
Jésus a repris la célèbre phrase du Lévitique « Aime ton prochain comme toi-même ». Il l’a connectée à l’amour de Dieu proclamé dans le Shema Israël : « Ecoute Israël, le Seigneur est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toutes tes forces et de toute ton âme… ».
Cette relation divine donne à l’amour du prochain une prééminence considérable. Comment en effet aimer Dieu sans aimer le prochain simultanément ? Il n’est pas question de remettre en cause l’hospitalité ou la compassion, mais pour que cela se réalise dans des conditions viables, il faut d’abord clarifier certaines questions.
Qui est le prochain ? Dans l’histoire biblique, où apparaissent les principes de vie ci-dessus mentionnés, il n’y a pas que le compatriote : même le guer, l’étranger venu de loin, l’étranger de passage, est accueilli, à condition qu’il respecte les lois du pays d’accueil et, s’il y demeure durablement, qu’il s’assimile. C’est l’exigence de base.
Il y a d’ailleurs toujours eu en Israël des sentinelles pour avertir sur les dangers de pratiques exogènes et idolâtriques. Ces influences extérieures infiltrées par l’arrivée d’étrangers risquant de provoquer rapidement de graves problèmes de cohésion dans la communauté. La diversité ne peut donc pas être un faux fuyant qui n’aurait pour objectif masqué que de dissoudre l’unité. La défense universelle de la planète ne peut pas servir de prétexte à la dissolution des peuples particuliers, car l’universel n’existe pas sans les particularités localisées.
L’amour du « prochain » est donc primordial. Aime ton prochain « comme toi-même »… La nuance est essentielle : si un être ou un peuple ne s’aime pas soi-même, il sera bien incapable d’aimer un autre, appelé par les circonstances à devenir proche.
Sans estime de soi, l’ouverture à l’autre est illusoire. Ces carences de l’être peuvent faciliter des instrumentalisations malsaines. De ce fait, un pays qui renie sa propre identité (histoire et culture) n’est plus en mesure d’assurer un accueil à des étrangers. On se retrouve dans cette configuration lorsque paradoxalement des autochtones doivent se faire eux-mêmes « accueillir » et se faire accepter dans leur propre pays par des individus ou des groupes venus d’ailleurs avec des pratiques ouvertement hostiles à la culture locale.
Certains diront : mais la parabole du bon Samaritain nous démontre qu’on doit se faire le prochain de celui qui au départ ne l’était pas ! En effet le Samaritain a fait le choix de se faire le prochain du Judéen blessé à terre, alors que tout s’y opposait en raison de la mésentente entre leurs deux collectivités. Précisément, on peut comme dans cette histoire évangélique se faire le prochain d’un autre, mais ce n’est possible que par libre choix spirituel ou humanitaire. Cet autre devient prochain parce qu’on l’a voulu, cette proximité n’est pas imposée, elle est choisie librement. Le respect de l’altérité est une constante dans toute la tradition biblique, mais cela suppose une colonne vertébrale. Et du discernement.
Beaucoup de graves tensions existent aujourd’hui lorsque la présence de familles ou d’individus venus d’ailleurs est imposée de force sans l’assentiment des citoyens du pays d’accueil, et sans conditions préalables de réciprocité dans les droits et les devoirs. Les faits divers illustrent quotidiennement ce décalage et ce danger, c’est pourquoi il serait intellectuellement malhonnête d’instrumentaliser « l’amour du prochain » pour faire accepter toute sorte de pression migratoire sans aucun critère éthique ou législatif. Le refus de toute régulation au nom de bons sentiments religieux ou humanitaires n’amènera que de graves désillusions.
« Aimer son prochain comme soi-même » est un bel idéal de vie, individuel et collectif. Les rappels à l’hospitalité ne sont pas inutiles lorsque menace le repli sur soi ou la phobie maladive de l’autre. Cependant, s’aimer soi-même est prioritaire si l’on veut être responsable, et donc si l’on veut être capable d’accueillir et d’apprécier des hôtes ! Ce qui signifie : ne pas démissionner de son libre arbitre, garder conscience de son identité et de ses valeurs propres, gérer la situation avant d’établir toute forme de proximité.
Luc 14, 28 : « si l’on veut construire une tour, on s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir si l’on a les moyens d’aller au bout de son projet ».
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
“La défense universelle de la planète ne peut pas servir de prétexte à la dissolution des peuples particuliers, car l’universel n’existe pas sans les particularités localisées.”
Tout-à-fait exact et vraiment bien vu. La Bible ne cesse de parler de nations donc d’entités distinctes les unes des autres. Et il n’est nulle part question de dissoudre celles-ci au profit d’une visée universelle commune. Dans cette perspective, l’introduction de cultes païens ou de sectes apocalyptiques, telle, par exemple l’Islam au sein de la société judéo-chrétienne représente une menace mortelle pour celle-ci et pour la démocratie en général. Lorsque la démocratie est menacée à ce point, elle a le droit et le devoir de se défendre. Exemple: lorsque l’Allemagne nazie a envahi la Pologne, ce sont l’Angleterre et la France (deux démocraties) qui lui ont déclaré la guerre. Actuellement, l’envahissement de l’Islam a commencé chez nous sans rencontrer de résistance de la part de nos gouvernements. Et l’ennemi continue à gagner du terrain … avec la bénédiction de qui vous savez …
Je ne trouve pas de définition satisfaisante et complète du verbe aimer…
Qui a une idée ?
PS : Inutile de regarder dans le coran, c’est le désert.
Jésus est la définition complète, et plus que satisfaisante, il est le VERBE aimer.
Le Verbe s’est fait chair…(St Jean)
Et donc, la condition de l’amour c’est la mort de l’égo. . .
@ Pat. Il n’y a pas de condition à l’Amour. Il est par définition inconditionnel et la mort de l’égo est une conséquence de la relation. La seule “condition” c’est qu’il faut être deux. Sans nous, Dieu est seul et vice versa. A ce sujet, j’aime cette pensée de Saint-Exupery: “L’amour véritable ne se dépense point, plus tu donnes, plus il te reste”.
Dieu nous a tout donné par la mort de Jésus sur la croix et depuis, des millions, voire des milliards (?) de personnes ont répondu à l’appel de la croix. C’est un mystère insondable.
@ Gigobleu
Faux. Si tu ne fais pas mourir ton égo, tu ne sais pas aimer comme Jésus t’aime.
@ Pat. Lorsque nous devenons chrétiens, nous entrons en lutte avec notre égo et ce combat sans merci se poursuit tout au long de notre existence. Le combat entre notre nature charnelle et l’Esprit de Dieu qui nous attire à lui a été fort bien compris et décrit par l’Apôtre Paul dans son Épître aux Romains, chapitres 7 et 8. En attendant la victoire finale de l’Esprit, promise au chapitre 8, je resterai effectivement en lutte avec mon égo …
@ Abbé Alain René Navrée de vous contredire, ce que vous dites est juste, mais c’est une analogie, pas une définition ni une explication. L.
@ Lisianthus. Bonsoir Lisianthus. Je rejoins l’Abbé Arbez dans sa tentative d’explication. Jésus est la plus belle et la plus complète expression de l’Amour de Dieu pour nous. “Le verbe s’est fait chair”. D’autres traductions disent “la Parole s’est faite chair” ou encore “la Parole est devenue un être humain”. Le mot verbe ou parole est la traduction d’un terme grec logos qui recouvre les deux significations que l’on peut donc traduire soit par le mot verbe, soit par le mot parole. Les traducteurs de la Bible sont donc obligés de faire un choix. Le mot verbe nous indique une idée de mouvement, d’action, tandis que le mot parole indique un langage, une communication. Finalement, les traductions bibliques sont un enrichissement pour notre pleine compréhension des textes. Pour ma part, je possède une vingtaine de traductions différentes de la Bible en français (tant catholiques que protestantes) et lorsque j’ai un doute, je compare celles-ci pour mieux saisir le sens d’un texte.
Vous trouverez difficilement une véritable définition de l’Amour pour la simple raison que le propre de l’Amour est qu’il se propose mais ne s’impose pas, jamais. Celui qui est aimé doit rester totalement libre de répondre ou non à une déclaration d’Amour. Donc, à défaut de définition, voici, à mon avis, une belle et profonde déclaration d’Amour de Dieu pour nous:
1 Jean 4:7-10 Louis Segond (LSG)
7 Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu.
8 Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
9 L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.
10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
et en hébreu, DAVAR signifie autant parole qu’action,
ou parole agissante, ou action parlante…
@ Abbé Alain René. Exact, merci, c’est vrai. C’est même tellement vrai que l’on a pas fini d’en parler …
D’après mes rudiments d’hébreu, davar signifie aussi “chose, objet”. Ein davar, shoum davar signifient “pas de chose”, rien. Et c’est logique quand on sait que la création (les choses) a été engendrée par la parole de Dieu.
Merci Batzap, vous m’avez devancée, c’est exactement la réponse que je m’apprétais à faire quant à la signification du mot “davar”…et j’apprécie beaucoup votre conclusion logique.
@ Batzap
“on sait que la création (les choses) a été engendrée par la parole de Dieu.”
Soit, je veux bien accepter l’hypothèse. Mais à ce moment là, à qui parlait-il ?!
@ Gigobleu
Bonjour Gigobleu,
Mouiiii…. C’est une mise en pratique, une analogie, un rapprochement, ce n’est toujours pas une explication ni une définition.
Merci pour la vidéo, je ne sais pas si vous avez lu ma réponse hier, félicitations à ces deux jeunes gens magnifiques et à leurs parents ! J’ai aussi deux enfants qui me comblent de joie.
@ Lisianthus. Bonjour Lisianthus, Merci pour vos bons mots. En fait, nous en sommes déjà de mon côté à quatre enfants et six petits enfants … Je suis heureux de voir que Batzap vous a apporté une réponse qui vous plait. Je l’aime bien aussi ce Batzap.
@ Gigobleu
Ah… Compliments. Je n’ai “que” deux enfants, un garçon et une fille, qui m’ont un jour fait une merveilleuse surprise, un soir en rentrant du lycée, l’air soucieux et sérieux, soudainement, ils m’ont dit qu’ils étaient contents de l’éducation que je leur avais donnée, en se comparant à leurs camarades… Sublime compliment. Je n’ai pas de petits-enfants, ils n’ont encore que 22 ans.
Au plaisir de vous lire, meilleures pensées, Lisianthus
Merci Monsieur Arbez,
ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas tout seul dans la course.
Vous remettez toujours les pendules à l’heure !
Selon moi, aimer c’est vouloir le bien de l’autre. Vouloir son shalom: c’est à dire sa plénitude, son accomplissement. Les paramètres de cet accomplissement sont définis par Dieu, raison pour laquelle le commancement (mitzvah) “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu…” précède le commandement ” Tu aimeras ton prochain…”. Enfin , ce que j’en dis…
@ Batzap. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu … c’est le projet, l’idéal à poursuivre. Tu aimeras ton prochain … c’est la pratique pour tenter de rejoindre l’idéal … Qui est suffisant pour ces choses?
@ Batzap
Aaahhh… Voilà une réponse…
C’est fou ça, je pose une question simple mais cruciale, et presque personne n’a de réponse, ou ne répond que par analogie, exemple, mais pas de réponse claire et directe.
La vôtre est déjà nettement plus satisfaisante, merci beaucoup. Shalom ! L.
Encore bravo BATZAP, il me semble que vous êtes dans l’orthodoxie la plus complète… car avant vous ce lien immédiat entre les deux mitzvoth avait été la réponse de Hillel à la question de l’un de ses disciples.
Dieu Notre Père nous a aussi donné les philosophes, les bons comme les mauvais, à nous d’en faire un bon usage;
Jankélévitch;
“Celui qui aime tout le monde n’aime personne”
Jésus n’aimait pas tout le monde…en tout cas, pas ceux qui, enfermés dans leurs certitudes opprimaient et complotaient, or que voyons-nous aujourd’hui?
En bonne chrétienne, j’ai toujours voulu accepter l’autre, ne pas juger et même ne pas tenir compte du malaise que le contact de certaines personnes m’infligeait.
Après bien des erreurs, je prends à présent le temps de discerner et j’apprends à mes enfants à faire même…
Un article excellent. Merci!
Je profite aussi de cette zone de commentaires calme pour vous remercier également d’avoir partagé votre article sur Louis Bouyer: il me paraît très intéressant, cet auteur. Enfin bon, de manière générale, c’est toujours agréable de vous lire.
@ Thomas. C’est vrai qu’une zone de commentaires calmes est plutôt bienfaisante.
🙂
Excellent article qui met chaque élément de réflexion à sa place, c’est ce type de raisonnement que la plupart des gens ne savent plus émettre et ne parlons pas de la caste des journalistes
Le mot amour est un mot trop trouble pour être honnête. ‘Amour’ sera toujours chargé sur l’échelle des désirs. Il sera chargé chargé de frictions intérieures, chargé de frictions multiples en relations avec l’existant extérieur. Le mot ‘amour’ ne porte pas de sérénité et introduit, immisce un minimum d’exaltation inévitable.
C’est un mot caméléon, dissimulateur voire faux-cul jusqu’à la vacuité du “bien-vivre ensemble”.
Seule l’ouverture, une initiation au respect de la Vie, au respect de Soi et de l’Autre civilise et rapproche de Dieu.
C’est toujours intéressant de lire vos réflexions posées monsieur l’Abbé.
Donner une définition d’aimer me paraît vain. Personnellement je trouve que le Cantique des Cantiques est une bonne approche de ce que c’est.
J’apprécie toujours les articles de Monsieur l’Abbé ARBEZ car ils apportent un souffle de spiritualité et de charité dans le paysage à la fois terne et violent de l’actualité.
Aujourd’hui son message se trouve de plus en phase directe avec les problèmes de l’immigration qui nous est imposée par des responsables politiques indignes de leurs fonctions : l’amour du prochain est la notion la plus bafouée par leurs décisions qui ne se soucient pas plus du bonheur des populations qu’ils laissent immigrer que de celui des populations obligées d’accueillir chez eux ces hôtes non désirés…
Qui pourra attendrir leur coeur pour qu’ils cherchent des solutions humaines aux désordres qu’ils causent par soif de pouvoir sur leurs semblables ??
Une modeste lecture de Missels nous fait comprendre que Dieu aime tous les hommes. Mais au jugement des morts et des vivants la suite sera fonction du comportement de chacun.
On y apprend aussi que pour mériter le paradis, il y a des obligations. Le baptême est obligatoire pour entrer dans la grande famille qu’est l’Eglise et l’Eglise est la seule porte d’entrée vers le paradis. Puis il est ajouté qu’appartenir à l’Eglise, qui est une famille chrétienne d’amour fraternel, entraine pour en être digne d’aimer son prochain, comme un frère et comme soi-même.
On devine que pour un chrétien, l’obligation d’aimer ne concerne que le prochain qui est chrétien, être gentil avec les autres n’est pas une obligation, c’est juste leur apprendre la possibilité d’entrer dans l’Eglise.
Les chrétiens et peut-être des assimilables chrétiens à l’insu de leur plein gré, passeront au jugement des morts et des vivants, tous les autres sont en odeur de putréfaction diabolique avancé.
@ MARTIN
Vous avez parfaitement le droit d’exprimer vos convictions, mais il me semble douteux de croire que le créateur de l’Univers, s’il existe, accorde tant d’importance au fait qu’un être humain ait reçu ou pas une tasse d’eau sur la tête quand il ne marchait pas encore.
Si des gens comme l’Abbé Pierre ou Sœur Emmanuelle n’étaient pas chrétiens (et il existe des non-chrétiens dont l’altruisme est admirable), votre Dieu ne les accueillerait pas ?
Et votre imaginaire envahi d’ “odeur de putréfaction diabolique avancée” me semble bien moyenâgeux…
@Lisianthus. L’obligation du baptême est bien précisée dans les enseignements du Verbe fait homme , dans les mêmes temps qu’il annonce sa mort prochaine, et il dit qu’il est venu pour expliquer celà. C’est dans les évangiles.
Il précise aussi que pour avoir la vie éternelle, il y a en plus l’obligation de manger certaines nourritures en mémoire de lui, puis d’être charitable avec ses frères. C’est cette communauté là qui est concernée par le jugement des vivants et des morts, car en faisant cela elle reste en communication avec lui, le fils, et ses membres décédés ou pas sont considérés par lui appartenant au groupe devant être jugé. C’est lui le fils qui décidera qui mourra et qui vivra, ce n’est pas Dieu le père qui fera ça. Selon l’évangile ce jugement ne concerne que les chrétiens, leurs femmes et leurs chiens, quoique on en dise.
Il précise que ceux qui dans le passé ont été sustentés par la manne sont tous morts, n’ayant pas bénéficié du baptême et de la nourriture. Qu’ils aient été gentils, méchants, mariés à une goule ou un psychopate, ils n’existent plus.
Sauf Abraham et quelques autres privilégiés, cités dans l’ancien testament, tous les autres peuvent être considérés comme hors du circuit et c’est à partir des nouvelles connaissances rapportées dans les évangiles qu’il y a possibilité de rejoindre les participants au festin avec Abraham. Les festoyeurs ne sont pas concernés par le jugement des morts et des vivants, ils sont vivants et le jugement des morts et des vivants ne concerne que ceux ayant adhérés au christianisme. Les gentils seront vivants, les méchants seront morts.
En aucun cas ceux qui sont hors du christianisme et de sa Trinité, ne vont participer au jugement des morts et des vivants, sous-entendant pour eux la présence d’un avocat. Pour eux ce qui est prévu c’est qu’ils ne participent pas au jeu d’une possible montée dans le giron divin, ils restent sur place avec le prince de ce monde, le progressiste en chef.
Le Dieu de la Bible est lent à la colère et ça veut bien dire que ses exigences doivent être respectés.
Pour les deux ONG citées je les vois passer un long moment au purgatoire pour modesties faibles, je ne pense pas que leurs bonnes intentions pas vraiment dans le sujet chrétien les enverront paver l’enfer.
Je me rappelle leurs prestations dominicales finales chez Drucker et son profil de gargouille funéraire.
@ Martin. Votre lecture de Missels mais surtout de la Bible doit être bien modeste en effet. La lecture de la Bible nous enseigne, par exemple, que le baptême suit toujours la foi et il ne nous est mentionné nulle part (dans la Bible) d’exemple de baptême de nourrissons. Le baptême est la conséquence immédiate de la foi mais ne précède jamais celle-ci. Le baptême signe le choix de notre appartenance à Dieu et est le témoignage public de notre foi. L’Eglise n’est pas la porte d’entrée vers le paradis mais Jésus seul oui. L’Eglise est la communion des saints, tous rachetés individuellement par le sacrifice de Jésus sur la croix. L’ordre de Jésus à ses disciples d’aimer son prochain concerne tout le monde sans distinction ni acception de personnes. Enfin, personne ne devient chrétien à l’insu de son plein gré. Il s’agit d’un choix libre et volontaire. Selon votre philosophie, l’écrasante majorité des gens seraient en odeur de putréfaction diabolique avancée? Si je partageais celle-ci, je m’adresserais donc à des cadavres en témoignant de ma foi? Je Crois que Dieu a une autre idée et un projet de vie et non de mort pour chacune de ses créatures. A choisir, je préfère de loin le jugement et projet de Dieu sur ses créatures que le vôtre. Bien cordialement,
@ Gigobleu
Ah, cher Gigobleu… Votre message me réconforte.
Chez les catholiques seul Mr l’Abbé Arbez me correspond, je pencherais plutôt pour le protestantisme… Ma conviction d’athée chrétienne ne fait que croître. Mais quand je vous lis je me dis que si j’étais croyante je serais sûrement évangéliste !
Meilleures pensées, Lisianthus
@ Lisianthus. Bonsoir Lisianthus, Gardez surtout votre penchant pour Jésus-Christ. Le catholicisme ou le protestantisme n’ont aucune importance fondamentale par rapport à l’importance de connaitre Jésus. Croyants et non croyants cheminons tous en tâtonnant. Meilleures pensées également,
@gigobleu. J’allais d’abord écrire “odeur diabolique”, puis pensant à ” odeur de sainteté”, j’ai ajouté “putréfaction”, pensant à l’islam et à la république islamique en marche en Europe et surtout en France. Tout en ajoutant que les mafias des trafic des corps et organes humains ont des rapports très proches avec les princes de l’islam, pour ce qui est de l’avilissement en Europe et partout ailleurs.
Il y a environ 1 milliard et demi de chrétiens reconnus sur la terre, pour moi c’est eux et les chrétiens morts qui sont concernés par le jugement des morts et des vivants, les autres ne font pas parti de la liste.
Jésus a demandé à ses apôtres d’aller par le monde convaincre les gentils pour leur demander de faire le nécessaire pour vivre au-delà de la mort terrestre dans le giron de son Père qui aime tout les humains. Il est probable que les incrédules ahuris, , les méprisants pleins de dents , les moqueurs à culs sales, les progressistes idiots, les prétentieux qui font des élongations, vont avoir des surprises le moment venu, quand le prince de ce monde leur dira :”maintenant vous êtes à moi”.