Ce dimanche, les citoyens belges vont triplement voter, et certains s’attendent à un bouleversement de la politique du pays.
Embed from Getty ImagesSurnommée “la mère de toutes les élections”, dimanche, la Belgique aura : des scrutins fédéraux, régionaux et européens. Les Belges éliront :
- Des nouveaux députés,
- Les représentants des six parlements du pays
- le parlement fédéral,
- les parlements régionaux flamand, wallon et bruxellois,
- et le parlement des communautés française et allemande)
- Viendra ensuite la question de former des coalitions pour diriger le pays.
Un nouveau record de durée sans gouvernement ?
- En 2011, la Belgique est devenue le détenteur du record du monde de la plus longue période sans gouvernement : 589 jours.
- Il est possible que le record puisse être encore battu.
Pour les élections dans les trois régions de Belgique, les derniers sondages suggèrent qu’il y aura des coalitions simples et sans surprise :
- Une majorité de droite en Flandre,
- Des majorités de gauche en Wallonie et à Bruxelles.
Ces paysages politiques différents, entre le nord et le sud du pays, pourraient encore une fois causer des problèmes majeurs pour la formation du gouvernement fédéral, puisque probablement dominé par l’une des majorités régionales, et donc pas la majorité dans l’autre région.
Sondages et surprises
- La Nouvelle Alliance flamande (N-VA), premier parti belge est-elle à même de gouverner la royauté, alors qu’elle a pour programme de diviser le pays ?
- Le parti du Premier ministre Charles Michel s’est écroulé dans les sondages.
Un discours nationaliste pour succéder à Michel
La N-VA veut diviser la Belgique, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne dirigera pas le pays. Le mois dernier, les nationalistes flamands ont déclaré que Jan Jambon, ancien ministre de l’Intérieur et acteur central dans la réponse aux attentats terroristes de 2016 à Bruxelles, serait son choix comme Premier ministre.
Jambon, dont l’adhésion à l’idéal séparatiste l’a aidé à gravir les échelons du parti, a passé des semaines à donner des interviews à la presse francophone pour améliorer son image au-delà de la fracture linguistique.
Certains parlent de “l’une des campagnes électorales les plus ‘belges’ jamais menées par un candidat au poste de Premier ministre.
D’autres parties se sont montrées prudentes avant de lancer des challengers contre Jambon.
- L’ancien premier ministre socialiste francophone Elio Di Rupo pourrait faire face à la concurrence de son propre collègue Paul Magnette, maire de Charleroi, qui a presque fait dérailler l’accord commercial UE-Canada.
- Le Premier ministre sortant, Charles Michel, espère rester en poste. Mais il semble avoir perdu sa prime à l’ancienneté lorsque le gouvernement s’est effondré en décembre à la suite d’un différend sur le pacte migratoire des Nations unies.
Les démagogues Verts cherchent à capitaliser sur les peurs climatiques
Contrairement à l’Australie, où l’élection surprise de Scott Morrison a signé la dénonciation populaire de la campagne des Travaillistes principalement axée sur le réchauffement climatique, les Belges ne semblent pas avoir encore atteint ce degré d’indépendance du consensus imposé par les médias, car l’une des principales retombées des élections locales de 2018 en Belgique a été le succès des partis verts de part et d’autre de la fracture linguistique, en particulier à Bruxelles.
- En Wallonie, le parti Ecolo devrait passer de 8,2 % aux dernières élections fédérales belges en 2014 à 19,1 %.
- A Bruxelles, le parti Ecolo devrait plus que doubler son score pour devenir le plus grand parti de la région de la capitale avec 22,9 % des voix. La coprésidente du parti, la musulmane d’origine marocaine Zakia Khattabi, pourrait devenir la première femme à la tête du gouvernement bruxellois – soit plus tôt que ceux qui dénoncent l’islamisation de la Belgique le pensaient.
Renouveau de la droite populiste
Le Vlaams Belang tente de renaître dans la politique belge. Le parti, qui s’aligne politiquement sur la Ligue du Vice-Premier ministre italien Matteo Salvini et économiquement sur le Rassemblement national de Marine Le Pen, est en lice avec un peu moins de 15% des suffrages en Flandre.
- Au début des années 2000, le parti avait le soutien d’un électeur flamand sur quatre, mais ces dernières années, une grande partie de son soutien s’est déplacée vers la N-VA.
- Son renouveau pourrait être dû à sa popularité auprès des jeunes hommes blancs. Selon un sondage récent, un jeune homme blanc sur quatre a déclaré qu’il voterait pour le Vlaams Belang.
- A noter que ce sondage disait aussi qu’une jeune femme sur trois voterait pour les Verts.
- Selon un autre sondage, jusqu’à 40 % des personnes qui ont dit qu’elles voteraient pour l’extrême droite ont moins de 34 ans.
La droite conservatrice wallonne
La Flandre pourrait pencher vers la droite, mais la Wallonie est l’une des rares régions européennes à ne pas être affectée par la montée de l’extrême droite populiste. Cela pourrait changer depuis qu’Alain Destexhe a quitté le parti libéral de Charles Michel en février pour tester le terrain avec un nouveau parti de droite, inspiré de la N-VA.
Destexhe se positionne fermement à droite de son ancien parti, à qui il reproche “d’avoir voté trop souvent comme les socialistes et le PTB [d’extrême gauche]” – en miroir du comportement du RPR/ UMP/ chez le voisin français, souvent moqué sous le quolibet UMPS par contraction avec le PS, parti socialiste.
Je voulais créer un parti de centre droit, un parti de droite – comme Les Républicains en France, comme les libéraux aux Pays-Bas, a-t-il dit.
- Avec seulement trois mois de préparation avant les élections, Destexhe a trouvé 331 candidats pour se présenter aux parlements régionaux et fédéraux à Bruxelles et en Wallonie. Mais le parti est toujours en dessous du seuil avec 3 pour cent, quelques jours avant le vote.
Effondrement gouvernemental
- La coalition de Michel avec la N-VA et d’autres partis s’est effondrée en décembre à cause d’une querelle interne au sujet de l’infâme Pacte des Nations Unies sur les migrations, un accord international que Michel a soutenu mais que la N-VA a dénoncé.
- Des mois plus tard, la scission au sujet de la migration semble appartenir à l’histoire ancienne.
“L’immigration [en tant que sujet] joue un rôle moins important aujourd’hui, même si c’est quelque chose que les électeurs trouvent important”, considèrent plusieurs experts.
- Le principal résultat de l’effondrement du gouvernement pourrait être de rendre plus difficiles les prochains pourparlers de la coalition fédérale.
Le déficit budgétaire hante les partis au pouvoir
- L’ancien gouvernement fédéral était en faveur d’une politique budgétaire conservatrice.
- Mais il n’a pas tenu sa promesse d’éliminer le déficit budgétaire – une critique qui pourrait nuire aux anciens partenaires de la coalition.
- Dans ses prévisions économiques du printemps 2019, la Commission européenne a écrit que le déficit de la Belgique en 2019 sera de 1,3 % et qu’il pourrait atteindre 1,5 % en 2020 en l’absence de mesures gouvernementales.
- La question est apparue au cours de la campagne actuelle, mais sa résolution nécessiterait des décisions impopulaires, de sorte qu’il est peu probable qu’on s’y attaque de front avant la fin des votes.
Les évêques invitent à mots couverts les catholiques à voter à gauche
Que veulent dire les évêques, lorsqu’ils invitent les catholiques à voter avec «discernement» ?
- Ils rappellent Laudato Si’, l’encyclique « écologique » du pape François, qui précise que « la Terre est l’héritage de toute l’humanité, notre ‘maison commune’. Elle nous est donnée, elle ne nous appartient pas. La conscience d’une origine commune, d’une appartenance mutuelle et d’un avenir partagé par tous, est nécessaire. Et pour répondre au défi du changement climatique, il faut « revoir la hiérarchie de nos besoins, avec les renoncements qui s’ensuivent, en privilégiant le spirituel au matériel”. Il faut également «réfléchir à nos modes de consommation, qu’ils concernent en particulier l’alimentation, les transports ou l’utilisation de l’énergie”.
- Les évêques déclarent qu’il serait « courageux de repenser le fonctionnement et les finalités de notre système économique [car] une économie sociale de marché doit être au service de l’être humain, et en particulier des plus fragiles et … offrir à chaque être humain la possibilité d’une existence digne” .
- Ils plaident pour que le « réseau de soins de santé [ne soitØ pas régi par la seule recherche d’efficacité et de rentabilité”.
- Et bien entendu, cerise sur le gâteau empoisonné, ils insistent sur l’importance des flux migratoires, affirmant que « l’accueil de l’étranger et son intégration dans notre société doivent rester au centre de nos réflexions pour le monde que nous voulons transmettre aux générations futures” . Et ils rejettent ce qu’ils appellent la tentation du « repli sur soi » qui est, selon eux, « une voie sans issue”.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Très belle revue de la situation politique en Belgique. Mais, étant belge, je sais que l’électeur belge est particulièrement monolithique et la situation belge évolue lentement, très lentement. Il n’y a jamais de changement réellement spectaculaire jusqu’ici et les vieux dinosaures de la politique belge s’accrochent à leurs privilèges aussi longtemps que possible. Aucune figure majeure n’émerge du cirque de cette “farce”. Raison pour laquelle, le belge se désintéresse généralement de la politique avec un dédain suicidaire. Les idées de Destexhe sont intéressantes et pertinentes mais lui aussi est déjà un vieux de la vieille vilipendé par les autres depuis de nombreuses années.
Quelques commentaires en vrac, pardon pour le manque de structure.
“Les idées de Destexhe sont intéressantes et pertinentes” – M.Destexhe n’a pas d’idées, il a pompé la majeure partie de son programme sur le Parti Populaire, qu’il se permet ensuite de traiter de fasciste.
M.Grumberg semble le situer très à droite (“…Wallonie est l’une des rares régions européennes à ne pas être affectée par la montée de l’extrême droite populiste. Cela pourrait changer depuis qu’Alain Destexhe … pour tester le terrain avec un nouveau parti de droite, inspiré de la N-VA”, à moins que ce soit ironique, mais c’est contradictoire avec sa citation de M.Destexhe “Je voulais créer un parti de centre droit”. Centre droit, merci on a déjà avec le MR dont M.Destexhe est issu.
M.Destexhe, alors qu’il était encore MR, s’est abstenu sur l’infâme pacte de marrakech
Tout ce que M.Destexhe veut, c’est une place de tête de liste pour satisfaire son ego, place qu’il n’aurait pas eue s’il n’avait pas fondé sa propre liste.
Tout ce que M.Destexhe va réaliser, c’est absorber les voix de naïfs qui se laisseront illusionner, avec pour résultat un fractionnement des résultats de la droite de droite, et on aura broquette en nombres d’élus.
Belges, votez pour l’original, pas pour la pâle imitation: votez Parti Populaire.
@ AD 1683. Vous allez un peu vite dans votre jugement de Destexhe. Lisez son livre intitulé: “Avant qu’il ne soit trop tard”. Le parti Populaire est celui qui défend nos idées, c’est vrai. Mais son leader n’a malheureusement aucun charisme, indispensable aujourd’hui pour pouvoir prétendre réussir en politique. L’argumentation développée par Alain Destexhe dans son livre m’a paru convaincante, lucide et bien documentée. Mais Destexhe est aussi depuis fort longtemps sur le “marché” politique belge et donc aussi “démodé”. La résistance belge aurait impérativement besoin du charisme, de l’aisance, fraîcheur et fermeté tranquille d’un Matteo Salvini que nous avons la chance d’avoir chez nous ici en Italie. Toutes choses qui font hélas défaut à Modrikammen. Comme Batzap, si j’habitais encore la Belgique, je serais tenté de voter NVA aussi par défaut. Bien cordialement,
Un premier ministre répondant au nom de Jambon dans un pays gangrené par les muzz, voilà qui aurait de la gueule!
Ma pauvre patrie, la Belgique, est une nation avortée. Elle a connu un semblant de cohésion, d’identité sous la férule de souverains tels que Léopold II, vous savez, cet horrible esclavagiste. Elle a connu un semblant de cohésion et d’identité lorsque les francophones dominaient le pays au temps de la colonisation et de l’industrialisation. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Adolf avait tout compris quand il a réservé un traitement différent aux Wallons et aux Flamands, quand il a fait miroiter l’indépendance de la Flandre au sein du Reich.
Je crois que la majorité des Belges restent attachés à l’idée de nation mais les rats (= les politiciens) savent qu’en divisant le gâteau en une multitude de parts ils pourront en croquer encore davantage.
Nous n’avons plus de frontières, plus de monnaie, et la plupart de nos lois ne sont que des transcriptions de directives européennes (Exemple: les socles de compétences et le pacte d’excellence dans le domaine scolaire – merci PISA). De toutes façons nous les Belges nous n’avons pas de culture politique, on nous est passés tellement de fois sur le corps dans notre histoire qu’on garde les jambes écartées par réflexe.
Si je n’étais pas francophone je voterais NVA…
Belle analyse ! Pour votre information, la Flandre a été brièvement indépendante en 1917. C’était aussi sous l’occupation allemande.
En ce qui concerne Léopold II, le roi génial, le souverain que tout le monde nous enviait, voici un livre pourtant sans concession mais qui vous passionnera. Il a été écrit par un Congolais:
“Léopold II: le plus grand chef d’état de l’histoire du Congo” par Jean-Pierre Nzeza Kabu Zex-Kongo, un intellectuel honnête et courageux. Ce livre invalide les billevesées d’Adam Hochschild et de Peter Bate. Il n’exonère en rien les excès et les abus scandaleux de la colonisation dont la Belgique n’avait certainement le monopole. Il pose les questions que de nombreux Belges et parfois bon nombre de Congolais se posent également sur cet héritage précieux (Qu’en a-t-on fait? Où en est le Congo-RDC aujourd’hui?). Cette analyse est d’autant plus précieuse car elle va à l’encontre de la pensée unique qui fait injustement de Léopold II un monstre, alors qu’il n’en est rien.
Merci pour cet excellent résumé assez complet et correct de la part d’un non-Belge càd. d’un non-résident au pays des fous et des sans-dents. Quelques commentaires:
1) La NVA ne souhaite diviser le pays que pour des raisons économiques. La Flandre en a ras-le-bol de financer les wallons via les transferts “nord-sud” sous couvert de “solidarité inter-régionale” alors que la Walbanie ne propose aucun changement réel à sa gouvernance des finances publiques afin de redresser son économie. Au contraire. Ca fait 60 ans que ça dure. Mais les Flamands sont de “méchants fachos”, égoisses et capitalisses. Je sais, c’est toujours la même chanson, mais c’est toujours les mêmes recettes qui échouent inexorablement. Pourquoi changer de cap? Au contraire de ce que pense Drieu Godefridi dans un récent article, la NVA n’est pas un parti libéral-conservateur. Il n’est ni libéral, ni conservateur. En tout cas, il ‘a appliqué en rien une politique libérale et conservatrice.
2) Le MR est devenu un parti réchauffiste, illibéral et désormais ouvertement de centre-gauche. Son électorat traditionnel ne s’y retrouve d’ailleurs plus depuis longtemps. La situation s’est aggravée à chaque élection depuis les 30 dernières années et cette fois, c’est le fond qui est atteint. Mais au MR, on sait gratter profond.
3) Comme d’autres partis du même acabit en Vieille Europe, le Vlaams Belang (Importance flamande) est un parti fourre-tout où tout foire, vu son caractère très hétéroclite. En effet s’y retrouvent (dans le désordre) des Catholiques traditionnalistes, des antisémites notoires, des néo-nazis, des communistes et autres gauchistes déçus que l’état ne soit pas plus généreux avec eux alors qu’il est trop généreux avec les étrangers non-européens (toujours les mêmes), etc.. Certaines vérités sont dites mais les solutions ne sont guère convaincantes. De plus, le VB n’a pas vraiment de ligne économique claire. C’est une resucée du RN français. Donc, il faut tout de même s’en méfier.
4) Le déficit budgétaire à résorber: cet objectif n’a jamais été la priorité. De même que le point noir du chômage wallon. Idem pour l’immigration non-européenne. Les priorités sont la destruction de l’enseignement, le collectivisme généralisé basé sur l’envie, et le climato-réchauffisme (comment taxer encore plus tout en réduisant aux maximum les libertés). Càd. comment faire emprunter aux Belges l’Autoroute de la Servitude (la seule autroute belge à péage mais sans limitation de vitesse).
5) Les évêques de Belgique – voilà qui ne va pas faire plaisir au Père Arbez: ces videurs d’églises misérabilistes devraient commencer par la boucler. Les gauchismes sont responsables de la crise actuelle. Les évêques dans leur discernement légendaire en appellent à voter à gauche. Ou bien ils sont complètement cons, ou bien ils se foutent de nous. Je crois que c’est les deux à la fois.
6) La liste d’Alain Destexhe, médecin bruxellois originaire de Liéééch et ancien militant du MR (le parti des réformettes), qu’il vient de quitter. C’est un étatiste comme les autres. Un mélange de Coppé, Juppé et Macron. Exemple, le bel Alain propose de réduire les dépenses publiques de 1% par an. En Belgique, dans 50 ans et même sans tenir compte de l’inflation, on sera toujours en tête des pays les plus fiscalisés au monde. On appelle ça, sans rire, un ultrrrra-libérrral. Allez Alain, au panier.
Bref, ce qui manque en Belgique, c’est effectivement un parti de droite libérale sur l’économie et conservatrice sur les valeurs. Des couilles, quoi. La nature a pourtant horreur du vide, mais pas en Belgique apparemment. Ce sont les pires élections de toute ma vie.
@ Patrick Boulechitey. Et vous proposez quoi au juste comme changement positif? Vous râlez comme tout bon belge qui se respecte mais nous ne voyons rien venir. Peut-être faudrait-il commencer à voter pour le moins pire. Mais c’est effectivement surréaliste … A Bruxelles, “oui bien sûr” se dit : “Non peut-être”. Bien cordialement,
@Gigobleu: un vrai parti libéral privatiserait les “services publics” non-régaliens ou, en tous les cas, en mettrait un certain nombre en concurrence avec des alternatives privées (retraites, sécurité sociale, transports, éducation pour ne citer que ceux-là). Avec un vrai parti libéral, il s’ensuivrait une remise à plat complète de la fiscalité. Un vrai parti libéral ne s’occuperait pas de climato-réchauffisme puisque cela n’existe pas. Dans ce cas, l’écolo-fasciste Nollet parle de négationnisme. Je ne suis pas un négationniste puisqu’on ne peut nier ce qui n’existe pas. Un vrai parti libéral s’occuperait de sécurité des personnes et des biens et donc et surtout de stopper net l’immigration non-européenne et n’encouragerait pas non plus l’adhésion de la Turquie à l’UE. Un vrai parti libéral ferait pression pour réformer de fond en comble les structures de l’UE, quitte à engager une sortie du pays de l’UE (la Suisse a bien l’ONU sur son territoire sans en faire vraiment partie). Je parle de libéralisme classique, rien à voir avec l’obamalâtrie. Un parti conservateur remettrait les valeurs ultimes au goût du jour en privilégiant la vie et la famille, tout en acceptant les différences (au final, les gens font ce qu’ils veulent avec leurs culs et leurs matrices, mais je ne les encouragerai jamais dans cette voie-là). Enfin, je ne râle pas comme tout bon Belge, car je ne suis pas un bon Belge, càd. le Belgicon moyen, moyennement très con, très désinformé et dépoiuvu d’esprit critique. Ce n’est pas du tout mon parcours de vie. Désolé. “Un bon Belge”, quoi. Non mais!
La Belgique a profondément changé depuis 50 ans.
Ce pays que j’ ai connu ,agréable et propret , est devenu un pays comparable a la France .
Sa situation économique et politique interdit toute amélioration des lors que l immigration choisie fait parti des programmes de la majorité des politiciens.
Patrick Boulechitey, votre analyse de la Belgique est bonne, celle de J-P Grumberg aussi. Je trouve quand même la description du Vlaams Belang un peu injuste. Ce parti n’est pas et n’a jamais été ni “nazi” ni “antisémite” et encore moins “antisioniste”. Il n’a jamais tué personne et ne désire pas faire une guerre pour dominer le monde. Vous êtes sûrement de bonne foi, car dans l’ensemble c’est très juste ce que vous dites sur la Belgique, mais la diabolisation systématique du Vlaams Belang du côté francophone a fait son effet et des ravages chez vous.
Le problème de la Belgique est qu’elle est formée par 2 peuples, 2 langues, 2 entités, 2 cultures, 2 économies et 2 mentalités différentes. Tous ont vécu ensemble depuis 1830. Je schématise, le Nord du pays est riche, travailleur, identitaire et protectionniste; le Sud est pauvre, assisté, m’en foutiste et laxiste. Nous avons les politiciens que nous méritons. Au Nord plus gestionnaire et responsable; au Sud magouilleurs (voir le cas de Charleroi, mais pas seulement), profiteur. Les Partis pour se maintenir au pouvoir alimentent le clientélisme, voilà pourquoi le francophone vote toujours pareil et le changement est très très lent par rapport à l’autre côté du pays, je parle de la moeder Vlanderen. Voilà pourquoi la Flandre va mieux que la Wallonie et Bruxelles.
Ces élections sont dangereuse pour le pays, car en Flandre la droite sera gagnante, N-VA et VB; et en Wallonie et à Bruxelles la gauche risque de faire un malheur, elle va être largement majoritaire. La faute au fiston de Loulou, en signant le pacte misérable sur l’immigration et en s’inclinant sur les revendications bidon sur le climat, il a fait fuir son électorat traditionnel libéral et il subira une grosse défaite.
Moralité, impossible d’organiser en Belgique un gouvernement Flamand-Francophone viable. Que faire ? ou revoter ou c’est la fin de la Belgique.
Salut en in de kost en de wind vanachter
ou c’est la fin de la Belgique
Et ???
Cela n arrivera pas mais Hollandais et Flamands ensembles se debrouilleraient tres bien …..
C’est quoi ce machin le “zécolo”?
Serait cette ignominie qui détourne les rivières pour que les grenouilles mangent les moustiques, et depuis ce jour, vous ne pouvez plus mettre un pied dehors sans bourgeonner, et vous n’entendez plus une seule grenouille.