Publié par Magali Marc le 22 mai 2019

Au cours des dernières années, le Canada a dû faire face à des vagues de ressortissants qui n’ont pas hésité à profiter d’une « faille » dans le système afin de court-circuiter le processus conventionnel d’immigration.

Le chemin Roxham à Saint-Bernard-de-Lacolle, en Montérégie, est devenu la porte d’entrée des demandeurs d’asile, invités par Trudeau, qui fuient les États-Unis. Depuis le début de 2017, plus de 41 000 demandeurs d’asile sont entrés au Canada par ce chemin.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Jerry Agar, publié le 20 mai dans le Toronto Sun.


Trudeau refuse de protéger notre frontière contre les réfugiés illégaux

Essayez de repérer le nombre d’affirmations fausses dans la phrase suivante.

Nicholas Keung, du Toronto Star, a écrit: « Le gouvernement libéral a mis fin à une initiative controversée de l’ère Harper qui n’accordait pas les mêmes droits à tous les réfugiés et pénalisait plutôt ceux qui venaient de pays dits « sécuritaires » comme les États-Unis » (Toronto star 17 mai).

Avant d’énumérer les inepties contenues dans cette phrase, voici la phrase suivante : « Dès maintenant, le Canada supprimera le délai serré pour que leurs demandes soient entendues et leur permettra d’interjeter appel d’éventuels rejets, tout en leur accordant le droit de travailler immédiatement et de recevoir des soins de santé – des avantages auparavant accordés uniquement aux demandeurs d’asile qui fuient des pays ravagés par la guerre et des régimes corrompus ».

D’où vient l’idée que la politique de Harper était controversée ?

En octobre dernier, un sondage de l’Équipe d’intervention en cas de catastrophe (EICC) pour Postmedia a révélé que « 68 % des personnes interrogées estiment que le gouvernement gère mal la question des demandeurs d’asile en situation irrégulière ».

Qui prétend que les États-Unis sont un « pays soi-disant sûr » ? Sûrement pas les Canadiens.

Il y a eu plus de 20 millions de visiteurs canadiens aux États-Unis en 2017, il est donc évident que les Canadiens ne considèrent pas les États-Unis comme dangereux.

Les accords internationaux considèrent également les États-Unis comme un endroit sûr pour les réfugiés, c’est pourquoi il est illégitime que des personnes viennent de ce pays et cherchent à obtenir le statut de réfugié.

En tant que tel, il n’est pas légitime de prétendre que les personnes qui se trouvent déjà aux États-Unis doivent se voir accorder les « mêmes droits » que les réfugiés venant directement de pays ravagés par la guerre.

Le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, a déclaré au Toronto Star lors d’une entrevue téléphonique : « Le système (canadien) est injuste car on traite les gens différemment en fonction de leur nationalité. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source: Toronto Sun

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