Deux événements importants se sont télescopés: les élections européennes et l’Eurovision de la chanson, lesquels donnent lieu à une intense compétition pour déterminer qui sera le vainqueur, le finaliste.
Lequel des deux a le plus capté l’attention du grand public ?
Tous les regards étaient braqués sur Tel Aviv. Les antisémites de tous bords ont contribué, sans le vouloir, à donner à cette manifestation une rayonnement exceptionnel.
Encore une fois, le petit David a triomphé du géant Goliath. Le minuscule Etat d’Israel, moins peuplé que la plupart des grandes agglomérations, surmonte et triomphe de la haine.
Menaces et chantages à l’attentat terroriste n’ont pas produit l’effet escompté : faire peur et dissuader les participants. Le terrorisme islamiste relayé par les puissants réseaux des antisionistes a échoué. La vie a triomphé de la mort, la liberté l’a emporté sur la servitude que les esclaves antisémites veulent imposer au monde.
La France est en campagne électorale. L’intensité du débat est faible. Les grands partis politiques qui ont dominé l’espace public depuis des décennies sont inaudibles.
L’enjeu des élections européennes est pourtant considérable puisque l’avenir du pays en dépend. Comment expliquer cette atonie, ce désintérêt ?
Les Français ont compris. Le drame électoral vire à la farce burlesque. Les dés sont pipés.
Au lieu d’un authentique débat, on nous sert un maigre brouet insipide. C’est un vieux remake auquel on assiste. Mêmes les journalistes, pourtant habituellement complaisants, ne parviennent plus à donner un peu de vie aux figurants qui s’agitent sur les écrans, interprétant mécaniquement leur rôle.
La messe est dite. Le pouvoir espère que la ficelle Mitterrandienne, pourtant usée jusqu’à la corde, fonctionne toujours. Il suffit de diaboliser le Rassemblement National, en faire le principal interlocuteur, et le parti représentant la doxa bruxelloise se dit certain de son triomphe.
Qu’il ne crie pas victoire trop tôt. Plus personne n’écoute ceux qui crient sans cesse au loup.
Cette élection pourrait réserver quelque surprise. Les Idoles de l’U.E. vacillent sur leur socle de plâtre. Les peuples qui ont fait tomber Lénine et Staline y travaillent.
Il n’y a plus de vie politique en France. Pourquoi ?
La réponse est hélas, simple.
Le monde politique est financé par l’Etat. Le monde syndicale est financé par l’Etat. Le monde associatif est financé par l’Etat.
Le monde de la Presse est financé par l’Etat.
Le monde du théâtre est financé par l’Etat.
Le monde du cinéma est financé par l’Etat.
Le monde du livre et de l’édition est financé par l’Etat. Pas un « acteur » quel que soit sa place ou son rang qui cébille en main ne pose un genou au sol pour récupérer un peu de la manne distribuée par Bercy et la cohorte de ses serviteurs.
Tous sont tournés non vers le peuple, mais vers ceux qui détiennent les cordons de la bourse.
La bureaucratie étatique a tout envahi, tout pollué, tout détruit. La corruption est devenue la clé de voûte du système.
Dans ce contexte délétère, pour survivre il ne faut pas déplaire. Il faut jouer exactement le rôle que l’on a écrit pour vous. Il faut rester dans le cadre du « politiquement correct » et ânonner les vieux poncifs du dogme de la « pensée unique ». Malheur à celui qui met un pied hors des sentiers balisés. L’inspecteur des impôts et le juge, fidèles gardiens, sont prêts à bondir sur le dissident automatiquement qualifié de mauvais contribuable, d’escroc… comme disait Napoleon, « Il y a tant de lois que personne n’est exempt d’être pendu ».
En principe, sauf erreur de parcours, chacun était assuré d’être titulaire à vie du rôle qu’il devait interpréter. Nous sommes dans la « fonction publique » qui a pour principe de garantir à ses employés-fonctionnaires, l’emploi à vie. La France est la seule démocratie où l’on est « homme politique » à vie. Jusque dans l’isoloir, le choix de chacun est télé-guidé.
Mais, tout à une limite. Tout change.
Ne parvenant plus à trouver les bons acteurs, le système a opté pour les pantins.
Maintenant, lorsqu’elles apparaissent à l’écran, on voit les ficelles qui commandent les gestes et les paroles des marionnettes.
Nous ne sommes plus au cinéma. Nous ne sommes plus au théâtre. Nous sommes chez Guignol.
Mais qu’on y prenne garde. Le peuple se détourne massivement de ce théâtre d’ombres. Il se pourrait qu’il se rende sur une tout autre scène, la vraie, celle de la vie, pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire de France, non avec des paillettes et sous les dorures des palais d’une République en fin de vie, mais avec les seules armes qu’il possède, les larmes et le sang.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.
Il n’y a plus de vie politique en France.
Il n’y a pas qu’en France ou c’est devenu insalubre la vie politique et dans ce paragraphe j’ai cru nous reconnaitre aussi avec tout ces zélites attachés aux mamelles de l’État.
Les pires a mon avis sont les MÉDIAS
Les médias et la justice entre autres! Les juges pourris!
Sans oublier les ONG dans le genre : “Pizzas en détresse”, “SOS Filmoitonflouz”, “Prébendes sans frontières” etc…
@ Serge … comme vous dîtes le pire ce sont les médias qui font dans le sensationnel dans l’audimat dans le bon mot dans l’esclandre mais qui ne font pas leur boulot d’informateurs c’est honteux et les français sont abreuvés de leurs pitreries du soir
@ Ghysly
Faites comme moi, je ne regarde plus les infos à la TV, je lis Dreuz, Riposte Laïque et Valeurs Actuelles.
Et on peut ajouter Boulevard Voltaire
et aussi présent
Il n ‘ a pas de pire , tout est lié , pire pire pire non tout est pire le pire du pire c’est les pi(t)res tristes
C’est bien vu. Illustration très révélatrice ; je ne connaissais pas toutes les photos.
“Si mon peuple, sur lequel mon Nom est invoqué, s’humilie (pas une fois, mais tous les jours), prie (pas dans une église, pas dans un temple ou autres mais dans la chambre), et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, alors je l’exaucerai des cieux, je pardonnerai ses péchés, et je guérirai son pays. Mes yeux seront désormais ouverts et mes oreilles seront attentives à la prière faite en ce lieu….. Et toi, si tu marches devant moi comme David, ton père, a marché, faisant tout ce que je t’ai ordonné, et si tu gardes mes lois et mes ordonnances, j’affermirai ton trône (et ton pays)….. Mais si vous vous détournez et si vous abandonnez mes lois et mes commandements que je vous ai prescrits, et si vous allez servir d’autres dieux (toutes les religions paganisées de ce monde) et vous prosterner devant eux, je vous arracherai du pays que je vous ai donné”. 2 Chroniques 8/14-20. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Ce passage écrit pour le peuple d’Israël et le roi David est aussi pour notre temps. C’est un avertissement et un message prophétique dans ce temps très incertain.
N’oubliez pas dans votre liste le monde des associations dites de défense et la justice prompte à les satisfaire pour tuer le premier qui ose douter, qui ose bouger, qui ose parler.
Deux journaux régionaux qui n’ont pas “posé le genou au sol”,
Gally, en ce début de semaine, sont “Le Télégramme de Brest
( et de l’Ouest), et “La Voix du Nord — flash Radio classique,
15h. Ils ont envoyé un va-te-laver à Macron qui avait décidé de
se répandre dans la presse régionale, avant dimanche, jour
redoutable pour son parti, apparemment. Saluons-les.
Quant à Sud Radio, qui invitait, ce jour, à 12h30, A. Berkoff
invitant lui-même S. Federbusch, candidat à la Mairie de Paris
en 2020, il faut lui reconnaître une liberté de ton appréciable:
il s’y est dit qqs vérités bonnes à entendre.
Ah ! La Mairie de Paris…
Ils sont nombreux à vouloir la conquérir.
Comme on dit, la place doit être bonne.
Mr Federbusch serait certainement mon candidat si je votais à Paris. Les autres sont des rapaces.
La plupart de ces politiques méritent de terminer bien au chaud, comme dans la conclusion de Borsalino 2. C’est tout ce qu’ils méritent.
La destruction de la vie politique du fait que l’Etat contrôle tout.
Oui, je suis d’accord mais l’Etat lui-même appartient aux lobbies:
-créanciers internationaux,
-lobbies ou financiers.
Autrefois, un milliardaire avait 10 ou 30 maisons de luxe, une flotte de véhicules, ses bateaux, sin jet privé, ses parcours de golf.
Aujourd’hui, le luxe suprême c’ est de s’offrir un dirigeant:Pierre Bergé et LGBT pour Hollande, Niel et Rotschild pour Macron, etc.
Demain, si le prochain est financé par la scientologie, la scientologie deviendra religion d’Etat, etc…. Le remboursement des frais de campagne passe par un corpus législatif-retour : mariage pour tous, disparition de l’ISF, bienveillance verd l’islam, condamnation du colonialisme français, pro_-palestinisme, etc…..
C’est cela la réalité : des dirigeants fruits d’une vision qui leur étaient propres de la société, on est passés à des dirigeants fruits de leurs financeurs. Préparez vos bacs à plantes et vos silos à lombriculture si un gourou-ayatollah de l’environnement milliardaire finance le prochain…. Joke! 😉
Je suis bien d’accord avec vous, cette dichotomie d’un monde privé vertueux et d’un monde public corrompu n’a pas lieu d’être. Les milieux financiers ne rêvent que de mettre au pouvoir des politiques keynésiens voire communiste, idem pour toutes les entreprises qui vivent des marchés publics. Avec 52% du PIB dépensé par l’Etat, c’est de la relance budgétaire puissance 1000000000000000000. Rares doivent être les entreprises non mouillées. Le système est complétement verrolé.
haut les coeurs!
se soumettre à la médiocrité , pour rester poli, c’est accepter le suicide de deux balles dans la nuque tirés par les bobos mondialistes, européistes et soit disant progressistes
Merci M. Touati pour ce billet qui fait le point de façon très claire.
Triste constat, il faut bien le dire.