Publié par Manuel Gomez le 30 mai 2019

Dès la signature de l’armistice, en 1940, des négociations secrètes s’établissent entre Murphy, consul des Etats-Unis à Alger, et le général Weygand, représentant en Algérie du Maréchal Pétain.

Début 1942, après deux années d’espérance, il est enfin question d’une prise de conscience des américains, surtout après Pearl Harbour, et ils envisagent un débarquement en Afrique du Nord.

Informé, le général Weygand les prévient : « Si vous arrivez avec une compagnie, comme à Dieppe, je vous tire dessus. Si vous arrivez avec une armée, je vous rejoins immédiatement. »

Il est vrai qu’une tentative avortée, comme celle qui s’est déroulée il a peu de temps à Dieppe, ne pouvait que déclencher une catastrophe : tout d’abord l’occupation intégrale de la France, y compris la zone libre, par les forces allemandes et très certainement l’envahissement de l’Afrique du Nord.

Après les assurances de Murphy, qu’il s’agirait d’une véritable et invincible armée, un accord secret est signé sur ces bases par Weygand.

C’est alors qu’Adolf Hitler exige son renvoi d’Algérie et plus tard son transfert en Allemagne.

Ce n’est qu’à partir d’avril 1942, et le remplacement à la tête du gouvernement de l’Amiral Darlan par Pierre Laval, que l’esprit collaborationniste a pris le dessus.

Pierre Laval, homme de gauche sous la troisième République, était persuadé que les allemands gagneraient la guerre.

Le Maréchal Pétain l’avait fait arrêter pour collaboration avec l’ennemi et ce sont les allemands qui ont exigé sa libération et sa nomination en avril 42.

C’est sont bien deux preuves qu’il n’y avait pas de collaboration, à l’époque, entre le gouvernement de Vichy et l’occupant allemand.

Quelques mois plus tard, âgé de 90 ans et devenant de plus en plus sénile, Pétain perdait de plus en plus d’autorité et se montrer incapable de résister à l’occupant et de s’opposer aux différents clans qui collaboraient ouvertement.

S’il avait eu toute sa tête et ses facultés de décision, rien n’aurait pu l’empêcher de rejoindre Alger, en 1942, et de rassembler ainsi la grande majorité des Français, comme ils l’étaient déjà, en Algérie, derrière l’Amiral Darlan et de redevenir le chef de cette nouvelle armée française qu’il avait confiée quelques mois auparavant au général Giraud.

(Avec mes remerciements à Yves Bachelot pour ses écrits)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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