“Le maire de New York, Bill de Blasio, est un communiste qui tente de faire étalage des valeurs socialistes européennes en défilant avec les manifestants au sommet du G20”, déclarait Sam Nunberg, ancien conseiller de Donald Trump, en 2017.

C’est drôle que vous disiez que de Blasio est un Démocrate, ajoutait l’avocat et ex-conseiller de Trump. S’il n’en tenait qu’à lui, il serait communiste.

Le 22 avril dernier, Bill de Blasio a été durement critiqué par MSNBC (1), une chaîne très à gauche, parce qu’il prétend être un défenseur de l’environnement et de la lutte contre les émissions de CO2, alors qu’il se déplace chaque jour en limousine pour se rendre dans une salle de gym située à 15 km de son bureau.

Jonathan Lemire, analyste politique de MSNBC, a demandé à M. de Blasio :

Quel genre d’exemple écologiquement responsable donnez-vous en faisant ce déplacement en voiture plutôt que de vous rendre quelque part à proximité ?”

Dans un tweet rageur et infantile, le maire de New York a attaqué le président Trump et son fils Eric au sujet du “nouveau pacte écologique” (Green New Deal) qui veut faire abattre les vaches parce qu’elles ont des flatulences et interdire les déplacements en avion, et dont le président se moque régulièrement.

Vous et votre père avez passé des décennies à éluder les impôts et à arnaquer vos travailleurs, a écrit de Blasio. Réparez vos bâtiments ou payez le prix. Le Green New Deal de NYC est une loi, et les Trump ne s’en tireront pas comme ça, ajoute de Blasio.

Ce dernier a déclaré qu’il voulait faire interdire la construction de gratte-ciels en verre et acier !

Avec quatre tweets bien sentis, Eric Trump a vertement remis le maire communiste à sa place.

1. D’abord, vous [de Blasio] n’avez jamais créé un seul emploi de votre vie. Deuxièmement, notre grande ville s’est effondrée sous votre direction. La criminalité est en hausse, les hommes et les femmes de la police de New York vous détestent, le nombre de sans-abri explose, nos rues sont sales, et les gens quittent notre ville en nombre record.
2. Le fait que le maire d’une grande ville s’en prenne à une organisation emblématique (qui emploie des milliers de contribuables new-yorkais qui travaillent dur) pour son propre profit politique est un abus de pouvoir, contraire à l’éthique et simplement contre-intuitif.
3. La plupart des maires font tout ce qu’ils peuvent pour soutenir les grandes entreprises – ici à New York, les entreprises sont attaquées pour faire les manchettes des journaux et gagner des “points politiques”, et c’est cette mentalité même qui pousse en masse les gens à quitter notre belle ville.
4. Si vous pensez qu’il y a une initiative qui serait géniale pour New York, je serais heureux de venir vous rendre visite à la mairie à tout moment. Mais organiser une conférence de presse éclair dans le hall d’entrée de notre immeuble est tout simplement immature.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

1. The Hill