.
C’est en effet à cette époque – celle de SOS Racisme et de l’idéologie antiraciste triomphante – qu’a émergé cette configuration monstrueuse qu’Alain Finkielkraut devait décrire, bien plus tard, comme un “antiracisme antisémite”. Pour comprendre comment la France est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, et comment l’antisémitisme a pu ressurgir avec une telle intensité et une telle violence, il faut aussi se rappeler qui était vraiment François Mitterrand, l’ami de René Bousquet, entouré de Juifs et d’anciens vichyssois. Car c’est dans la confusion morale et politique des années Mitterrand qu’est né le Nouvel antisémitisme actuel.
Et Robert Badinter? Il a crié sa honte face aux militants juifs de la mémoire, mais il n’a jamais eu honte des fréquentations de Mitterrand, de la francisque et de la gerbe déposée chaque année à l’île d’Yeu, sur la tombe du maréchal Pétain. Au contraire, il s’est obstiné jusqu’à tout récemment à nier l’évidence – l’amitié entre Mitterrand et Bousquet – pour sauver le souvenir de sa propre amitié avec François Mitterrand. Il n’est pas le seul dans ce cas : la plupart des “Juifs de cour” qui entouraient Mitterrand ont, à des degrés divers, préféré sauver le souvenir de leur amitié et ne pas se dédire, plutôt que d’affronter leurs erreurs et celles de leur mentor et ami. Je ne citerai pas leurs noms, connus de tous. Mais leur responsabilité est grande, face à l’histoire du judaïsme français et face à son inquiétante situation actuelle. A cet égard, le cri de Robert Badinter contre l’antisémitisme paraît bien tardif et dérisoire.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Lurçat pour Dreuz.info.
(1) Le Betar et le Tagar ont été parties prenantes de nombreux combats menés par les époux Klarsfeld avec les FFDJF. Sur ce point, je renvoie à mon livre (inédit) L’étoile et le poing. Activisme politique et auto-défense juive en France depuis 1967.
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J’ajoute sur ce dossier le texte de ma mère, Liliane Lurçat, écrit en 2014.
Bateau fantôme par Liliane Lurçat
Dans ce pays détruit, bateau fantôme livré à toutes les rancoeurs
et à toutes les haines inassouvies,
Un revenant surgit soudain : Badinter, ami de MitterrandIl avait l’âme délicate, l’idée d’un homme coupé en deux le révulsait.
Pour son confort moral, il supprima la peine de mort
Le déchaînement des violences et des crimes ne l’affecta pas,
l’impunité des récidivistes pas davantage, sa clémence
pour les assassins allait de pair avec sa froideur pour les victimes:
son coeur n’allait pas vers les victimes, mais vers les assassins
Tant pis pour tous ceux qui ont perdu leur vie dans des conditions
souvent atroces: les monstres relâchés sont ivres de leur impunité
On n’entendait plus parler de lui, depuis si longtemps,
qu’on ne savait même pas si il était encore vivant
mort ou vivant qui pouvait bien le sortir de son néant?
Un cri soudain le réveille et le surprend
“mort aux juifs”!
ce cri résonne à présent dans les rues et dans les cités
de la France des héritiers de Mitterrand et de Vichy
Fils de déporté, il en est soudain bouleversé
On n’est pas, impunément, ami des anciens de Vichy.
la peur , la lâcheté , la survie , la honte d’être Juif , la collaboration ….. un jour nous aurons droit de savoir la vérité , de savoir le quelle des 5 raisons
Excellente mise au point! A l’instar des Juifs démocrates aux EU, Badinter était d’abord socialiste avant d’être Juif, un Juif de cour. Défendre à ce point une position politique, c’est une religion! Beau texte aussi de Mme Lurçat. Les positions critiquables de Monsieur Badinter ne sont-elles pas rachetées par celles de son épouse?
La non volonté de reconnaître Mitterrand comme un fasciste pdt la guerre l’a peut-être effectivement amené à être le président des Français, il a été élu sans que les Français ne connaissent ce passé.
Et de là, à développer, accepter cette islamophilie, cette criminophilie…
et d’avoir fait aboli la peine de mort sans avoir demandé au peuple est honteux d’être juif ne l’est pas!!
@ r
Il n’a rien aboli du tout, c’était joué d’avance, dans l’optique la “construction européenne” en vogue à cette époque, car aucun pays ne peut adhérer à l’UE s’il pratique (ou n’a pas aboli) la peine de mort.
Badinter en a juste mis en scène la dramaturgie, pour faire du spectaculaire, et il a été plutot bon comédien. Car de toutes façons la supression de la peine de mort s’effectue à l’échelle mondiale. Même la Chine l’a drastiquement réduite ces dernières années.
Des chiffres intéressants. Un lien de cause à effet ?
1980 (Giscard): Loi libéralisant l’avortement: la femme n’a plus en référer à personne. À partir de ce moment, environ 220 000 bébés:an condamnés à mort en France
1981 (Arrivée de Mitterand): Badinter fait abolir la peine de mort. Il y a eu une cinquantaine de condamnés à mort depuis 1944, dont certains pour traîtrise, mais la plupart pour des crimes épouvantables
2007= En février 2007, le président de la République Jacques Chirac fait inscrire dans la Constitution française que « nul ne peut être condamné à la peine de mort ».
Sauf les bébés, bien entendu…
Aux USA les démocrates réclament le droit de tuer les bébés jusqu’à leur naissance. À quand en France ? Mais bien sûr, tout le monde sait qu’un bébé n’est qu’un morceau de cellules, sans âme et sans esprit, jusqu’à ce qu’il pousse son premier cri.
J’ai entendu à l’époque le vibrant plaidoyer de Badinter pour abolir la peine de mort: un tel chez d’oeuvre d’éloquence que tout le monde en pleurait, moi y compris.
Voici le portrait du dernier guillotiné:
Guillotiné le 10 septembre 1977
Hamida Djandoubi, Tunisien arrivé à Marseille en 1968, est le dernier guillotiné de l’histoire de France. Accusé d’avoir maltraité et séquestré des adolescentes, les soumettant à ses volontés par des actes de violences, il est condamné pour tortures, actes de barbarie, viols, mais aussi pour le meurtre de l’une des filles qui avait réussi à fuir.
Juste avant:
En 1975, Jérôme Carrein attend Cathy, 8 ans, à la sortie de l’école. Ils se connaissent. L’adulte demande au frère de Cathy de rentrer à la maison, pendant qu’il emmène la petite à la pêche. Dans les marais, le marginal essaie de la violer, mais elle se débat. Il a peur qu’elle raconte tout et finit donc par lui maintenir la tête sous l’eau pour la tuer. Suite sordide : après avoir tué Cathy, il se rend dans le bistrot des parents de la fillette, dont il est un habitué, boit un verre et leur dit que la petite devrait déjà être rentrée. Il ne répond pas à leurs questions. Le beau-père de Cathy est furieux et l’agresse avant que les gendarmes viennent arrêter Jérôme Carrein. Le corps de la fillette sera retrouvé le lendemain. Lorsque Jérôme Carrein se présentera aux assises, Robert Badinter aura déjà réussi à sauver la tête de Patrick Henry, autre meurtrier d’enfant.
Bref, des anges qu’il fallait absolument laisser vivre.
Dommage que Badinter n’ait pas mis sont talent à défendre tous les bébés qu’il fallait laisser vivre !
On n’aurait pas eu une dénatalisation dramatique, ces enfants auraient porté les retraites de leurs parents, et on n’aurait pas eu recours à un flot d’immigrés pour remplir les places vides ….
Un embryon n’est pas un bébé, de même qu’un enfant n’est pas un adulte. N’employez pas un mot pour un autre, et ne comparez pas ce qui n’est pas comparable.
Tu y crois ? Alors tu ne sais pas qu’un être vivant est avant tout une âme et un esprit ! La vie démarre quand ? As-tu déjà vu des embryons dont le coeur bat, jetés sur une table après avoir été aspiré, et qu’on laisse mourir.
Hum, tu devrais lire la bible, tu saurais le prix d’une âme. Elle est donnée dès que la vie commence !
Tu es mur pour accepter l’euthanasie à grande échelle. Après tout, la solution létale consiste à laisser mourir de faim et de soif des êtres vivants (c’est ce qui va se produire pour Vincent Lambert), prétextant du fait que puisqu’ils ne peuvent plus se nourrir seuls, ils sont bons à jeter.
Donc il faut jeter tous les bébés qui ne peuvent se nourrir seuls, y compris quand ils ont poussé leur premier cri.
Tu as accepté une abomination, parce que les médias serinent depuis 55 ans qu’un foetus n’est pas un être vivant. Pourquoi ? Parce qu’il a besoin de sa mère pour se développer ?
Revois ta position, elle est vraiment terrible. J’ai fait des avortements (je m’en suis repentie). Aujourd’hui JE SAIS que j’ai assassiné des enfants qui auraient aujourd’hui 50 ans et plus, qui m’auraient sans doute donné des petits enfants, voire des arrière petits enfants. Voilà ce dont je me suis privée (par égoïsme) et dont je les ai privés… Voici aussi ce dont j’ai privé ma fille: de frères ou de soeurs…
Quand Dieu m’a montré ce qui se cachait derrière ces avortements, j’ai été cassée. Mon regard a bien changé. C’est Mozart qu’on assassine; C’est toi qui aurait pu être assassiné qui tes parents l’avaient voulu …
Nous, les gens de plus de 65 ou 70 ans, nous savons que nous savions, avant la loi pro avortement (si humaniste ! Pour qui ?) que nous commettions un meutre et que nous pouvions alors être condamné pour cela (avant 75)
@ Marcoroz
L’emploi des bons mots attenue-t-il la cruauté du geste ? Ou êtes vous de ceux qui pensent que l’avortement est un acte asceptisé, anodin, chirurgical, banal en somme ?
La vie humaine est pourtant bien là, logée au plus profond du corps d’une femme et le coeur bat délicatement.
Je suis favorable à la légalisation de l’avortement telle qu’elle a eu lieu en France dans les années soixante-dix. Je ne partage pas du tout l’idéologie des adversaires de l’avortement, si c’est ce que vous voulez savoir.
@ Marcoroz
Il y a deux opinions : l’une dit que tout avortement est un meurtre, (sans oublier les interdits religieux), l’autre souligne l’horreur que représente une grossesse suite à un viol, ou le droit à ne pas vouloir assumer un enfant anormal, ou d’assumer de ne pas avoir les moyens financiers et-ou psychologiques de pouvoir l’élever décemment. Sans oublier que souvent les anormaux ou handicapé sont mis à la charge de la société, un enfant vraiment non voulu ne sera pas heureux et ses parents non plus. Etant donné la surpopulation qui gangrène la planète, c’est un argument.
Les deux ont raison. C’est pourquoi chaque femme doit avoir le droit et le choix de l’avortement, sans être jugée.
@ Lisianthus
Vous parlez droit, envie, choix. Je ne le conteste pas, à condition de corréler cela a la notion de responsabilité quand une vie humaine est en jeu. Évidemment, les défenseurs de l’avortement contournent cette exigence morale par un terrorisme consensuel, interdisant de penser l’avortement autrement que comme un acte anodin où l’embryon est privé de toute réalité humaine. Mais c’est pourtant bien de la chair humaine que l’on pulvérise quand on avorte.
Je peux concevoir l’avortement dans les situations de détresse et, comme cela était prévu par la loi Veil, non remboursé afin que chacun / chacune soit responsable. Mais à 220 00 avortements par an, on peut s’interroger légitimement sur ce qui reste de la notion de détresse. Pour moi, on est entré dans un débat de santé publique avec un tel niveau.
Car, lorsque vous parlez de choix, vous omettez que, sauf en cas de viol ou d’inceste, il y a eu de multiples occasions de choix avant celui d’avorter. Celui d’avoir des relations sexuelles ou pas, celui du partenaire, celui d’avoir des rapports protégés, celui de prendre la pilule du lendemain et même celui d’aller au bout de sa grossesse en vue d’une adoption. Les pays qui ont réduit le volume d’avortements sont ceux qui ont travaillé sur cette notion de responsabilité, par l’éducation, la valorisation de la famille, la conciliation de la vie familiale, le regard sur l’enfant. Nos dirigeants sont abjects car non seulement ils banalisent l’avortement en laissant les lobbies ostraciser tous ceux qui osent rappeler qu’une vie humaine innocente est en jeu, mais ils s’affranchissent de toute politique alternative proposant un réel choix aux femmes.
@ Fleur de Lys
Je suis d’accord avec vous, un avortement est un assassinat. Mais il y a des cas où je pense que seule la femme doit pouvoir décider : viol, enfant gravement malade ou anormal. Je suis absolument contre l’avortement comme moyen de contraception !
D’ailleurs je pense que la contraception est une bonne chose, et que trop de gens oublient que la sexualité a la procréation pour but, et que ce n’est ni un jouet, ni un “besoin naturel” (là je vise les musulmans, la sexualité pour une personne civilisée est l’expression de l’amour).
Vous jouez sur les mots. Évidemment qu’étymologiquement parlant, un embryon n’est pas un enfant, et un bébé n’est pas un adulte.
Il n’empêche, un embryon est un être humain au même titre qu’un adulte, dans la mesure où dès la conception, son patrimoine génétique est fixé pour la vie, définitif. Taille, couleur des yeux, des cheveux, timbre de la voix, tout y est. Ce n’est qu’une question de stade d’évolution dans la vie, certainement pas une question de nature, comme essaient de nous en persuader, et de s’en persuader eux-mêmes – pour se donner bonne conscience – les tenants de l’avortement.
AUCUN des arguments des pro-avortement ne tient, hormis celui du cas où la vie de la mère est en danger. Pour une raison simple : l’embryon est un être humain tout comme le bébé qui vient de naître est un être humain, et cela même s’il ne sait pas parler, ni marcher, ni rien faire par lui-même et qu’il est totalement dépendant de ses parents.
Il y a deux opinions : l’une dit que tout avortement est un meurtre, (sans oublier les interdits religieux), l’autre souligne l’horreur que représente une grossesse suite à un viol, ou le droit à ne pas vouloir assumer un enfant anormal, ou d’assumer de ne pas avoir les moyens financiers et-ou psychologiques de pouvoir l’élever décemment. Sans oublier que souvent les anormaux ou handicapé sont mis à la charge de la société, un enfant vraiment non voulu ne sera pas heureux et ses parents non plus. Etant donné la surpopulation qui gangrène la planète, c’est un argument.
Les deux ont raison. C’est pourquoi chaque femme doit avoir le droit et le choix de l’avortement, sans être jugée.
C’est votre avis, ce n’est pas le mien.
Je pourrais facilement répondre à chacun de vos arguments, par exemple celui-ci : “un enfant vraiment non voulu ne sera pas heureux et ses parents non plus”. Àce compte-là, le jour où des parents en ont marre de leur gosse, ne le “veulent plus”, ils peuvent l’éliminer.
Pour la surpopulation de la planète, je doute fort que cela fasse partie des motivations des femmes qui se font avorter. De plus, cette tarte à la crème est du même acabit que les annonces de fin du monde régulièrement brandies depuis… depuis des lustres ; par exemple, dans les années 70, c’était le pétrole qui devait venir à manquer totalement “dans trente ans”, et la surpopulation (déjà), alors qu’entre temps la population a cru de plusieurs milliards et que le % de gens ne mangeant pas à leur faim a diminué.
Etc.
le fait est que biologiquement, on a affaire à un être humain, et qu’un autre humain, adulte, en position de pouvoir, décide de le supprimer, quelle que soit la raison (sauf cas de danger avéré pour la mère), est un crime.
– que la majorité des citoyens français ne le pensent pas n’est pas non plus un argument : elle pense bien des choses étranges, la majorité des Français –
La raison profonde pour laquelle les gens sont pro-avortement est l’égoïsme humain, la facilité, le refus de s’embêter avec des marmots, surtout s’ils risquent de poser des problèmes, comme les handicapés (merci pour eux), ou tout simplement financièrement (et ils faisaient comment, nos grands-parents ?).
Si la France manque d’enfants pour payer les retraites et fait venir des immigrés pour compenser, c’est une des fruits pourris de cette politique anti-familiale et anti-humaine.
Il y a deux sortes de points de vue, je sais. Mais j’ai choisi le mien, depuis un bon moment, car c’est le seul qui tienne.
@Jacques Ady
Ah mais vous avez parfaitement raison de donner votre avis, d’ailleurs si j’écris le mien c’est pour savoir ce qu’en pensent les autres, et c’est justement en lisant des avis différents que ma réflexion évolue et progresse.
J’ai l’immense bonheur d’avoir deux enfants, que j’ai ardemment désirés, éduqués du mieux que j’ai pu, et qui me disent que j’ai bien réussi !
Je pense qu’il est bon que la contraception existe, et je condamne formellement l’avortement comme moyen contraceptif.
Je tiens à ajouter qu’en fait, sur le fond, je suis totalement d’accord avec vous.
Quand on réalise qu’un simple préservatif à 1€ suffit à éviter cet immonde massacre pudiquement dénommé “avortement”…
@ Marcoroz
Un embryon est un être humain à part entière ET au même titre qu’un enfant et qu’un adulte pour la simple raison qu’il vit, respire, bouge, se nourrit, est sensible à son à état et à son environnement, et est doué de mémoire et d’émotions.
Les IVG faisant suite à un viol ou à des risques avérés de malformations lourdes – ou présentant un risque pour la maman – peuvent être justifiables selon le contexte.
Toutes les autres sont des meurtres et assassinats caractérisés.
@ Rico J’ai donné un avis un tout petit peu différent ci-dessus, mais en fait je suis d’accord avec vous, ainsi que sur votre commentaire sur les préservatifs.
Certains ont tendance à oublier que la sexualité a la procréation pour but, et n’est pas un jouet à notre disposition.
Pour un Occidental civilisé et éduqué elle est l’expression de l’amour, et pas un simple “besoin” purement physiologique comme chez les musulmans.
Parce qu’un embryon issu d’un viol aurait moins le droit de vivre qu’un autre embryon? Et ce ne serait plus un “assassinat” dans ce cas?
Il faudrait nous expliquer cela. C’est sûrement très intéressant.
@ Marcoroz
Dans les deux cas, cela en est un. Mais la loi Veil prend en compte la situation de détresse de la femme.
Simone Veil était une femme honnête et droite, elle n’a jamais voulu créer un droit à l’avortement ni voulu banaliser ou requalifier ce qu’est un avortement. On est malheureusement très loin de sa conscience.
@ Marcoroz
Personne n’a dit qu’un embryon issu d’un viol aurait plus, ou moins, de droits qu’un autre embryon.
Mais si la mamam-victime de ce viol est en état détresse avéré, il y a des pistes enviseageables, sans que ce soit une obligation.
Et sans IVG, la plupart de ces bébés sont confiés à l’Assistance Publique.
Quelque soit “l’opinion” que l’on peut avoir sur le sujet de l’avortement, quelque soient les considérations que l’on a ou non sur les souffrances que cela implique à l’être humain que l’on supprime, à sa mère et à son père, je déplore très vivement que:
– Rien ne soit fait dans notre société égoïste et bien-pensante pour aider les femmes “en détresse” à élever, aimer et être heureuse avec l’enfant qu’elles portent.
C’est tellement plus facile pour tout le monde d’éliminer …
à Marcoroz
A t-ton déjà vu un être humain arrivé spontanément sur la terre sans passer par le ventre maternel ? La vie commence lors de la fécondation, dure 9 mois pour arriver à terme, se prolonge par la naissance à l’air libre jusqu’à la mort. Quel que soit le moment où vous interrompez ce processus, vous commettez un meurtre. C’est un fait, on ne peut pas contester la loi naturelle inexorable de la conception d’un être humain. Aucun argument ni excuses humaines n’y pourront rien changer. A moins que vous ne soyez Dieu le créateur … ? …
Très bonne remarque.
Entièrement d’accord avec l’auteur, excellent article. badinter n’est rien de chez rien juste un juif de cour comme le dit l’auteur.Peut-être aussi un snob intellectuel le genre de crétin qui croit que les grands mots font les grands esprits! Ce type me sort par le nez…L’antisémitisme actuerl n’est rien, juste une pression pour empêcher Israel de bouger et les gens sont si bêtes, les politicards d’Israel surtout que …ça marche hélas!
Témoignages en vrac .
Mon père , dans la montagne du sud-ouest me désignait souvent une maison aujourd’hui abandonnée comme ayant abrité des juifs pendant la guerre au su de toutes les fermes alentour , or dans une France où 95 % des habitants étaient pétainistes , aucun allemand en garnison dans la vallée n’est jamais monté chercher ces réfugiés ,
il était pourtant facile de les dénoncer ” à la Komandantur ” !
Dans cette ville de la komandantur , l’école religieuse cachait un enfant juif , jamais il ne fut dénoncé … avec 95% de français pétainistes !
Un jour de 1965 , j’ai vu un juif mettre la honte à un ancien du POUM espagnol qui racontait ses exploits accomplis dans les couvents espagnols pendant la guerre civile ,
et pourtant le juif et l’espagnol avaient tous les deux eu à souffrir du nazisme , les parents du premier ayant été déportés , le second ayant été lui-même déporté !!!
Comme disait Mitterrand les choses ne sont pas noir où blanc mais grises !!!
L’inquiétante situation actuelle n’a pas débuté en 90 mais aprés 79 ( Iran) et 82 ( rétablissement du code de la famille en Algérie ) , premières merdes dans les écoles de la République . Quand nous , enseignants signalions ces faits communautaires , il y avait toujours un instit juif pour nous soupçonner de racisme . Ensuite création de SOS racisme pour mieux enfoncer le clou , je rappelle que SOS baleines protège les baleines .
Premier scores de le Pen dépassant les 15 % . A cette époque mon camarade juif avec qui j’arrachais les affiches FN m’a un jour déclaré :
Michel , c’est fini , le Pen est à 14% , mes enfants n’ont pas dormi , j’arrete d’arracher le FN , on se trompe d’ennemi , c’est la cause de cette montée du FN qu’il faut combattre … il avait tout compris , et il a préparé son aliah … quand des créateurs de SOS racisme s’acharnaient à se boucher les yeux !!!!!
C’était la seconde fois qu’un juif me donnait à réfléchir sur l’Histoire !
Dernier témoignage ” en désordre ” : j’ai lu l’autobiographie de la chanteuse Françoise Hardy qui raconte que Mireille lui avait confié que dans sa jeunesse elle fut conviée à Vichy et que lors d’un bal elle devait glisser à l’oreille de Bousquet un renseignement permettant de sauver des maquisards … l’Histoire est grise , surtout quand l’occupant est de l’autre coté de la mitraillette !
( Françoise Hardy … le désespoir des singes , Robert Lafont )
Bref , Monsieur Lurçat , vous aurez compris que je suis un Zemmourien convaincu !
dans une recherche historiquement correcte ,
cordialement !
@ L’Enjoué
J’apprécie votre témoignage. Si l’article en soi fustigeant la conduite de Badinter est justifié, il ne doit pas faire oublier les nombreuses compromissions, les aveuglements, qui ont commencé bien avant les années Mitterrand et ont empiré avec elles.
A ce moment là, nombreux sont ceux qui se cristallisent sur les propos de Jean Marie Le Pen sur le détail de l’histoire, propos abjects, antisémites et provocateurs mais bien utiles pour s’affranchir de toute réflexion sur les vrais dangers en gestation dans la France mitterrandienne et contenus dans cette seule revendication, droit à la différence, devenu le mythe fondateur du relativisme, de la déconstruction et du communautarisme.
A quoi a servi cette bataille à laquelle Pierre Lurçat à participé dans sa jeunesse, en dénonçant dépôt de gerbe et responsabilités vichystes ? Les dirigeants français sont anti israéliens et la vie des Juifs Français est menacée comme jamais depuis 1942 !
@Fleur de Lys … d’accord avec vous . et comme dans le final de la Chanson d’exil de la Passante du Sans-Souci , musique de Georges Delerue : tout recommence !
Ceux qu’on appelle les Juifs de cour sont généralement tous bien encartés dans les marécages boueux de la gauchosphère.
Et à mon sens, c’est juste antinomique.
Tout ceci est vrai mais il faut remonter plus haut. Mitterrand n’a fait que poursuivre la Politique-arabe-de-la-France concoctée par le Quai d’Orsay. Sous Mitterrand les “banlieues” prennent leur essor, la mayonnaise “minorité visible” et “touche pas à mon pote” commence à prendre. Mais le point de départ déterminant fut en décembre 1973, après la guerre de Kippour, la lâche décision de Pompidou de céder au chantage de la Ligue arabe (pétrole), en entraînant l’Allemagne et l’Europe dans cette folie… Folie cristallisée en avril 1976 par l’introduction du regroupement familial par Chirac et Balladur, politique joyeusement imitée ailleurs en Europe.
Et tout cela parce que nos géniaux diplomates avaient inventé la “Vocation arabe de la France” !
La mite errante n’a tjs été qu’une immense crapule !
Juif de cour.
Catholique de cour.
Protestant de cour.
Et surtout, athée (laïciste) de cour.
François Mitterrand décoré de l’Ordre de la Francisque, tirons l’échelle, il n’y a plus à se poser de question sur son honneur ou son courage. Ce n’est certes pas lui qui aurait dit :
“Les Allemands étaient chez moi,
On m’a dit : “résigne-toi”, mais je n’ai pas pu..”
Lui, il a pu. Il s’est contenté de se mettre à l’abri en attendant que ça se passe, politicien de gauche jusqu’au bout des ongles.
Quant à tous ces ‘grands cœurs’ gauchistes, Juifs ou non, lointains disciples de Jean-Jacques Rousseau, qui se sont délibérément aveuglés sur la nature humaine et ont cru faire œuvre pie en abolissant la peine de mort, quel est le bilan de leur action depuis quelque 40 ans ?
Ils ont sauvé la vie de nombreux assassins qui doivent leur en être bien reconnaissants, violeurs, tortionnaires, tueurs en série, terroristes, etc… dont certains ont recouvré la liberté et jouissent de la vie pendant que leurs victimes pourrissent dans leurs tombes.
Pour ce qui est des victimes, dont le nombre a considérablement augmenté pendant que la violence s’est étendue partout en Occident, leurs âmes doivent plutôt maudire ceux qui n’ont pas compris qu’en garantissant la vie des coupables envers et contre tout, ils compromettaient celle des innocents.
Le nouvel antisémitisme en France… La tête des gens sur la photo d’illustration en dit suffisamment pour savoir à quoi s’en tenir.
Très bonne remarque.
Bad Badinter
Etre socialiste , c est etre dans une religion.
On peut pas avoir deux religions .
Bad Badinter ,
pas mal d assassins antisémites vous disent
merci d avoir aboli la peine de mort
Youssouf fofana, kobili traoré , yacine mihoub
et d autres en formation ,
Des terroristes aussi comme adeslam et ceux
qui reviennent de syrie vous embrassent
car il pourront eux exercer la peine de mort
sur d autres juif et citoyens de france
Bad Badinter
Certain vous remercierons pas car il ont perdu
un proche ou subit un viol par un récidiviste
tueur ou violeur en serie, et il y a un paquet
de pédophiles qui passent a l acte car y pas de
risque mortel
Bad Badinter
désolé mais t as rien fait pour lutter contre
l antisémitisme au contraire !
Ce jour là, c’est moi qui ai eu honte de vous monsieur Badinter.
ROSA
Bizarre…sa fille reconnue le jour de sa réussite à Normale Sup ne se récrie pas?
Elle est forte pour donner des leçons pourtant!
à mon avis, elle a compris qui était son salaud de père….
Ce qui ne l’empêche pas de donner des leçons d’ailleurs!
Pour un fils de déporté, comment ce type pouvait se comporter de cette manière envers sa communauté religieuse, car même s’il était athée, il restait juif, ce juif était indifférent au autres juifs pour sa carrière politique auprès de Mitterand, mais comme beaucoup d’autres socialistes juifs qui ont préférés ne pas voir pour protéger leur fond de commerce politique idem que les démocrates aux USA. Tous ce sont fourvoyés Badinter, Attali, Fabius, et les autres ont léchés le cul de Mitterand pour avoir un ministère? D’ailleurs Mitterand, malin comme il était devait rigoler dans sa barbe en se disant, ces juifs me mangent dans la main, ils me sont soumis! Honte à ces sales juifs qui ont vendus leurs âmes au diable, c’est de leur faute si l’anti sémitisme s’est répandu comme une trainée de poudre, ils ont favorisés l’islamisation du pays, ont laissé faire sans souffler mot! Si les réseaux sociaux auraient existé à l’époque, leur carrière aurait été brève!!!
Jean-Claude Romand, le faux médecin de l’OMS, est récemment sorti de prison où il a payé “sa dette à la société” pour avoir tué sa femme, sa fille, son fils, son père, sa mère, sans oublier le chien.
Condamné à la perpétuité… mais libre après 26 ans.
Honte à tous ceux qui ont permis que de tels salauds puissent continuer à vivre.
Honte à tous ceux qui, au cours des procès, se soucient outrageusement du devenir de l’assassin (“il est peut-être récupérable…).
Et les victimes ?
On ne peut plus rien pour elles à part punir de façon exemplaire leurs assassins.
M. Badinter, je vous méprise. Vous et votre clique.
Et d’ailleurs quel est l’avenir de cet assassin. Quel chef d’entreprise pourrait lui confier un poste, qui aurait confiance dans un tel individu.
Donc il ne resterait comme solution que sa prise en charge par l’état, c.à.d. par nos impôts, une fois de plus car combien ont coûté ses 25 années de détention. Ou s’il est démuni il ne lui resterait qu’à escroquer qq personne en état de faiblesse.
Et vlan, passe moi un nouvel internement, comme Patrick henry, et finir sa vie en prison.
@Jurassick Park
Heureusement que Patrick Dils n’a pas connu la peine de mort… L’enjeu souligné dans le commentaire de Fox69 est que la perpétuité réelle est un leurre.
Remettez la peine de mort et vous verrez qu’elle sera largement contournée par les juges et qu’on se retrouvera dans une situation inchangée avec des meurtriers, des récidivistes non seulement condamnés à bien moins que ne le prévoit le code pénal mais aussi libres après avoir purgé la moitié de leur peine.
L’exigence est de mettre en place des peines planchers car les juges d’aujourd’hui sont trop enclins à la clémence, de durcir les peines mais aussi d’avoir une perpétuité réelle bien plus souvent appliquée (je dirai même qu’au vu des engorgements, crimes sur enfants, policiers, vieilles dames que nous vivons aujourd’hui, cela devrait être bien plus systématique), rouvrir un bagne également car la pénibilité est liée à la sanction… Tout cela a un coût mais la société s’en détourne. Mais c’est faisable.