Publié par Guy Millière le 19 mai 2019

La tuerie anti-musulmane de Christchurch en Nouvelle-Zélande, survenue il y a six semaines environ, le 15 mars dernier, a causé cinquante morts et des dizaines de blessés. Elle a suscité un élan d’horreur planétaire.

Le tueur, a-t-on lu, était un être abject, abominable, à éliminer au plus vite.

Il incarnait des idées à rejeter et à éliminer.

Quand bien même il se disait écologiste, rejetait explicitement le conservatisme, et se disait surtout hostile aux migrations et à la surpopulation, il a été présenté comme un « conservateur ».

Nombre de Juifs et de chrétiens ont affirmé aussitôt leur solidarité avec les musulmans.

La tuerie anti-chrétienne qui s’est produite le 21 avril au Sri Lanka a été bien plus meurtrière, puisqu’il y a plus de trois cents morts et plus de cinq cents blessés, certains dans un état très grave, mais l’élan d’horreur a été moins important.

Les tueurs (car, cette fois, il y en avait plusieurs) n’ont pas été insultés et traînés dans la fange.

Leurs idées n’ont pas été fustigées, mais traitées avec précautions : pendant plusieurs heures, alors qu’il était absolument flagrant, au vu du mode opératoire, qu’il s’agissait d’une tuerie islamique, le mot « islam » n’a pas même été prononcé.

Lorsqu’il l’a été, il a été accompagné de circonlocutions évoquant un groupe bien particulier lié à l’État islamique.

Dire que cela a été une attaque anti-chrétienne, alors que c’était tout aussi flagrant, ne s’est fait qu’avec réticence.

Des dirigeants politiques ont même publié des communiqués désignant des « gens qui célébraient Pâques ». Des Paquistes sans doute.

D’autres ont parlé d’attaques « contre des églises et contre des hôtels », comme si c’étaient surtout les bâtiments qui avaient été visés. Par des gens qui détestent les bâtiments appelés églises et les bâtiments appelés hôtels.

Le moins qu’on puisse dire est que les autorités religieuses musulmanes sont restées très discrètes.

Cette différence de traitement entre les deux tueries est terriblement significative.

La tuerie de Christchurch attaquait des musulmans sur un territoire occidental, et elle ne pouvait qu’être immédiatement condamnée par tous les « bien-pensants » du monde occidental.

Elle ne pouvait qu’être utilisée pour s’en prendre à tous ceux que les « bien-pensants » du monde occidental ciblent en général, fût-ce en pratiquant des amalgames abusifs.

La tuerie du Sri Lanka était gênante pour les « bien-pensants » du monde occidental : elle donnait le très mauvais rôle à des musulmans, et les victimes étaient des gens envers qui les « bien-pensants » éprouvent de l’indifférence, voire du dédain.

Elle donnait une image très négative de l’islam et montrait que des musulmans pouvaient tuer des gens pour la seule raison qu’ils ne sont pas musulmans.

Cette différence de traitement entre les deux tueries est effroyable et inquiétante.

La « bien-pensance » qui sévit dans le monde occidental propage un aveuglement qui permet à l’islam de se répandre sur la planète.

Elle ment sur l’islam dans le cadre de cet aveuglement, en dépeignant celui-ci comme imprégné d’un esprit de paix et de fraternité, alors qu’il est un dogme guerrier incitant au meurtre et au massacre, et que ses victimes chaque année se comptent par milliers sur toute la surface de la terre.

Elle se fait ainsi complice des crimes et des massacres déjà commis et de ceux qui se produiront dans le futur.

Elle fait tout pour occulter ce qui devrait alarmer. Les chrétiens sont aujourd’hui le groupe religieux le plus persécuté du monde. Ce qui s’est passé au Sri Lanka est une horreur, mais des scènes d’horreur semblables se produisent sans cesse dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, en particulier au Nigéria. Les Coptes, dont la présence en Égypte préexiste à l’émergence de l’islam, sont fréquemment massacrés.

Des pays tels que l’Irak et la Syrie ont subi une véritable épuration ethnico-religieuse anti-chrétienne. En Europe, églises, basiliques et cathédrales sont saccagées, profanées, incendiées par centaines chaque année. Tous les pays d’Europe où des communautés musulmanes nombreuses se sont implantées ont vu émerger des zones de non-droit qui sont en réalité des zones musulmanes autonomes. Le seul et unique pays au Proche-Orient où les Chrétiens sont libres de vivre leur foi et à l’abri de toute persécution, Israël, est sans cesse cloué au pilori médiatique occidental parce qu’il résiste aux diverses incarnations de l’islam guerrier qui rêve de le détruire.

Il est difficile de ne pas penser que la « bien-pensance » qui sévit dans le monde occidental cherche le pire et est imprégnée d’un amour vénéneux pour la haine et la destruction.

L’arrêter dans ses basses œuvres relève maintenant de l’extrême urgence.

Si ce n’est pas fait très vite, on devra s’attendre à de nouveaux et innombrables bains de sang.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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