Publié par Sidney Touati le 21 mai 2019

Deux événements importants se sont télescopés: les élections européennes et l’Eurovision de la chanson, lesquels donnent lieu à une intense compétition pour déterminer qui sera le vainqueur, le finaliste.

Lequel des deux a le plus capté l’attention du grand public ?

Tous les regards étaient braqués sur Tel Aviv. Les antisémites de tous bords ont contribué, sans le vouloir, à donner à cette manifestation une rayonnement exceptionnel.

Encore une fois, le petit David a triomphé du géant Goliath. Le minuscule Etat d’Israel, moins peuplé que la plupart des grandes agglomérations, surmonte et triomphe de la haine.

Menaces et chantages à l’attentat terroriste n’ont pas produit l’effet escompté : faire peur et dissuader les participants. Le terrorisme islamiste relayé par les puissants réseaux des antisionistes a échoué. La vie a triomphé de la mort, la liberté l’a emporté sur la servitude que les esclaves antisémites veulent imposer au monde.

La France est en campagne électorale. L’intensité du débat est faible. Les grands partis politiques qui ont dominé l’espace public depuis des décennies sont inaudibles.

L’enjeu des élections européennes est pourtant considérable puisque l’avenir du pays en dépend. Comment expliquer cette atonie, ce désintérêt ?
Les Français ont compris. Le drame électoral vire à la farce burlesque. Les dés sont pipés.

Au lieu d’un authentique débat, on nous sert un maigre brouet insipide. C’est un vieux remake auquel on assiste. Mêmes les journalistes, pourtant habituellement complaisants, ne parviennent plus à donner un peu de vie aux figurants qui s’agitent sur les écrans, interprétant mécaniquement leur rôle.

La messe est dite. Le pouvoir espère que la ficelle Mitterrandienne, pourtant usée jusqu’à la corde, fonctionne toujours. Il suffit de diaboliser le Rassemblement National, en faire le principal interlocuteur, et le parti représentant la doxa bruxelloise se dit certain de son triomphe.

Qu’il ne crie pas victoire trop tôt. Plus personne n’écoute ceux qui crient sans cesse au loup.

Cette élection pourrait réserver quelque surprise. Les Idoles de l’U.E. vacillent sur leur socle de plâtre. Les peuples qui ont fait tomber Lénine et Staline y travaillent.

Il n’y a plus de vie politique en France. Pourquoi ?

La réponse est hélas, simple.

Le monde politique est financé par l’Etat. Le monde syndicale est financé par l’Etat. Le monde associatif est financé par l’Etat.

Le monde de la Presse est financé par l’Etat.

Le monde du théâtre est financé par l’Etat.

Le monde du cinéma est financé par l’Etat.

Le monde du livre et de l’édition est financé par l’Etat. Pas un « acteur » quel que soit sa place ou son rang qui cébille en main ne pose un genou au sol pour récupérer un peu de la manne distribuée par Bercy et la cohorte de ses serviteurs.

Tous sont tournés non vers le peuple, mais vers ceux qui détiennent les cordons de la bourse.

La bureaucratie étatique a tout envahi, tout pollué, tout détruit. La corruption est devenue la clé de voûte du système.

Dans ce contexte délétère, pour survivre il ne faut pas déplaire. Il faut jouer exactement le rôle que l’on a écrit pour vous. Il faut rester dans le cadre du « politiquement correct » et ânonner les vieux poncifs du dogme de la « pensée unique ». Malheur à celui qui met un pied hors des sentiers balisés. L’inspecteur des impôts et le juge, fidèles gardiens, sont prêts à bondir sur le dissident automatiquement qualifié de mauvais contribuable, d’escroc… comme disait Napoleon, « Il y a tant de lois que personne n’est exempt d’être pendu ».

En principe, sauf erreur de parcours, chacun était assuré d’être titulaire à vie du rôle qu’il devait interpréter. Nous sommes dans la « fonction publique » qui a pour principe de garantir à ses employés-fonctionnaires, l’emploi à vie. La France est la seule démocratie où l’on est « homme politique » à vie. Jusque dans l’isoloir, le choix de chacun est télé-guidé.

Mais, tout à une limite. Tout change.

Ne parvenant plus à trouver les bons acteurs, le système a opté pour les pantins.

Maintenant, lorsqu’elles apparaissent à l’écran, on voit les ficelles qui commandent les gestes et les paroles des marionnettes.

Nous ne sommes plus au cinéma. Nous ne sommes plus au théâtre. Nous sommes chez Guignol.

Mais qu’on y prenne garde. Le peuple se détourne massivement de ce théâtre d’ombres. Il se pourrait qu’il se rende sur une tout autre scène, la vraie, celle de la vie, pour écrire un nouveau chapitre de l’histoire de France, non avec des paillettes et sous les dorures des palais d’une République en fin de vie, mais avec les seules armes qu’il possède, les larmes et le sang.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.

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