Publié par Manuel Gomez le 31 mai 2019

Afin que chacun puisse se faire une opinion.

Tous les dirigeants européens – et même mondiaux – de l’époque étaient parfaitement documentés sur la décision envisagée par Adolf Hitler d’exterminer totalement la race juive, et cela depuis des années.

Si cela est nécessaire il suffirait de faire souvenir de «La conférence de la honte», tenue le 6 juillet 1938, sur demande de F.D.Roosevelt, président des Etats-Unis.

Il était impératif, pour les nazis, de se débarrasser des 650.000 juifs qui, selon eux, ruinaient leur pays.

32 nations, y compris la France, refusent de recevoir chez eux un quota de juifs allemands et cette lâcheté de ces 32 pays a envoyé 6 millions de juifs à la mort.

Henry Béranger, sénateur de la Guadeloupe et représentant la France auprès de la Société des Nations, s’est exprimé : «Ma patrie a déjà fait jusqu’à l’épuisement de ses propres ressources, qui ne sont hélas pas aussi illimitées que son ardeur à servir la communauté des hommes. »

Le gouvernement français de l’époque envisage même de reconduire à la frontière les 10.000 juifs qu’elle avait accueillis depuis 1933 !

Il s’agissait d’une fin de non recevoir de ces 32 nations et c’est ainsi que chacune d’elle, qui aurait pu sauver au moins 17.000 juifs allemands, les a abandonné aux nazis.

N’oublions pas que ce sont les dirigeants du Front populaire qui sont responsables de notre défaite par incapacité de s’opposer aux violations de l’armistice signé par Hitler et la réoccupation de la Ruhr par l’armée allemande, puis les annexions de l’Autriche et de la Tchécoslovaquie, et enfin de refuser d’armer la France, alors qu’il était certain que l’Allemagne préparait la guerre en reconstituant une puissante armée.

Condamnés par la Cour de Riom, certains à la peine de mort (non exécutée) et expédiés vers le sud oranais, dans le camp de détention de Bossuet, où ils rejoignaient les dirigeants communistes arrêtés par Daladier, pour intelligence avec l’ennemi nazi, au début de la guerre, avant l’invasion de l’URSS par les allemands.

Sous la gouvernance du Maréchal Pétain, la communauté juive est celle qui, fort heureusement, a eu le moins de disparus en Europe.

On peut penser ce que l’on veut du marchandage de Philippe Pétain avec les nazis, qui a proposé l’échange des juifs étrangers de France contre la protection des juifs Français et donc de sa responsabilité sur l’envoi vers le Vélodrome d’Hiver, les 16 et 17 juillet 1942, puis vers l’Allemagne et Auschwitz, de 13.152 juifs, dont 4115 enfants, mais les comptes et les résultats sont-là.

Sans cet affreux marchandage, combien de juifs Français seraient partis vers les fours crématoires nazis ? Il est permis d’y réfléchir quelle qu’en soit la réponse apportée !

(Avec mes remerciements à Yves Bachelot pour ses écrits.)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

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